Un Tracteur accordé
Le 12 février dernier se tenait la finale locale de la 26e édition de Cégeps en spectacle à l'Auditorium du Cégep de l'Outaouais. Un ancien participant, l'illusionniste-humoriste Daniel Coutu, a animé la soirée pour une troisième année consécutive, et l'événement a attiré quelque 600 spectateurs. Parmi les 30 étudiants qui présentaient les 13 numéros de chant, de danse, de musique et d'humour, c'est le groupe rock Tracteur Jack (photo) qui est sorti grand gagnant. Formé de Dominic Faucher et de François Leblanc, le groupe s'est vu décerner le Prix du jury (200 $), formé de cinq personnes, ainsi que le Prix du public (100 $). Le duo représentera le Cégep de l'Outaouais à la finale régionale centre-ouest, qui se tiendra au Collège Montmorency à Laval, le 12 mars prochain, à laquelle les 57 cégeps du Québec participeront. La finale nationale se tiendra quant à elle le 23 avril au Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse.
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Machineries plastiques
Il ne reste plus que trois représentations de La Machine à beauté de Robert Bellefeuille, d'après le roman de Raymond Plante, au Centre francophone de Vanier. Dans son souci de mettre en valeur le répertoire franco-ontarien, le Théâtre Tremplin présente ici sa huitième production amateur en collaboration avec le Théâtre de la Catapulte. Mise en scène par Adèle Rodrigue, la pièce pour adolescents dépeint l'histoire des habitants d'un petit village se trouvant laids. Un inventeur parmi eux crée alors une machine à beauté qui donne à tous ceux qui le désirent un visage parfait, mais la machine n'a que deux visages: l'un pour les hommes et l'autre pour les femmes. Les 24, 25 et 26 février, à 20 h. Renseignements: (613) 746-0611 ou www.theatretremplin.com.
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Des échos de Francoscénie
Après avoir fait couler beaucoup d'encre avec le conflit des Amis de la forêt Larose qui avaient eu gain de cause devant la Commission des affaires municipales de l'Ontario pour ne pas que le spectacle L'Écho d'un peuple se donne dans la forêt, Francoscénie est maintenant à l'heure des bilans. L'organisation divulguait jeudi dernier le résultat de deux sondages menés sur sa première saison, réalisés par quatre finissantes de l'Agence étudiante des relations publiques de la Cité collégiale et par des bénévoles de Francoscénie. Les résultats sont plus que concluants: 94 % des spectateurs ont trouvé L'Écho d'un peuple d'excellente ou de très bonne qualité; 9 spectateurs sur 10 ont trouvé la mise en scène excellente ou de très bonne qualité; 8 personnes sur 10 ont trouvé que l'histoire était racontée de façon crédible, et la liste continue avec des données très positives. "Cette dernière statistique est d'autant plus importante que le but du spectacle était de créer et de propager la fierté par le biais de ce spectacle en racontant l'histoire franco-ontarienne", notait en conférence de presse le directeur général Jacques Blouin. Le projet ira donc de l'avant avec une seconde saison du spectacle à grand déploiement de Casselman, enrichi de quelques ajustements techniques à l'écran d'eau, entre autres, et aux tableaux 12 et 13 qui se doivent d'être améliorés, selon Félix Saint-Denis, le directeur artistique. Ainsi, le spectacle qui retraçait quatre siècles de l'histoire francophone nord-américaine et ontarienne reprendra en grand dès le 25 juin, et ce jusqu'au 27 août, pour le plus grand bonheur des quelque 300 comédiens bénévoles ainsi que de toute l'équipe de L'Écho d'un peuple. Renseignements: www.francoscenie.ca.
J’étais bénévole à ce spectacle. Je m’occupais de la billeterie avce une autre fille. Tout le monde se ruait à la dernière minute pour obtenir des billets et à la fin on n’avait plus de monnaie à rendre aux gens qui voulaient regarder le spectacle.
En ce qui concerne le spectacle, le vote du public et le vote du jury ont été remis les deux à Tracteur Jack. Ils ont embelli la salle. Moi j’ai aimé leur performance car les deux gars mélangeaient musique et humour québécois et français. J’adore cette musique là.
À mon avis le groupe que j’ai préféré était ceux qui ont fait une chorégraphie sur le cabaret . Elles étaient en costume : pantalon noir et camisole rouge fushia. J’ai plus aimé la première partie que la seconde partie où le rappeur du groupe est venu faire sa performance car à mon avis il a détruit la danse des quatre filles du cabaret.
Je pense aller à la finale régionale vu que j’étais bénévole, le spectacle sera gratuit.
Fort du succès remporté l’année dernière, l’écho d’un peuple sera de retour et c’est tant mieux pour nous tous!
Il faut bien dire que je trouvais cela dommage d’avoir loupé leur spectacle l’année dernière, mais la bonne nouvelle c’est de savoir qu’il y sera présenté encore une fois de plus cet été. Une chance unique, non seulement pour moi, mais aussi pour l’économie, le tourisme et la culture de cette petite ville qui le mérite bien!
Avec des initiatives telles que Secondaires en spectacle et Cegeps en spectacle, ça donne aux jeunes l’occasion de s’adonner à leur passion, et d’en faire quelque chose de concret, de leur donner un but en préparant un projet et en le présentant dans un cadre organisé. C’est aussi une une très bonne occasion pour eux de découvrir si le monde du spectacle est fait pour eux. Et on est très souvent étonné par la qualité de numéros qui nous sont présentés. C’est vrai pour le secondaire, et encore plus pour le Cegep. Au niveau collégial, certains groupes ou artistes en sont presque rendu à un niveau pas très loin du professionnel. Mais les jeunes font ça avant tout parce qu’ils aiment ça et ça parait dans leurs prestations. Ce n’est sûrement pas pour les prix offert, qui sont plus symboliques qu’autre chose, mais ça fait énormément de bien de pouvroit faire reconnaître son travail et son talent. C’est peut-être l’élément déclencheur qui fera que certains débuteront une carrière professionnelle, et qui sait jusqu’où cela peut les mener? Bravo aux cégepiens!
Un spectacle à grand déploiement racontant quatre siècles de l’histoire franco-ontarienne avec 300 comédiens bénévoles pendant deux mois estivaux ; une excellente idée du Saguenay qui a trouvé « Écho » en Ontario et dont le bilan est aussi reluisant. Bientôt les touristes ne sauront plus à « quelle scène » se vouer.