Franco-cinoche
Le Service culturel de l'Ambassade de France au Canada ainsi que le ministère du Patrimoine récidivent en présentant un festival de films unique: DiverCiné, les écrans du monde francophone, du 10 au 13 mars prochains. Au programme, des films réalisés par la crème des cinéastes d'Afrique, du Moyen-Orient, d'Asie, d'Europe et d'Amérique, pour trois jours de voyages cinématographiques. Le jeudi 10 mars, le road movie franco-marocain de Hassan Legzouli, Tenja (2004), sera présenté à 19 h. Le vendredi 11 mars, le drame franco-sénégalais Moolaadé (2004) d'Ousmane Sembène sera projeté à 19 h et suivi, à 21 h, d'Exils (2003), qui valait, en 2004 à Cannes, le Prix de la mise en scène au cinéaste français Tony Gatlif. Le 12 mars, trois projections sont prévues: la coproduction France-Belgique-Vietnam Gardien de buffles (2004), de Monh Nguyen-Vô, qui est présentée à 16 h; Mémoires affectives (2004) du Québécois Francis Leclerc, qui met en vedette Roy Dupuis (photo), à 19 h; et le film tunisois Khorma, le crieur de nouvelles (2002), de Jilani Saadi, à 21 h. Finalement, la comédie dramatique Royal Bonbon (2002) de Charles Najman sera présentée le 13 mars à 19 h. Les films sont projetés au Musée des beaux-arts du Canada. L'entrée générale est de 5 $, alors que le passeport pour les trois jours se vend 10 $. Renseignements: www.divercine.com ou (613) 593-7418.
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Ça va être ta fête!
L'année 2005 est sans contredit une année de célébration pour les Franco-Ontariens d'Ottawa. On annonçait la semaine passée la tenue d'un méga-spectacle qui, dans le cadre du 30e anniversaire du Festival franco-ontarien (FFO), réunira sur la grande scène du Centre Corel, le 30 juin, quelque 30 artistes de la musique, tels Isabelle Boulay, Kevin Parent, Zachary Richard, Daniel Lanois, Maurane, Daniel Lavoie, Chloé Sainte-Marie, Marie Jo Thério, Véronic Dicaire, Marcel Aymar, Diouf et Swing. Tous se réuniront sous la bannière des 30 ans du Franco, avec Jean-Marc Dalpé à l'animation et Brigitte Haentjens à la mise en scène (www.ffo.ca).
Le concours Ontario Pop célèbre quant à lui son 20e anniversaire. Présenté par le Consortium de l'émergence musicale en Ontario français, en collaboration avec Radio-Canada, le concours est officiellement ouvert, et sa période d'inscription dure jusqu'au 6 avril prochain. Cette année, c'est le trio formé de Paul Demers, Josée Lajoie et Serge Monette (photo) qui a été nommé fier ambassadeur de l'événement, avec 30 Ans de chansons. La finale se tiendra, dans le cadre du 30e du FFO, le 27 juin, à l'Astrolabe, situé derrière le Musée des beaux-arts du Canada, et elle sera diffusée simultanément sur les ondes des quatre stations ontariennes de la Première Chaîne de Radio-Canada (Ottawa, Toronto, Windsor et Sudbury). Pour les formulaires d'inscription et les règlements du concours: www.ontariopop.com.
Voici un festival de films qui nous propose de voir des films des pays francophones et qui représenteront un certain cinéma « dénonciateur » et unique. Une très bonne occasion de mieux connaître les autres cultures par le cinéma international francophone.
C’est un espèce de projet qui regroupe des films dévoilant « tout haut ce que d’autres pensent souvent tout bas ». Je fais référence notamment au film Franco-Sénégalais « Moolaadé » qui est un film dénonçant (avec juste raison!!!) une pratique (courante!) et barbare, soit l’excision des petites filles au Sénegal (et dans biens d’autres pays à travers l’Afrique!!!). De participer au festival c’est aussi un bon moyen de mieux s’informer. Et, pour une entrée à si bas prix (10$ pour le passeport de 3 jours!), c’est presque inadmissible de rater une telle occasion..
Au lieu d’aller voir des films américains et industriels , allez plutôt savourer des films français, africains, québécois, et autres…. Je trouve que c’est une superbe idée d’avoir créer ces 3 jours de cinéma de répertoire.. Cela montre aux gens ce qu’est le cinéma de différents pays, la culture, les coutumes. Je suis allée l’année dernière pour la 2 ème édition … j’ai payé juste 10$ pour voir tous les films africains,… car l’anné dernière la majorité des films etaient de nationalités africaines( Madame Brouette par exemple).
En termimant, j’espère qu’avec tout ce qui il y a comme coupure dans les événements culturels, ce festival devrait être gardé précieusement.
Il faut saluer bien bas l’Ambassade de France, et tout particuliérement son Service culturel, qui , entre les différents festivals de cinéma, les conférences fréquentes à l’Université d’Ottawa, les événements artistiques auxquels il s’associe, prouve que Paris veille au grain et respecte son statut de leader du monde francophone, sans prétention ni vanité, juste pour l’amour de la culture.
C’est vraiment toute une aubaine que de payer 10$ pour un passeport qui donne accès à tous ces excellents films! Oui, ce sont tous des films qui nous font réfléchir et qui vont jusqu’à nous troubler. Ces films sont bien différents des traditionnels films à la Hollywoodienne. Ce ne sont peut-être pas des films qui s’adressent à un grand public mais cela vaut vraiment le déplacement! Voilà qui devrait plaîre à beaucoup de cinéphiles car la sélection n’aurait pas pu être mieux faite!
Encore une fois, le festival franco-ontarien va nous faire une belle présentation cette année. Et particulièrement pour cette année où ce festival célèbre son 30ième anniversaire. Et quel anniversaire ce sera avec toute un pléiade d’artistes. Particulièrement pour le méga-spectacle qui se tiendra au centre Corel où on aura l’occasion de voir Isabelle Boulay, Kevin Parent, Zachary Richard, Maurane, Daniel Lavoie, Chloé Sainte-Marie, Marie Jo Thério et j’en passe. C’est vraiment une occasion à ne pas manquer de voir tout ces artistes réunis sur une même scène. Le festival franco-ontarien nous a habitué par le passé à de très belles prestations et à une bonne variété d’artistes. Il ne se dément pas cette année, et en rajoute même. Alors, pour tout ceux qui ne savent pas trop où passer leur vacances cet été, réserver une semaine pour la région d’Ottawa pendant le fextival et vous ne serez pas déçu. C’est définitivement un rendez-vous à ne pas manquer pour la fin de juin que ce festival qui nous en fera voir de toute les couleurs.
Comme je ne demeure pas dans la région, je n’ai pas l’habitude d’assister à ce festival. Toutefois, avec des artistes tel que Kevin Parent, Marie Jo Thério et Chloé Sainte-Marie ça me donne envie d’y assister. Puisque mes vacances annuelles auront lieu pendant cette période et que je compte passer deux semaines à Gatineau, Hull et Ottawa, je mettrai à mon agenda culturel une visite de ce festival qui promet d’être très intéressant.
C’est bon d’entendre parler des festivals francophones hors Québec, parce que sinon, on entend parler de la sitution de nos pairs dans un pays plutôt hostile… Et à tous les cinq ans, lors du recensement, se confirme une situation difficile.
On sait que la Saskatchewan et l’Alberta sont officiellement unilingue (anglophone) depuis 1988. En Ontario, environ 500 000 individus sont de souches francophone, et un peu moins de la moitié sont en voie d’assimilation. De plus, le seul hôpital francophone (Monfort) a été fermé, et jusqu’à ce jours, on se bat toujours pour obtenir une université francophone. Dire qu’au Québec, on a trois universités anglophone, pour mieux servir notre minorité préférée.
Malgré une belle brochette d’artistes, j’ai l’impression qu’on se sert du fait francophone pour épater la galerie internationale. Un festival qui désservira bien l’état fédéral qui voudra montrer aux autres sa générosité de nous servir et nous laisser vivre dans la langue de notre choix.
Or, avant et après ce festival, les francophones hors québec se battront encore pour être servi et traité avec respect dans leur langue, le Français, dans leur pays officiellement bilingue. J’espère qu’ils seront nombreux à dénoncer cette situation lors de ce festival, parce que moi j’en ai un peu ras le bol, des hypocrites…