Se faire une fleur!
Les bulbes ont éclos et, aux quatre coins de la région de la capitale nationale, on peut voir de magnifiques plates-bandes de tulipes des plus colorées qui annoncent la venue d'un événement fort attendu! Le Festival canadien des tulipes, qui a débuté le 5 mai et qui se prolonge jusqu'au 23, propose encore une fois cette année une programmation fleurie et explosive. Deux événements seront à l'honneur cette année, soit la commémoration du 60e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ainsi que le 150e anniversaire de la ville d'Ottawa, transformant du coup la Place des festivals en Festival des arts tulipes: un immense jardin de 150 tulipes géantes de cinq pieds peintes par des artistes de la région. Pour ceux qui voudront admirer des jardins de tulipes, le Parc des commissaires du lac Dow est l'endroit tout indiqué pour le faire avec ses quelque 300 000 "tulipes de l'amitié". Le dernier samedi du Festival, place au Défilé des lumières du lac Dow, une soirée embellie par de la musique et de l'animation. Le lendemain, vous pourrez assister au merveilleux spectacle de la Flottille sur le canal Rideau, avec ses bateaux décorés de milliers de fleurs. Le Hilton Lac-Leamy est, pour sa part, l'hôte de l'événement Explosion de tulipes, une exposition de tulipes qui s'étend sur les 19 jours de festivités, avec des œuvres de têtes fleuries, de mode florale et d'art floral par des fleuristes et des designers locaux et nationaux.
Le Parc Major's Hill sera, quant à lui, le théâtre de performances musicales avec une programmation diversifiée: l'Ottavienne Amanda Rheaume, Projet Orange et The Tea Party défileront sur scène le 13 mai; J.W. Jones, Trevor Finlay, Derek Miller et le légendaire David Wilcox se succéderont le 14; la blueswoman de la région Roxanne Potvin, Lynn Miles, Kathy Grant Mahon et l'unique Sue Foley seront sur scène le 15; Lowest of the Low et les Néo-Écossais The Joel Plakett Emergency y seront le 16; The Fiftymen, The Sadies, avec leur country-rock, et l'invité spécial Slo Tom donneront une performance le 17, alors que Glengarry Bhoys et Jimmy George se partageront la scène le 18 mai. La seconde semaine de spectacles débutera par un Hommage aux prix Trille Or avec, en première partie, Stéphany Pagé et Camille Deléan, alors que les artistes franco-ontariens primés: le grand Aymar, la fougueuse Tricia Foster, le groupe techno-trad Swing et le groupe de l'événement, L'Écho d'un peuple, se rassembleront le 19 mai. Le 20 mai, Liam Litcomb, la superstar du R&B Ray Robinson et le populaire Shawn Desman brûleront les planches; l'Ontarienne Ana Muira, Jeremy Fisher et la lumineuse Sarah Harmer (photo) se produiront le 21; The Mighty Popo et Alpha Yaya Diallo, avec l'invité spécial Rise Ashen, seront de la partie le 22. Matthew Barber, Andy Stochansky et l'énigmatique Ron Sexsmith (photo) offriront un spectacle dans l'après-midi du 23, alors que The Hi Lo Trons, Boy et le rock éclectique de Hawksley Workman and The Wolves clôtureront la série de concerts. Renseignements sur la programmation: www.festivaldestulipes.ca
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La guerre en exposition
Photo: Harry Foster, MCC |
Le coup d'envoi a finalement été donné. Le nouveau Musée canadien de la guerre a été inauguré les 7 et 8 mai derniers, attirant pas moins de 14 500 personnes dans le cadre de deux journées portes ouvertes. Coïncidant avec le 60e anniversaire du jour de la Victoire en Europe, qui a marqué la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l'inauguration a été agrémentée d'une cérémonie commémorative avec la présence d'anciens combattants. Animé par Gregory Charles, l'événement a aussi donné l'occasion aux visiteurs de voir une première exposition dans les nouveaux locaux de cet impressionnant édifice à l'architecture inédite d'une valeur de 136 millions $. L'Art, témoin des conflits sera donc l'exposition "brise-glace" avec ses 96 œuvres retraçant les expériences qu'ont vécues l'Australie, le Canada et la Grande-Bretagne au cours de la Deuxième Guerre mondiale. On y voit les hommes et les femmes qui attendent, se préparent, se battent, souffrent et fêtent, les images faisant ressortir l'impact de la guerre sur la vie de tout un chacun. L'exposition prend fin le 25 septembre. Renseignements: www.museedelaguerre.ca.
Avec son allure de ville européenne, la capitale est belle en toute saison. Mais c’est au printemps qu’elle est la plus séduisante, alors que trois millions de tulipes y fleurissent sous le soleil. Les couleurs éclatent le long du canal Rideau, sur le grand parterre du Parlement, devant les musées, dans les parcs…
Il ne faut pas oublier que Ottawa est une ville qui se découvre à pied. La ville possède des quartiers animés. Rue Clarence s’alignent pubs typiques, boîtes de nuit et restos offrant toutes les cuisines du monde. Les bonnes adresses sont nombreuses dans cette ville qui jouit d’une bonne réputation gastronomique. Le Chinatown qui s’étend le long de la rue Somerset Ouest (entre les rues Preston et Bronson) propose une cuisine chinoise, vietnamienne, thaïe et coréenne. Quant à la rue Preston, elle est fière de ses cafés et de ses restaurants italiens….
Non, on ne s’ennuit pas à Ottawa! C’est beau et la ville possède des musées nationaux qui vaut le détour.
Je vous suggère un bistro sympa qui loge dans une résidence de 1908. Un jardin terrasse magnifique. Les brunchs du dimanche sont copieux. Le bistro 115 sur la rue Murray.
Mais il faut mettre l’accent sur les tulipes et saisir des images . Pour les gens qui s’intéressent à la photographie, vous êtes au bon endroit. Pour l’endroit contrasté et coloré!
En ce qui me concerne, la programmation musicale du festival des tulipes laisse vraiment à désirer! Est-ce que c’est moi qui ne connais rien ou les artistes invités sont de purs inconnus??? Oui c’est beau d’encourager la relève et les talents locaux, mais pour attirer les gens, il faut parfois faire appel à des têtes d’affiches. Je suis bien ouverte d’esprit et je vais sans doute aller voir quelques spectacles quand même, mais j’aurais aimé qu’il y est des artistes que je connais. Surtout que cette année, c’est une édition spéciale du festival avec le 150e de la ville d’Ottawa et le 60e anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale, les organisateurs auraient eu avantage à faire les choses un peu plus en grand! Mais bon, comme c’est le festival des TULIPES et que le but premier est d’apprécier les beaux paysages et de respirer les fleurs printanière, laissons de côté le « chialage » et profitons des beautés de la nature!
Ah! les fleurs, qui parmi vous ne les aime pas? Je sais, que certains ne veulent pas se donner le trouble d’en planter, de les désherber et de les nourrir. Mais c’est pas grave car avec toutes ces tulipes, vous n’aurez qu’à sortir votre « kodak » (appareil photo) pour rapporter plein de beaux souvenirs mais surtout plein de couleurs.
Est-ce que cette explosion de fleurs ne vient pas vous donner une leçon de vie? En effet, nous sommes confinés pendant tout l’hiver sous une couche de neige blanche qui devient grise et carrément noire par la suite. Alors, pourquoi ne pas profiter de cette renaissance et en profiter pour faire le tour des musées, des spectacles et surtout des amuseurs.
En tout cas, moi je sors de chez moi et je profite de ce renouveau.
J’espère que les gens du bon peuple qui voient toutes ces belles tulipes savent que lors de la Seconde Guerre Mondiale , la reine des Pays-Bas a trouvé refuge ici et que les troupes canadiennes se sont chargées de libérer la Hollande qui a été occupée jusqu’au dernier jour de la guerre et ce au prix de plus de cinq milles pertes de vie chez nos militaires . La Hollande pour remercier le sacrifice des Canadiens a fait don de milliers de bulles de tulipes et c’est pourquoi nous avons ce festival qui ravit nos yeux et notre nez .
Les Pays-Bas fêtaient cette semaine le soixantième anniversaire de leur libération et c’était émouvant de voir ces octogénaires revivre des souvenirs parfois douloureux au souvenir du meilleur ami tombé sous les balles allemandes .
J’ai déjà eu la chance de visiter Ottawa lors du Festival des Tulipes et laissez moi vous dire que cela en vaut le détour .
C’est tout nouveau tou beau… malgré le propos lourd et triste de l’endroit. L’architecture du musée est empreinte de signification et d’audace… des pans de murs reproduisant des messages en morse, des murs et des planchers crochent pour signifier l’instabilité, des fenêtres inclinées pour certaines raisons, le toit du musée couvert de gazon… comme quoi, il y a toujours de l’espoir.
Le sourire des visiteurs disparaît un fur et à mesure qu’il s’enfonce dans le musée. Plus de cinq salles thématiques où la durée de la visite guidée dure une heure par salle (!). Ajoutez à cela des pièces uniques, des avions de chasse entier exposés, des chars d’assauts troués, la limousine d’Hitler et les scènes peintes représentant les horreurs de la guerre… ouf! Le portrait est lourd mais représente bien la thématique (malheureusement).
Ce musée nous aide à comprendre un peu plus la position et l’implication du Canada dans les conflits internationaux et rend également un hommage à nos soldats qui ont donné leur vie pour la paix. Le site Internet du musée est intéressant et interactif. Il y a des jeux questionnaires qui permettent de réaliser que, définitivement, on ne connaît pas notre histoire militaire.
Quelle belle façon de souligner l’arrivée du printemps : le Festival canadien des tulipes. Cette fleur, une des premières à éclore après un hiver blanc, nous en met plein la vue avec ses multiples couleurs. Un avant-goût de ce que nous réserve l’été. Pendant plus de 2 semaines que dure le festival on nous propose une « overdose » du thème de la tulipe : jardins de tulipes et exposition de tulipes relatant l’art floral par des fleuristes ; aussi, 150 tulipes géantes peintes par des artistes régionaux pour souligner les 150 ans d’Ottawa, une idée originale pour cet important anniversaire. Je félicite les organisateurs pour profiter de ce festival pour célébrer la commémoration d’un autre heureux événement celui du 60ième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en espérant qu’il n’y en aura jamais une troisième.
J’ai eu la chance de visiter le musée de la guerre à Caen, en France. Au début, j’y allais à reculons, puisque les choses de la guerre ne m’intéressent pas vraiment. Mais je dois reconnaitre que lorsqu’on visite ce genre de musée, on ne peut rester indifférent. On apprend à comprendre un peu plus les conditions de vie des soldats, qui étaient loin de notre ordinaire actuel. Il y a aussi, habituellement, une section sur les tactiques militaires et sur l’intelligence, le renseignement et indirectement, les collaborateurs. Tout ça nous apprend à matérialiser un peu plus ce qu’est la guerre et ce qu’elle entraine d’horreurs.
À cet égard, je me ferai un devoir, lors de mon prochain séjour dans la région, d’aller voir ce musée de la guerre. J’espère toutefois aussi qu’on aura réservé une section pour les allemands. En effet, le peuple allemand a suivi un dictateur fou et en ce sens, ils ont subi eux aussi les désagréments de cette guerre mais sans pourtant en avoir droit aux mêmes souvenirs. Je souhaite donc que le musée fasse place aux épreuves des deux clans afin que tous puissent se retrouver dans ces horreurs et reconnaitre que la guerre ne devrait tout simplement pas exister.
Hé oui, le printemps s’annonce à Ottawa et Gatineau grâce aux tulipes…à ces merveilleuses promenades au Lac Dow ou au Parc Major qui ramènent visiteurs et touristes dans notre région. C’est fou, j’aime Ottawa…je devrais ajouter l’Outaouais !
A cette occasion, les excuses sont bonnes pour recevoir ceux de notre famille qui trouvent habitullement que la « capitale » est un endroit « trop tranquille » ou « trop fonctionnaire »…alors que j’y déguste avec un malin plaisir les motifs pour y demeurer sans nostalgie pour ma Montréal natale. « Notre région » offre un lieu unique en raison de sa qualité de vie et ses belles vertus : bons restos, musées, courtoisie de nos gens, parcs à proximité, le « canal » et ses sportifs familiaux qui vont du roller à la bicyclette et aux espadrilles !
Je me considère chanceux d’y vivre : près de la culture et de la nature ! Un ville-jardin pour les débuts du printemps !
Un lieu capable de se remémorer aussi ce que les canadiennnes et canadiens ont effectué outre-mer, il y a 60 ans !
Cette année devient animée par différentes événements: un 150e et un 60e ! Il y a de quoi vouloir participer et ne pas être seulement témoin !
Au lieu du muguet…, ici, il faut chanter : « il est revenu le temps des tulipes ! »
Le musée de la guerre a suscité beaucoup de controverse à Ottawa. La mise en évidence à l’entrée du musée d’une peinture du Pte Brown, seul canadien reconnu coupable de torture et meurtre d’un Somalien a choqué plus d’un vétéran. Il est bon de rappeller que la guerre ne crée pas que des héros tels les films américains aiment la présenter. La guerre amènent des atrocités, des horreurs, et ce, de chacun des côtés du champs de bataille. Ce ne sont pas les bons contre les méchants, mais plutôt des jeunes gens, avec beaucoup de courage mais peu d’expérience, qui font des bons et des mauvais choix.
Un musée à visiter afin de ne pas glorifier la guerre, mais plutôt l’éviter à tout prix.