À la carte
La capitale nationale frétillera sous les sons et les couleurs avec la panoplie d'activités, de spectacles et de manifestations culturelles qui auront lieu aux quatre coins de la région dans le cadre de la fête du Canada le 1er juillet prochain. Le tout débute sur la colline du Parlement avec une cérémonie de levée du drapeau à 9 h 30, alors qu'un hommage musical au Canada débute dès 11 h. Le Spectacle du midi de la fête du Canada suivra, avec Corneille et Kalan Porter, qui se produiront aussi en soirée de 19 h à 22 h aux côtés des Sam Roberts, Kathleen Edwards, Measha Brueggergosman, Asani, Jeremy Fisher, Lulu Hugues, des Frères Diouf et des Campbell Brothers. Au Parc Major Hill se produiront Buck 65, Kate et Anna McGarrigle et Ron Sexsmith dès 13 h, alors que The Mighty Popo, Tom Wilson, Mika et Jeremy Fisher seront sur scène dès 16 h. Ces artistes se réuniront ensuite dans un même spectacle en soirée, de 18 h à 22 h. Du côté de Gatineau, le Parc Jacques-Cartier sera l'hôte de nombreuses activités, dont un spectacle offert de 20 h à 22 h par Polly Esther, Pierre Sabourin, Nouveau Stationwagon, Pauline Michel et Barrage. Les musées de la région présenteront des activités spéciales toute la journée. Le Centre national des Arts propose aussi des spectacles fort intéressants, et ce, tout à fait gratuitement. Enfin, ne manquez pas les feux d'artifice Fujifilm dès 22 h 5, lancés depuis l'Astrolabe. Pour consulter toute la programmation, consultez le très pratique site www.capitaleducanada.gc.ca/feteducanada.
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Apprentis virtuoses
Pinchas Zukerman avec Sheldon Person, un étudiant du PJA. Photo: Fred Cattroll |
L'Institut estival de musique 2005 du Centre national des Arts présente son Programme des jeunes artistes (PJA) depuis le 10 juin. Il s'agit ni plus ni moins d'un stage offert à 43 étudiants en musique de partout dans le monde pendant lequel des compositeurs de renom tels Hans Jorgen Jensen, Joseph Kalichstein, Patinka Kopec et Pinchas Zukerman (qui a fondé le projet en 1999) les accompagnent au moyen de leçons privées et de groupe. "Ce qui est important, c'est la supervision. En musique, c'est comme dans n'importe quoi d'autre, on peut prendre des mauvaises habitudes quand on est laissé à soi-même. Tiger Woods, par exemple, il y a des gens qui le suivent pour surveiller sa façon de frapper. Dès qu'ils détectent un petit défaut, ils vont le corriger", explique Pierre Lapointe, un des violonistes participants.
Voilà que depuis le 24 juin, et ce, jusqu'au 2 juillet, le PJA devient une vitrine pour le public désireux d'observer l'évolution et les moyens d'apprentissage des jeunes talents, à travers trois activités: les ateliers de maître, les concerts-midi gratuits ainsi qu'une journée de marathon de musique de chambre, le 2 juillet. Cette dernière activité, qui sert d'événement de clôture, réunira les ensembles du Programme des jeunes artistes au cours de plusieurs concerts donnés dans le Foyer du CNA. "Pinchas Zukerman, c'est un des violonistes ayant la meilleure technique en ce moment. Juste avoir la chance de le côtoyer, on ne peut pas vraiment mettre de prix là-dessus", confesse l'apprenti, reconnaissant. Renseignements: www.nac-cna.ca. (M.-A. Mongrain)
C’est vrai qu’il y a eu un bon choix de spectacles pour le 1er juillet, mais la chose qui retient surtout mon attention aura été les fameux feux d’artifices auxquels nous avons eu droit le même soir. Même si la prestation étaient un peu plus courte que l’année précédente (ou du moins elle paraissait plus courte!), les spectateurs avaient tout de même l’air de s’émerveiller pas mal devant ces belles pièces d’artifices montées de toutes sortes, dont certaines paraissent uniques en leur genre, à partir desquelles se déployait de merveilleuse chutes en forme de cascade qui reflétaient sur les eaux de la rivière des Outaouais. J’ai beaucoup aimé!
Elle est belle et très différente des autres capitales qu’on retrouve dans le Monde. C’est assurément une belle représentation de ce qu’est le pays. Et c’est pour nous une occasion de la découvrir lors de festivités. Je m’y rends toujours avec joie. Ottawa n’est pas une ville industrielle et ça fait du bien d’en avoir une comme ça au pays. De la voir ainsi sous tous ses feux c’est surement fantastique. Déjà pour noel, elle devient un véritable bijoux scintillant. Pas difficile de l’imaginer sous l’éclairage des feux. Je m’y rendrai surement pour me rendre compte par moi-même.
Que des jeunes étudiants puissent suivre un stage en travaillant avec des compositeurs connus est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde (seulement 43 provenant de différents pays cette année). Ce programme supervise les jeunes artistes par des leçons privées ou en groupe, ce qui leur permettent de perfectionner leur art aussi durant l’été. Bonne initiative du Centre national des Arts car à cotoyer les meilleurs on ne peut que le devenir.