Pelleter des nuages peut être payant; le conteur Fred Pellerin en sait quelque chose. Plongé dans l'imaginaire jusqu'au cou, le jeune rêveur de Saint-Élie ne cesse de cumuler les honneurs. Après avoir remporté le titre d'ambassadeur jeunesse ainsi que la médaille de bronze aux quatrièmes Jeux de la francophonie, il reçoit maintenant le Prix Mnémo 2003. Ce dernier lui est décerné pour la visibilité qu'il donne à la culture et au patrimoine, entre autres par l'entremise de son disque-livre Il faut prendre le taureau par les contes (Planète Rebelle) et de l'audioguide qu'il a réalisé pour l'exposition Mains de maîtres (Musée des maîtres et des artisans du Québec). Un autre trophée que l'artiste aura la possibilité de placer au-dessus de son foyer et d'admirer en pensant à de nouvelles histoires! (K. Gélinas)
Les contes que l’on croyaient, il y a quelques années, réservés aux enfants, amusent toute la famille. Et grâce à d’excellents conteurs comme Fred Pellerin, on peut revivre d’excellents moments de notre patrimoine. Je suis très heureuse qu’il ait reçu tous ces prix qui expriment la gratitude que l’on a pour lui. Merci à lui de nous faire vivre de tels moments.
Ce diable de gamin a le sens de l’à-propos et de la répartie. Un mot, une image et le voilà lancé pour la prochaine heure. Et ce conteur n’a qu’un seul but à sa fiche: vous faire sourire.
Avec lui, on voit défiler à sa suite le maire du village, le notable, la postière, le curé, le fermier… bref tout un univers à la saveur d’un homme et son péché, sans que le drame n’occupe le haut du pavé. Maître de l’anecdote élevé au rang de long monologue; charmeur doué de la philosophie et la sagesse des gens qui oeuvre à la terre. Il s’appelle PELLERIN et ce n,est pas un hasard car il nous convie à un véritable PELLERINAGE dans notre belle tradition orale.
Parlant de tradition justement, la fois que Gérard et son apprenti se sont présentés dans le champ du fermier Alphonse Dorais, histoire de vérifier si… et puis soudain… quand tout à coup…
Dépêchez-vous donc de vous saisir de Pellerin car son entrain est contagieux !
Vous voulez être littéralement projeté dans un univers qui oscille entre la réalité et l’imagination débridée? Allez voir Fred Pellerin ou procurez-vous un de ses deux livres-disques publiés chez Planète Rebelle. C’est automatique: satisafaction garantie ou argent remis! Il est génial ce gars-là! Il joue avec les mots comme seul Sol peut le faire, il improvise comme tout bon conteur se doit de le faire et il rend hommage à son coins de pays, St-Élie-de-Quoi-Donc, de façon extrêment touchante… Rencontrez-le si ce n’est déjà fait… ça presse!!!
Fred Pellerin est un représentant et un successeur de ceux qui, a l’époque des grandes contraintes sociales imposées par en haut, représentaient cette culture populaire rebelle qui s’attaquait aux oppresseurs par l’humour ou bien encore, par l’exagératuion, et qui rendaient toute hiérarchie incroyable et tout pouvoir factice. Ces récits dans lesquels le diable et le bon dieu s’associaient à qui mieux mieux pour commettre les pires façéties étaient à leur façon des bombes à retardement pour les pouvoirs tutélaires. Ces contes étaient tout sauf des contes destinés aux seuls enfants qui les interprétaient bien autrement que leurs parents qui eux y voyaient tout autre chose. Cet esprit n’est pas mort. Regardez bien et vous le verrez rôder non selement dans les rues des villages, mais aussi dans celles des villes, grandes ou petites.
Il y a des traditions qui se perdent. Celle du conteur et des ses contes en était une de celles-là avant que Fred Pellerin se mette de la partie. La tradition des conteurs remonte à l’ancien temps, où les gens se réunissaient pour une soirée autour du foyer. Et comme il n’y avait pas beaucoup de distractions, pas de télévision, pas de radios, par d’ordinateurs et d’Internet, c’était l’endroit pour prendre des nouvelles, échanger des commérages, et se distraire en se laissant conter des histoires…
Mais avec la vie moderne et la surabondance d’information que l’on reçoît aujourd’hui, il était évident que ce type de rencontres était appelé à disparaître. Jusqu’à ce que certains se rendent compte que les vieilles traditions avaient encore des choses à nous apprendre; avouez que c’est moins stressant d’écouter un conteur au coin du feu nous raconter les légendes du pays, que de regarder un film d’action avec poursuites de voitures et pétarades d’armes à feu sur le cinéma maison avec le son au maximum.
Fred Pellerin est la preuve vivante que certaines traditions ont la vie dure. Et peut-être que dans plusieurs centaines d’années, on racontera la légende du grand Pellerin qui a su remporter sa grande bataille contre la technologie…
Enfin des jeunes qui prennent la relève. C’est rare que des jeunes de notre société veulent être des conteurs de contes.
Quoi de mieux pour nos jeunes d’aller se faire lire des contes ?? Cependant ce n’est pas seulement pour nos jeunes car les contes peuvent aussi amuser toute la petite famille.
Fred Pellerin est un jeune conteur de conte passionné, divertissant, mais aussi remplie d’entrain.
C’est bon qu’il ait gagné des prix car ça va encourager d’autres personnes comme lui à devenir conteur.
Je vous souhaite d’aller le voir si il vient dans votre coin, car il est super bon.
Félicitation Fred Pellerin, tu es sur la bonne voie et j’espère que tu vas te faire plus connaître et que tu vas continuer à gagner des prix.
Sérieusement, Fred Pellerin mérite bien tous ces honneurs qui lui sont décernés… Je n’ai pas hésité une seule seconde à offrir ses disques-livres « Il faut prendre le taureau par les contes » et « Il y a belle lurette » comme cadeaux de Noël…
Il est captivant, drôle, touchant… il met énormément de vie dans tout ce qu’il se raconte, il se donne entièrement ! Ses personnages sont attachants et décrits avec un grand réalisme, et une toute petite pincée d’exagération drôlatique !
Franchement, Fred Pellerin n’a rien à envier aux Faubert et cie…
Je trouve intéressant de voir une certaine relève dans le domaine des contes… Oui, il y a certains classiques qui ne mourront jamais, mais c’est toujours mieux d’en créer des nouveaux et c’est ce que Fred Pellerin fait avec talent et ingéniosité. Vraiment, il ne s’agit pas ici de contes pour touts-petits mais bien de contes faisant la morale aux plus grands… Enfin, les plaisirs de la lecture populaire sont accessibles à prix abordable!
Il semble que ce jeune auteur sera à surveiller dans les prochaines années. Il à déjà fort bien commencer sa carrière et espérons pour lui que le succès ne lui portera pas malheur, mais bien qu’il continuera cette belle ascension. Je pense que tant qu’il y a de l’imagination, un auteur peut créer de grande chose.
Bravo à lui et essayons de l’encourager !
Le conteur Fred Pellerin a su faire renaître les contes qui étaient oubliés depuis la fin de l’époque avec les troubadours pendant le Moyen Âge où les gens se rassasiaient sur le plan culturel de contes et légandes provenues d’outremer ou du village voisin, car les peuples vivaient dans des vases clos baricadés pour empêcher les envahisseurs de conquérir leur village natal et leurs richesses. Puis avec l’évolution des moeurs, on a changé le rôle des contes dans le domaine culturel en ne les dédiant qu’aux enfants et en y incluant des histoires fabuleuses de magie. Cependant depuis queques années, on assiste à une renaissance des contes destinés aux adultes et les artistes produisant des contes pour adultes étant peu nombreux n’ont pas de difficulté à se partager ce marché culturel contrairement à d’autres disciplines artistiques où la lutte est très serrée. Cela explique pourquoi le conteur Fred Pellerin est devenu si populaire et qu’il ne cesse d’accumuler les honneurs et différents prix de concours destinés aux artistes. Cette tendance dépasse maintenant les campagnes où elle a débuté quelques années auparavant et elle s’étend dans les grands centre urbains comme Québec et Montréal et elle a même gagné d’autres communautés francophones comme l’Acadie où je lisais dernièrement dans leur journal culturel Le Placoteux qu’un conteur né à Bathurst dont je ne me souviens plus le nom avait reçu plusieurs disctinctions pour avoir réussi à monter un spectacle qui combinait contes, chants et théâtre en Acadie et dans le communauté francophone d’Ontario. Il est temps qu’on revienne à nos racines culturelles délaissées depuis plusieurs siècles, car l’invention de l’imprimerie qui a permis la production de livre avait quasiment enrayé la tradition orale dont les contes font partie.
Je suis bien heureux pour Fred Pellerin que j’ai eu l’occasion de voir au petit Champlain cet hiver parce que je trouve vraiment que le jeune homme a pris un risque en ce qui concerne son choix de carrière. En effet, le conte n’est vraiment pas à la mode ces jours-ci. Je le sais pour être allé voir Michel Faubert une vraie légende au grand théâtre et avoir trouvé la salle à moitié vide. Mais ce jeune homme a quand même une chance de vivre de son art et ainsi de représenter notre culture mondialement. J’ai aimé aussi le fait qu’il n’a pas fait que des contes traditionnels (avec le diable par exemple) mais aussi des contes plus urbains et mieux adaptés à notre réalité. Bref, je lui souhaite bonne chance pour son futur.