L'art qui sauve
C'est étonnant de voir à quel point la population se mobilise afin d'aider COMSEP à se reconstruire. Dans la communauté culturelle de Trois-Rivières, les activités-bénéfice ne cessent de se multiplier. Des gestes qui permettent de croire à nouveau en la solidarité humaine… La photographe Claudine Juneau s'inscrit dans cette belle vague d'entraide. À la suite de l'incendie qui a ravagé les locaux de l'organisation à caractère social, elle a décidé de faire sa part et d'organiser une exposition-bénéfice. Elle reprend donc des œuvres de son photo-documentaire Salud Cafe! prises au Café COMSEP, auxquelles s'ajoutent des clichés inédits. Le projet, intitulé L'art peut-il servir à quelque cause?, est présenté jusqu'au 16 avril à la Maison Hertel-de-la-Fresnière de Trois-Rivières. Vers la fin mars, une collection de créations d'artistes du territoire (Guy Bailey, Fontaine Leriche et Raymond Croteau, entre autres) s'y greffera. Celles-ci serviront de "nourriture" pour un encan silencieux dont les profits iront à COMSEP.
Petit accent français
Si la programmation hivernale de la salle de spectacle du Centre des arts de Shawinigan manque un peu de texture, son centre d'exposition se targue d'un impressionnant dynamisme. Il revient d'ailleurs pour une cinquième année consécutive avec une thématique mettant en vedette un pays. C'est pourquoi, du 20 février au 28 mars, ses salles prendront un petit accent français. Outre une activité spéciale sur l'histoire du vin le 7 mars, l'événement présente trois expositions différentes, dont Tendances françaises, qui regroupe les œuvres d'artistes contemporains de Bordeaux, et Mille et une fragrances, une production maison destinée à faire découvrir l'univers du parfum (son histoire, sa création, l'art du flaconnage et les gammes actuelles de parfum). Pour connaître une autre culture tout en restant chez soi.
Sur l'heure du lunch
La fermeture temporaire de la Maison de la culture de Trois-Rivières aura eu du bon, du moins pour les amateurs de culture. Car, quoique la situation ait causé quelques casse-tête aux organismes qui y logeaient, elle les a aussi obligés à faire preuve de créativité et à fréquenter de nouveaux espaces. Amputé d'une salle de spectacle qu'il utilisait souvent pour ses différents récitals, le Conservatoire de musique s'est ainsi associé au Musée québécois de culture populaire afin de présenter une toute nouvelle série de concerts, qui a commencé le 11 décembre dernier: les Lunchs musicaux. Au dire de la maison d'enseignement, le concept fonctionne plutôt bien. Des tables ont même dû être ajoutées lors de la dernière représentation pour accueillir toutes les personnes qui s'étaient déplacées. Rien d'étonnant, puisque le Conservatoire comble un besoin: il rend agréable l'heure du dîner en présentant gratuitement (contribution volontaire) des concerts de qualité tout en invitant le public à trimbaler son goûter. Le prochain concert aura lieu ce vendredi 20 février, de midi à 13 h. Il mettra en vedette deux professeurs de l'institution, la pianiste Denise Trudel et le violoncelliste Jean-Christophe Guelpa. Ils interpréteront la Sonate pour violoncelle et piano de Sergueï Rachmaninov, en plus de commenter leur programme. Pour connaître toute la programmation des Lunchs musicaux: www.culturepop.qc.ca.
La situation au départ a du causer bien des problèmes et causer des maux de têtes à bien des gens mais au fil des jours, on doit remarquer bien des avantages à ce petit changement. On a dû se creuser les méninges pour trouver des solutions et user de créativité mais maintenant que tous ont trouvés de nouvelles salles pour leurs concerts et spectacles, on prend consciences des autres possiblités qui s’offrait et que l’habitude de la salle de la maison de la culture ne faisait oublier. Le changement apporte parfois du bon. Il est inquiétant au départ mais quand on se force de trouver des solutions créative, il entraîne bien souvent de très bon résultat. De plus, le fait de présenter gratuitement pour agrémenter l’heure du dîner est une idée géniale! Il doit rendre le moment agréable et permet d’entendre de belles mélodies! Bravo pour ces nouveaux arrangements!
Il faut quelquefois des coups durs pour faire bouger les choses et créer des évènements qui ont beaucoup de succès. Les organismes ont eu besoin de développer leur créativité pour continuer d’offrir des évènements culturels aux gens de la région et ;eurs efforts sont récompensés. Je dois dire que les évènements gratuits sont souvent couronné de succès. Les gens peuvent désormais combiner divertissement et heure de lunch. Pour les gens pressés qui apprécient se divertir, c’est génial! C’est une économie de temps et cela détend avant de repartir au bureau.
Ma foi, je ne crois pas que c’est en allant voir une exposition sur les parfums qu’on découvrira la culture française. La France, c’est la bouffe, le vin, la musique, le cinéma, mais les parfums ne sont certainement pas ce qui représente le plus ce pays. Il sera tout de même très intéressant d’aller écouter ce petit accent français qui nous donnera assurément envie de prendre l’avion pour aller humer nous-mêmes les parfums de l’Hexagone. La lavande de Provence par exemple.
Les artistes et les créateurs se sont toujours montrés généreux à la suite d’une quelconque intempérie de la vie… L’organisme COMSEP peut se compter chanceux dans cette tragédie… fort heureusement, il n’est pas seul pour se relever après la tempête ! De nos jours, on est souvent tannés d’être sollicités de tous bords tous côtés et donner pour donner nous intéresse de moins en moins… Par contre, quand le don s’inscrit dans un contexte plus large comme un spectacle, une exposition ou un encan, comme c’est le cas ici, la population se sentira plus interpellée. En attendant, on peut leur envoyer des ondes positives oui, mais surtout participer à ces activités bénéfices et y contribuer avec modestie et générosité.
Le Centre d’exposition de Shawinigan exploite une très belle idée, celle de s’attarder aux produits culturels d’un seul pays. Cette optique permet d’approfondir le sujet et de plonger dans une atmosphère qui colle vraiment au pays en vedette. Les Français sont si expressifs et philosophes qu’il est impossible qu’il n’y ait aucune matière à réflexion… Ces expositions à saveur européenne auront sans aucun doute l’intérêt de nous ravir l’esprit avec l’histoire du vin et des milles et un parfums enbaumant la planète…
Si c’est mauvais de manger devant la télévision, ce doit être le contraire si on assiste à un concert musical… J’imagine que notre estomac et nos papilles doivent être aussi heureux que nos deux oreilles dans de telles occasions… Belle idée du Conservatoire de Musique que de ne pas faire mourir ces lunchs musicaux, malgré la rénovation de la Maison de la Culture ! N’empêche qu’on a hâte de la retrouver, toute neuve et toute ragaillardie !
En ce qui concerne l’art qui sert, les photos de Salud Cafe ont déjà eu une belle presse dans les pages du Voir et attirent notre attention sur une exposition qui ne se donne pas seulement des objectifs louables, mais qui nous démontre aussi la qualité de ceux qui ont utilisés les objectifs des caméras. Quant à l’heureuse idée qui concerne l’art que l’on sert en dinant, une formule semblable existe à Québec avec le Grand Théâtre et elle fonctionne bien. Elle nous a permis de connaître des groupes qu’il aurait été difficile de connaître autrement parce que moins connus ou moins commercialisables.
À lire ces entrefilets, on se rend compte que Trois-Rivières vit un vent de renouveau culturel, qui va d’ailleurs très bien avec les autres changements subis par cette ville (baisse du taux de chômage, revitalisation de quartiers). C’est rafraichissant de voir que Trois-Rivières, qui a toujours eu beaucoup de potentiel, se prend en main afin de nous offrir une bonne diversité de produits culturels. C’est ainsi qu’on incitera les touristes à ne pas juste passer quelques heures dans la ville, mais bien s’y arrêter pour quelques jours, pour le bonheur des commerçants et des citoyens.
Quelle bonne idée ! On aurait du y penser avant. Je suis certaine que les repas sont beaucoup plus faciles à digérer sur une note musicale. Les employeurs devraient même offrir leurs cafétérias pour recevoir ces spectacles. Je suis certaines que les employés seraient plus performants en après-midi après avoir mangé en musique.
On pense souvent que l’entraide n’existe plus et que personne n’est prêt à poser un geste pour aider son prochain, mais quand l’occasion se présente, on voit très bien que la solidarité existe belle et bien. Bien des gens seraient prêts à aider les autres mais malheureusement ils ne savent pas toujours comment.
Bravo à Claudine Juneau qui a su mettre de l’avant un projet plein d’imagination et qui a su mettre à profit son talent, soit la photographie. Grâce à cette exposition, d’autres artistes de la région ont eu le goût de s’impliquer et c’est merveilleux ainsi. Il faut savoir reconnaître ses forces si on veut les mettre au service des autres et l’entraide ne passe pas toujours par l’argent.
Avec de l’imagination, de la volonté et des gens, on peut déplacer des montagnes et aucun malheur ne peut résister à une vague d’entraide
Très belle initiative du Conservatoire de présenter ces lunchs musicaux. En effet, sur l’heure du midi, on ne sait souvent pas trop où aller, et passer son heure à attendre après la serveuse dans un restaurant n’est pas toujours une activité des plus plaisante. On peut toujours amener son lunch, mais le manger au bureau n’offre pas, en général, un environnement très divertissant. Alors quoi de plus agréable que d’apporter son lunch, et de le déguster tout en se délectant d’un bon spectacle musical. La musique adoucit les moeurs, et c’est une très bonne façon de se détendre et de se calmer avant d’entreprendre la dernière partie de la journée. Qui sait si cette initiative ne débouchera pas sur un concept qu’on pourrait retrouver tout au cours de l’année!
Je suis agréablement surpris de l’aide apportée pour la reconstruction de COMSEP. Je crois perdu à tout jamais ce lieu de réconfort humain. Bravo à la population du Trois-Rivières Métro. Encore un signe que la solidarité existe toujours.
Bien entendu j’ai été attristé d’apprendre la destruction de la bâtisse qui abritait les locaux de COMSEP. Je suis heureux de voir que la population de Trois-Rivières reconnait la nécessité d’un organisme du genre et fait tout en son pouvoir afin de venir en aide aux responsables de l’établissement dans le but d’une relocalisation permanente. J’invite les gens qui n’ont pas (ou peu) d’ennuis financiers à contribuer financièrement afin de faciliter le réaménagement et la poursuite de la mission de COMSEP.
De nombreux commerces dans la région font la cueuillette des dons de la population. Je vous invite donc une fois de plus à être généreux envers les gens qui en ont grandement besoin.
J’aimerais aussi préciser que COMSEP aide les gens en donnant des MOYENS de s’en sortir.
C’est dans le malheur que l’on peut apercevoir les actes d’entraides les plus spectaculaires. Et Trois-Rivières n’est pas à part des autres. Les artistes font des choses extraordinaire. Ce n’est que le revers des choses car on tient beaucoup à nos artistes et l’on ferait la même chose pour eux. Mais il faut dire que la photographe Claudine Juneau est quelqu’un de très spéciale et que ça vaut la peine d’aller voir ce qu’elle fait.