Sortir du silence
Il s'avère presque inutile de le rappeler, mais la culture bat de l'aile à Shawinigan. Depuis septembre dernier, cette dernière se fait muette, laissant toute la place aux sports et aux actuels débats politiques dans le comté de Saint-Maurice. Pendant longtemps, seule l'annonce de la mise en opération de la corporation culturelle, qui tarde à se former, aurait pu raviver l'espoir d'un plus grand dynamisme de la ville en ce qui concerne les arts et spectacles. Heureusement, le Comité de protection des œuvres d'Ozias Leduc vient mettre un peu de baume sur la situation. L'organisme, composé de membres très actifs, arrive avec deux nouvelles expositions d'envergure à l'église Notre-Dame-de-la-Présentation. Dès le 5 juin, il y présentera les Ouvres majeures de la collection L'Union-Vie, une vingtaine de tableaux d'artistes contemporains du Québec tels Riopelle et Duguay, ainsi qu'une exposition de pièces de céramique datant de la fin du XIXe siècle, en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada. Grâce à cet événement et à L'Arche de Noé, organisé prochainement à la Cité de l'énergie, Shawinigan pourrait retrouver le temps d'un été sa fierté culturelle. Croisons-nous les doigts pour que ces différentes activités créent un effet d'entraînement.
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Pénurie de bénévoles
Assistons-nous à un nouveau phénomène? Les bénévoles commenceraient-ils à souffrir de surmenage? C'est du moins le constat que nous pouvons faire à la suite de l'annonce du non-retour de la Foire agroalimentaire du Grand-Saint-Esprit. L'événement, qui aurait célébré sa 11e année d'existence cet automne, fera relâche pendant une année complète faute de relève. Les neuf membres du conseil d'administration montraient des signes d'essoufflement. Le même problème était relevé par les organisateurs du Festival de la galette de sarrasin de Louiseville en octobre dernier. En fait, il semble devenir de plus en plus difficile de dénicher des bénévoles pour organiser un événement d'envergure. Est-ce parce que les individus manquent de temps ou bien parce qu'ils trouvent inintéressant de s'impliquer dans leur communauté? À moins que cela ne constitue un effet pervers de l'exode des jeunes? Car étonnamment les deux activités se tiennent en milieu rural. Bref, il faut peut-être beaucoup plus que des campagnes de recrutement. Travailler à raviver le sentiment d'appartenance des jeunes à l'égard de leur milieu d'origine serait sans doute une avenue à emprunter pour remédier à la situation. Mais cela ne reste qu'une piste de solution…
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Alerte rouge au MAL
Le milieu des arts est inquiet. Le Mouvement pour les Arts et les Lettres (le MAL) tire la sonnette d'alarme. Représentant plus de 15 000 artistes et travailleurs culturels ainsi qu'une dizaine d'organismes, le MAL s'inquiète quant au sort qui sera réservé à la culture dans le prochain budget provincial. Le MAL évalue que déjà, le ministère de la Culture et des Communications devra gérer un trou budgétaire de 35 millions de dollars dû "à la hausse des coûts de système et à l'augmentation inévitable des budgets d'immobilisations". Du coup, il faudra couper dans les programmes et plusieurs événements artistiques risquent de disparaître. Depuis le début de l'année, le MAL mène une campagne de mobilisation. Après l'Alerte jaune (une campagne de sensibilisation) et l'Alerte orange, les membres du mouvement sont désormais passés à l'alerte rouge avec une grande manifestation qui a eu lieu mardi dernier, dans les rues de Montréal. Espérons que le message soit "clair"! Partagez vos réactions sur www.voir.ca/actualite/actualite.aspx?iIDArticle=29969. Renseignements: www.mal.qc.ca. (N. Mavrikakis et V. Quintal)
Le bénévolat et un geste fort louable, j’en conviens. Toutefois, il demande un don de soi que les jeunes d’aujourd’hui n’arrivent peut être plus à faire. Je suis d’accord avec votre campagne auprès des jeunes pour les informer mais je ne suis pas certaines des résultats qui seront obtenus. C’est que voyez-vous, les jeunes d’aujourd’hui, en général, ne font plus rien pour rien. Ils demande toujours quelque chose en retour ou on les mets nous même sur cette route en leur offrant des cadeaux à toutes les occasions si bien qu’ils ne savent plus rendre service pour le plaisir de le faire. Alors je ne suis pas surprise de voir que la onzième édition de la foire agroalimentaire n’aura pas lieu. Les gens n’ont plus le temps pour le bénévolat et les jeunes n’en ont pas le goût!
Finalement, la culture n’est pas si morte que ça à Shawinigan… le comité des oeuvres d’Ozias Leduc n’a pas baissé les bras et offre des expositions dignes de ce nom. Voir des peintures de Riopelle est toujours une expérience unique et ce n’est pas tous les jours qu’on peut admirer des céramiques du XIXe siècle ! L’exposition « L’arche de Noé » à la Cité de l’Énergie a de quoi exciter nos yeux de spectateurs… Espérons que toutes ces belles idées ne tomberont pas à plat !
Ce sont toujours les mêmes qui font du bénévolat; les bénévoles sont souvent impliqués dans plusieurs activités à la fois. C’est bien louable de leur part, mais c’est épuisant à la fin… En général, ma génération n’a pas le réflexe de s’offrir pour être bénévole… C’est quelque chose qu’il faudrait inculquer aux enfants dès l’école primaire… Tout mon secondaire, j’ai fait partie d’un programme d’éducation internationale où le service communautaire était valorisé… Ça m’a fait prendre conscience qu’il faut travailler pour obtenir ce que l’on veut et que tout seul, on ne peut pas nécessairement accomplir de grandes choses… oui, on peut, mais on a tous besoin des autres un jour ou l’autre… La Foire agroalimentaire et le festival de la galette ne devraient pas se décourager… Le vieillissement de la population est imminent au Québec et l’augmentation des bénévoles est alors assurée… :)
Le MAL fait bien de sonner l’alarme… si on ne se mobilise pas pour notre culture, le gouvernement risque grandement de jouer des tours ! Le MAL a encore plus raison de proclamer l’alerte rouge… le jaune et le orange, les libéraux comprennent pas ça… il leur faut absolument du rouge !!! Ce qui me fait chaud au coeur dans tout ceci, c’est que les artistes se ressemblent avec autant de vigueur et de détermination, sans égard à leur provenance, à leur art ou à leurs petites guerres internes… Maintenant, on espère profondément que le cri sera entendu… Vive le MAL ! Longue vie au MAL!
Oui je pense que les gens qui font du bénévolat s’essouflent. Le travail demandé est de plus en plus exgigeant et les évènements sont de plus en plus gros. Je pense aussi qu’il faut mettre des limites au bénévolat, on peut offrir de son temps pour aider la souffrance humaine ou pour mettre de petits projets sur pied mais je pense qu’un gros festival doit avoir son équipe de travailleurs payés. Il ne faut pas que le bénévolat devienne de la main d’oeuvre bon marché, car la ligne est mince entre bénévolat et main d’oeuvre exploitée. Le bénévolat est quelquechose de gratuit mais il arrive parfois qu’il serve à des intérêt financiers.
Je ne suis pas d’accord avec le principe que les jeunes ne sont pas prêts à donner de leur temps. Dans le programme d »études internationnals, les élèves doivent faire près de 20 heures de bénévolat, or un grand nombre parmi eux font plus de 50 heures durant l’année scolaire et sans problème. Je pense que le principal problème c’est que ce n’est pas si facile de trouver des causes à aider. il arrive souvent qu’on demande des bénévoles mais qu’on offre aucun encadrement.
Dans les écoles, on demande des bénévoles pour faire fonctionner la bibliothèque mais on ne donne aucun support. Les profs se plaignent de travailler trop dur mais pendant ce temps les parents bénévoles font tourner la bibliothèque 5 jours semaine sans aide de personne.
Le bénévolat doit apporter une satisfaction à celui qui en fait et en aucun cas le bénévole ne doit se sentir exploité. Je pense que le travail demandé aux bénévoles est trop grand et qu’ils sont presque devenus de la main d »oeuvre bon marché. Le bénévolat doit rester car il est indispensable mais je pense que la formule doit être revues et un peu corrigée.
Ce n’est pas valorisant de dire que l’on fait du bénévolat. Les gens nous regardent comme si l’on était des extra-terrestres. Aujourd’hui, il faut être deux à rapporter de l’argent pour arriver à joindre les deux bouts. Alors la petite femme à la maison qui va faire du bénévolat pour se désennuyer, c’est du passé. Même les personnes agées n’ont plus le temps car elles doivent souvent s’occuper de leurs petits-enfants. Le proverbe Charité bien ordonnée commence par soi-même n’a jamais été aussi vrai.
S’il y a de moins en moins de bénévoles, c’est peut-être parce que nous vivons dans un monde où nous sommes constamment à la recherche de temps ! On a si souvent l’impression que 24 heures ne suffisent plus dans une journée ! Il y a le travail, les enfants, le magasinage compulsif, la télé, Internet, les sorties de moins en moins fréquentes parce qu’on manque de temps. L’industrie ne cesse de vouloir nous occuper parce que ça lui rapporte beaucoup d’argent. Résultat : on n’a plus le temps de s’ennuyer, et encore moins le temps d’aider son prochain… Le monde évolue à la vitesse de l’éclair, et les moeurs changent tout autant… On devient de plus en plus individualiste, de moins en moins disponible pour les autres… C’est ainsi dans notre monde moderne !
Il est plutôt triste de constater qu’aider son prochain ne demeure plus qu’une phrase vague entendue il y a quelques années et demeurant dénuée de toute signification.
Cette valeur parmi tant d’autres nous était inculquée par nos parents qui l’avait eux mêmes recue de leur parents, le tissage interne était d’une qualité exceptionnelle antan. L’exode des valeurs allant de pair avec le délaissement familial donne le résultat auquel nous devons maintenant faire face.
Les jeunes ayant leur propre agenda, une population vieillissante, deux constats qui rendent cette pénurie de bénévoles difficile à gérée.
Un simple mot à ces jeunes qui malheursement demeurent insensibles au problême, vous serez un jour assis sur les chaises qu’ils occupent aujourd’hui, espérant comme eux une aide qui ne vient pas. Allez un petit effort, il est si gratifiant de pouvoir aider ceux qui en ont besoin.
C’est vrai que ce n’est pas juste, de savoir que nous sommes dans une pénurie de bénévoles. Même à Montréal on se retrouve avec ce problème, surtout au niveau des personnes âgées….ma mère est sur une liste d’attente pour des activités, la cause: manque de bénévoles. Donc l’ennui se propage de plus en plus, et les gens âgés sont de plus en plus isolés. Que c’est triste de vieillir….
Je suis parfaitement d’accord avec Nathalie Jacques, oublions les jeunes en ce qui concerne le bénévolat…Il ne faut pas oublier que nous sommes rendus en 2004, et ce n’est pas une époque comme dans le bon vieux temps. Par contre, je trouve que ceux qui le font encore, ce sont des gens (très humain) et qu’il ont du temps à consacré..
C’est bien dommage pour le Festival, mais le problème persiste partout…
Il est probable qu’il y aurait moins de gens qui seraient avares de leur temps pour faire du bénévolat si les divers paliers de gouvernement l’étaient moins de leur argent. Dans ce contexte de coupures généralisées qui s’étendent à tous les domaines d’activités, les bénévoles ne peuvent faire autrement qu’en venir à penser qu’ils sont les bonnes poires sur qui l’on compte pour tirer son épingle du jeu politique en dépit des coupures. Ils ne sont plus là pour occuper des créneaux d’activités sophistiquées qui ne concerneraient que des besoins très spécifiques et relativement peu répandus, mais pour remplacer de la main-d’oeuvre que l’on devrait normalement rétribuer pour un travail qui répond à des besoins généraux.
Quant aux exemples de secteurs d’activités où cette absence d’implication des pouvoirs publics se fait remarquer, il y a bien sûr celui de la culture que cette chronique met en lumière à deux endroits. Il y a d’abord la vie culturelle de Shawanigan qui ne roule pas sur le vert si l’on en croit les bénévoles qui sont impliqués dans ses activités, mais qui serait plutôt dans le rouge… Il y a d’autre part les problèmes généraux des artistes qui eux voient aussi rouge, mais pour d’autres motifs, et qui tentent de sensibiliser la population aux problèmes des coupures pour les artistes, les arts et la culture. Les bénévoles ne pourront évidemment suppléer à toutes ces carences.
Le bénévolat est essentiel dans toute société… mais il importe de valoriser et chouchouter ces perles rares que constituent les bénévoles. Il ne faut pas oublier que ces gens donnent leur temps et leur énergie pour des causes. Mais combien de fois prenons-nous le temps de les remercier? Aussi on a parfois tendance à garder la barre au même niveau pour un évènement organisé par des bénévoles que par des entreprises. Ben non! tout ne sera pas nécessairement aussi parfait, il y aura des ratés… Mais encore une fois, ce sont des bénévoles!
Le dernier point essentiel du bénévolat, c’est le recrutement de sang neuf, qui permettra de répartir la charge de travail sur plusieurs de ces bénévoles, au lieu de la concentrer sur quelques uns qui se décourageront et ainsi, qui forceront l’annulation d’activités. Toutefois, tout ceci est un cercle vicieux, puisque recruter des bénévoles demande de l’énergie. Or l’énergie passée à cette tâche… ne l’est pas pour les activités régulières de l’organisation. Tout un casse-tête! Une suggestion possible: de plus en plus les activités de bénévolat sont valoriser dans les écoles et sont parfois obligatoires. Pourquoi ne pas concentrer le recrutement dans les écoles, cégeps et même universités? Les résultats sont parfois surprenants!
Chère Mme Jacques, connaissez-vous si bien les jeunes pour être capable de différencier ce qu’ils n’aiment pas de ce qu’ils aiment?
Je ne sais pas, mais du moins je sais que vous généralisez! Étant moi même dans cette tranche de « jeunes« laissez moi vous dire que du bénévolat j’en fais et j’en mange. C’est vrai que le bénévolat ne paie pas..et puis? Les expériences que l’on peut en retirer sont , daprès moi, le meilleur des salaires! En agissant au sein de sa communauté, que ce soit pour aider les gens ou pour les divertir, un bénévole à la mission de donner de son temps pour celle-ci.
Détrompez-vous, les bénévoles ne sont pas uniquement des retraités ou des gens seuls qui se cherchent de la compagnie.Eh! bien non, aujourd’hui je vous prouve le contraire, car je m’implique dans plusieurs organismes & activités et le tout , bénévolement! C’est tellement valorisant quand on sent que l’on peut faire un geste sans espérer recevoir de l’argent en retour. Un sourire ou un mot d’encouragement sont tellement mieux que quelques billets si vite dépensés. Car la connaissance ,mme Jacques, elle, ne se dépense pas. Puis, c’est de cette manière que nous pouvons l’acquérir
Je voulais donc démystifier cette rumeur comme quoi nous les jeunes ne faisons rien pour rien. C’est peut-être grâce à des gens comme vous,qui ne croient pas en nous, que quelques « ados« sont rendus à agir de la sorte.
Enfin,entre vous et moi, le bénévolat ce n’est pas uniquement pour les jeunes, c’est pour tout le monde! Vous pouvez agir autant que quiconque…
J’ai un peu de difficulté avec la notion de bénévolat à toute les sauces. Lorsque je décide moi-même de donner de mon temps, je le fais pour des gens qui sont vraiment dans le besoin et non pour permettre à des événements de se produire. Je suis très d’accord avec le commentaire de Lise Lehoux qui dit que la frontière entre bénévolat et main-d’oeuvre à bon marché/exploitation est bien mince. Des événements comme la foire alimentaire devraient plutot compter sur des subventions alors que le bénévolat doit plutot servir à améliorer la vie des gens qui en ont vraiment besoin. Je trouve bien domage de voir que certains mettent le tort sur les jeunes. En effet, moi qui ait 34 ans (je me considère encore parmi les jeunes pour le moment) je me demande bien comment je pourrais mettre beaucoup d’heures par semaine dans le bénévolat! Ce n’est pas l’intérêt qui manque mais, alors que la moitié de mon salaire qui est bien loin d’être extravagant va au gouvernement, comme bien d’autres gens de mon époque, je dois travailler plus que la semaine normale pour joindre les deux bouts. On demande beaucoup aux jeunes de nos jours: payer pour la retraite des bébé-boomers, travailler comme des fous pour espérer pouvoir mettre de l’argent dans leur fonds de retraite (puisqu’on sait déjà que le gouvernement ne sera pas là pour nous dans 35-40 ans), faire des enfants encore et encore pour permettre à la province de se renouveller, et en plus, il faudrait trouver le moyen de donner du temps pour permettre à une foire alimentaire d’avoir lieu. Je ne sais pas sur quelle planète vivent ceux qui critiquent le peu d’implication des jeunes mais à mon avis, ils ne sont sûrement pas sortis de chez eux depuis un bon bout de temps pour voir de quoi est faite la vie d’aujourd’hui!
Je pense que lorsqu’on croit en soi, et que l’on sait que l’on a raison, il faut se battre jusqu’au bout pour obtenir ce dont on a besoin. Je trouve que les artistes ont raison d’être inquiets et qu’ils font bien d’alerter la population afin de faire valoir leurs droits et leurs besoins. Je suis derrière eux afin de les encourager mais on ne peut pas tout faire à leur place.
Le don de soi doit être une réponse à un désir personnel de s’impliquer dans une cause qui nous tient à coeur. Nous vivons actuellement dans l’ère du manque de temps et les services gratuits sont chose de plus en plus rare. Il faut donc proposer des activités intéressantes aux bénévoles afin que leur implication dans un évènement réponde à leurs besoins. Je ne crois pas que les jeunes des régions ressentent qu’ils s’accomplissent pleinement simplement en faisant partie de la foire agroalimentaire. Personnellement, j’ai plaisir à donner mon temps, mais je ne serais pas tentée un instant par cet évènement.
Si c’est une occasion importante pour les fermiers de se rencontrer, il faudrait peut-être que la grosseur de la foire soit revue en fonction de l’intérêt que ça suscite. Il n’y aura jamais plus de bénévoles que de gens qui se sentent concernés par l’action à poser. Peut-être qu’il faudrait sonder les habitants de la région sur le type d’activités qui les encourageraient à s’impliquer davantage. Ça pourrait donner un vent de renouveau à la région et stimuler les jeunes, car ils se sentiront écoutés.
Que se passe-t-il dans la tête du bénévole qui après ces incessants efforts se fait donner une amicale tape dans le dos comme seule récompense. Il faudrait penser à une forme de récompense qui pourrait inciter les gens à promouvoir le mieux être de leur communauté par des actions reflétant vraiment les intérêts des citoyens (attirer du monde pour vendre nos produits).