Note de conclusion
Avec l'arrivée du printemps, plusieurs choses se bousculent, dont les derniers concerts de la saison 2003-2004 de l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières. En effet, il ne reste plus que quelques semaines avant que celui-ci ne prenne une pause, probablement bien méritée. Trois représentations seulement demeurent à son calendrier. Avis à tous ceux qui auraient besoin de faire le plein de musique classique pour l'été: l'ensemble trifluvien devrait clore en beauté. D'abord, il propose une matinée Muffins aux sons originale avec Pas de deux, un duo harpe (Isabelle Fortier) et percussions (Charles Duquette), ce 18 avril. Puis, le 20 avril, il reçoit deux artistes renommés à l'occasion de son concert Passion baroque, qui s'articule autour du chef-d'œuvre de Vivaldi, Les Quatre Saisons: le violoniste prodige Jing Wang et le hautboïste Dimiter Jordanov. Par ailleurs, les spectateurs sont invités à la remise officielle des prix du concours de l'OSTR avant ce concert, à 19 h 30, au foyer de la salle J.-Antonio-Thompson. Finalement, Jacques Després, un pianiste originaire de Sainte-Anne-de-la-Pérade qui fait carrière au Canada et aux États-Unis depuis une vingtaine d'années, viendra interpréter Brahms le 4 mai. Bref, trois intéressantes aventures musicales qui nous permettent d'attendre patiemment la programmation 2004-2005 de l'OSTR, qui devrait prendre un nouveau tournant!
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Cultivé et bien élevé
Tout le monde a droit à son petit moment de gloire. La P'tite semaine culturelle de Trois-Rivières semble l'avoir compris. Depuis 29 ans, elle offre une vitrine à une kyrielle d'artistes qui, sans elle, resteraient dans l'ombre. Ainsi, pendant cinq jours, elle dirige les projecteurs vers des individus bourrés de talent, mais qui ont le défaut de ne pas être connus. Une belle initiative nécessaire pour le milieu, voire vitale! Présidé de façon honorifique par l'écrivain Réjean Bonenfant cette année, l'événement se déroulera du 21 au 25 avril dans des points névralgiques de la ville comme la Salle J.-A.-Thompson, la Maison Hertel-de-La-Fresnière et le Musée québécois de culture populaire. Ces endroits de choix témoignent de l'importance et du sérieux que les organisateurs donnent à l'activité culturelle. Encore une fois, les arts visuels et de la scène seront mis à l'honneur. Le public pourra entre autres se faire bercer par les rythmes d'un quatuor à cordes, se laisser éblouir par des démonstrations des membres de l'École des amuseurs publics et s'émouvoir devant diverses œuvres d'art (photographies, peintures, sculptures). De belles découvertes en vue.
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Cinéma parallèle
Kino3R, pépinière de réalisateurs, souffle sa toute première bougie. Il y a en effet un an que le regroupement de Trois-Rivières invite les passionnés du septième art à produire des films en tous genres, à exprimer par le biais de l'image ce qu'ils ont à dire. Le tout en respectant l'éternel bon goût. Plus qu'un simple club, Kino3R se présente comme un véritable mouvement qui encourage la créativité et l'expérimentation. Ainsi, il devient une tribune (nécessaire) pour les jeunes vidéastes qui étaient jadis sans parole, sans lieu pour diffuser leur travail. C'est sans doute ce qui explique le succès du projet, qui attire une foule incroyable lors de chaque représentation mensuelle (deuxième mardi de chaque mois) au Maquisart. Jusqu'à maintenant, Kino3R compte une cinquantaine de membres et a présenté 110 productions locales. Et sa renommée a dépassé les frontières de la Mauricie. Parmi les faits saillants, deux kinoïtes trifluviens, Guillaume Dénommée et David Leblanc, ont remporté le Prix du jury 2003 dans la catégorie Documentaire du concours québécois Vidéastes recherché-es.
Bravo à Trois Rivières qui a compris l’importance de donner des vitrines à ses artistes moins connus. On sait très bien que la valeur d’une oeuvre ne tient pas à la réputation de son auteur. Cette p’tit semaine culturelle est une occassion en or de découvrir et de reconnaître des artistes qui ont du talent mais qui n’ont peut-être pas la machine »marketing »derrière eux. Je trouve formidable de lire que cette reconnaissance est faite depuis plus de 29 ans. Cela prouve l’importance et l’intérêt de cette activité .
En posant ce geste concret, la ville de Trois Rivières affirme sa volonté d’encourager ses artistes et elle permet à ces derniers de pouvoir espérer se faire connaître chez-eux.
Bravo et encore bravo à une ville qui ne fait pas seulement que se plaindre du manque de subvention mais qui bien au contraire pose des actions concrètes. Il ne reste plus qu’à souhaiter que la population en général continuent à encourager ses artistes
Heureux succès pour un évenement tout à l’honneur des Trifluviens. Le cinéma parallèle permet de découvrir des auteurs à l’avant-garde qui ont un message de plus à livrer par leur film. C’est souvent ces artistes inconnus qui vont sortir des sentiers battus et apporter une nouvelle fraîcheur dans leur production. Façon de réinventer la roue avec une vision originale qui peut ainsi insuffler une optique différente alors qu’on croyait que tout avait été déjà dit.
La preuve qu’ils ont du talent, la preuve que le public apprécie et en redemande, c’est que la représentation mensuelle qui fait salle comble.
Encourager les arts, c’est bien, investir dans les artistes en devenir de la région c’est mieux, contribuer à l’éveil culturel du public, c’est admirable.
On ne peut que souhaiter que ça soit contagieux.
Le printemps s’éveille tranquillement pas vite… il annonce la saison estivale où l’on a souvent droit à une culture « fast-food ». Heureusement, à l’heure où on se parle, le printemps nous offre un véritable bourgeonnement de la culture ! Ce qui n’est pas peu dire… non seulement, il y a de nouvelles pousses, mais on a aussi le grand bonheur d’en revoir des anciennes !
L’Orchestre symphonique de Trois-Rivières s’apprête à rester silencieux pour quelques mois, mais juste avant, il a la belle générosité de nous faire profiter du talent de grands musiciens ! Que dire de cette oeuvre de circonstance, « Les quatre saisons » de Vivaldi, qu’on nous promet mardi prochain le 20 avril !!! Cette partition est littéralement envoûtante et nous fait voyager à tout coup dans notre temporalité existentielle et dans notre environnement si peu protégé… Excellente façon de nous faire patienter jusqu’à l’an prochain…
La P’tite semaine culturelle de Trois-Rivières, quant à elle, ne passe pas non plus inaperçue… Après 29 ans à se tailler une place, l’événement est devenu une grande fête en hommage aux artistes d’ici, tout en encourageant de près la relève artistique… Bravo à Réjean Bonenfant de contribuer à ce succès mérité, mais surtout fort valorisateur !
Parmi les pousses toutes fraîches dans le grand arbre de la culture trifluvienne, le regroupement Kino3R n’a pas fini de surprendre… il n’a qu’une année à son actif et, déjà, il a su faire sa marque dans le paysage du court-métrage… Qui sait, certains génies de la caméra découvriront peut-être leur passion !?
Vivement le printemps et ses joyeux bourgeons !!!
Je suis très étonné et content d’apprendre que Trois-Rivière possède un orchestre symphonique. En effet, je pensais que c’était uniquement les grandes villes comme Québec ou Montréal qui en avaient un. Je suis certain que cet orchestre doit réunir des artistes de qualités. J’aurais une proposition à faire pour nos trois orchestres symphoniques et c’est qu’ils fassent une tournée. J’aimerais bien voir à Québec ceux de Montréal et Trois-Rivière. Comme ça je pourrais comparer et aussi apprécier des styles de chef d’orchestre qui doivent être vraiment différents. Enfin, je leur souhaite une belle fin de saison et une grande popularité !
Profitant de l’engouement croissant des gens pour le court-métrage, Kino a fait son apparition. On lance ensuite une invitation à toute la population de participer à l’évènement. Plusieurs cinéastes en herbes y ont vu une bonne occasion de laisser aller leur imagition. Il faut dire qu’il y beaucoup d’imagination dans cette région et que c’était une initiative nouvelle que d’organiser un tel évènement. Il y a de la relève et une jeunesse qui veut s’exprimer! C’est donc un grand rendez-vous pour les gens de la Mauricie!
Commencer dans le domaine artistique est toujours difficile, car tant que son travail n’est pas reconnu par une majorité de gens, c’est difficile de pourvoir vivre de son art. Et n’étant pas connu, c’est difficile de s’afficher. Et si on ne s’affiche pas assez, on ne devient jamais connu. Méchant cercle vicieux. Alors c’est pourquoi des initiatives comme La P’tite Semaine Culturelle est essentielle au développement de nouveaux talents. C’est une occasion exceptionnelle pour les nouveaux artistes de se faire connaître, et d’attirer un public qui protera éventuellement un artiste dans les plus hautes sphères du milieu. De tels évenèment sont primordiaux pour le futur du domaine artistique au Québec, et on devrait voir des initiatives semblables un peu partout au Québec, pas seulement à Trois-Rivières. Mais c’est un début, et un bon exemple pour le reste du Québec.
Je n’en reviens tout simplement de la vitalité culturelle de cette ville. Il y a quelques années, elle accumulait tous les palmares de défaitisme: taux de chômage le plus élevé au Canada, un centre-ville moche et peu d’attractions culturelles. Mais là, ça explose! Un vrai centre-ville en devenir, de l’emploi… et de la culture. Lorsqu’on en est rendu à avoir des organismes permettant à la relève de s’exprimer, que ce soit pour le cinéma ou pour d’autres domaines artistiques, c’est un signe de vitalité très important. Tant que cela permettra à des artistes peu connus de montrer leur talent et peut-être même de lancer leur carrière, ça ne peut qu’être bon. Il ne reste plus qu’à souhaiter qu’à l’instar des Céline Dion de se monde, une fois les talents reconnus, ils puissent plus tard, faire la promotion de leur « alma-mater » et ainsi redonner à cette ville qui les aura supportés.
Je pense que c’est une très bonne chose de faire cette semaine à Trois rivières. Cela permet aux artistes de se faire voir un peu. Certains sont très talentueux et je trouve dommage de savoir qu’ils restent dans l’ombre. Avec cette semaine qui leur est consacrée, ils peuvent se faire connaitre de leur petite ville et je trouve cette opportunité très intéressante…
La chronique Agitations de la Mauricie cette semaine me donne beaucoup d’espoir pour l’avenir de l’art au Québec. Nous entendons beaucoup parler des coupures dans les subventions et du manque de respect flagrant de notre gouvernement provincial envers la culture. C’est parfois décourageant et on en vient à voir l’horizon bien noir…Des nouvelles comme vous nous donnez cette semaine viennent adoucir ces déceptions. L’art semble bien vivant dans la région de Trois-rivières avec toutes ces belles initiatives.
Je suis ravie d’apprendre la programmation de l’orchestre symphonique de Trois-Rivières. Il y a de plus en plus de ces ensembles musicaux et c’est vraiment merveilleux de voir qu’on reste près des racines de la musique. Les compositeurs de classique sont loin d’être dépassés et le savoir-faire de plusieurs est encore inégalé. Par exemple, faire honneur à Vivaldi est toujours à propos!
Pour ce qui est des deux autres nouvelles, je crois qu’on peut dire qu’elles annoncent beaucoup d’espoir pour les jeunes créateurs. Il semble qu’on soit prêts à leur faire la place nécessaire pour qu’ils laissent s’exprimer tout leur talent. Cela me laisse croire qu’on pourra encore voir de la liberté dans l’art et que l’amour de la culture ne se perd pas tant que cela…