Deux pôles négatifs
Fort attendu, Cime et Racines n'aura pas lieu comme prévu au mois d'août prochain. Une grande déception pour une série de créateurs des quatre coins du monde qui espéraient travailler sur le site du Parc nature la Gabelle cet été. L'événement bisannuel, qui a pour objectif la mise en valeur d'un lieu du patrimoine local par des moyens artistiques, a dû être annulé à la suite de circonstances hors du contrôle de l'organisation. Deux raisons ont motivé cette lourde décision. D'abord, la grève des employés municipaux de Saint-Étienne-des-Grès ne semblait pas vouloir toucher à sa fin. Comme le parc se trouve à cheval entre Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Étienne-des-Grès, l'équipe du symposium devait nécessairement compter sur l'aide des cols bleus et sur la machinerie lourde des deux municipalités. Également, une subvention de Patrimoine Canada, qui permettait l'embauche d'une ressource, se faisait (trop) attendre. "On a attendu jusqu'à la dernière minute avant d'annuler", souligne Guy-Luc Beaupré, directeur de la Corporation récréo-touristique de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Mais les artistes invités ont commencé à montrer leur impatience. Ils demandaient de signer les contrats. Afin de ne pas se mettre les pieds dans les plats, l'organisation, qui avait pourtant réussi à attirer des créateurs de renom, a ainsi préféré reporter l'événement à l'été 2006. Ce n'est que partie remise!
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Aire positive
Si la Corporation récréo-touristique de Notre-Dame-du-Mont-Carmel semble un peu déçue de cette annulation, elle peut garder le sourire en pensant à son projet d'embellir la Gabelle. Avec l'aide de huit participants de Connexion compétence, un programme permettant la réintégration sociale de jeunes décrocheurs, elle construit, sur les terrains du Parc nature la Gabelle, un belvédère ainsi qu'une scène de spectacle suspendue. Le but visé est d'aménager un site qui accueillera une foule d'environ 5000 personnes. L'été prochain, un bâtiment de service, un restaurant et un lieu de rassemblement s'ajouteront au portrait. De beaux développements pour la culture en dehors des principales villes de la région.
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Sauvegarder la biodiversité!
Depuis quelques années, le mot biodiversité prend de plus en plus de valeur dans la langue courante. Des masses d'individus ont en effet compris l'importance de protéger les différentes espèces animales et végétales qui peuplent la planète. Le même raisonnement devrait être fait pour les entreprises muséales de la région. Si le Centre de la biodiversité confirme l'ouverture de sa 8e saison le 23 mai prochain, il ne nie pas connaître de petites difficultés financières, et ce, même s'il voit son taux d'achalandage augmenter. L'été dernier, 14 000 visiteurs ont fréquenté le centre d'interprétation, et ce, malgré le refus de 2500 élèves à cause d'un manque d'espace. Ainsi, l'établissement mise sur différents moyens pour se refaire une santé financière, dont son premier souper-bénéfice. Ce dernier aura lieu le 28 mai prochain à l'Auberge Godefroy. Il reste quelques billets disponibles. Alors, pourquoi ne pas faire sa part pour la sauvegarde d'un centre dynamique et apprécié du milieu? Réservations: (819) 222-5665.
Le symposium Cime et Racines est un rendez-vous de créateur d’art avec de magnifique sculpture. Ces oeuvres qui sont exeptionnelles rendent encore plus merveilleux le décors dans lequel elles sont exposées. C’est dommage que l’événement soit anulé cette année mais bon, ce sera que parti remise.
Aussi loin que je me souviens, le site de la Gabelle a toujours été un lieu de rassemblement depuis des décennies. On y allait d’abord pour se retrouver entre amis, faire du camping sauvage, des randonnées ou pour fêter la St. Jean. Cet un site absolument merveilleux et on peut espérer que le projet de développement du parc va se réaliser. Avec un belvédère et une scène de spectacle suspendue La Gabelle n’aura rien à envier aux autres sites natures.
Je ne sais pas d’ou vient ce mot, si je dormais lorsqu’il a été prononcé mais je dois avouer que je ne connais vraiment pas ce terme. Toutefois, en lisant l’article ci-dessus, je dois dire que je le trouve fort intéressant et que je suis d’accord pour dire que les especes rares doivent être sauvegardées et un tel événement sensibilise les gens. Le projet est intéressant et j’espère que l’on trouvera l’Argent nécessaire pour renouveler l’expérience.
Alors la grève des employés municipaux de Saint-Étienne-des-Grès aura eue raison de cette belle culture mauricienne. Et ces mêmes cols bleus n’ont pu trouver au plus profond d’eux même de mettre de côté leur petite querelle de clocher afin de donner un petit coup de pouce pour une bonne cause.
Et on parle aussi de Patrimoine Canada, oui oui je sais, ce n’est pas Patrimoine Québec mais bien CANADA. Il est vrai qu’aux yeux de nos friends nous demeuront sous cultivés, on nous compare avantageusement au trisomique moyen mais bon, que voulez vous, face à l’ennemi nous on baisse habituellement la tête.
Ce n’est pas tellement Patrimoine Canada qui me met le feu mais bien ces petits cols bleus, vous avez trouvez ici une belle facon de vous faire remarquer. Vos concitoyens doivent êtres drolement fiers de vous, ils doivent vous acclamer tels les grands penseurs d’un temps ancien qui nourissait le peuple de leurs mots.
Quand je pense que c’est avec des gens comme vous que l’on doit bâtir un Québec fort je suis à me demander s’il ne serait pas mieux de se pointer à la porte des Anglais avec notre drapeau blanc. Non, effectivement, je n’ai aucune envie d’avoir à mes côtés ces imitations d’hommes. Peu importe la raison du conflit, on ne peut repousser du revers de la main la culture régionale.
C’est une excellente idée que ce centre sur la biodiversité. On peut d’ailleurs en apprendre plus à son sujet à l’adresse suivante: http://www.cbdq.web.com/. Ce centre permet de comprendre un peu plus la nature qui nous entoure et, en même temps, d’être conscient de sa fragilité et de l’impact des hommes sur celle-ci.
C’est une bonne nouvelle en soi que le centre augmente son achalandage et en soit même réduit à refuser des groupes scolaires (il faudrait quand même voir à corriger cette situation, parce que ce sont des revenus en moins!). Il est toutefois triste qu’il n’en soit pas de même avec sa santé financière. En soi, le souper bénéfice est une bonne initiative. Mais je constatais, sur leur site Internet, qu’ils sont financés par des compagnies comme Hydro-Québec, Norsk-Hydro et Alcoa. Ces compagnies n’étant pas championnes de la sauvegarde de la biodiversité, je suis convaincu qu’elles pourraient piger un peu plus dans leurs profits faramineux pour permettre au centre de survivre sans difficultés. Sans compter que c’est toujours une très bonne publicité que de se voir associer à un tel organisme!
Ce concept de biodiversité n’est pas évident et le faire comprendre demande de l’adresse et beaucoup d’intelligence. Il n’est pas à première vue probant qu’il mérite de l’être et qu’il n’est pas qu’une marotte que des écolos en mal d’occupations s’affaireraient à agiter comme d’autres un petit drapeau ou le chandail d’un club d’étoiles sportives. Pourtant, cette capacité qu’à acquise l’homme depuis la nuit des temps de s’adapter aux conditions changeantes de l’évolution et de muter pour passer du stade d’australopithèque herbivore à celui d’homo sapiens omnivore est vennu justement de son bagages génétiques très diversifié, bref de sa biodiversité. Se demander pourquoi l’homme doit protéger la variété de son environnement, c’est poser la question de sa survie même en tant qu’espèce et non de son attrait culturel pour une autre branche de la muséologie. C’est à partir de la compréhension de ce concept de base que le spectre des manipulations génétiques non nécessaires pour la survie de l’espèce doivent être stoppées si l’on pense que de fil en aiguille l’homme en viendra à vouloir jouer les apprentis sorciers sur son propre bagage génétique en l’appauvrissant par des choix irréfléchis qui l’empêcheront un jour de revenir en arrière. Voilà pourquoi ce musée mérite d’être supporté.
La Gabelle, lieu de prédilections des pêcheurs, s’est au cours des années métamorphosées. On passe d’une rive à l’autre, on y pique-nique grâce à des aires d’aménagement et on observe les sculptures.
Celles-ci avait causé chez moi, un effet de surprise lorsque je les avais observées pour la première fois, elles sont gigantesques et en pleine nature. L’idée de ce symposium au parc de la Gabelle était excellente et voîlà que des chères cols bleus au bord de la misère ne veulent pas faire un petit effort pour la présentation de celui-ci. Dommage, car la région aurait profité une fois de plus d’une exposition de l’art au grand air pour le plaisir de tous.