La folie n'a pas de limites! Après le Festival international de musique actuelle de Victoriaville et le Festival international de musique incroyable, c'est maintenant au tour du Festival international de musique universelle de faire parler de lui. Ce concept 100 % trifluvien sera présenté au café bar Zénob le 7 juin à 20 h. Loin de se prendre au sérieux, son instigateur, Francis Arseneault, animateur à la radio de CFOU, fait un clin d'œil aux événements d'avant-garde. Il rigole beaucoup en pensant à son rendez-vous basé sur l'improvisation, auquel participeront 12 musiciens de la région dont Dominic Laroche (basse) et Dany Armstrong (violon). Construit autour du plaisir et de l'expérimentation musicale, ce drôle de festival mettra en vedette un instrument inventé par le communicateur: la "corde", une corde de contrebasse insérée à l'intérieur d'une boîte de conserve. Avec celui-ci, Arseneault créera une poésie du son, une musique du moment présent. Chaque prestation, solo ou en duo, aura une durée d'environ cinq minutes. Une règle afin de ne pas abrutir le public. Une sortie sympathique pour les esprits ouverts…
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Sans limites!
Il n'est pas rare d'entendre des commentaires négatifs à propos des jeunes. Tantôt, on les blâme d'avoir tout cuit dans le bec, tantôt, on les condamne pour leur manque flagrant de culture. Des pointes souvent non fondées. Les Petits chanteurs de la Maîtrise du Cap sont-ils vraiment un cas isolé? Se présentent-ils comme les seuls bambins à concrétiser des projets d'envergure? Véritables ambassadeurs, ces enfants iront représenter la région lors du Festival choral international Pueri Cantores à Cologne en Allemagne en juillet prochain. Ils se mêleront à près de 6000 choristes et partageront la scène avec un autre ensemble vocal lors des cérémonies de la paix. Ils profiteront aussi de leur séjour en Europe pour réaliser une tournée du 3 au 21 juillet. Ils s'arrêteront, entre autres, à Metz et à Strasbourg. Comme quoi les jeunes peuvent être dégourdis! Avant leur départ, ils présenteront un concert à l'Église Sainte-Catherine-de-Sienne le 5 juin à 19 h 30. L'argent amassé servira à financer leur voyage outre-mer. Un gentil coup de pouce pour la relève!
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Réponse culture
Il y a quelques jours, la Ville de Trois-Rivières et la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières ont souligné le travail de neuf artisans et créateurs du territoire lors de la 11e édition des Grands Prix culturels de Trois-Rivières. Une soirée éclatée durant laquelle des individus qui besognent sans relâche sont sortis de l'ombre. Un court moment de gloire bien mérité. Entre autres, le Théâtre des gens de la place (Le Malade imaginaire) a remporté le Prix des arts de la scène Louis-Philippe-Poisson; Sean Rudman, le Prix des arts visuels Stelio-Sole; Marie Gagnier (Console-moi), le Prix de littérature Gérald-Godin; et la comédienne Isabelle Blais, le Prix Trois-Rivières sans frontière. Bien que petites en termes d'argent (une bourse de 2500 $ a été remise à tous les gagnants), ces récompenses ont une grande valeur pour les lauréats. Jugés par leurs pairs, ils gagnent ainsi en crédibilité: leur talent est reconnu. "Cela permet aux artistes de s'émanciper davantage et ça les incite à créer!" ajoute Martin Veillette, animateur culturel de la Corporation, qui a participé à l'organisation de l'événement.
Ce n’est pas vrai que les jeunes n’ont pas de culture. Il suffit de leur donner le goût et cela donne de beaux projets comme celui-ci. Il faut cesser de diminuer les jeunes. Ils ont beaucoup de talent à revendre. Il suffit de leur laisser une toute petite chance et de ne pas briser leurs espoirs! On en a une preuve ici. Quelle belle expérience pour ces jeunes! Il y a beaucoup de jeunes qui ont des beaux projets qui se concrétisent sans que nous en entendions parler.
Oui il est vrai que les commentaires négatifs quand on parle de cette jeunesse fleurissant déferlent, on juge cette majorité par la minorité alors nul besoin d’écrire un thèse sur le sujet afin de comprendre mon état d’esprit.
Ceux qui critiquent négativement se sentent ils coupables de quelques délits d’initiés parentaux, sont ils ceux qui n’étant que peu présent se retrouvent quelques années plus tard avec le résutlat de leurs actions. L’enfant n’est il pas en quelque sorte l’extension de son vécu, comment reprocher à l’enfant ses erreurs lorsque commises pas l’adulte qui se dit parent…
Notre jeunesse est belle et on ne le dira jamais assez. Cette jeunesse ne demande que peu, elle demande d’être encouragée et soutenue, peu importe le matériel. Elle ne demande qu’à rebatir cette société de merde qu’elle décrit depuis fort longtemps. On devrait pourtant savoir que la vérité sort de la bouche des enfants mais obligations aidantes nous n’écoutons que rarement ce qu’elle nous dit.
Moi cette jeunesse je l’aime et je l’embrasse car contrairement aux précédentes, elle semble être consciente de ce qui se passe, n’est ce pas la plus belle preuve que cette jeunesse doit être appuyée.
À chaque semaine, cette chronique « Agitations » me semble être un plein de bonnes nouvelles sur la culture. Au lieu de remuer les idées comme pourrait le laisser croire son titre, cette chronique préfère nous présenter les bons coups de la rélève et du milieu artistique de la Mauricie, ce qui en soit n’est pas si mal que ça!
Bizarre et brillante idée que celle d’organiser un Festival de musique universelle (!) au Zénob: ou plutôt, s’il faut en croire l’article, une soirée d’improvisation et d’exploration musicales. Les musiciens s’en donneront assurément à coeur joie pour laisser parler leur âme d’artiste et pour s’ouvrir à l’inconnu. Un beau défi qui pourrait devenir une tradition!
Non, les Petits chanteurs de la Maîtrise du Cap ne sont pas les cas isolés de jeunes réussissant à concrétiser leurs rêves. Mais laissez-moi vous dire qu’ils sont assez rares les choeurs d’enfants ayant LA chance de partir chanter comme ça à l’extérieur. Quand je pense en plus qu’ils font faire une tournée: c’est fou comme ils sont chanceux, ils vont avoir de fabuleux souvenirs pour le restant de leurs, ça c’est certain!
En terminant, j’aimerais sincèrement applaudir tous les récipiendaires des Grands Prix culturels de Trois-Rivières. Saluons au passage la 1ère mise en scène d’Éveline Charland, soutenue par une équipe incroyable. Ayant présenté sa vision du « Malade imaginaire » (Nul autre que le virtuose Martin Francoeur) de Molière, le TGP s’est vu remettre pour la 2e fois de son existence le prix pour les arts de la scène. Quant au nouveau-prix en regard avec l’éducation et la culture, le Cégep de Trois-Rivières l’a remporté avec son spectacle de Théâtre en Rivière « Voyage au bout du monde »: excellent spectacle unique en son genre, d’ailleurs repris cette année, toujours au Baluchon de St-Paulin. Un clin d’oeil en passant à la merveilleuse Isabelle Blais!
À l’heure où faire le plein coûte la peau des fesses, celui-ci nous donne envie de se les bouger! Chapeau à tous !
Le festival international de musique universelle serait-il un rejeton du FIMAV? Avec l’animateur de Francis et les Exerciseurs, on peut s’attendre à un rejeton plutôt loufoque et éclaté. Je n’ai pas le plaisir de connaître Dominic Laroche, mais je suis sûr que tous les musiciens invités sauront prendre possession de l’espace du Zénob. Pour ceux qui n’ont jamais entendu Danny Amstrong au violon, c’est une invitation à ne pas manquer. L’expérimentation musicale, d’accord, mais d’abord et avant tout le plaisir!
Il est grand temps que l’on arrête de tout mettre sur le dos de nos jeunes. Oui il y a des jeunes qui sont des parasites mais de ces espèces on en retrouve partout dans la société, autant chez les jeunes que chez les vieux. Concentrons nous plutôt sur tous ces jeunes qui ne cessent de se dépasser. Bravo aux petits chanteurs de la maitrise du Cap mais il ne faut pas oublier que ce ne sont pas des exceptions. À la grandeur du Québec, on retrouve des chorales d’envergure dont plusieurs ont fait des prestations en Europe. Il y a aussi tous ces jeunes qui participent au Jeux du québec et cela dans plein de disciplines sportives. Il y a aussi les nombreuses pièces de théâtre, comédies musicales ou encore les parades de monde misent sur pied par les jeunes de nos écoles primaires et secondaires. Enfin il y a tous ces jeunes qui nous représentent dans les expositions de sciences, les concours littéraires ou les dictées de tous genres.
Bravo à tous ces jeunes bourrés de talent et qui veulent sans cesse se dépasser
Un discours élogieux à l’endroit des jeunes qui s’invesstissent dans des projets est facile à tenir, même qu’il se prête souvent à des boursouflures du style. Car il n’y a pas que le fait d’être jeune qui mérite des éloges, mais surtout celui d’agir en conséquence et cela, d’autant plus qu’on a su le demeurer malgré le passage des années parce que cela est alors plus difficile. Par exemple, dans ce projet de chorale qui a abouti de façon magistrale, il a bien fallu que des animateurs et des supporteurs soient demeurés jeunes pour qu’il puisse y parvenir. Nos félicitations leur sont donc aussi destinées même si nous ne pouvons y mettre de noms faute d’avoir pu les reconnaître. C’est la même remarque qui vaut aussi pour les organisateurs de ces festivals qui demandent d’autant plus d’esprit de jeunesse qu’ils sont éclatés, ce que demande sûrement celui du Festival de musique universelle…