Plaisirs de rue!
Quel bonheur de voir que certaines idées font du chemin! Créant toute une polémique l'hiver dernier en annonçant qu'il songeait déménager ses pénates à Trois-Rivières pour l'été 2004, le Festival de théâtre de rue de Shawinigan a réussi à obtenir le meilleur des deux mondes. Toujours établi à Shawinigan, il donnera un coup de main à la Ville de Trois-Rivières pour l'animation estivale du centre-ville. Il concoctera le programme des 23 et 24 juillet. Bien que le contenu officiel de ces deux soirées ne sera dévoilé que le mois prochain, le Festival de théâtre de rue de Shawinigan confirme la participation des compagnies Malambo, Eugène Théâtre, Princesse Peluche et Générik Vapeur, qui présentera son spectacle Les Champêtres. Par ailleurs, l'ensemble de la programmation, qui se déroulera du 24 juin au 5 septembre, sera réalisée par l'International de l'art vocal et le Mondial des amuseurs publics. Voilà pourquoi des ensembles vocaux et des artistes multidisciplinaires (art de la rue, cirque) se relayeront dans la rue des Forges.
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Renaissance…
Mis à part la période du Festival western de Saint-Tite, la MRC de Mékinac demeure assez tranquille du côté culturel. Une situation qui s'explique par le fait qu'elle n'abrite aucune salle de spectacle d'importance, qu'elle ne se démarque par aucun musée, si ce n'est le Village du bûcheron. Afin de dynamiser ce secteur de l'économie, le CLD Mékinac a créé un poste d'agent de développement culturel au sein de son organisation l'hiver dernier. Ce nouvel intervenant travaille d'arrache-pied, donc, pour donner un coup de main aux artisans du territoire. Une de ses premières réalisations est une série de trois shows en plein air au kiosque de la fabrique de l'église de Saint-Tite, une ancienne tradition tirée des oubliettes. Le coup d'envoi aura lieu ce samedi 12 juin à 19 h avec la troupe de cirque Crocus et le duo Jack in the Box. Mais les efforts ne sont pas seulement axés sur le volet musical. Une place est également réservée au patrimoine dans cette sympathique croisade. Par exemple, le dossier de la mise en valeur d'une caserne de pompiers est actuellement en développement. Par ailleurs, l'identité culturelle de chaque municipalité de la MRC sera respectée. Une histoire à suivre.
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Purement trifluvien
Les véritables régionalistes seront heureux d'apprendre que le Musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières dédie sa prochaine exposition aux artistes trifluviens. Du 13 juin au 6 septembre, ils pourront constater tout le talent qui fleurit dans la ville de la poésie, en plus d'avoir un profil de l'ensemble de ses créateurs. Un petit coup de lumière dans un coin d'ombre. Quoiqu'il s'avère nécessaire de s'ouvrir sur le monde, il est parfois intéressant de porter un regard sur soi, sur son environnement immédiat, pour comprendre son essence profonde. Car si les modes d'expression diffèrent, les préoccupations des habitants d'une même région se ressemblent souvent. L'influence de l'histoire, du milieu. Vingt-six personnalités connues, issues de divers ateliers et mouvements artistiques, participeront donc à l'événement intitulé Lumière sur des artistes d'ici. Jo Ann Lanneville, Gilles Désaulniers, Normand Boisvert, Sean Rudman, Serge Brunoni, Marie-Josée Roy sont quelques-uns des artistes dont les œuvres seront exposées.
Ce qui me frappe en lisant ces articles c’est le dynamisme dont fait preuve les différentes régions de la Mauricie. Il ni a pas tant d’années, ces régions étaient quaisi inexistantes comme destination de plaisir. Or aujourd’hui les festivals, les expositions et les spectacles diversifiés font partie du programme. Les régions se sont bien adaptées et on su faire preuve de beaucoup d’imagination. Ce qui est aussi merveilleux c’est que les gens semblent avoir compris l’importance d’encourager ses propres artistes.
Enfin un bravo particulier au festival de théâtre de rue car se sont des spectacles variés et qui mettent vraiment beaucoup de vie dans une ville.
Le Festival de Théâtre de Rue exporte son expertise à Trois-Rivières. J’espère que cette initiative ne restera pas lettre morte. Le Festival fait figure de précurseur en Amérique du Nord, et je suis persuadé qu’un bon nombre de villes canadiennes, voire américaines, gagneraient beaucoup à subir le traitement de choc du théâtre de rue et de l’animation citoyenne. À une époque où les mouvements communautaires doivent reprendre possession de la scène politique et faire entendre leur voix, qui est celle des gens qui ont perdu confiance en notre démocration représentative, il est bon de voir les artistes de tous les horizons endosser leur rôle de citoyens responsables et engagés. J’espère également que Shawinigan demeurera la résidence du Festival; cette ville a bien besoin d’un tel incubateur culturel. Il serait bon de voir naître des initiatives shawiniganaises qui poursuivent la mission du Festival au coeur de la communauté durant l’année. Une manière de garder des artistes qui s’exilent en faveur des grands centres, où les infrastructures de la vie culturelle sont solidement établies.
Petite remarque au sujet de St-Tite: si la MRC de Maskinongé est tranquille au niveau culturel, il ne faut cependant pas oublier les initiatives locales qui sont trop souvent passées sous silence. Un exemple? La Troupe des poêles à bois, qui a pour âme le sympathique Serge Baril, permet à des jeunes de vivre la scène avec un dynamisme qui vaut bien celui de certaines troupes trifluviennes. Et leurs spectacles sont soutenus par la communauté tout entière. Il faudrait bien un jour qu’ils viennent nous rendre visite.
Shawinigan gardera son Festival de théâtre de rue. C’est une bonne nouvelle. Le contraire aurait fait perdre de son dynamisme à la ville de la Cité de l’Énergie. Mais que le Festival se fasse partenaire avec la ville de Trois-Rivières, c’est une idée qui ne risque pas de déplaire. Les trifluviens pourront goûter l’espace de deux soirées l’effervescence et l’énergie festif d’un événement de ce genre.
La MRC de Mékinac fait bien de s’ouvrir les yeux et de tenter d’offrir à ses résidants de belles fenêtres sur la culture. La bonne volonté est là, il ne manque que les spectateurs, qu’on leur souhaite nombreux et à l’esprit joyeux. Sans public, pas d’arts de la scène. Et sans amoureux d’histoires, pas de conservation du patrimoine. Il faut rester alertes si l’on ne veut pas que tous nos joyaux culturels et historiques disparaissent de la carte.
Le Musée Pierre-Boucher se veut rassembleur en offrant aux amateurs d’arts un large éventail des oeuvres produites par les artistes d’ici. Cette initiative ramène en mémoire les talents locaux pas toujours mis en valeur et permet de précieuses (re)découvertes !
Cet été, l’ailleurs se mettra au service de l’ici… et l’ici saura faire porter sa voix vers l’ailleurs ! Heureux mariage que voilà !
Ce qui est fascinant après l’hiver ; nous redevenons sociable ! À chaque fois les terrasses se remplissent, tout le monde se croise à nouveau, ont se parle, se côtoie, se remémore les froids de l’hiver passé ! Et nous avons la chance d’assister à différentes activités culturelles à la fois agréables, drôles, intelligentes, divertissantes, innovatrices, spectaculaires. Quel plaisir de vivre dans un pays ouvert comme le nôtre, notre Québec chéri ! Merci aux différents festivaliers, artistes, amuseurs publics, poètes et bien d’autres, de s’impliquer et d’harmoniser le tout pour nous divertir à souhait. Bon été !
Si les réflecteurs que ce journal projette sur le territoire trifluvien n’existaient pas, jamais l’on ne pourrait imaginer qu’autant de manifestations culturelles peuvent y prendre place. Les perceptions des régions sont habituellement centrées sur leur caractère bucolique et si l’intérêt se porte sur les manifestations de la culture qui s’y déroulent, il pointe en général vers les aspects folkloriques de celle-ci ignorant à peu près complètement ses côtés contemporains et dynamiques. Déjà que la panolpie des festivals dans cette région était plutôt bien garnie, voilà qu’on en rajoute encore avec celui du Festival de théâtre de rue de Shawanigan et que la liste des musées portés à notre connaissance s’allonge un peu plus avec le musée Pierre Boucher. Décidément, les régions y gagnent à être davantage connues par leurs artistes plutôt que par leurs politiciens.
L’idée du festival du théâtre de rue est très intéressante pour Trois-Rivières. Maintenant que le centre-ville a été rénové, il est temps de passer à la prochaine étape qui est de le dynamiser. Et ces quelques jours de théâtre dans la rue sont une façon d’y arriver. En effet, il n’est pas tout de renouveler les infrastructures urbaines. Encore faut-il qu’elles servent de cadre à des évènements qui feront en sorte que les gens voudront les utiliser! On a vu, à plus grande échelle, les résultats à Montréal, dont les rues se tapissent de monde, l’été venu, au moment des festivals ayant des spectacles gratuits à l’extérieur. J’espère que pour Trois-Rivières, ce ne sera que le début d’une activité culturelle bouillonnante qui contribuera au renouveau de cette ville qui se débrouille de mieux en mieux.
Bien content de voir que le FTRS puisse donner un coup de main à Trois-Rivières. Pour une fois qu’il y a partenariat. Je trouve qu’en équipe on peut déplacer des montagnes. Il y a toujours eu une certaine compétion entre les 2 villes. On n’a qu’à penser à la Classique Internationnal de Canots, on s’est chamaillé pour en tirer profit de part et d’autre. J’ai pour mon dire pourquoi ne unir nos forces et attirer la masse au profit de l’économie locale. J’espère par contre, que Shawinigan ne perdra pas son Festival dans les années suivantes au profit de la plus grosse ville. Il y a malgré tout une histoire derrière ce bon festival qui attire des gens de tous les genres. On est habitué à la formule et aux lieux et il serait dommage de fermer boutique dans cette ville. Je pense au vieux forum, qui a cédé sa place à l’amphithéâtre que nous connaissons, combien de fantômes n’ont pas suivis. Il me semble que ça ne serait pas pareil il manquerait quelque chose. Maintenant à Sherbrooke, je vais tout de même prendre de mon temps pour profiter des spectacles toujours aussi surprenants. C’est vraiment à découvrir!!!!!!!!
Il y a toujours moyen de faire des compromis plutôt que de penser à s’installer ailleurs. La ville de Shawinigan a besoin de ce festival de théâtre de rue. Ça fait sortir les gens d’ici en plus d’attirer des visiteurs qui voudront certainement voir autre chose que le festival. Il faut avoir le plus d’activités possible à offrit aux touristes. Et comme l’union fait la force, je suis certaine que cette entente sera profitable pour tous.