Célébrations!
La flamme fédéraliste continue de brûler dans la région. Figurant au palmarès des 28 villes québécoises qui entretiennent un lien avec Célébrations Canada, Trois-Rivières fêtera en grand le 1er juillet sous le thème D'une fête à l'autre. Cet événement s'adresse à toute la Mauricie. Plusieurs activités populaires seront organisées à partir de 8 h 30, et ce, jusqu'à la tombée de la nuit. Au programme: les discours d'usage, des tournois de baseball et de pétanque au Parc Pie XII, la réalisation d'une immense toile par des enfants en compagnie du peintre Claude Mattheau et de quatre de ses amis artistes, la possibilité d'escalader deux murs de 22 pieds de hauteur sous la supervision de moniteurs expérimentés ainsi que la tenue d'un feu d'artifice. Cette année, l'animation se déroulera au Parc portuaire. Aussi, deux shows d'envergure précéderont le spectacle pyrotechnique: la formation trifluvienne Flying Adventure et le chanteur montréalais David Usher, anciennement du groupe Moist. Bref, d'excellents prétextes pour célébrer!
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Virtuosités
Pour atteindre des sommets comme le violoniste de 24 ans Alexandre Da Costa, figure montante de la musique classique mondiale, il faut travailler sans relâche. Outre les efforts à fournir, il s'avère nécessaire de jouir d'un budget souple. Autrement, les concours et les stages de perfectionnement restent du domaine du rêve. Question d'encourager la relève, le Centre des Jeunesses musicales du Canada à Trois-Rivières remet neuf bourses à des jeunes de la région ce dimanche 27 juin à 19 h à l'Auditorium de l'Académie Les Estacades. Ces dons proviennent des surplus budgétaires que l'organisme a réalisés cette année et de cadeaux offerts par des commanditaires. Une belle façon de réinvestir dans le milieu! Lors de cette soirée de gala, qui prendra la forme d'un concert, les lauréats présenteront chacun une courte prestation de trois à cinq minutes. Le virtuose Alexandre Da Costa se joindra à l'événement. Une chance énorme, selon Marcel Dumont, vice-président exécutif, directeur général et artistique du Centre des Jeunesses musicales du Canada à Trois-Rivières. Le musicien de Montréal, qui fait actuellement carrière en Europe, jouera sur le Stradivarius Baumgartner de 1689 que lui prête le Conseil des arts du Canada.
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Première bougie
Plusieurs avaient dans la gorge le goût amer de l'échec de l'ancien Musée des arts et des traditions populaires, et doutaient de la survie d'un autre projet du genre dans la capitale de la poésie. Dynamique et en interrelation avec les principaux acteurs du milieu trifluvien, le Musée québécois de culture populaire, qui a récemment fêté son premier anniversaire, vient de démontrer à tous les sceptiques qu'il est possible de réussir. En plus de recevoir des marques de reconnaissance, dont le Coup de cour du jury, lors des Grands Prix du tourisme régional 2004, l'établissement a accueilli près de 40 000 visiteurs depuis son ouverture le 23 juin dernier. Et près de 50 % de la clientèle provenait de la région! Tout un exploit. Cette réussite s'explique, entre autres, par des collaborations avec d'autres intervenants et organismes de Trois-Rivières. Par exemple, le Musée a tenu une programmation spéciale dans le cadre des Journées de la culture et des Journées nationales du goût et des saveurs; il a accueilli près de 6000 élèves; il a présenté une série de concerts à l'heure du lunch en collaboration avec le Conservatoire de musique de Trois-Rivières. Ainsi, on comprend une chose: l'union fait la force!
Wow!! David Usher nous fait vraiment un grand honneur de revenir nous voir à Trois-Rivières en si peu de temps. J’ai assisté à son spectacle intime donné à l’UQTR en novembre dernier et j’ai adoré! Depuis qu’il fait chemin solo (si on ne compte pas les musiciens et choristes qui l’accompagne) David Usher nous montre de quoi il est capable. Son dernier album hallucinations est un must et son style original nous est enfin dévoilé au grand jour. On peut penser qu’il s’est inspiré de Moby pour quelques unes des chansons sur cet album, mais c’est tout simplement que David a découvert l’électronique dans la musique. Les effets « électro » sont saisissants et font changement des chansons que l’on pouvait entendre lorsqu’il était avec la formattion moist. Les chansons de cet album sont profondes et font réfléchir ceux qui peuvent les comprendre. Charmant, simple et très modeste sont 3 mots pour décrire ce chanteur qui s’est laissé approcher, tel un oiseau de nuit, par ses fans lors de son dernier passage à Trois-Rivières. Vraiment, un spectacle à ne pas manquer! J’espère avoir la chance de me faufiler en avant de la scène pour admirer ce bel et talentueux oiseau rare!
Jeudi prochain, pour la fête nationale, nous sommes en droit de se demander si le Canada aura le coeur à la fête. Trois jours plus tôt, les électeurs auront décidé de leurs dirigeants et le Canada se fichera peut-être un peu des feux d’artifice. Quoi qu’il en soit, les gens de la Mauricie auront une belle journée devant eux pour se changer les idées avec, entre autres, la belle visite du chanteur David Usher.
Il y a un tas de jeunes comme Alexandre Da Costa qui ne jurent que par la musique. Quand on est passionné, on est prêt à surmonter plusieurs obstacles. L’argent se fait malheureusement barrière à l’occasion et freine les élans. L’initiative du Centre des Jeunesses musicales est donc fort louable. Reconnaître le talent et les efforts de ces jeunes épris de leur instrument ne pourra qu’encourager la relève à persévérer dans la voie musicale. Une bonne et chaleureuse main d’applaudissements.
Le Musée québécois de culture populaire a su se tailler une belle place dans le milieu culturel à Trois-Rivières. Présentant des expositions variées et pertinentes, le Musée mérite les honneurs qui lui ont été attribués. Il est aussi un excellent lieu de promotion de la culture régionale, avec les différentes activités qu’il a hébergées ou organisées. Souhaitons lui longue vie et bonne inspiration !
Si l’été démarre avec un peu de pluie et de temps gris, il y a toujours la culture pour nous garder au chaud !
Je n’irai pas fêter le Canada mais je ferais volontier 100 milles à pied pour voir et entendre Davis Usher, donc le soir du 1er juillet j’irai voir un show, un point c’est tout….
Pour l’avoir vu à plusieurs reprises, que ce soit avec Moist et en solo, je peux vous dire qu’il est toujours égal à lui-même et je peux vous certifier que vous ne serai pas déçus. Il a une belle présence sur scène, une belle voix, belles chansons et beau bonhomme en plus.
Quoi demander de mieux……
Comme bien d’autres, j’aimais vraiment ce que David Usher faisait dans le groupe Moist et aussi, il faut le dire, ses chansons en solo. Je l’aimais bien jusqu’à ce que j’ai la chance de le voir à un concert privé au Liquor Store à québec. Cet artiste à vraiment la tête enflée et il semble se foutre éperdument de ses fans. On lui avait fait une ovation du tonnerre et tout ce que la foule désirait était un petit rappel et il n’est jamais remonté sur scène. Lorsqu’un artiste reni sont public de cette façon, je ne pense pas qu’il mérite qu’on se déplace pour lui. Ainsi, je ne fête pas la fête du canada et le fait qu’il fasse partie du show ne fait qu’augmenter mes raisons de ne pas fêter.
Je n’irai jamais de toute ma vie à une fête du Canada. Déjà parce que nous sommes Québecois avant tout et que nous sommes un peuple distinct et différent du Canada. Ensuite il est facile de comprendre que le fédéral engage les artistes les plus populaires pour que vous trouviez que le Canada « c’est donc beau »! Usher est à coup sûr un anglais qui est pour le maintien du pays et il est peut-être beau gosse, mais il n’a pas beaucoup de capacité musicale. Donc si vous voulez vous faire avoir avec votre argent, libre à vous.
Pour ce qui est des bourses pour les jeunes musiciens, je suis totalement en accord, car si on ne les aide pas, il n’y aura plus de relève pour la musique classique et il doit y en avoir parce que c’est une musique merveilleuse. Très bonne initiative.
On le voit de moins en moins souvent mais on s’ennuie de lui! Celui qui a su conquérir la côte surtout chez les femmes est en vedette. Personnellement, je le préfèrais dans Moist mais j’aime bien aussi ses performances en carrière solo. il a tout un charisme et peut faire fondre n’impote qulle femme. Comme d’habitude, il donnera certainement une performance mémorable. Il fait beaucoup d’hommes jaloux et je crois que c’est pour cette raison que beaucoup d’hommes ne l’aiment pas.
Je ne suis pas certain que ce palmarès auquel se targuerait d’appartenir Trois-Rivières soit le bon. Nous la percevions bien dans son rôle de capitale de la poésie, de festivals de l’art de toutes sortes, mais dans celui de sous-capitale d’Ottawa nous avons beaucoup plus de mal à l’y voir. D’ailleurs, y a-t-il un autre palmarès qui regrouperait les villes où brûlerait la flamme souverainiste. Pourtant les faveurs des citoyens des villes francophones vont beaucoup plus du côté de Québec que vers celui d’Ottawa. Se pourrait-il alors que ce palmarès regroupe majoritaiement les villes anglophones de l’ouest de Montréal qui l’ont ranimée dernièrement cette flamme en vue de se défusionner de leur ville pour faire bande à part et pour entonner la chanson qui figure en première place de leur palmarès qui proclame leur fierté pour le Haut-Canada. Dans ces villes de l’ouest, nous ne doutons pas qu’ils y entretiennent une flamme, soit quelque chose qui les réconforte par sa chaleur et aussi par sa couleur. Choisir ce palmarès fédéraliste revient donc aussi à choisir sa couleur et je doute fort que Trois-Rivières s’accommode d’une seule. Alors avant de la faire figurer sur un palmarès de ce type, peut-être vaudrait-il mieux qu’elle se réclame de ses vrais titres de noblesse qui la place en bonne position du palmarès des arts et de la culture et pour lequel nous aimons croire qu’il y brûle une vraie flamme.
Et croyez-moi, je pèse mes mots ici, j’en ai gros sur le coeur mais que voulez vous, on vit avec les dirigeants élus par démocratie. Oui la honte a maintenant sa journée, le 1er juillet des millions de personnes fêteront, drapeaux battants, fiers de ce beau pays ou le premier ministre se pavane tel un Robin des bois des temps modernes essayant de justifier les écarts de conduite de son parti.
Il me semble que le mot fête ici perd tout son sens, suis je joyeux, aucunement. Suis je heureux de ces derniers mois ou mon pays aura été laissé à lui seul et ou les coffres auront été vidés, pas du tout. Suis je honteux de ce pays ou les riches se sont enrichis aux dépens du pauvre qui trime dur afin de pouvoir nourrir ses enfants et qui voit son argent s’envoler scandales après scandales, oui je le suis.
Je suis non seulement honteux, je suis scandalisé, les mots ne peuvent aucunement supporter l’émotion intérieure ressentie. Honteux devant celui ou celle qui me mentionne le manque de budget pour certaine cause sociale. Honteux devant celui qui par cette belle démocratie se permet de saigner la caisse de l’assurance emploi et qui du même coup reserre les critères d’admission à celle-ci.
Oui honteux devant ces petits hommes qui grâce au nombre de votes consentis se permettent sans l’ombre de gêne de prendre l’argent des honnêtes gens. Oui la honte a maitenant sa fête nationale, la honte et l’immoralité d’un pays ça se fête, alors bonne honte à tous ceux qui y trouveront un certain plaisir.
Il me semble qu’il commence à être temps que nous réalisions à quel point le nationalisme en temps que concept est complètement désuet, qu’il soit québécois ou canadien. Sommes-nous à ce point ignorants et inconscients que nous ne nous rendions pas compte que le nationalisme n’engendre partout dans le monde que conflit, intolérance, rancoeur et guerre? Ne voyons-nous pas que les problèmes auxquels la race humaine a à faire face, dorénavant, ne peuvent être réduits à des échelles nationales? Il devient de plus en plus urgent de se rassembler pour lutter contre l’exploitation et relever les défis matière d’environnement, de pauvreté et de violence, qui sont de taille, c’est le moins qu’on puisse dire. Il me paraît de plus en plus trivial de manifester une joie bruyante et une fierté excessive du simple de fait de sa nationalité, pour laquelle nous n’avons par ailleurs aucun autre mérite que celui d’être né ici et pas ailleurs. Et à plusieurs égards, il ne s’agit pas nécessairement d’une chance… Dans d’autres coins du monde, des gens ont conquis à force de persévérance, d’acharnement et souvent de luttes sanglantes, une relative indépendance et fête chaque année la date à laquelle ils se sont « libérés » (à tout le moins le croyaient-ils alors…) qui d’un oppresseur, qui d’un colon, qui d’un envahisseur….bon. On peut sans doute trouver là matière à célébration, quoiqu’il n’existe plus grand raison de le faire dans la plupart de ces pays aujourd’hui plus que jamais. Mais dans le cas du Canada, et du Québec, je me demande bien quelle pourrait être la justification de ces célébrations dépassées et outrancières. Je trouve franchement dommage et même triste de constater que nous ne soyons jamais en mesure de nous rassembler pour des occasions plus importantes, quand il s’agit de manifester notre mécontentement, notre solidarité, notre soutien ou quand il s’agit d’être informé ou de participer à la chose publique. Seul le divertissement attire désormais les foules.