Virage vert
Recycler est un geste qui fait maintenant partie du quotidien. Pourtant, lors de grandes festivités, la poubelle demeure souvent encore le seul endroit où jeter ses "ordures". Dommage, car des tonnes de déchets se retrouvent par la suite dans les sites d'enfouissement. Cet été, la Mauricie prendra heureusement un tournant vert. Elle deviendra l'une des rares régions, avec Montréal et Québec, à travailler en collaboration avec le Consortium L'Écho-Logique. Trois organisations de son territoire, soit le Festival d'été de Shawinigan, le Festival international de l'art vocal de Trois-Rivières et l'Exposition agricole de Trois-Rivières, assumeront la gestion écologique des matières résiduelles. Au total, près de 10 tonnes de résidus recyclables, l'équivalent du poids de 14 éléphants, pourront ainsi être préservées d'une fin au dépotoir! Un sauvetage rendu possible grâce à une panoplie de bénévoles, comme les éclaireuses de la troupe Subala'han de Shawinigan-Sud et des gens de la Maison Carignan. Par ailleurs, l'organisme travaille fort afin de convaincre le Grand Prix de Trois-Rivières et le Festival western de Saint-Tite d'emboîter le pas.
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À l'ère des dinosaures
Exposition très attendue, Dinosaures et compagnie s'arrête au Centre des arts de Shawinigan. Une courte escale qui durera jusqu'au 12 septembre prochain. Cette réalisation conjointe du Musée de la nature et des sciences à Sherbrooke, du Planétarium de Montréal et du Musée de paléontologie et de l'évolution dresse un portrait assez intéressant de ces êtres gigantesques qui peuplaient l'Alberta il y a 75 millions d'années. Elle s'intéresse à toutes les espèces: les carnivores, les herbivores, les reptiles volants et rampants. Elle donne un lot d'explications sur leur mode de vie, sur leur habitat ainsi que sur les hypothèses liées à leur disparition. Un véritable voyage dans le temps, et ce, gratuitement! L'exposition itinérante rassemble un nid de dinosaure grandeur nature, des reproductions et des fossiles. Elle s'est aussi dotée de jeux et de manipulations. Une manière de mettre presque tous les sens en action. Quoi de mieux que d'apprendre en s'amusant!
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Ils sont prêts!
La formation trifluvienne Nitram et les sept grammes ne cache pas ses couleurs politiques. D'un bleu très foncé, elle vient d'enregistrer un single de sa chanson Nous sommes prêts, une boutade lancée au premier ministre du Québec, Jean Charest. "Je suis un conservateur mou/J'arrive d'Ottawa, j'vas sauver le Canada/J'habite Westmount, c'est pas Montréal/Mais au moins c'est pas la capitale nationale." Étonnamment, le groupe ne désire pas vendre cet album, qui inclut aussi un vidéoclip. "On a l'intention de le donner, vu que c'est politique", soutient le leader, Martin Beaudry. Un geste de sensibilisation? Pas tout à fait. "C'est plus une tonne de frustrations que de la sensibilisation, cette pièce-là!" De fait, le seul message que l'auditeur peut tirer de son écoute est que s'il ne va pas voter, il ne peut pas chialer. Nitram présentera son produit lors de ses spectacles et lors de manifestations politiques. Il devrait aussi le rendre disponible sur son nouveau site Web, prochainement en ligne. D'ici là, il est possible de contacter Martin Beaudry [email protected] pour en obtenir un exemplaire.
Enfin certains ont pensé à mettre des bacs à recyclage dans les festivals de cette région. Je dis bravo à toute l’équipe et je souhaite que les autres festivals de cette région suivent le pas. Ça ne coûte pas cher de mettre ses déchets à la bonne place. Par contre il doit y avoir assez de bacs.
Même si c’est un sujet qui est vieux comme le monde, les dinosaures restent un sujet très intéressant et c’est bon pour tout le monde et de tous les âges. Si cette exposition passe dans votre coin, je vous dis qu’il faut y aller car en plus d’être instructif, voir des squelettes de dinosaures, c’est toujours impressionnant.
Nitram c’est un groupe que je ne connais pas, mais après avoir lu ce texte, je crois que je vais y porter attention, car je suis d’accord avec leur parole cité plus haut et l’idée de donner le disque c’est très bon car on voit qu’ils croient en ce qu’il font et ne font pas ça pour le fric. Bravo !
Le vert: La Mauricie est intelligente. Elle a compris que la terre étouffe sous les déchets d’une société à peine consciente des conséquences de ses actes. Et elle ne fait pas que comprendre, elle agit aussi. Elle met à contribution ses événements majeurs pour récupérer tout ce qui ne devrait pas être mis à la poubelle. Le Consortium « L’Écho-Logique » devrait se montrer plus souvent le bout du nez, histoire de sensibiliser davantage une masse qui s’en fout de mourir à petit feu. Une chaleureuse main d’applaudissements.
Le gris: Les dinosaures, ces bêtes mythiques disparues sans trop laisser de traces. Gris comme la vieillesse de leur réputation. C’est pourquoi nous sommes chanceux en Mauricie d’avoir accès à une exposition aussi qualifiée. Les archéologues et les paléontologues qui découvre des ossements de dinosaures ou autres fossiles de cette ère révolue doivent accéder à un statut assez élevé. Il peut aussi être très passionnant de réfléchir sur la question de leur disparition mystérieuse et toujours inexpliquée (ou si peu). À voir sans trop tarder.
Le bleu foncé: « Nitram et les sept grammes » se défoulent par la musique, déversent leur trop-plein de ras-le-bol politique par la chanson. Habile et efficace. Surtout que c’est moins nuisible qu’une bombe au parlement ou qu’un attentat contre le premier ministre. Ils n’ont qu’à continuer à répandre leur venin mélodique et Charest se chargera du reste. Sa joyeuse bande de drilles automates et lui s’occuperont de convaincre la population de ne pas voter pour eux aux prochaines élections. Chou pour le « conservateur mou » !
Quand le vert, le gris et le bleu foncé se marient, cela donne une chronique réussie, nous informant toujours des bons coups régionaux en matière de culture. Des couleurs toujours agréables à lire… continuez à peindre de cette façon Madame Gélinas !
C’est déjà un début pour Trois-Rivières et les environs, que nous commencions un peu à recycler par l’entremise de quelques organisations, mais il serait nécessaire que l’on puisse pouvoir recycler partout et en tout temps. Et ça aurait dû être fait depuis longtemps à mon avis. À coté de chaque poubelle, il devrait y avoir un bac à récupération, ainsi ça inciterait le monde à recycler plus souvent.
La gestion écologique des festivals est importante! En effet, il se produit beaucoup de déchets à ce moment et il est vrai qu’une bonne partie peut être recyclable! Mais il y va aussi des comportements du consommateur pour aider. Tout d’abord, si vous vous préparez un petit en cas pour ces festivals, assurez-vous de réutiliser des contenants de plastique que vous pourrez ensuite rapportez chez vous pour les utiliser à nouveau la prochaine fois. S’il n’existe pas de dépôts de recyclage sur le site que vous visitez, rapportez ce que vous pouvez pour l’ajouter à votre collecte sélective locale. Finalement, lorsque vous consommez des produits sur place, tenez compte des emballages multiples et inutiles dans le choix de votre lieu de repas. Certains ne se gênent pas pour vous sur-emballer les produits alors que quelques minutes après le repas, tout est déjà dans la poubelle. Si tous font attention et que chacun fait sa part, nous améliorerons, j’en suis convaincu, la gestion des déchets.
La phrase est connue, recycler est un geste qui fait maintenant partie du quotidien. Mais pour être honnête il faudrait la complèter.
Recycler est un geste qui fait maintenant partie du quotidien de la minorité.
Et nul besoin ici d’énumérer les exemples, vous n’avez qu’à regarder tout autours de vous et constater la nonchalence des gens envers la nature. Celle qui par manque de conscience sociale considère dame nature comme étant maintenant acquise, alors pourquoi perdre quelques minutes de ce temps si précieux afin de recycler quand on peu faire d’un sac deux coups.
N’est il pas déconcertant de constater que les gens ne décrient que ce qui les touches, passé ce stade il n’en ont que faire. On s’époumonne sur le cas du fumeur car il nous dérange mais l’autre qui ne recycle absolument rien et qui gaspille l’eau à nettoyer son petit bout de trottoir lui on s’en fout. Il ne dérange que notre inconscient alors on l’ignore et on chasse l’idée de notre esprit afin d’éviter Mère culpabilité.
Ce problème en est un de société, l’indivualisation de celle-ci. L’individu ne fait que gérér ce qui l’entoure, passer ce stade c’est au voisin de la faire et ainsi de suite en suivant l’échelle de la conscience collective.
Si tout les gens étaient aussi conscientisés qu’ils veulent bien nous le faire croire ce monde en serait un bien meilleur. Sachez que deux choses ne peuvent jamais êtres prisent pour acquisent, la santé et la nature, une fois perdus ils ne reviennent pas.
Il est clair que le recyclage dans les bacs verts gagne en popularité mais que l’individu en général va gaspiller sans y penser. On doit donc sans relâche conscientiser les gens à ce que chaque petit geste insignifiant s’accumule pour polluer rapidement un environnement. Il faut responsabiliser les gens et les éduquer. Le bac vert c’est bien, mais l’individu qui ramasse derrière lui c’est certainement mieux.
Nombreux sont ceux qui ne se gênent pas l’hiver pour jeter bêtement dans la neige le bidon de lave-auto qu’il traînait dans leur véhicule, combien de jeunes se targuent de consommer santé en buvant des bouteilles d’eau Naya qu’ils jettent dans la rue quand l’eau est moins froide; pire pour les cannettes de liqueurs, la production de l’aluminium est une activité si énergivore, si dommageable aux impacts énergie/production/consommation qu’il est aberrant de voir des cannettes écrasées dans la rue: moi je les ramasse fréquement au hasard de mes promenades; et hop dans le bac vert. On se fout du 5c à ce stade mais au moins l’important c’est que cette petite feraille soit recyclée au lieu de trainer des semaines dans la rue et finalement d’être dans un site d’enfouissement. De même quand je vais recycler les bouteilles de liqueur à l’épicerie, pourquoi jeter les sacs de plastique vides ensuite? Je les garde et ils vont resservir à trimbaler de futurs bouteilles vides, usage écologique pour réutiliser au maximum au lieu de gaspiller sans penser. Les achats d’épicerie pour les emplettes, j’y emmène des sacs en tissu qui chacun contient l’équivalent de 3 sacs de plastiques, sans jamais déchirer, en étant constamment réutilisés. Beaucoup de petits efforts qui font toute une différence rapidement.
Eventuellement il faudra que les gens recyclent plus parce qu’ils comprennent l’importance immédiate, plutôt que de suivre la mode de recycler et de le faire parce que l’entourage force le comportement écolo. Agir par acquis de conscience, c’est le seul avenir vert futur.
Recycler est un plus pour l’environnement. Une des choses les plus importantes à recycler est le papier. Une des ressources les plus précieuse reste les arbres. Ce sont ces arbres qui nous fournissent notre air qui est si pur. Chaque animaux à sa fonction dans notre et chaque forêt qui est coupé, fait disparaitre une race d’animaux. Il ne faut pas oublier que la forêt est un habitat naturel pour les animaux.
Si vous avez des enfants de bas âge, n’hésitez pas à les amener prendre une marche en nature. Faites-leurs découvrir nos forêt qui nous sont si essentiel.
J’ai été surpris dernièrement lorsque de passage a l’aéroport de Toronto, dans l’aire d’attente, il y a 3 types de poubelle. Soit une pour le plastic, une pour le papier et la 3e pour le restant des déchets. Félicitations à eux pour cet esprit de recyclage.
Nous avons tous notre part à faire que ce soit à la maison, au travail ou à la plage. Recycler n’est pas une obligation, c’est une conscientisation du bien-être fait pour l’environnement.
Wow! C’est vraiment un pas de l’avant qui s’imposait et que j’espère que les autres villes suivront le pas. Surtout à Montréal car le nombre de festival y est plutôt impressionant et il n’y a pas d’endroits de recyclage. La seule chose qui est triste est que souvent les organismes ne recyclent pas tous les produits qu’ils reçoivent parce que cela coûte très cher! C’est important de faire attemtion à notre lanète parce qu’il faut dire qu’elle a été maltraité pendant de nombreuses années. Il suffit d’un petit effort de chacun de nous!
Dans le crédo vert de plusieurs, il y est question souvent des gestes personnels à poser pour qu’il y ait recyclage des produits parce qu’ils sont non-biodégradables à court teme et donc polluants pour l’environnement. Cet aspect du virage vert, bien qu’il soit important et même essentiel n’est pourtant pas suffisant et peut même à la limite ne servir que de caution pour des entrepreneurs et des distributeurs qui ne voient dans ces actions qu’un encouragement indirect à poursuivre dans la même direction, soit à ne tenir aucun compte des effets néfastes de ce qu’ils produisent ou distribuent. Cependant, si le premier moment du virage au vert est vraiment assumé et qu’il y entraîne avec lui un recyclage des mentalités, il s’accompagnera forcément de l’autre façette encore plus importante de celui-ci, soit les pressions sociales et politiques pour que des normes et des lois assorties d’amendes soient imposées au premier facteur de la pollution, soit le producteur de biens consommables lui-même. Si cet aspect-là de la question n’était pas important, il n’y aurait jamais eu l’éclosion des partis verts que nous voyons maintenant surgir partout.
Il est par ailleurs intéressant de retrouver dans la même chronique un volet qui braque notre attention sur les dinausaures. Non seulement cette phase de notre évolution sur terre est-elle intéressante en elle-même, mais elle a de plus le mérite de nous faire saisir toute la fragilité de notre vie sur terre, fût-elle incarnées par des vivants aux allures imposantes qui auraient dû en principe les préserver de toute extinction. Leur disparition rehausse la conscience de notre propre fragilité à nous les humains qui ne sommes pas des petits hommes verts.
Le vert étant de la fête, les paroles des chansons de Nitram et les sept grammes vont faire en sorte que d’autres qui sont rouges sur fond bleu vont devenir verts de rage. Ce ne sera pourtant hélas pas le signe qu’ils auront pris le tournant vert de l’écologisme.
La quantité de déchets que nous produisons collectivement est invraisemblable. Il ne s’agit plus seulement de recycler, il faut consommer moins: moins d’emballage pour commencer, moins de produits tout court aussi. Le recyclage n’est pas la panacée, il faut réduire notre consommation, il n’y a pas d’autre solution pour préserver nos ressources et cesser de d’exterminer des populations entière aux quatre coins de la planète, qui ne peuvent plus supporter le poids de notre gaspillage effrené. En 2002, les ménages seulement ont produit une moyenne de 383kg de déchet par personne, c’est énorme. En plus du recyclage, on peut aussi prendre une mesure très simple qui consiste à faire du compost chez soi, pour limiter encore plus la quantité de déchets qui finira à l’incinérateur et en gaz toxique. Il est très facile de faire du compost, on peut y metter une grande quantité de nos déchets organiques, et finalement, jumelant cela au recyclage, on se retrouve avec tout petit sac à poubelle, qu’on sort 1 fois aux 2 semaines, tout juste! C’est très impressionant et très encourageant de constater la différence qu’une nouvelle habitude comme celle là peut faire. Il en va de même avec toute l’eau qui est gaspillée: quand cesserons-nous de faire d’utiliser de l’eau potable pour faire nos « besoins »?? Je ne voudrais pas devoir expliquer cette situation à des populations mourrant de soif où que ce soit dans le monde. IL faut se rendre compte que la terre n’a plus les moyens de répondre à nos exigences nord-américaines sans que d’autres ailleurs en payent chèrement le prix. IL s’agit de savoir ce qui importe vraiment pour chacun de nous, de prendre individuellement des mesures qui nous permettent de vivre selon nos convictions (quand on en a), et d’en parler autour de soi le plus possible, afin d’ouvrir les esprits, mais surtout les coeurs. Car ce n’est plus seulement d’épuisement des ressources que l’on parle, mais de celui de pays et de peuples tout entiers.