Philosophie western
Les cow-boys sont de retour! Du 9 au 19 septembre, le Festival western de Saint-Tite réveille le mythe du Far West pour une 37e année. Dans les rues principales du petit village de la MRC de Mékinac, les activités liées à la thématique du western se multiplient donc. Encore une fois, les neuf rodéos professionnels, qui mettent à l'épreuve des participants du Canada, des États-Unis, de l'Australie et du Brésil, constituent l'attraction majeure de l'événement. L'organisation affirme d'ailleurs travailler fort afin d'améliorer ce classique.
Quelques nouveautés se greffent aussi au programme principal, comme la soirée de conte "Le festival fait la légende", le 13 septembre. Ravivant entre autres de vieilles histoires de la région, les Tireux d'Roches, Martin Shad Ferron, Jean-Marc Chatel et Alexis Le Conteur plongeront dans la mémoire collective. Le rendez-vous western revient également avec un spectacle qui cible les adolescents et les jeunes adultes. Ce sont les Trois Accords, invités depuis peu, qui se chargeront de survolter la foule le 12 septembre. Outre le grand déjeuner des cow-boys et le concours de musique Prix Étoiles Galaxie, Saint-Tite accueillera le championnat canadien de danse country les 17 et 18 septembre, une importante compétition mettant en vedette le champion du monde. Renseignements: www.festivalwestern.com
ooo
Incantations intra-terrestres…
Le Festival international de musique universelle revient pour une deuxième édition au Café-bar Zénob de Trois-Rivières le 14 septembre à 20 h.
Il se déroulera un soir de pleine lune sous le thème "Incantations aux intra-terrestres". Encore une fois, l'absurde et l'improvisation rythmeront l'événement, qui accueillera une vingtaine d'artistes majoritairement originaires de Trois-Rivières, dont le percussionniste Christian Laflamme. Ainsi, l'organisateur de l'étrange rendez-vous, Francis Arseneault, espère que les participants réaliseront un clin d'œil, dans leurs créations spontanées, aux êtres imaginaires qui vivent dans les catacombes de la terre. "Quand on improvise, c'est toujours un peu mystique. On ne sait jamais à quoi s'attendre!" avoue-t-il. Contrairement au premier Festival, des poètes se joindront à la représentation. Parmi eux, Carl Lacharité et Guy Marchamps. Le responsable précise cependant que l'accent de la soirée sera mis sur la musique, soit de courtes improvisations de trois minutes. Les passionnés du verbe collaboreront seulement à titre d'accompagnateurs. Aussi, la jeune artiste peintre Karine Roberge produira une œuvre en direct. Un événement qui s'annonce déstabilisant.
Nous pouvons voir une réussite totale pour ce festival qui attire année après année des milliers des gens qui adorent tous ce qui ce rapproche du western.. En plus des traditionels concours de cheveaux le festival innove a tous les années avec de nouveaux concours où nouvelles soirée qui attire de plus en plus de gens de tous les coins du Canada et USA
Le Festival Western de Saint-Tite sonne à nos oreilles comme la dernière activité plein-air agréable avant la neige et ça me fait penser que j’ai manqué une saison!!!!
Somme toute on n’a pas le choix, on est rendu là, c’est déjà l’automne et pour nous amuser une dernière fois il y a heureusement Saint-Tite et ses activités.
10 jours de rodéos, de spectacles, de parades, il y a de quoi se divertir.
On vient de très loin pour participer à cet évènement, ce qui fait son succès année après année.
Il ne faut pas manquer ça, alors on se voit là-bas?
Lorsque je pense au festival western de St-Tite, je me rappelle mon adolescence car j’habitais dans le village voisin, Ste-Thècle et comme à chaque automne, c’était le plus grand événement de la région. Le fetival a depuis changé mais pas son âme ni ses attractions majeures. Le rodéo, la grande parade, les rues animées, les kiosques de bouffe et comme à chaque année, des artistes invités et pas toujours western ! Je me souviendrai toujours de cette soirée où, avec mon père et mon grand-père, nous avions été voir un spectacles de musique western au stade. La première partie se composait de plusieurs artistes country et ils s’y plaisaient bien mais… pour la deuxième partie c’était Diane Dufresne !!! Quel contraste ! Je crois que tous le monde devrait aller vivre l’expérience de St-Tite au moins une fois…
Le Festival western de Saint-Tite est devenu au fil des ans une véritable mecque pour les amateurs de ce genre musical. En fait, je dis genre musical, mais je ne devrais pas.
Parce que ce n’est pas que ça. Certains vont même jusqu’à affirmer que c’est un mode de vie. Chacun peut bien mener sa vie comme il l’entend. Les chevaux, les rodéos, les cow-boys, la danse… rien de trop beau pour la classe chevaline ! Avec la folle « déconnade » et le côté brouillon des Trois Accords, sans oublier la soirée de contes et légendes qui ne risque pas de manquer d’avenues à explorer, le Festival a compris qu’il devait éviter de s’enfermer dans un vase clos. Des festivités pour tous les goûts, avec le trot assuré d’un étalon vieillissant mais toujours aussi performant.
Un autre festival prendra d’assaut le Café-bar Zénob la semaine prochaine, un peu plus inusité celui-là. Un événement qui prend le pari de faire la part belle à la musique universelle, ça vaut le détour, non ? Mais pour accéder à une certaine musique universelle, les artistes n’auront d’autre choix que de se laisser aller à l’improvisation et à l’absurde, tout en prenant à témoin de leur création pure les drôles d’intra-terrestres qui naissent et meurent sur cette planète. Musique, poésie et peinture se marieront probablement avec un éclat vif et une charmante déroute !
Deux événements, deux mesures… une seule universalité ?!
C’est par l’entremise des Bottes Boulet que le festival de St.Tite a pris naissance.
En 1967 le producteur local des bottes de cuir décide d’organiser un rodéo et en cette journée il réussit à attirer 5,000 amateurs sous la pluie.
Vu le succès remporté par ce 1er évènement, certains autres marchands du coin viennent se greffer l’année suivante et ainsi de suite jusqu’à aujourd’hui.
Le festival est un succès années après année, il a pris de l’expansion depuis, on vient de partout au Canada et des États-Unis pour assister aux différentes activités pendant ces 10 jours.
Quand on entre dans ce petit village, on a vraiment l’impression de vivre au temps du Far-West, toutes les maisons sont décorés, les chevaux et les cow-boys se promènent dans les rues, la musique country et bien entendu les fameuses » pommes de routes » sont à l’honneur
donc petit conseil amateurs de sandales s’abstenir.
Chacun à sa façon, ces deux événements que sont le festival Western de St-Tite et le festival international de musique universelle,célèbre la culture de la frontière. Cependant, là où ils se démarquent nettement l’un de l’autre, c’est dans la nature de la frontière que chacun célèbre qu’elle se trouve. Si le premier de ces festival chante la culture de la conquête des frontières vers l’ouest de l’Amérique à l’époque des pionniers à cheval, le secnd fait de même,mais en ciblant celle des frontières de l’univers et de la connaissance. Ils sont donc à l’arrivée à des miliers d’années-lumières l’un de l’autre, même si la nature de leur départ pouvait avoir quelques ressemblances. La présence des célébrations de la conquête des frontières de l’ouest de l’Amérique détonne un peu dans le cadre de la culture québécoise traditionnelle qui s’est plutôt faite à partir de la célébration soit de la stabilité, soit des petites conquêtes en direction du nord, bien qu’une partie des nôtres aient tenté de conquérir aussi l’ouest avec les résultats tragiques que l’on sait quand ils se sont fait voler leur province afin que l’on puisse les assimiler aux éléments anglo-saxons. J’imagine que le western plutôt tragique qui représenterait cette face sombre de notre histoire a du être balayée sous le tapis pat les autorités religieuses qui se sont ensuite chargées de veiller au grain…Quant au festival qui chante la conquête des especes de l’univers et de la connaissance, son côté sidéral est bien loin des enracinements et des modèles importés de la culture des frontières. Il a par ailleurs un côté résolument humain puisque que sa démarche qui se veut aller à la rencontre des intra-terrestres y associe nettement les humains. Si les chemins que cette conquête emprunte sont encore mal définis dans le monde d’aujourd’hui, ils ont au moins le mérite de ne pas soulever une poussière qui lève très peu en raison de la multitude des pas qui ont foulé ces chemins depuis lors.
Le week end dernier, je me trouvais dans une forêt des Laurentides, près du charmant petit village de St-Barthélemy, dans Lanaudière. J’étais sur une terre à bois avec des amis lorsque nous vîmes apparaître 7 ou 8 carioles avec, à leur bord, chacune, une dizaine de personnes qui chantaient au son de la musique western. Tous ou presque étaient costumés comme des cow-boys (les armes en moins, bien sûr!). Nous leur avons demandé ce qu’ils faisaient. Ils nous ont répondu qu’ils s’en allaient ainsi au festival western de St-Tite. Ça représentait 3 jours de voyagement, via des chemins peu fréquentés (celui en face de l’endroit où nous étions était en terre battue!!! c’est pas une autoroute!!). J’ai trouvé ça très intéressant de trouver des gens qui sont prêts à faire quelques centaines de kilomètres en cariole pour ce festival. Il y en a qui ont vraiment ça dans la peau!!!