Culture gratuite
Les Journées de la culture, qui visent la démocratisation de la culture en facilitant l'accès aux lieux de diffusion, reviennent pour une huitième édition. Ainsi, du 24 au 26 septembre, plusieurs activités se dérouleront tout à fait gratuitement au Québec. En Mauricie, plusieurs villes et villages seront de la partie. Comme il s'avère plutôt laborieux de relater les différentes activités qui se tiendront sur le territoire, voici quelques événements qui se démarquent par leur originalité. Tout d'abord, les Archives nationales du Québec (Mauricie et Centre-du-Québec), sur la rue des Forges à Trois-Rivières, présentent l'exposition Une histoire en eau majeure, qui parle de l'importance du fleuve Saint-Laurent et de ses affluents dans le développement régional au XXe siècle, le vendredi 24 septembre. Le Centre d'exposition sur l'industrie des pâtes et papiers, situé au Parc portuaire de Trois-Rivières, s'impose quant à lui avec les deux thématiques qu'il a exploitées l'été dernier: le conte et les insectes. Le 25 septembre, il propose un après-midi tout en légendes avec Michel Deschênes. Puis, le lendemain à 14 h, il présente une conférence sur le virus du Nil en compagnie de Jean-Pierre Bourrassa, entomologiste et professeur émérite de l'UQTR. Aussi, les 25 et 26 septembre, l'artiste Dominique Roy anime un atelier durant lequel les 15 ans et plus ont la possibilité de créer des sculptures et des modelages à partir de matières végétales, chez Gauthier Fleurs et Jardins à Trois-Rivières. Finalement, l'Église Notre-Dame-de-la-Présentation de Shawinigan, propriétaire de la dernière grande œuvre d'Ozias Leduc, ouvre ses portes le 26 septembre. Pour la programmation complète: www.journeesdelaculture.qc.ca.
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Graffitis libres
Ternie par les propos et les gestes de certains individus, la culture hip-hop trimbale avec elle son lot de préjugés. Un boulet qu'elle traîne à tort? Peut-être. Si quelques adeptes se plaisent à explorer son côté sombre, d'autres cultivent ses effets positifs. C'est le cas de Jeunesse Hiphop Mauricie, nouvel organisme à but non lucratif, qui considère ce courant comme une solution au problème de délinquance. Ainsi, calquant le modèle européen, il désire amener les jeunes à s'épanouir par le moyen de la scène et des arts visuels propres au hip-hop, en plus de promouvoir cette culture en organisant une série d'événements ponctuels. "C'est une porte pour s'exprimer; c'est une tribune, la culture hip-hop", soutient Dany Carpentier, fondateur de Jeunesse Hiphop.
Les deux premières activités de l'organisation se tiendront ce week-end. Jeunesse Hip-hop lancera le bal avec un affrontement amical entre deux DJ de renom, DJ Nerve et DJ Blast, le 24 septembre au D'Artagnan's à Trois-Rivières. Puis, l'organisme poursuivra le 25 septembre avec Art d'la rue, une démonstration professionnelle de graffitis au Parc portuaire de Trois-Rivières. Cette dernière mettra à l'avant-plan quatre artistes qui s'exécuteront sur une toile au lieu de laisser leur signature dans un lieu inusité: David Brown, Dominic Janvier, Martin Gagnon et Ahcer. Cet exercice servira, entre autres, à démystifier le graffiti. "Je veux montrer comment ça peut faire une belle famille. Quand tu mets tous ces éléments (rap, breakdance, design de mode, platinisme et graffitis) ensemble, tu vois que c'est une culture complète", conclut Carpentier.
Déjà 8 ans ! Déjà 8 ans que le Québec tout entier vibre au rythme et aux couleurs de la culture vers la fin septembre. Les Journées de la Culture ont pris une telle ampleur qu’on ne sait plus où donner de la tête quand vient le temps de se mettre le nez dans le programme officiel. Musées, ateliers de peintres ou de sculpteurs, écoles de théâtre, bibliothèques, cinémas de répertoire, circuits patrimoniaux, dictées, vernissages, spectacles de musique classique, populaire ou jazz… tout est prétexte à se plonger dans la culture québécoise d’ici et d’ailleurs pour s’imprégner de sa chaleur, de son odeur et de ses textures uniques. Je me rappelle encore très bien le génialement dynamique Marcel Sabourin nous souhaitant des « Bonnes Journées… de la Culture ! » Son entrain et son inépuisable énergie ont assurément insufflé une bonne dose de crédibilité à l’ensemble des activités. Puis, le vieux routier a cédé sa place à la non moins géniale Sylvie Moreau qui, par sa grande polyvalence et son amour avoué pour l’art et ses artistes, se révèle une porte-parole en or qui ne ménage pas les efforts pour faire briller l’événement au firmament des rendez-vous à ne manquer durant l’année culturelle. Soyez donc de la partie et goûtez à la culture sous toutes ses formes, aussi modestes soient-elles.
Une autre culture celle-là, celle du hip-hop, ne manque pas de faire jaser. Les plus vieux croient souvent à tort qu’elle est violente, raciste, sexiste ou homophobe. Les plus jeunes la boudent souvent au profit d’une musique punk, ska ou plus rock, allant même jusqu’à l’insulter sur les murs des toilettes publiques ou ceux d’un centre-ville désert. Pourtant, ce ne sont pas tous ses représentants qui crachent sur la différence. Pas du tout. En ce sens, Jeunesse Hiphop Mauricie favorise les côtés positifs et gratifiants de cette culture méconnue. Souhaitons-leur de briser quelques murs de vieux clichés, en décorant quelques toiles de leur façon de voir la vie.
Bonnes Journées !
Nous vivons dans une société qui ne laisse pas toujours sa pleine place aux jeunes. Or avec le hip-hop, ils ont trouvé un moyen de transmettre une partie du message qu’ils veulent faire passer. En effet, même si d’un point de vue musical ou vocal le hip hop ne déborde pas d’originalité (on parle plus qu’on ne chante et les rythmes sont souvent les mêmes), ce sont les textes qui font la différence, parce qu’on réalise vite qu’ils expriment réellement ce que pensent les jeunes. Les messages ne sont pas toujours roses, mais c’est aussi à l’image de ce que vit cette jeunesse. Il n’est en effet pas toujours facile de vivre au milieu de familles détruites, monoparentales ou reconstituées. Dans ce sens, le hip hop est un exutoire et pendant que les jeunes s’y adonnent, ils ne font pas de grabuge!
Pantalon très très large et très très long qui traîne par terre, chandail de marque avec les manches beaucoup trop longues, manteau très large qui descent jusqu’au genoux, espadrilles, grosses chaînes, bracelets et bagues en argent, sans oublier l’éternelle tuque qui descent jusqu’au yeux sur un crâne complètement dégarni, écoutant de la musique qui parle sur un fond de musique saccadée .
Vous les aurez reconnus ce sont des hip-hop, plus familièrement des hippopeux….on en connait tous au moins un mais ils sont tellement pareils que l’on a de la misère à reconnaitre son propre fils.
Rassurez-vous cette description est sans méchanceté et je suis très heureuse que l’on s’occupe enfin de ces jeunes qui sont considérés comme des marginaux que certains considèrent comme des rejets de la société.
Mais ils ont aussi des talents ces jeunes, ils s’efforcent de s’affirmer et la différence les rejettent!!!!
J’aimerais bien dessiner comme certains d’entre eux, d’ailleurs on devrait leur donner quelques murs de la ville qu’ils pourraient embellir.
Jusqu’à présent personne ne s’était penché positivement sur le phénomène et ses partisans et voilà qu’à Trois-Rivières nait Jeunesse Hip Hop Mauricie, un organisme qui s’occupe d’eux et qui les met en valeur, hé bien!! je n’ai qu’un mot à vous dire …….Bravo
Bravo à jeunesse hiphop Mauricie qui laisse de la place aux jeunes qui parfois sont exclus de plusieurs orgaismes, du au fait qu’ils sont parfois un peu marginaux. On peut voir les graffitis comme un dommage à la propriété, mais on peut aussi les voir comme des oeuvres exécutées par des personnes bourrées de talents. La culture hiphop est plutôt méconnue et il est temps de faire voir à tout le monde que les adeptes du hiphop sont bien plus que de simples marginaux, ils peuvent être remplis d’idées et de talents. Valoriser leurs talents et les faire connaître ne peut avoir que des côtés positifs. On a souvent peur de l’inconnu et il est temps que l’on voit les adeptes du hiphop pour ce qu’ils sont et non pas pour la simple image qu’Ils dégagent parfois.
Que vous soyez artiste, metteur en scène, peintre, sculteur, danseur, chanteur, éclairagiste, musicien et autres c’est le temps de se faire connaître. Que vous soyez jeune, vieux, beau, laid, flyée ou ordinaire c’est le temps de vous découvrir des talents cachés.
C’est une très bonne idée d’ouvrir des portes qui parfois restent fermés car l’argent est si rare qu’on préfère la placer dans des choses qu’on croit comme prioritaire et c’est tant mieux mais cette fin de semaine est gratuite et tout le monde y trouvera son compte.
Moi personnellement je trouve cela très beau des graffitis, je sais que parfois c’est dommage que ces artistes extraordinaires vont nous enrichir d’une de leur belles créations dans des endroits que nous aurions préféré ne pas les voir mais si les villes, les municipalités, les quartiers reconnaissaient un peu plus ce que ces jeunes peuvent créer et leur donner la chance de s’exprimer sur des murs qui appartiennent à tous comme à personne et qu’au lieu d’y voir des murs de béton gris on pourrait voir des paysages féériques un peu comme à Québec sous le viaduc. Je suis presque certaine que ces jeunes aimeraient bien se faire connaître et pouvoir y mettre sa signature d’artiste.
Mais pour moi cette fin de semaine j’en ai profité pour parfaire ma culture musicale et élargir mon répertoire.
Ma fin de semaine culturelle s’est passée au théâtre et au cinéma.
L’impératrice du dégoût (Théâtre Périscope) et Elles étaient cinq (au cinéma)
ont satisfait mon oil et ma pensée.
Tellement de possibilités culturelles s’offrent à nous,
qu’il nous reste qu’à choisir, en fonction de nos affinités.
Quand on y pense, les trouvailles de la planète s’offrent à nous pour notre bon plaisir
et le développement de nos sens et de notre pensée. Une ouverture sur le monde nous est
proposée, donc difficile de la refuser, à moins d’être trop fermé, ce que l’on ne peut souhaiter.
La culture n’a pas de fonds, le baril jamais trop plein.
Ne jamais oublier que la culture,
c’est comme la confiture,
moins on en a, plus on l’étale.
Les journées de la culture sont manifestement des épisodes qui servent à monter la culture urbaine qui affleure les autres manifestations de l’urbanité le temps de ces manifestations, non pas qu’elles soient invisibles au cours des autres jours de l’année, mais parce qu’elles recoivent moins d’attention de la part du public. Durant ces autres périodes de l’année où ces manifestations artistiques et culturelles ne recoivent pas tous les éclats des projecteurs des médias et ne sont pas l’objet des sollicitations empressées de la part d’un public qui les découvrent dans tous leur brillants, elles ne sont pas pour autant enfoncées dans les replis invisibles de la ville. Elles existent bel et bien au vu et au su de quiconque se donne la peine de les chercher. Il faut dire cependant qu’à cette occasion, elles se font plus volontiers accueillantes et belles pour nous séduire et qu’elles ne nous demandent pas de délier les cordons de notre bourse pour y avoir accès. Elles recoivent même pour cela un petit coup de pouce de leur milieu qui les font encore plus attrayantes qu’elles ne le sont habituellement. Ce coup de pouce du milieu est d’autant plus sensible et présent que le milieu n’est pas trop asphyxié par la culture urbaine, qu’il a même de quoi rendre un peu jaloux ceux des autres villes où sa présence se fait beaucoup plus discrète pour ne parler que de Québec en ce qui me concerne. Mais dans un milieu urbain comme dans un autre, il y a une présence beaucoup plus sectrète de la culture parce que celle-ci est véritablement underground et que ce ne sont pas ces journées-là qui la feront affleurer. Il s’agit bien sûr de la culture hip-hop qui traduit l’existence d’une partie de sa population qui n’y trouve pas sa place et qui est laissée pour compte. Ses graffitis et ses chants balancés comme des complaintes rythmées sont pourtant là pour nous rappeler son existence et sa culture qui elle ausi réclame droit de cité à l’année.
Souvent on allie culture et argent. Pourtant il suffit d’être curieux et de vouloir tout connaître. Il est inutile de débourser de grandes sommes d’argent. On n’a qu’à garder l’oeil ouvert et de lire le journal Voir afin de profiter de plusieurs activités qui nous sont offertes gratuitement. Mëme si c’est gratuit, je crois que la culture n’a pas de prix.