Faites vos jeux!
L'achat des cadeaux des Fêtes vous donne chaque hiver du fil à retordre? Orchestré par l'organisme humanitaire Le Bon Citoyen, le Salon des jeux revient pour une troisième édition à la Bâtisse industrielle de Trois-Rivières du 5 au 7 novembre. Visant à amasser des fonds pour les familles défavorisées du territoire, l'événement réunira près d'une vingtaine d'exposants spécialisés dans le divertissement. Il a d'ailleurs réussi un tour de force cette année. Grâce à Bob McDuff des Jeux McWiz, il est parvenu à attirer des fabricants de jeux de renom tel Wrebbit, spécialiste du puzzle en trois dimensions. Activité pour toute la famille, le Salon permettra à ses visiteurs de jouer à différents jeux de société sur place: Memo-Lingo, Cadoo, Blokus, Jour de paye, McWiz junior… Un simulateur de formule 1, un tapis de danse électronique, des voitures à piles seront aussi accessibles. Cet automne, le volet pour les tout-petits a été développé. Des structures gonflables s'ajouteront au paysage et davantage de mascottes déambuleront sur le site. Cette année encore, le Salon vend des billets pour le tirage du plus gros bas de Noël de la planète qui aura lieu le 7 novembre à 15 h. Homologué par le Guinness World Records, celui-ci est rempli de cadeaux d'une valeur de 3000 $. Renseignements: (819) 693-5581.
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À la belle étoile
Au premier coup d'œil, l'itinérance ne semble pas exister à Trois-Rivières. De fait, rares sont les individus qui dorment dans les rues de la ville durant la nuit ou qui construisent un logement temporaire le long des trottoirs. Pourtant, même si la problématique demeure invisible pour les passants, elle existe réellement. Le Centre Le Havre peut le confirmer. Depuis la fin des années 90, il accueille près de 500 sans-abri chaque année, dont plusieurs souffrant de troubles mentaux graves. Afin de sensibiliser la population à cette triste réalité et de trouver des solutions durables, la Corporation Parapluie en urgence sociale, organisation dont le Centre fait partie, organise sa 15e Nuit des sans-abri le vendredi 22 octobre au centre-ville de Trois-Rivières. Sous le thème "Quête d'espace: rêver mieux!", l'événement propose une marche de solidarité du Centre Le Havre de la rue Brébeuf vers le Parc Champlain à 16 h. Au terme de la promenade, une soupe populaire sera servie en plein air, question de réchauffer les cœurs. Puis, l'action se déplace au Maquisart dès 18 h. Précédé d'une représentation mêlant diverses disciplines artistiques, le groupe Satori entre en scène. Outre les spectacles tenus de 21 h à 4 h du matin au Zénob et au Café Van Houtte, des matchs d'improvisation sont prévus dans le Parc Champlain dès 19 h et des films sur l'itinérance seront projetés à la Cathédrale de Trois-Rivières.
Eh oui, la période folle des fêtes est de retour. Et, avec elle, toutes les joies et tous les soucis des préparatifs, des itinéraires et des idées cadeaux! Pour apaiser cette tempête, le salon des jeux nous facilite bien des soucis. C’est sans contrédit l’événement culturel qui symbolise le mieux les Fêtes. Impossible de se tromper en offrant des jeux éducatifs ou un cadeau universel: un livre! Qu’il s’agisse d’un conte, d’un album d’art ou d’un ouvrage pratique, je crois que des suggestions à la tonne nous attend…
C’est aussi amusant de permettre aux visiteurs de jouer au différents jeux….Et de plus un tirage, c’est toujours excitant, surtout un gros bas de Noël gigantesque. Wow, les enfants pourront se défouler avec des jeux qui sont sans danger et demeurent accessibles à tous. Bon divertissement! J’ai pris le numéro en note.
En passant les puzzles en trois dimensions, c’est Wrebbit les plus originaux, ça mérite d’être souligné.
Même si je n’ai pas de jeunes enfants, il m’arrive occasionnellement d’acheter des jeux pour les offrir en cadeaux dans le temps des fêtes. J’aime bien offrir ce genre de cadeau au lieu de la sempiternelle bouteille de vin comme cadeau pour l’hôte et l’hôtesse qui nous reçoivent. La seule difficulté que ceci m’apporte c’est de pouvoir choisir quelques choses qui devrait convenir à leur goût, mais faire un choix à partir d’une boîte et de la lecture des instructions dans la multitude de jeux offerts n’est pas toujours chose facile. Je suis donc une bonne candidate pour ce genre de salon et je ne m’en priverais pas.
L’itinérence est un problème présent dans la plupart des villes mais il est vrai qu’il peut parfois passer inapercu. Il faut souvent s’arrêter et vraiment regarder pour voir que le problème existe. Ce n’est pas parceque les gens dorment dans des refuges que l’itinérence n’existe pas. Il est grand temps que tous les gens soient sensibilisés à ce problème car il est présent partout et malheureusement les itinérents sont de plus en plus jeunes. Dans les grandes villes comme Montréal ou Québec, le problème est bien identifié et il y a plus de ressources disponibles mais ce qui est grave c’est que le problème existe aussi dans les plus petites villes et là les ressources sont très limitées.
Les nuits pour les sans-abri se font partout mais je crois que c’est encore plus important dans les petites villes car dans ces endroits en plus de trouver des solutions il faut faire connaître le problème. Bravo à Trois Rivières pour l’effort qu’ils font afin de trouver des solutions à un problème existant mais bravo surtout au fait qu’il dénonce une problèmatique qui souvent à tendance à vouloir être cachée. L’itinérence est un problème présent partout mais à des degrés différents.
J’ai eu le privilège pendant trois années consécutive de faire partie du spectacle de la nuit des Sans-abris à Trois-Rivières. J’ai rencontré des artistes (musiciens, comédiens, metteur en scène ..), des bénévoles qui donnent de leur talent et de leur temps pour sensibiliser les gens aux conditions inhumaines dans lesquelles les sans-papiers vivent au quotidien. Chanter dehors, au vent et au froid pendant quelques heures ne donne pas un apperçu de leur réalité, mais jette en dedans de moi une lumière sur l’itinérance! Me retrouver autour d’un brasero avec eux est plus important pour moi que de festoyer dans un bar. Soyez donc du rendez-vous!
Non je ne crois pas que l’itinérance soit un mal nécessaire. Sauf dans le cas ou personne ne vous écoute, ne vous offre la compréhension requise.
C’est pour ça que tout refuge est primordial surtout avec l’hiver à nos portes. Donnons des choix aux gens mais laissons leurs leur dignité, mais offrons leur une voie de rechange.. Je pense que ce sont souvent les points qui achoppent. Les marginaux , les laissez pour compte, le donne moi ma chance aussi…….
Sur l’autoroute de la vie , il y a des embranchements qu’on peut prendre. Il y en a d’autres qu’on passe outre, pour toute sorte de raison personnelles.
DOnnons la chance au courreur.
Laissons l’Homme s’exprimer, à la manière qui lui convient, à son rythme.
Mais donnons lui des lieux ou il se sent compris. Ou il a droit de vivre à sa manière ….
Donnons lui la chance d’en parler, des lieux pour s’en sortir.
Un projet pour ramasser des piasses pour des gens qui en ont besoin et qui pourraient bien être ceux qui composeront notre demain.
Des faiblesses qu’on apprivoise, qu’on cultive, et qui peuvent nous faire grandir parcequ’on est passé par là , et qu’on croit en l’espoir d’un meilleur demain.
Le salon des jeux est, certes, un concept intéressant pour découvrir les nouveautés, expérimenter les jeux avant l’achat et se donner des idées de cadeaux.
Cependant, sous aucune considération, je ne débourserai des dollars pour visiter ce salon. Un tarif d’entrée est en effet exigé pour accéder à l’ULTIME privilège de consommer. Dans le même ordre d’idées, jamais je ne deviendrais membre de Costco. Pourquoi devrais-je payer pour avoir l’éventuelle possibilité de dépenser ??? C’est ridicule.
Jouer. La quintessence de l’enfance. Se détacher du monde extérieur pour pénétrer dans des univers inconnus, loufoques et mystérieux. Pour un instant, oublier tout ce qui nous entoure et se concentrer sur une seule chose: le jeu, cette activité stimulante et pas forcée du tout où l’imaginaire se déploie avec grandiloquence. La concentration d’un enfant quand il s’amuse à réinventer le monde n’a d’égale que sa charmante naïveté face à la cruauté. Ce Salon des Jeux est donc une merveilleuse opportunité pour le parent de découvrir tangiblement ce qui allume sa progéniture… et ce qui l’éteint. Le type de jeux qui le fait s’exciter ou se calmer, celui qui fait briller ses yeux ou qui l’endort… Parce qu’on a beau s’évertuer à lui acheter dix mille bébelles, il demeure que l’enfant est souvent un juge qui ne se trompe pas quand au degré potentiel d’amusement. Soyez donc ouverts à l’étoile qui scintille au fond des yeux de votre descendance. Ça ne pourra que vous connecter davantage au firmament de l’enfance.
Un autre genre d’étoile file dans le ciel de Trois-Rivières ces temps-ci. Pas juste ces temps-ci, toujours à vrai dire. C’est l’inaccessible étoile, celle que chacun recherche dans sa nuit intérieure, celle qui nous fait vibrer bien au-delà du coeur. Bref, l’étoile de nos rêves, de nos aspirations, celle que l’on veut atteindre avant la tombée de la vie. Mais pas évident de se l’imaginer ou même de l’identifier. Chacun sa route et son destin. C’est pourquoi il faut être solidaire envers les sans-abris: pour les aider à mettre un nom ou une image sur leur propre constellation. La Nuit des sans-abri est une occasion de leur montrer qu’on pense à eux et à leur galaxie trop vaste. Hier soir, au centre-ville de Trois-Rivières et dans plusieurs autres ville du Québec, des gens de tous âges et de toutes provenances se sont rassemblés au nom du partage et de la solidarité, en formulant leurs voeux d’étoiles filantes universelles.
À go, faites votre voeu !
Souvent on voit uniquement ce que l’on veut voir et on feint d’ignorer qu’il y a des sans-abris tout près de chez-nous car notre conscience s’en porte mieux ainsi. Alors, c’est bon d’avoir certaines journées ou l’on nous rapelle que nous sommes des privilégiés et que l’on peut donner un peu de nous-même afin de faciliter la vie à ces pauvres gens. Je ne sais pas s’il existe des solutions mais je crois que ça vaut la peine d’essayer. Alors plus il y aura de participants, plus la cause sera entendue.
En effet, trop de gens pensent que le problème d’itinérance est inexistant à Trois-Rivières, ce qui est complètement faux, il est seulement non apparent.
Je travaille dans un centre d’hébergement d’urgence et je ne peux que constater cette triste réalité qui ne risque pas de disparaitre bientôt avec les écarts de plus en plus grands entre les classes sociales. L’itinérance est un problème qui nous concerne tous puisque malgré ce que l’on pense, il peut toucher tout le monde!!
Il n’est pas rare de rencontrer des gens de professions respectables tels: notaires, professeurs, avocats,…aupris avec un problème de logement, d’argent.
Effectivement, les problèmes de santé mentale et la dépendance aux drogues, à l’alcool et au jeu sont les facteurs les plus importants qui peuvent mener vers ce problème…
Il faut être conscient que les sans-abri ne sont pas sans logement par choix mais bien par obligation, c’est la conséquence qu’amène parfois leurs problématiques…
Bref, cette initiative entreprie par la corporation parapluie est fantastique, elle permet de faire connaitre la problématique aux gens et elle permet aussi de montrer aux personnes la difficulté de vivre toute une nuit à l’extérieur avec le froid et la noirceur mais sans le détresse psychologique, la tristesse et la solitude des sans-abri.
C’est un rituel qui revient à chaque année. C’est à l’approche des fêtes que l’on se souvient du sort des plus démunis. Tout se passe comme si nous décidions pour cette occasion de nous acheter une conscience toute neuve. Pour ne pas être en reste, nous nous adressons habituellement à un personnage dont la bonhomie ne risque pas d’être contrarié par cet achat douteux, soit le bon père Noël en personne. Il est même prêt à refiler à chacun une bonne conscience d’occasion, ce qui coûtera encore moins cher à l’acheteur. Dans ce genre de transactions, même si le père Noël est par fonction très avenant, plusieurs ne risqueront pourtant pas de faire l’achat directement. Ils préfèreront passer par leurs enfants en lui demandant de faire comme si c’était lui-même qui les leur offrait, quitte à le dédommager de quelques pièces pour ses bons soins. Comme cela, les apparences sont sauvées et paraît-il que tout le monde est content. Il parait même que des fabricants de jeux de renom seraient au rang de ceux qui manifestent le plus leur contentement, ce qui remplit d’aise le père Noël qui s’en flatte la bedaine. Espérons qu’il en est de même dans les chaumières des récipiendaires, enfin de ceux qui recoivent des dons. Quant à l’étoile qui guide les pas des sans-abris, ce n’est certainement pas la même que celle qui guide le père Noël et son traîneau vers les cheminées des belles chaumières. Il leur manque à eux autant la chaumière que la cheminée pour y faire du feux. Pour les apercevoir dans la nuit ces miséreux, il faudrait avoir en mémoire l’image d’étoiles défuntes qui ont cessé de briller depuis longtemps et qui sont leur deux yeux qui cherchent dans la nuit une pauvre lueur que plusieurs d’entre eux n’espèrent même plus.
Je suis étudiante en journalisme et j’aimerais resensibiliser les étudiants sur le probléme des sans-abri.Bien sûr, je suis confrontée au fait que les gens connaissent le sujet ou croient le connaître, mais bien trop entendent et passent à autre chose, comme un bruit sourd et désagréable qu’on préfère éviter.
Mon but est de faire une analyse, destinée à montrer le quotidien des sans-abris à Montréal, la réalité telle qu’elle est vécue par ces gens et non celle produite par le gouvernement.Oui il ya des moyens mis en oeuvre mais non ce n’est pas assez ,peut-ëtre le gouvernement a bonne conscience et a la sensation d’avoir fait sa part du devoir mais il est inutile de se cacher derriére quelques maigres réformes. Arrêtons de se voiler la face, le gouvernement a tout intérêt à minimiser le « problème » sinon celui-ci devrait agir en conséquence et forcément investir mais il est plus important de construire des parkings ou des centres commerciaux…
Moi, simple petite étudiante ordinaire, j’ai envie de me plonger dans la réalité de ce fléau, qui n’est pas je le regrette simplement un « problème », c’est pour cela que pour distinguer mon cri parmis les mille et un textes écrits sur le sujet, j’ai besoin de plus de matériel de base, de concret et non de déjà vu .Je veux écrire un texte qui dénonce le rejet que vivent les sans-abri et ouvre enfin les yeux aux gens.
je cherche à prendre contact avec une personne qui pourrait m’aider à la compréhension de ce dramatique phénomène qui nous concerne tous.