La glace est brisée
Alors que son frère Sylvain lance un album-compilation de ses succès de 1994 à 2004, François Cossette présente son tout premier spectacle de compositions le 20 novembre au Maquisart de Trois-Rivières. Après avoir passé trois ou quatre années à peaufiner son matériel, il dévoile enfin sa véritable personnalité musicale. "C'est du pop rock pincé de blues. Il y a aussi un peu de latin… Mais je crois que "pop rock pincé de blues" reste la meilleure définition", souligne le musicien. "Oui, il y a des chansons happy; je ne chante pas les déboires de mon introspection. Je dénonce des choses. Je parle entre autres du matérialisme dans ma chanson Confort." Ce plongeon en solo n'est pas sans lui donner quelques vertiges. Le guitariste, qui s'est fait remarquer dans la revue musicale Showtime, estime cependant avoir acquis la maturité nécessaire pour délaisser l'interprétation et se consacrer à ses propres textes pendant une heure et demie sur scène. Partageant son temps entre la vie artistique et l'acquisition d'un baccalauréat en enseignement de l'anglais, il place tranquillement les morceaux du puzzle dans le but d'enregistrer un album.
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Raconte-moi une histoire
La lecture ne fait pas d'adeptes dans toutes les familles. En effet, dans les milieux défavorisés, où le nombre d'analphabètes se révèle plus élevé, la valeur donnée aux bouquins est souvent moindre. Il arrive d'ailleurs qu'aucun livre neuf ne se retrouve à l'intérieur de ces foyers. Afin de développer l'amour des mots chez les jeunes de moins de 12 ans, la Fondation pour l'alphabétisation organise la sixième édition de La Lecture en cadeau. Ce projet organisé à la grandeur de la province invite les gens à acheter un livre jeunesse de leur choix et à le remettre à la caisse d'une des librairies participantes. Là, on leur donnera un sac contenant une carte pour écrire une dédicace à l'enfant et une carte postale afin de recevoir de ses nouvelles. En Mauricie, les librairies Clément Morin de Trois-Rivières et de Shawinigan, L'Exèdre et Archambault participent à la collecte, qui se déroulera du 26 novembre au 9 janvier prochain. L'an dernier, l'organisme avait recueilli 18 500 livres, dont 969 dans la région. "C'est bien, mais on pourrait faire mieux!" s'exclame Sophie Labrecque, présidente-directrice générale de la Fondation, en parlant de la Mauricie, sa terre d'origine. Ainsi, en 2004-2005, l'objectif est augmenté à 1500 volumes. Les livres amassés seront redistribués dans les quartiers défavorisés du territoire au mois de mai 2005. Renseignements: 1 800 361-9142.
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Bilan historique
La municipalité de Saint-Narcisse souffle sur sa 150e bougie cette année. Afin de souligner cet anniversaire particulier, elle organise dans son église un spectacle son et lumière qui raconte, en 75 minutes, son passé. Les représentations ont lieu les 19, 20 et 21 novembre à 16 h 30, 19 h et 21 h. L'ex-directeur de l'information à la station de télé CKTM, Daniel Brouillette, a été approché pour concevoir le projet. L'homme, qui est originaire du territoire et qui a déjà réalisé un son et lumière pour les 100 ans d'engagement des Filles de Jésus, s'est entouré d'une équipe de professionnels. Plusieurs bénévoles ont aussi participé à l'aventure depuis le mois d'août dernier. Ils ont mis à profit leur savoir-faire et ont relevé les différents défis techniques lancés par Brouillette. Donnant vie à un show rempli d'émotions, ce dernier fait découvrir, par le biais d'images et de textes, les personnalités qui ont marqué Saint-Narcisse, l'histoire collective du village ainsi que son église, témoins silencieux du passage des générations. Les billets sont vendus au coût de 12 $ à la Tabagie-dépanneur Cossette. Par ailleurs, le spectacle Saint-Narcisse en sons et lumières constitue la deuxième des quatre grandes activités des célébrations des Saisons du 150e.
J’suis bien contente qu’il sorte enfin de l’anonymat parce qu’il a autant de talent que son frère.
Pour l’avoir vu en spectacle dans les petites salles en Mauricie, je peux vous assuré qu’il ne donne pas sa place sur une scène.
Pour son spectacle et éventuellement un disque, il a écrit dans un style pop rock, un style qui a plus de chance pour le succès radiophonique que le rock auquel il nous avait habitué.
Je lui souhaite beaucoup de succès.
Pas facile pour un jeune artiste qui débute dans le métier. Encore moins facile quand quelqu’un est passé avant lui. Surtout quand ce quelqu’un est Sylvain Cossette. Dommage pour lui, mais François a un grand frère adulé du public et apprécié dans la colonie artistique.
Pour se démarquer, il lui faudra être diablement original. Même si son matériel diffère de celui de son grand frère, il sera toujours comparé à «celui de la famille qui a réussi.» Que ce soit dans les affaires ou dans les arts, c’est inévitable. Le frère de l’autre est souvent caché par l’ombre du géant.
Que l’on pense seulement à l’acteur Guillaume Depardieu et à son monstre sacré de père, Gérard. Peu importe le talent du premier, le père l’écrasera toujours. Il lui volera toujours la vedette. Il aura toujours le premier rôle.
C’est un risque à courir pour François Cossette de suivre les traces de son grand frère si parfait. Mais, s’il fait ce métier par amour de la scène, par amour de la musique, il va se contenter de jouer les «secondes guitares» et de conquérir son propre public.
Permettre à des jeunes de découvrir la lecture est quelquechose d’exceptionnel et c’est un geste que tout ceux qui peuvent devrait poser. Rien de plus beau qu’un livre neuf, bien à soi, que l’on peut lire et regarder à souhait. Aujourd’hui la littérature jeunesse est vraiment nombreuse et diversiée et il revient à chacun de la faire découvrir. D’acheter un livre pour un enfant plus démuni monétairement est un beau geste et ça va peut-être être le début d’une passion, plusieurs enfants ne connaissent que les vieux livres usés or le fait d’en posséder un à eux peut leur faire découvrir toute la beauté et le plaisir de la lecture. il est certain que pour certains, un livre ne représentera pas grand chose pour eux mais il est certain aussi que des enfants vont découvrir et surtout développer un goût pour la littératutre et que ce goût va les suivre le reste de leur vie. Quand on a moins d’argent, le livre devient souvent un luxe, c’est pourquoi en recevoir un en cadeau peut être important
Je crois que c’est important de stimuler le goût de lire chez les enfants et je crois que ce projet est vraiment important. Je crois donc que tout le monde devrait faire un petit tour à la librairie pour permettre aux enfants pauvres de recevoir des livres pour noël. Je trouve également intéressant que l’on puisse recevoir des nouvelles de l’enfant qui a reçu notre livre. Cela permet de voir la véritable concrétisation positive de notre geste envers l’enfant. J’espère que beaucoup de gens seront généreux.
Sylvain, vous le connaissez. Talentueux, charmeur, populaire.
François, vous le découvrirez. Talentueux, charmeur et…. à vous de décider.
J’ai connu François en faisant de la musique en sa compagnie. Ultra doué, il a su m’intégrer, me tolérer (étant moi-même nettement moins talentueux), me conseiller et surtout me faire partager son plaisir à faire de la musique. Un gars simple, et compliqué à la fois. Chaleureux, gentil et surtout ne se permettant à lui-même aucun compromis.
J’ai eu l’immense privilège d’entendre et de voir sur scène son matériel, son bagage…. son âme. Un show à voir, un gars à découvrir, une musique à vivre intensément.
François, ce n’est pas le petit frère d’un autre…….. François, c’est François. Entier, mature et prêt à se faire entendre……. À condition de bien écouter ce qu’il a à dire.
Rock On Junior!!
Hugo Lapointe sort son premier disque mais quelques semaines après, Eric son frère fait la manchette sous de fausses accusations. Et, malgré la tourmente, il fait le lancement de son nouveau disque « coupable ». Ce qui, on s’en doute, fait en sorte d’éclipser totalement Hugo. Comble de malheur, il a été complètement coupé au montage lors de son passage sur le plateau de l’émission « Tout le monde en parle » regarder par plus de 2 millions de personnes (la malchance lui colle à la peau).
François Cossette décide de faire enfin le « grand saut » en offrant un premier spectable solo. Il est évident qu’on ne pourra pas éviter les comparaisons avec son célèbre frère Sylvain (physiquement il lui ressemble beaucoup). Mais comble de malheurs, ce dernier était à « Demandes spéciales » de TVA dimanche passé et il lance un album compilation de ses 10 ans de carrière incluant 3 nouvelles chansons. Il était aussi la vedette de l’émission de Josélito (Devine qui vient ce soir) quelques jours plus tard. Nous le verrons et entendrons donc chanter partout au cours des prochaines semaines.
Je ne doute pas que François puisse réussir avec le talent qu’il a et avec beaucoup de persévérance mais comme on dit : mauvais timing pour débuter.
Pendant longtemps, le public regardait de travers les membres de la famille d’un artiste réputé qui osaient à leur tour se lancer dans la jungle artistique. Aujourd’hui, on essaie de plus en plus de laisser sa chance au coureur et on est conscient que, dans la plupart des cas, le frère de l’un ou la cousine de l’autre ne s’improvisent pas musicien, comédien ou chanteur, mais ils l’étaient déjà avant d’effectuer le grand saut. La reconnaissance de leur proche leur donne peut-être un petit coup de pouce, mais tant que ça reste légal… N’empêche que c’est tout de même comique que François Cossette se produise pour la première fois au moment précis où son frérot considère qu’il a assez de succès pour sortir une compilation!
Offrir l’imaginaire, caché sous une enveloppe de carton et de couleurs pastel. D’abord les images pour apprivoiser le regard et le coeur du lecteur, puis les mots. Doucement, parfois même péniblement, faire connaissance avec les mots. Certains les lisent en un clin d’oeil, d’autres s’arrachent l’âme à tenter d’en déchiffrer les énigmes. Leur tendre un livre en guise de compagnon, pour qu’ils puissent se réapproprier leur propre langage, leur propre culture. Et puis la joie de savoir qu’on a pensé à nous, que derrière une Fondation pour l’alphabétisation, il y a bien sûr des gens passionnés et généreux, mais aussi des gens de partout qui ont envie de partager leur amour pour les mots. Et si ces gestes de partage finissent par se traduire en des visites plus fréquentes à la bibliothèque, ce sont les enfants qui en sortiront gagnants, leur langue déliée et leur imaginaire en fleurs.
Saint-Narcisse a 150 ans et désire fêter cet événement en grand. Ça se comprend. Il est toujours agréable pour une municipalité de se replonger dans son histoire, non seulement pour le plaisir de retrouver de vieux souvenirs mais aussi pour celui de les partager avec la nouvelle génération. Bon 150e, donc!
3 « Success stories »: la musique, la lecture et l’histoire!
Je trouve excellente l’idée d’un livre acheté pour aider ceux qui n’ont pas les moyens. Le système de carte est aussi pratique pour savoir ce qu’aura pensé le lecteur du livre. Mais ce qui me désole un peu, c’est de voir que dans tout ça, les libraires ne sont que des distributeurs. N’auraient-ils pas pu faire un peu plus et déduire leur profit des livres ainsi donnés? Ou encore, ils auraient pu offrir un coupon rabais pour des achats futurs. Eux-mêmes seront de toute façon favorisés si le nombre de lecteurs, suite à de telles initiatives, augmente. Alors pourquoi pas en faire plus?
La lecture est un passe-temps tellement agréable! C’est en général beaucoup mieux de lire un livre que de voir un film ou que de regarder la télévision. Lorsque l’on se plonge dans un livre, c’est en fait dans notre imagination que l’on se retrouve, le livre n’étant qu’un guide nous aidant à nous diriger dans notre imaginaire. Le livre nous indique l’histoire mais c’est nous qui créons les décors, les personnages, les figurants, etc… En plus, c’est très bon car ça fait travailler notre imagination, donc notre cerveau et ça aide à garder une bonne forme intellectuelle. Tout le monde devrait avoir la chance de bénéficier de ce passe-temps. Mais pour ce faire, on doit naturellement savoir lire. Je suis estomaqué de constater qu’il y a encore, dans notre société québécoise moderne, des jeunes qui ne savent pas lire. On est pas en afrique centrale, ou dans un pays sous-développé, on est en amérique du nord, au Québec, pays civilisé s’il en est un. Alors comment se fait-il qu’on puisse encore retrouver des analphabètes chez nous?
J’encourage donc fortement l’initiative de la Fondation pour l’alphabétisation qui demande aux gens d’acheter un livre pour un démuni afin qu’il puisse développer son goût pour la lecture, et peut-être ansi lui éviter de devenir analphabète. Car vous savez, pour bien savoir lire, il faut se pratiquer régulièrement, particulièrement pour les jeunes. Alors offrir un livre à un jeune démuni, c’est plus que de lui donner un livre; c’est peut-être lui offrir un avenir. Et un livre, c’est tellement plus que quelques grammes de papier et d’encre, c’est une porte ouverte sur l’imagination. Réussir à intéresser un jeune à lecture, c’est lui garantir qu’il ne s’ennuiera jamais dans sa vie. Et en prime, qui sait quelle idée de génie germera dans la tête d’un jeune pendant qu’il se délectera d’un bon livre?
Il y a beaucoup de chanteurs et de chanteuses talentueux au Québec mais ce qu’il y a moins, ce sont les auteurs compositeurs interprètes de talent. J’ai, comme beaucoup d’autres, assisté au spectacle de François Cossette au Maquisart le 20 novembre dernier et ce que j’y ai vu et surtout entendu, m’a beaucoup plu.
François Cossette a su démontrer qu’il maîtrisait parfaitement son art. Son répertoire est très varié, il passe du rock au blues avec facilité. Ses textes sont parfois engagés, parfois mélancoliques mais toujours appropriés. Par ailleurs, j’estime qu’il relève de l’exploit de réussir à intéresser un public avec des chansons qui ne sont jamais passées à la radio. En effet, bien qu’il n’ait pas encore endisqué, ses compositions ont reçus un accueil favorable de l’auditoire. Certaines de ses chansons, notamment, « Ça manque d’amour », La belle vie », « Les cinq sens » sont toutes vouées au succès dès qu’il aura procédé à les enregistrer, ce que j’attends d’ailleurs avec impatience. François Cossette s’avère donc un auteur prolifique, un interprète talentueux et un musicien hors pair.
J’ai lu dans les opinions précédentes des comparaisons avec son frère Sylvain. Sans rien enlever à ce dernier, dont le talent est également indéniable, François s’en démarque par son propre style et sa propre originalité. Tout artiste qui a du talent devrait avoir l’opportunité de se faire valoir, qu’il y ait ou non un membre de sa famille qui l’ait précédé, ne diminue en rien la pertinence qu’il fasse sa place. Je souhaite donc à François Cossette d’aller de l’avant sans hésiter!
Plonger dans un livre, se délecter de chaque phrase, de chaque mot… Plonger dans une histoire qui nous forgera en tant qu’être humain, qui nous permettra de découvrir une parcelle de nous-même tout en nous ouvrant à la réalité d’autrui. C’est ce que les mots m’ont apporté, ils ont été un belvédère d’où j’ai pu contempler et apprendre à connaître l’Homme, d’où j’ai pu avoir une vue en plongée sur qui j’étais… La poésie en vers ou en prose, le récit d’un héros triste ou joyeux, jeune ou vieux, profond ou superficiel, la pièce de théâtre dont la lecture fait de nous un metteur en scène qui n’a de limites que celles de son imagination, tout cela forme un amalgame de joies et de peines et permet parfois d’effleurer la liberté. Nous avons l’opportunité de poser un geste concret qui peut faire la différence pour un enfant, qui peut changer la face de son monde… les familles défavorisées ne sont pas rares dans la région… Le cadeau d’un livre à un enfant dont la réalité est peut-être très sombre peut être salvateur, libérateur. Prenons l’exemple de l’homme de théâtre Gilles Maheu. En 2003, était présenté le spectacle «La bibliothèque ou ma mort était mon enfance» par la compagnie Carbone 14 dont les créations sont dirigées par le Gilles Maheu en question. Ce spectacle hautement poétique révélait une facette de la vie du créateur… Maheu, par cette création, a livré un témoignage inspirant pour tout amant du livre, pour tout passionné du verbe. Lire l’a sauvé de la délinquance. Lire lui a permis d’atteindre une forme de liberté…N’est-ce pas un cadeau magnifique que nous puissions offrir aux jeunes de la région, le cadeau d’une voie vers la liberté…
Lire est un moyen de se souvenir de notre passé, un passé que la municipalité de St-Narcisse a choisi de célébrer. Je ne connais pratiquement rien de St-Narcisse sinon son fameux festival de la solidarité. Inspirons-nous de ce village pour poser un geste solidaire en achetant un livre pour un enfant.
Il y a des moments dans la vie où il est bon de se séparer. On n’a qu’à penser au phénomène de deux jumeaux qui veulent leur identité à l’adolescence. Ils en ont marre de se faire habiller de la même façon; ils en ont assez qu’on les compare sans cesse; ils en ont soupé qu’on les mélange. Il est donc normal pour eux d’avoir une identité qui leur est propre. Pourquoi être jumeau est-il donc un prérequis afin que le phénomène soit valable, voire souhaité? Les parents veulent si fort que leur progéniture fassent leur place dans la vie en tant qu’individu. Jusqu’à ce que notre bonne société si critique en décide autrement.
Je m’adresse justement à vous, les détracteurs. Ceux qui n’ont jamais entendu une seule note de François Cossette et qui faites la même erreur que des parents maladroits qui comparent leur jumeaux adolescents. François et Sylvain Cossette proviennent de deux embryons différents. Ainsi, épargnez-nous vos mielleuses complaintes au nom de la perfection antérieure et concentrez-vous à écrire des textes constructifs basés sur l’analyse musicale de l’artiste plutôt que d’y aller d’opinions insipides sur la hiérarchie familiale.