MargiArt: la suite
Les jeunes de la rue sont-ils vraiment des bons à rien? En dévoilant un troisième vitrail à caractère historique au Centre d'exposition sur l'industrie des pâtes et papiers de Trois-Rivières, l'Atelier MargiArt, qui rassemble quatre ou cinq individus de cette clientèle marginale par plateau de travail de six mois, répond négativement à cette question. Il prouve que des jeunes en rupture sociale peuvent participer à la vie en communauté et réaliser de beaux projets. La dernière œuvre de l'atelier dirigé par Jean Beaulieu, directeur artistique de Création Unik, réveille le souvenir du grand feu de 1908 qui a détruit la partie de Trois-Rivières située entre les rues du Fleuve, Bonaventure, Champlain et Saint-Georges. L'incendie, qui aurait été allumé involontairement par deux enfants, avait rasé 928 bâtiments au total. Existant depuis avril 2003, MargiArt devrait poursuivre ses activités pendant les trois prochaines années.
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Le rythme de Noël
Entre les voyages au centre commercial, les nombreux partys et les obligations familiales, le besoin de souffler peut se faire sentir. Voici donc quelques suggestions afin de ralentir le rythme tout en conservant l'esprit des Fêtes. D'abord, le Musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières présente Joies et surprises du temps des Fêtes, événement réunissant des crèches et des œuvres d'art du monde entier qui illustrent la nativité. Cette exposition se poursuit jusqu'au 9 janvier. Le Parc de l'Île Melville (Shawinigan) a également choisi cette date pour clore son activité Le Monde des neiges. Celle-ci consiste en un village miniature destiné avant tout aux jeunes enfants. Elle montre comment les gens du Québec, de la Chine, de la Grèce, de l'Australie et de l'Égypte vivent Noël. Aussi, le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap (Cap-de-la-Madeleine) continue jusqu'au 15 janvier de faire briller ses Jardins de la lumière, un lieu féerique auquel se greffent, selon l'horaire, une crèche vivante, des concerts extérieurs et des lectures de contes de Noël.
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Mise au point à l'OSTR
L'Orchestre symphonique de Trois-Rivières, après les nombreux coups d'éclat au sein de son organisation, se réajuste tranquillement. S'il a accepté la démission du directeur artistique et chef attitré, maestro Gilles Bellemarre, le nouveau conseil d'administration a établi que ce dernier agirait à titre de conseiller artistique pour la saison 2005-2006 et de premier chef invité. En ce qui concerne la direction générale, il fait présentement des démarches dans le but de combler le poste d'ici mars prochain. Aussi, afin que la saison 2004-2005 puisse enfin prendre son envol, le coût des billets à l'unité a été diminué à 40 $ pour le reste de la programmation, au lieu de 60 $. Une nouvelle politique de prix étudiants entre également en vigueur. Par ailleurs, les activités normales de l'orchestre suivent leur cours normal.
Oui Jean, BRAVO, BRAVO ET ENCORE BRAVO pour ce superbe projet. Je crois sincèrement qu’il est important pour ces « jeunes de la rue » d’avoir un moyen de s’exprimer tout en création!!! Et c’est pour cette raison Monsieur Beaulieu que j’ai vraiment envie de vous lever mon chapeau et de vous redire à nouveau……BRAVO! ;)
Mais bien sur, le mérite se partage…il n’y a pas que Jean Beaulieu qui soit un héro dans cette magnifique histoire..non, il y a également ces jeunes créateurs qui me font capoter tant ils ont du talents! Alors à vous jeunes marginaux….TRIPLEBRAVO!
Il est facile de porter des jugements de valeur sur des jeunes dont le corps est tatoué, des orteils aux oreilles, et dont la face est pleine de métal. Mais, sous ce déguisement destiné à faire peur ou à se camoufler, se cache souvent un être sensible qui a vécu trop de rejets.
Un exemple de créativité de ces jeunes est le journal des itinérants qui nous présente l’opinion de ces marginaux écrit dans un langage ultra correct, illustré de photos prises par ces mêmes jeunes, photos qui démontrent un sens artistique évident. Quand on voit les vitraux qu’ils ont réalisés, on n’est pas étonnés de leurs multiples talents souvent gaspillés parce que personne ne leur offre la chance de s’exprimer.
En général, les gens sont craintifs devant ces «rejets» de la société. Personne n’ose les approcher. Ils ne mordent pas ! Ce ne sont pas des cannibales ! Ce sont des jeunes humains qui ont souffert. Si personne ne leur tend la main, peut-être qu’un jour, à force de privation, mordront-ils la main qui se tendra trop tard…
Et oui, une fois de plus nous avons la preuve que le fait d’être marginal, exprime surtout une différence et une non conformité. Je crois, que le fait d’être marginal, n’a aucun lien avec le potentiel de quelqu’un. Le fait d’être un jeune dit « de la rue » ne régit en aucunement temps le talent ni les compétences de ceux-ci. En d’autre terme, les apparences sont souvent trompeuses !
En effet, ce sont des jeunes à l’esprit très créatif et remplis de potentiel mais, qui de par leurs situations ou leurs apparences, cadre moins bien avec les standards sociaux du bien paraître… Malheureusement, c’est souvent pour cela que leurs chances de réussite sont diminuées. Par contre, si nous gardons l’esprit ouvert, il y aura encore de l’espoir pour ces jeunes remplis de talents, qui eux ne demande qu’à croire….
Bravo pour l’initiative de MargiArt. Une bonne façon d’intéresser des jeunes à faire quelque chose de leur peau. Par cette activité, ces jeunes vont réaliser qu’ils possèdent un certain talent et redonne de la confiance en soi. C’est souvent ce qui leur fait défaut.
Vivement d’autres iniatives du genre !
Tous les êtres humains ont des talents et des aptitudes, qu’ils le nient ou pas. Il faut simplement leur permettre de les développer dans un environnement sain, de les découvrir dans un esprit qui leur donne confiance en eux et d’en user par la suite avec un plaisir contagieux, pourtant très intime. Alors qu’on offre un cadre de création respectueux et stimulant à des jeunes de la rue est un exercice hautement admirable que l’on doit encourager sans hésiter. Cet Atelier MargiArt est une merveilleuse opportunité pour ces jeunes de se remettre en question dans une ambiance rassurante et de refaire le monde à leur manière en apportant leur touche personnelle créative à cette ville d’histoire et de culture qu’est Trois-Rivières. Félicitations à Jean Beaulieu et à toute son équipe et longue vie à ce projet fécond et riche de contacts humains.
Le Temps des fêtes devrait également être une occasion en or de s’arrêter pour reprendre son souffle, et ce, en faisant des sorties en famille et entre amis. La Mauricie n’est pas à envier en matière d’activités familiales, les expositions spéciales dans les musées et tous ces lieux illuminés le prouvant à merveille. Ce « Monde des neiges » à Shawinigan semble aussi être un endroit fascinant pour petits et grands qui aimeraient vivre Noël dans un autre pays l’espace d’un instant, en apprenant quelques coutumes d’ici et d’ailleurs.
L’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières a beaucoup fait jaser ces derniers temps. Victime de conflits internes, elle a vu Roger D. Landry et son chef Gilles Bellemare claquer la porte un peu déçus, sans pour autant que leurs divergences soient irréconciliables. On se demandait sérieusement ce qu’il adviendrait de l’OSTR, étant donné ses tristes départs et sa malheureuse situation financière. Voilà qu’on apprend juste à temps pour Noël que le « c.a. » a repris les choses en main: l’OSTR survivra à sa crise mais devra se réenligner sans tarder. Allumons une bougie au nom de la musique classique.
Tous les jeunes ont des talents et il faut leur donner des moyens pour nous montrer de quoi ils sont capables. C’est un peu redondant de le dire mais ce sont des jeunes incompris. Il faut essayer de percer leur univers si ces jeunes nous en donnent la permission. C’est une bonne idée que d’avoir permis aux jeunes de créer ce vitrail et cela va peut être permettre aux gens de la région de vaincre leurs préjugés et d’avoir une toute autre vision sur ces jeunes.
Les jeunes de la rue, des bons à rien, j’adresse les quelques mots qui suivent à ceux qui par manque d’ouverture chronique embrassent ce jugement.
Bien avant d’êtres des bons à rien ces jeunes sont les adultes de demain. Ces jeunes ont aussi cette qualité que trop peu d’entre vous avez, ils clament haut et fort leur volonté de changer les choses. Vous êtes adultes et vous comprenez ce qui se passe socialement alors imaginez le jeune qui comprend le tout avec en plus un avenir devant lui qu’il se doit de batir.
La majorité de ces jeunes choisissent la rue pour différentes raisons, sont ils moins intelligents que celui qui a un toît sur la tête, je dit non. Ceux-ci n’accumulent peu être pas la scolarité avec un grand S mais ils accumulent quelque chose de beaucoup plus important, l’expérience de la vie.
Regarder le nombre de jeunes qui malgré la multiplication des diplômes qu’ils possèdent ont peine à se trouver un emploi. On essai depuis des années de nous faire croire que l’éducation est un gage de réussite, encore ici je dit non. L’éducation est importante mais elle ne demeure qu’une partie d’un ensemble malgré ce que plusieurs grands penseurs en disent.
Ces jeunes de la rue que plusieurs condamnent sans même les écoutés sont pour moi représentatif d’un changement à venir. Ils sont d’hors et déjà éveillés aux injustices sociales et à la pauvreté. Ils ne sont aucunement contraint à la pensée populaire et savent faire la différence entre le bien et le mal, même lorsque celui-ci est voilé derrière les mots.
Bravo à ceux-ci et sachez vous servir plus tard de ce que l’école vous apporte présentement et qui ne s’apprends aucunement dans une quelconque université, cette école c’est celle de la vie.
Vous êtes beaux.
Vous êtes en santé.
Vous avez des idées plein la tête.
Vous avez des projets à réaliser.
Lâcher le divan ou la rue !
Et dites-vous, que l’on vous aime et que l’on croit en vous.
Qu’il y a plein d’organismes qui veulent vous aider.
MargiArt, réussit ce tour de magie avec les jeunes marginaux.
De créer une oeuvre collective, nous prouve que l’on est plus seul !
Le vitrail, c’est la transparence de nos rêves et le mélange de nos rencontre colorées.
Longue vie à tous ces projets, où les jeunes peuvent s’exprimer au delà des mots.
Merci M.Jean Beaulieu, d’avoir donner ce beau lieu de rencontres aux jeunes !
Il est très dommage que les jeunes de la rue portent le blâme sans avoir a donner leur opinion et ce qui l’est encore plus c’est que l’on généralise.
Beaucoup de jeunes ont des talents artistiques et créateurs mais ils n’ont pas toujours la possibilité de pouvoir faire leurs preuves…
Oui beaucoup sont des marginaux mais pourquoi ils en ont venu a…..
Nous sommes dans une société ou le beau et bien paraitre domine, individualiste.
Même nous adulte je crois que pour quelques un on supportent mal les plus riche qui ont toutes les possibilités de se faire connaitre, d’avoir de bons emploies, d’avoir des avantages dans tous, sans se soucier si son voisin a de quoi a manger…
ces jeunes sont blasé de tout cela et essaient à leur manière de contester pour provoquer, en espérant un changement… mais il faudrait plus que cela..
ils ont mal à l`âme, ils sont malheureux mais ils sont quand meme des individus qui pourraient nous apprendre. j’en suis certain.
Lorsqu’on ne rentre pas dans le moule « standard », on devient immédiatement un marginal. Mais ça ne veut pas dire grand chose, à part qu’on est, et qu’on veut, être différent des autres. Et ça ne veut certainement pas dire qu’on a pas de talent. Comme le démontre brillamment l’Atelier MagiArt. Lorsqu’on permet à ces jeunes d’exprimer leurs talents, autrement qu’en faisant des graffitis un peu partout, le résultat est très souvent étonnant. Et tout ces jeunes, avec leurs apparences souvent rébarbatives, nous semblent de prime abord difficile d’approche, alors que souvent il n’en est rien. Et en fait ils sont peut-être beaucoup plus accessible sque bien d’autres. Et ils ont beaucoup de choses à dire. Et de leur permettre de les exprimer à travers des oeuvres d’art, c’est une excellente occasion pour eux de démontrer au reste de la société qu’ils ont quelque chose à offrir. Et peut-être cela les aidera-t-ils à se réconcilier un jour avec la société? Qui sait?
Je pense que c’est une très bonne initiative, de la part du Musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières, de recréer la magie de Noël en offrant ce genre d’exposition qui nous parle des crèches et des ouvres d’art du monde entier illustrant la nativité. Sans parler de l’autre activité proposée, soit celle du Monde des neiges; un bel exemple de partage interculturel qui permettra aux jeunes enfants d’en savoir davantage sur les autres traditions et cultures du monde entier. De quoi changer d’air durant le temps des fêtes!
Du concret, de la réalisation, un peu de prévention et de l’estime de soi à revendre… c’est ce que ce projet donne aux jeunes de la rues… dans ma « gang » on les appelle les « enfants différents »… et je sais de quoi je parle..
Des gars comme toi, comme Jean Lamarche et tous les autres vous côtoyant permettent, le temps d’un vitrail, d’un journal, à ces petits de vivre pleinement et d’aller de l’avant…
Merci encore,
Quelle belle façon de réinsertion sociale. Développer le talent artistique de ces jeunes marginaux en participant à un atelier de création utilisant le vitrail comme véhicule d’expression. Ceci est de loin une bien meilleure idée que celle voulant que certains ex-détenus fassent du porte à porte pour vendre des objets que tout le monde a déjà (couteau, portefeuille, lampe de poche,…) à trois fois le prix de ce que ça vaut réellement.
En vous lisant je me dis nous avons bien tous notre histoire .J’ai beaucoup aidé les jeunes et j’en ai élevé trois moi-même……..ce n’est pas plus rose de voir l’adulte se comporter croyez-moi et parfois je me dis quelle exemple pour nos jeunes je laisse tout cela entre les mains d’un Etre plus fort que moi ! Je vous envoie toutes mes ondes positives pour passer au travers…
J’ai une question de mon rallye je voudrais savoir le pseudonyme de Jean Beaulieu j’ai beau chercher mais en vain..
Mon meilleur bonjour à tous!