Il était une fois Brassens…
Cela fait près de deux ans et demi que Patrick Bonenfant perpétue l'œuvre de Georges Brassens. Ne présentant jamais le même spectacle, il s'amuse chaque fois à faire ressortir un aspect différent de l'existence de l'homme. Pour l'hommage qu'il organise le 18 janvier au Gambrinus, il abordera la vie de l'artiste en entier. Il parlera également des copains du musicien, dont Péret, et interprétera quelques-unes de leurs compositions. Accompagné par Philippe Roy (contrebasse) et François Plante (guitare), il proposera de magnifiques chansons méconnues de Brassens, en plus de réveiller de vieux succès comme Les Copains d'abord et Les Amoureux des bancs publics. "Je suis l'as pour faire chanter le public. Des fois, je me sens comme un karaoké! Mon spectacle finit toujours sur une note euphorique", souligne-t-il.
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L'aventurier…
Un jeune Trifluvien serait-il sur les traces de Bernard Voyer? Âgé aujourd'hui de 27 ans, Frédéric Dion s'est fait connaître en 2002 par son goût prononcé pour l'aventure. Il a réalisé seul 2700 kilomètres en kayak, un périple de 100 jours, dans le but d'atteindre le sommet du mont d'Iberville situé dans la baie d'Ungava. L'année suivante, il s'est donné un nouveau défi: pagayer 1000 kilomètres dans les eaux agitées du Pacifique aux côtés de son grand ami d'enfance (Étienne St-Arnaud) et escalader la plus haute montagne côtière au monde, le mont Fairweather en Alaska. C'est le récit de ce deuxième grand défi que Dion partagera dans un épisode de la nouvelle série documentaire présentée sur les ondes de RDI, Enquête d'aventure, le 15 janvier à 13 h 30 (rediffusion à 22 h 30). Il y racontera les différentes épreuves vécues lors des 65 jours d'expédition, dont un face-à-face avec des grizzlys.
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L'ONF: toujours actuel
Les Nouveautés de l'ONF sont de retour du 14 au 23 janvier à la Maison de la culture de Trois-Rivières. Si la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et l'ONF conservent la formule habituelle – soit de présenter gratuitement un documentaire puis de poursuivre le débat avec le réalisateur ou une personne-ressource -, ils axent la programmation 2005 sur des sujets chauds de l'actualité, en plus d'élargir leur clientèle. C'est pourquoi ils proposent tant des films d'animation que des productions-chocs. Au total, six films de la cuvée 2004 seront projetés sur grand écran: Mon fils sera arménien (14 janvier) de Hagop Goudsouzian, qui raconte le génocide survenu en Arménie en 1915; Noël, Noël (15 janvier) de Nicola Lemay; Médecine sous influence (18 janvier) de Lina B. Moreco, document percutant qui invite à réfléchir sur les conséquences de l'acharnement thérapeutique; Édith et Michel (19 janvier), une œuvre de Jocelyne Clarke traitant de la maladie d'Alzheimer; Deux Mille Fois par jour (20 janvier), un portrait de jeunes reboiseurs basés dans le nord du Québec réalisé par Stéphanie Lanthier et par Myriam Pelletier-Gilbert; Le Poids du monde (21 janvier), un film sur l'obésité.
La seule fois que j’ai vu cet homme en spectacle, il m’a soufflée!!!
Je suis arrivée là avec en tête que le gars devrait être ferré pour présenter un hommage à brassens!!! Non mais on s’entend que c’est toute une légende quand même!!! Je le vois arriver, petit brin d’homme et je me dis bon… juge pas trop… le vrai est mort… il faut te contenter de ça!!!
Lorsque cet homme a entamé les premiers mots, les premières notes…. Magie!!!
Une voix chaude… rare… un humour enlevant. C’est un spectacle d’une simplicité désarmante, on rit, on chante, c’est la fête quoi!
Quand je pense qu’il a réalisé seul 2700 kilomètres en kayak, et ce, en 100 jours, jusqu’à la baie d’Ungava, c’est tout de même incroyable. Quand je pense que de mon côté, j’ai eu beaucoup de mal à faire les fords du Saguenay en 5 jours. Je tire donc mon chapeau à Frédéric Dion, pour sa volonté et sa motivation!
Un bel exemple de courage offert à tous ces jeunes qui aimeraient partir à l’aventure mais qui n’en ont pas la détermination nécessaire pour y arriver!
Je suis agréablement surprise de constater que RDI va consacrer un reportage à un jeune aventurier, inconnu, donc probablement sans grands moyens financiers. Ces dernières années, on a pu suivre les exploits hautement médiatisés (et financés) de Bernard Voyer, et de nombreux autres explorateurs connus et commandités. Mais de temps en temps, je préfère regarder un jeune aventurier à l’exploit « plus modeste », mais qui a atteint son but, son rêve, son exploit, probablement par lui-même uniquement, modestement, sans chi chi et sans haut cri.
À ma grande peine, je n’ai pas encore vu le talentueux chanteur Patrick Bonenfant dans son spectacle entier. Cependant, j’ai pu admirer son talent il y a quelques années lors d’une soirée multidisciplinaire au Pavillon Arthabaska de Victoriaville. On l’annonça alors comme un fervent admirateur de Brassens qui se plaît à lui rendre hommage. Moi qui aime tant Brassens, j’allais être comblé. Un naturel désarmant, une voix claire et similaire au bon vieux Georges (qu’il ne cherche pourtant pas à imiter… et c’est tout à son honneur !), un entrain évident et un humour (hé oui…) bon enfant. C’est ainsi qu’il avait entonné quelques charmantes chansons du sympathique personnage mort il y a déjà 24 ans, dont, à ce que je me souvienne, « La chasse aux papillons » et « Une jolie fleur (dans une peau de vache) ». Je ne doute même pas, comme il l’affirme lui-même, que son spectacle doit apporter un vent d’euphorie partout où il passe, d’autant plus s’il est accompagné d’autres musiciens, puisque la contrebasse est selon moi primordiale dans l’univers poétique et fantaisiste de Brassens. C’est donc un rendez-vous de plaisir et de simplicité auquel nous sommes conviés, en plus d’une légère incartade chez les amis de l’autre, dont le comique Pierre Perret.
Hé bien, ce Frédéric Dion, on ne peut pas dire qu’il ait froid aux yeux. Assoiffé d’aventures et de défis, grand amant du plein air et des grands espaces, ce Trifluvien est un fier ambassadeur de la Mauricie et ses exploits rayonneront dignement dans toute la province lors de son passage à la nouvelle émission de RDI appelée justement « Enquête d’aventure ». Carnets de voyage d’un passionné.
Quant aux Nouveautés de l’ONF, voilà un court événement qui devrait retenir notre attention. Ces dernières années, l’ONF a trop souvent été dans l’ombre et il est grand temps qu’il reprenne sa place aux yeux des Québécois. Avec des sujets aussi variés que le génocide arménien et l’Alzheimer, tous devraient y trouver leur compte.
Bravo à Frédéric Dion pour l’audace dont il fait preuve car il est assez rare de nos jours de voir des jeunes qui vont au bout de leurs rêves. Ëtre aventurier en 2005, ce n’est surement pas facile, du moins monétairement. Ce que je trouve aussi extraordinaire c’est qu’il explore son propre pays, trop souvent le but ultime est situé à l’étranger et pourtant on a de beaux défis ici aussi au Canada. Je le félicite de passer à RDI car ce n’est pas rien mais j’espère qu’il va penser à partager son aventure avec tous les jeunes du Québec. Un tel exemple de détermination devrait être présenté dans les écoles sous forme de conférence, au même titre que les grands explorateurs font le tour du Québec.
On parle trop souvent des jeunes qui ne font rien de leur vie; il est temps de faire connaître ceux qui dépassent leurs limites et qui sont prêts à aller de l’avant comme l’a fait Frédéric Dion.
Je lève mon chapeau bien haut pour saluer le courage de ces aventuriers qui parcourent le monde pour relever toutes sortes de défis plus difficiles les uns que les autres, tel que ceux que relève Frédéric Dion. J’avoue que de les voir relever de tels défis, quelques fois ça nous donne le goût de faire notre valise et de sauter dans le premier avion pour aller les rejoindre. Car en les regardant à la télévision, ça a l’air tellement facile. Mais détrompez-vous car si c’est exaltant, c’est loin d’être aussi facile qu’il n’y parait. Et il faut bien se rendre compte que pour la réalisation de ces défis, on doit oublier le petit confort douillet de notre maison nord américaine. Troquer le confort moderne pour partir à l’aventure!
Non, très peu pour moi. Vraiment, malgré que j’adore les regarder dans des émissions telles que « Enquêtes d’aventure » qui sera présentée à RDI, je n’échangerait pas ma place avec eux. C’est beau l’aventure et les défis à l’autre bout du monde mais seulement pour les regarder quand on est confortablement installé dans son fauteuil préféré, dans la chaleur de son salon…