En français, s'il vous plaît!
La cinquième édition de Trois-Rivières en chansons démarre ce samedi 22 janvier. Jusqu'au 6 février, l'événement présente des spectacles qui mettent en valeur la chanson francophone du Québec et d'ailleurs. Pendant les deux semaines d'activités, il reçoit entres autres Louise Forestier (26 janvier), Stefie Shock (27 janvier), Plume Latraverse (28 janvier) et Anne Sylvestre (6 février). À la programmation s'ajoutent également des musiciens locaux qui se produiront dans différents bars de Trois-Rivières. Par ailleurs, le rendez-vous de la chanson revient avec son concept de 5 à 7 en compagnie d'artistes. Cette année, Claire Pelletier s'arrêtera à la brasserie artisanale Le Gambrinus le 19 janvier afin de donner une courte prestation et de répondre à quelques questions du public. Le 27 janvier, ce sera au tour des Frères Goyette de goûter à cette expérience dans l'ambiance de la Chasse-Galerie de l'UQTR.
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Le monde à l'envers
La course aux rabais est un sport que pratiquent plusieurs personnes. Mais qui aurait cru que l'inverse existait? À quelques reprises, le Centre culturel Pauline-Julien du secteur Cap-de-la-Madeleine s'est vu conseiller d'augmenter le prix de ses billets de spectacle. Un show à 10 $, ça ne ferait pas sérieux et ça suggérerait un produit de piètre qualité. Malgré les préjugés, le lieu de diffusion de 125 places ne perd pas de vue sa mission de démocratiser la culture et entend bien conserver ses représentations à prix abordable. Il repousse même l'audace d'un cran: offrir un abonnement à 40 $ permettant d'assister à cinq spectacles. S'il propose des soirées en compagnie d'artistes de la relève, il se fait aussi un devoir d'accueillir des personnalités un peu plus connues, comme le conteur Fred Pellerin, l'accordéoniste Vladimir Sidorov et l'historien Jacques Lacoursière.
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Le chant de la relève
Les Mardis de la relève seront de retour au Gambrinus dès le 1er février. Pendant quelque temps, l'organisateur Dave Tabot a cru cependant que l'édition 2005 tomberait à l'eau. En effet, les inscriptions au concours amateur arrivaient au compte-gouttes. Grâce au travail acharné du responsable, les groupes locaux en devenir auront encore la possibilité de se faire entendre devant un public. Trois prix seront aussi à gagner: 40 heures de studio chez Radicart à Trois-Rivières, 500 $ de matériel chez Musique Daniel Côté et 300 $ de produits chez S3 (Brunelle Sport). Les groupes intéressés à participer peuvent toujours le faire; quelques places sont disponibles. Jusqu'à maintenant, des formations ouvrant dans la chanson francophone, le reggae, la musique alternative et acoustique sont inscrites. Renseignements: (819) 376-2580.
Il ne faut pas que meurrent les Mardis de la Relève, il y a tellement d’artistes talentueux qui comptent sur le Gambrinus pour se produire sur scène et se faire connaître du public.
Les artistes ont tardé à s’inscrire peut-être à cause d’un manque de publicité mais heureusement tout est rentré dans l’ordre et les Mardis de la Relève auront lieu comme à l’habitude.
C’est un concours alléchant, 40hrs de studio c’est une chance inouï pour un artiste de graver son talent à jamais et connaître les rudiments d’un studio d’enregistrement, c’est une belle expérience
à faire. Sans parler de 500$ de magasinage chez Daniel Côté …….de quoi devenir gaga.
Bonne chance à tous
Le Gambrinus se démarque dans la région avec ce concours de plus en plus populaire au fil des ans! D’excellents groupes d’ici ont l’occasion de faire leurs preuves devant un jury qui selectionne les meilleurs selon les peformances! L’endroit se retrouve plein à craquer! Ce concours permet à plusieurs groupe de la région de se faire entendre et connaître et donne une chance exceptionnelle d’atteindre la voie de la réussite!
Un détour qui en vaut la peine!!!
Je trouve que c’est une excellente initiative de former ainsi des spectacles comprenant plusieurs artistes francophones. C’est non seulement une bonne occasion de faire fredonner à nos jeunes autre chose que du hip hop américain, mais cela encourage aussi nos artistes de la relève. C’est très important de les encourager, surtout dans une industrie musicale incertaine comme celle du Québec. Qui plus est, tout le monde est au courant de la baisse des ventes de disque au Québec du au téléchargement illégale sur Internet. Je pense donc que ce genre d’événement aide a promouvoir et a publicité ces artistes qui sont souvent un peu méconnus de tous. Aussi, autre point intéressant, le groupe est formé de différents artistes qui ont chacun bien leur style. Il y en a donc pour tous les goûts.
Pour ce qui est du deuxième article, je trouve que c’est totalement ridicule. Pourquoi payer plus cher quelque chose que l’ont peut obtenir a moindre prix? Si quelques personnes veulent lancer leur argent par les fenêtres qu’elles le fassent soit, cependant laisser nous l’occasion de payer les prix fixés a nous, consommateurs normaux.
Parrainé par le talentueux Jean-François Bastien, l’événement «Trois-Rivières en chansons» nous revient avec une programmation étoffée étalée sur une quinzaine de journées. Et on peut dire que, par le fait même, la Maison de la Culture se refait une beauté après sa réouverture en accueillant des artistes parmi les plus inspirants. Si les gros noms, ceux des chanteurs et des chanteuses qui attirent les foules à la pelle, élisent pour la plupart domicile à la Salle J.-Antonio-Thompson (le porte-parole et sa collègue Marie-Élaine Thibert, Plume, Claire Pelletier, Andrée Watters, Éric Lapointe et Yelo Molo), la salle Anaïs-Allard-Rousseau n’est pas en reste avec la venue, entre autres, de la divine Louise Forestier, de Stefie Shock, d’Anne Sylvestre et de l’énigmatique Pierre Lapointe, celui-là même qui a claironné bien sagement qu’il avait «planté un chêne» au dernier et récent Gala de l’Excellence/La Presse.
Ensuite, c’est dans les bars q’auront lieu la plupart des prestations musicales (Terrasse Café Bistro, Le St-Germain Bistro, Le Gambrinus, La Chasse-Galerie, le Zénob, Nord-Ouest Café…), assumées dans l’ensemble par les musiciens qui font dignement leurs classes, tels que le «Duo Impromptu» et Paule Landry, sans compter l’ineffable Manu Trudel. Le Centre culturel Pauline-Julien et le Maquisart auront aussi leur part du gâteau, cette dernière salle recevant d’ailleurs les colorés «frères Goyette» le 5 février, à l’aube de la tombée du rideau final de l’événement.
Bref, voici une quinzaine qui s’annonce haute en émotions et en chansons. Le centre-ville de Trois-Rivières et ses environs devraient, dès samedi, ressentir cette onde de choc musicale raser tout l’ennui sur son passage. Ça promet.
Sans parler de la programmation hivernale du Centre culturel Pauline-Julien et des Mardis de la relève du Gambrinus qui semblent suivre cette tendance mauricienne à encourager l’art vocal sous sa forme la plus pure. Celle de voix en communion avec des coeurs.
Bravo au centre culturel Pauline Julien qui est prêt à se battre pour offrir des spectacles de qualité à des prix dérisoires. La seule chose que j’ai à dire aux gens qui trouvent les prix trop bas, c’est de ne pas profiter de cette belle occassion et de laisser la chance à ceux pour qui ces prix leurs permettent de voir des spectacles, qui autrement seraient innaccessibles à leur budget. On dit souvent que nos jeunes ne consomment pas assez de culture (théâtre, danse,conférence etc ) mais il faut se rendre à l’évidence, c’est souvent par manque d’argent et non pas par manque d’intérêt.
Peu importe le prix du billet, un spectacle bien monté reste toujours un bon spectacle et il a souvent le mérite de nous faire découvrir de nouveaux artistes. Ceux pour qui un spectacle à $10 est synonyme d’un piètre spectacle et bien tant pis pour eux, ils n’ont rien compris à l’art qui est loin de se mesurer au prix du billet.
Je trouve que l’idée d’offrir des spectacles à 10$ est une idée brillante qui incitera peut-être plusieurs, moins fortunés, à assister à ces soirées. À montréal, j’ai découvert, grâce aux enchères de « Voir », un petit bar-spectacle qui s’appelle le « Va-et-vient ». Pour des billets de 10 à 15$, dépendant des spectacles, on voit des groupes connus (Chango Family, par exemple) ou moins connus nous présenter des spectacles intimistes. La petite salle est souvent bondée et ce qui est sympathique, c’est qu’avant le show, les artistes sont attablés parmis nous. On peut même facilement jaser avec eux. De tels shows ont comme conséquence de faire connaitre ces groupes et de nous intéresser à eux au point, peut-être, d’acheter un de leur CDs, et le plaisir, pour nous, dans quelques années, quand certains de ces groupes seront riches et célèbres, de dire qu’on les a vus à petits prix et qu’on a un peu contribué à les faire connaitre!
C’est bien vrai que, à prime abord, on peut avoir des préjugés quand au prix d’un spectacle, et si celui-ci n’est pas assez élevé, on peut se méprendre et penser que la qualité du spectacle est inférieure. Mais si le ou les spectacles à bas prix sont vraiment de bonne qualité, là les préjugés tombent et ce n’est pas ça qui empêchent les gens d’acheter des billets pour ces spectacles. Comme le Centre culturel Pauline-Julien du secteur Cap-de-la-Madeleine offren en général des spectacles de très bonne qualité, je ne vois pas de raisons de vouloir augmenter le prix des billets. Les gens le savent que ce n’est pas le prix qui compte, et si ce n’est pas le cas, une petite campagne de publicité, pourrait vite arranger ça. Pas besoin de monter le prix des billets juste pour donner l’illusion que les gens vont voir un spectacle de meilleure qualité. Tout ce que ça peut faire, à mon avis, c’est d’empêcher une certaine partie de la population d’avoir accès à ces spectacles. Et pour ceux qui trouvent que ce n’est pas assez cher, qu’ils paient le gros prix pour voir des spectacles si ils en ont les moyens…
Je vous suggère fortement Stefie Shock…Avec sa délirante poésie mariant audace, fraîcheur et lyrisme et son groove urbain, Stefie Shock frappe en plein coeur du paysage musical québécois.
Je peut vous assurez une chose, si les prix bas vous font peur en vous disant que le spectacle est mauvais. C’est une grave erreur. Car ici à Montréal, dans les Maisons de la Culture, souvent les spectacles sont gratuits et je vous avoue sincèrement que les spectacles sont mémorable. Donc le Centre culturel Pauline-Julien vous attend et vous vous laisserez charmer par les spectacles et vous permettra de découvrir les multiples facettes de la chansons d’ici et d’ailleurs. Vous aurez des ondes magiques à prix raisonnable. À vous d’en profiter.
Comme le prix des billets d’un spectacle est représentatif du cachet versé à l’artiste, il est normal que le Centre culturel Pauline -Julien soit en mesure de présenter des spectacles dont le coût d’entrée n’est que de 10$ parce que se sont en général des artistes moins connus du grand public qui y livrent une prestation. Et c’est tant mieux, parce qu’il y a une catégorie de citoyens qui n’iraient pas voir de spectacles s’il n’en existait pas à des prix abordables. Aussi, comme cette salle ne contient que 125 places, elle peut se permettre certaines audaces, soumettre une vaste programmation et d’afficher quand même complet ; autrement dit, d’en offrir pour tous les goûts. En terminant, la qualité des spectacles n’est nullement mis en cause par le bas prix des billets car ce dernier n’est fixé que par une question d’offre et de demande.
Je trouve que d’offrir un abonnement à 40 $ permettant d’assister à cinq spectacles est une occasion unique à saisir au plus vite.
Quand je pense qu’un personnage tel que Fred Pellerin sera présent, je peux vous dire qu’à lui seul ça en vaut le déplacement et le prix! Fred Pellerin, à mon avis, doit être un homme qui ne se contente pas seulement d’aller cueillir des anecdotes ici et là, mais doit aussi avoir une grande curiosité sur le monde et une certaine passion pour la diversité de la vie de tous les jours, et ce, pour réussir dans le métier.
Une belle initiative qui permettra de sortir plus souvent à petits prix!