Flancher pour l'aventure
La tournée québécoise du Festival du film de montagne de Banff s'arrête cette année encore à la Salle J.-A.-Thompson de Trois-Rivières. Le 1er février, elle propose 8 des quelque 40 meilleures productions présentées en novembre dernier lors de la 29e édition de l'événement officiel. Désirant "vendre" un peu de rêve, elle regroupe des courts et des longs métrages qui fusionnent montagne et aventure humaine. Stéphane Corbeil, président des Productions Espaces et promoteur de l'événement, pense entre autres à Alone across Australia, un film de 51 minutes à propos de la traversée de 2500 kilomètres de l'alpiniste et aventurier John Muir à travers l'Australie. Parmi les autres sujets abordés, il y a une escalade sans corde ni mousqueton sur les parois de l'île de Mallorca en Espagne; une présentation des plus belles descentes de ski et de planche à neige en haute altitude; une expédition en parapente dans les Andes. Aussi, une exposition de photos accompagne la tournée. Elle dévoile gratuitement, dans le foyer de la salle de spectacle, les 17 meilleurs clichés de la Compétition annuelle de photographie de montagne de Banff.
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Des explorateurs…
Photo: Gilles Roux |
Une guitare et un hautbois. Voilà un mariage sonore peu habituel. Et c'est sur cette différence que s'appuie le Duo Digitalis pour atteindre le cœur du public. Développant ce projet depuis plus de deux ans et demi, le guitariste Sébastien Deshaies et la hauboïste Claire Tremblay explorent différents styles musicaux. Attendus le 30 janvier à 11 h dans le foyer de la Salle J.-A.-Thompson de Trois-Rivières, ils présenteront justement un concert aux ambiances variées. Les morceaux choisis auront des liens avec la période de la Renaissance, leurs carrières respectives d'enseignants, la musique celtique, leurs ancêtres et l'Europe de l'Est. Une petite place sera aussi laissée au didgeridoo, instrument australien porteur d'histoire. Cette représentation matinale s'insère dans la programmation des Muffins aux sons de l'OSTR.
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Histoire d'un soir
L'aventure du One Night Band devait durer un seul soir, mais l'expérience s'est révélée tellement agréable qu'elle continue depuis maintenant un an et demi. Ayant plus de 50 shows derrière la cravate, la formation francophone répand son amour du reggae aux quatre coins de la province – seule la région de l'Abitibi n'a pas encore été visitée. Le 28 janvier, dès 21 h, elle est de passage à l'Enclume de Grand-Mère. Composée de sept musiciens de la région métropolitaine, elle interprète des classiques reggae, des airs des Antilles ainsi que des compositions originales. Pour mettre un peu de chaleur dans une journée glaciale!
Si le Québec se sépare un jour du Canada, on garde les Rocheuses !
Si c’est impossible géographiquement, on peut au moins y rêver !
En visionnant les films du Festival du film de montagnes de Banff.
Rêver, aussi d’être en parapente dans les Andes, nous réchauffe le coeur en hiver .
C’est jamais plate la montagne !
Je ne grimpe pas. A peine les escaliers pour me rendre au deuxième étage de la maison que j’habite. Je ne grimpe pas, je prends l’ascenceur pour me rendre au bureau. S’il fallait que je prenne les marches, je serais peut-être suffisamment en forme pour ensuite grimper un sommet naturel?
Qu’est-ce qui peut bien pousser certains individus dans cette quête presque folle. Est-ce la même qui a emporté récemment le jeune Christian Royer, victime d’une imprudence bien plus que de la folie? Quand le jeu devient un sport de stratégie, quand chaque fissure dans la pierre devient la faille sur laquelle la survie du grimpeur repose, bien des questions doivent survenir dans la tête de celui qui ose défier la loi de la gravité.
Aucune mauvaise réponse n’est permise…
L’adrénaline et le vide sont probablement le bonheur du grimpeur, bien plus que l’air frais, c’est certain. L’état d’extase des acteurs des films qui seront présentés lors du festival de film de montagne nous rapprochera de l’infini, de l’irréel si je puis me permettre. Un état de transe mystique pourra peut-être donner le goût à d’autres d’en faire de même? J’espère seulement que le désir du dépassement de soi se propagera, dans une société où la facilité est souvent le seul chemin…
Une très bonne initiative des gens de la Salle J.-A.-Thompson de Trois-Rivières d’offrir aux mauriciens de voir des paysages majestueux. Quoi qu’il en soit ce rendez-vous doit être fixer à votre agenda; peut-être auriez-vous le gout de voyager?
Le monde est à découvrir ..
Que vous soyez amateur de montagne, un amoureux de beaux paysages ou tout simplement à la recherche d’une belle sortie, vous ne regretterez pas ces magnifiques petits films d’histoires d’aventures. Tout comme Les Grands Explorateurs, qui présentent annuellement des ciné-conférences sur plusieurs pays, ce Festival du film de montagne de Banff est un must! Un véritable petit régal pour les yeux!
Encore cette année, le festival du film de montagne de Banff promet d’être un véritable succès !
Je me rappelle encore des vues imprenables sur les montagnes escarpées, le soleil brûlant qui rencontre ces amas de roc pur, qui vous donnent la chair de poule! Il y avait un monocycliste oui, un homme, semblant minuscule au-dessus de notr emonde, semblant appartenir à l’apesanteur, ne semblant craindre ni les blessures, ni les ravins de lave. Ce film choc présentant un jeune homme sur sa «bicyclette» à une roue, qui se trémoussant en sautant d’une paroi à l’autre sur un rocher se situant à des mètres d’altitude m’avait donné des frissons dans le dos. J’avais dorénavant le coup de foudre pour le festival du film de montagne ! Ces cinéastes nous rappellent à quel point des hommes semblables à nous, se risquent pour vivre plus intensément, pour se croire un instant partie intégrante du monde des immortels, pour prendre un souffle qui leur est cher sur cette Terre et nous les faire découvrir.
Avec ce festival, on comprend un peu mieux ce que veut dire «exister» !!
Le festival du film de montagne de Banff est quelquechose que tout le monde devrait voir. Ne pensez pas que ça s’adresse seulement aux gens qui s’intéressent aux sports extrêmes car tout le monde y trouve son compte. Les paysages et les images sont d’une grande beauté et on y voit des gens qui veulent se dépasser. Il est certain qu’il y a un peu d’exagération car certains mettent leur vie en danger mais dans l’ensemble le résultat est impressionnant.
Des films grandioses, dans des paysages splendides avec des gens qui n’ont pas peur de repousser leurs limites. Un festival que tout le monde peut voir car il ne fait pas que s’arrêter à Trois Rivières, il fait le tour du Québec
Certains seraient prêts à tout pour vivre l’aventure de leur vie. Escalader des sommets inaccessibles, parcourir des territoires inexplorés, sauter en parachute de falaises abruptes et ainsi de suite. Et bien pour tout ceux-là, la tournée québécoise du Festival du film de montagne de Banff qui s’arrête à la Salle J.-A.-Thompson de Trois-Rivières est une excellente occasion de voir ce que les autres ont pu réaliser, et peut-être leur donner des idées sur ce qu’ils pourraient eux-même faire. Mais ça prends du courage et de la détermination pour réaliser de telles aventures car ce n’est certainement pas aussi facile que ce que veulent bien le laisser entendre cette panoplie de films documentaires. Ça n’est pas comme se retrouver à la maison tout les soirs, bien au chaud avec tout le comfort moderne. Mais il y en a pour qui c’est la vie de rêve, et qui seraient prêt à tout abandonner pour participer à ce genre d’aventure.
Ça doit quand même être passionnant, mais ça prend du courage pour s’embarquer dans de telles expéditions. Pour ma part, je vais laisser aux autres la chances de vivre ces aventures, et me contenter d’aller admirer leurs exploits présentés sur grand écran si j’en ai la chance…
Jouer avec sa vie parce qu’on aime le danger, marcher sur le fil mince de la mort, entre une crevasse et un sentier. Les escapades et les escalades en montagne, les descentes de ski et de planche à neige, les expéditions en parapente: voilà bien des projets périlleux qui procurent de grandes sensations pour ceux qui les mènent à terme. À l’instar du jeune Nicholas Royer (Christian Royer étant son père) disparu dans les montagnes du Pérou, on ne sait jamais toutefois si l’on en reviendra indemne… ou si l’on en reviendra tout court. On appelle ça des sports extrêmes, pas tant parce qu’ils sont dangereux en eux-mêmes, mais surtout parce qu’ils se pratiquent dans des conditions extrêmes, les hauteurs ne permettant aucune distraction. Seulement, il ne faut pas devenir paranoïaque et empêcher les amateurs de plein air de lâcher leur fou sur les pentes ou les pics des plus hauts sommets des Rocheuses ou d’ailleurs. En ce sens, ces projections cinématographiques seront à même de rendre un hommage sincère à ces casse-cou amoureux de la Terre dans ses recoins les plus haut perchés. Et que l’aventure continue!
Autre genre d’exploration, musicale cette fois-ci, le Duo Digitalis se plaît à marier les genres et les influences, autant historiques que culturelles, s’appuyant sur le contraste frappant de la guitare et du hautbois. La hautboïste Claire Tremblay, qui a participé à une tournée avec le Cirque du Soleil, et son acolyte, le guitariste Sébastien Deshaies, étonneront à coup sûr les mélomanes présents à la cuisson de ces Muffins au son dimanche matin. À quand une nouvelle fournée… euh, tournée!?
Une formation vouée à la musique reggae n’est pas chose courante dans le milieu artistique. C’est un facteur qui explique en partie le succès retentissant de ce «One Night Band». Mais leur vigueur et leur bonheur contagieux directement cousin de l’ambiance antillaise ne sont probablement pas étrangers à leur réussite. Bravo!
C’est en explorant qu’on trouve sa voie…