La piqûre de l'aventure
Après le Festival du film de montagne de Banff, c'est au tour du premier Festival international du film d'aventure nordique de faire voyager les cinéphiles de la région. Organisé par l'Office de développement d'aventure, l'événement est présenté dans l'ambiance de la Salle J.-A.-Thompson de Trois-Rivières le jeudi 10 février. Il regroupe six documentaires: Vagabond des glaces, une aventure en voilier; Arktika, une expédition en Sibérie qui s'est échelonnée sur quatre ans; Deux Hommes la tête en bas, un voyage de 1500 km de Bernard Voyer et Thierry Pétry en Antarctique; L'Alaska de la mer au sommet, second défi du Mauricien Frédéric Dion; Quatre Filles et une rivière, le périple de quatre femmes sur la rivière Georges entre Schefferville et la baie d'Ungava; Odyssée Ungava, une traversée de 600 km du Nunavik en canot. Les plus téméraires sont invités à clore la soirée en dormant sous une tente au Parc Champlain. Il est nécessaire de réserver au (819) 694-7010 pour participer à cette activité.
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Des lettres d'amour
Les Impatients, organisme à but non lucratif ayant pour mission de sortir de l'isolement les personnes atteintes de maladie mentale et de les valoriser par la pratique de l'art, explorent cette année une toute nouvelle avenue: l'écriture. En collaboration avec les Éditions d'art Le Sabord, ils viennent de publier un coffret de lettres d'amour, Mille mots d'amour. Moyen de financement, celui-ci se compose de "billets doux" offerts par des artistes, des écrivains et les gagnants d'un concours orchestré par Monique Giroux. Daniel Boucher, Denys Arcand, Pascale Montpetit, Louise Portal, Chloé Ste-Marie et Gilles Carle sont quelques-unes des personnalités qui ont accepté de se prêter au jeu. Certains ont sorti d'anciennes lettres d'amour, d'autres ont écrit un mot à un être cher. Il est possible de se procurer un exemplaire du coffret lors du lancement, le 3 février dès 17 h, à la Galerie d'art Le Sabord (167, rue Laviolette, Trois-Rivières), ou en téléphonant au (514) 842-1043.
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Changements à la Maison de la culture Francis-Brisson
Le spectacle de Dorothée Berryman (4 février) est transféré au Centre des arts de Shawinigan. |
Pour des raisons techniques, la Maison de la culture Francis-Brisson du secteur Grand-Mère déménage toute sa programmation hiver-printemps au Centre des arts de Shawinigan. Question de conserver une ambiance intimiste, les spectacles prévus, dont celui de Dorothée Berryman (4 février), seront plutôt présentés en formule cabaret, directement sur la scène de la Salle Philippe-Filion. Il y aura une seule exception: Mes Aïeux. Comme le public répondait massivement à l'appel – le show du 11 février affichait déjà complet -, le groupe aux couleurs folkloriques utilisera tout l'espace de la Salle Philippe-Filion. Ainsi, une nouvelle série de billets est actuellement en vente. Par ailleurs, les activités de la Maison de la culture Francis-Brisson devraient reprendre leur cours normal dès l'automne prochain.
Parlez moi d’amour, dites-moi des choses tendres en ce mois de février !
Quelle générosité de la part de nos artisans culturels d’avoir collaborés à cette action,
pour venir en aide aux plus démunis émotivement.
L’organisme ¨Les Impatients¨, ont bien choisi leur nom; et nous sommes impatients de lire tout ces mots doux de créateurs Québecois !
C’est une bonne idée de cadeau pour la St-Valentin; même pour des groupes de lecture ou d’écriture.
Sortons de notre propre isolement . Et découvrons ce coffre aux trésors !
Décidément, la ville de Trois-Rivières est assiégée par les amateurs d’aventure au grand air. Après les montagnes de Banff… encore des montagnes ! Et des rivières à n’en plus finir, et des déserts de glace, et des baies profondes, et des pistes inexplorées ! Des films qui respirent le danger et le calme des eaux, le risque et la magnificence des hauts sommets, et qui mettent en scène des mordus qui ne ménagent rien pour aller au bout du monde, les Bernard Voyer et autres passionnaras de l’aventure nordique ! Ça promet… les esprits moins frileux expérimenteront le sommeil au coeur du Parc Champlain… ça vous tente ?
La maladie mentale. Perverse, maligne, cruelle, violente et hypocrite. Apparente ou non, elle isole plus souvent qu’autrement les gens qui en souffrent. L’organisme sans but lucratif « Les Impatients », qui porte bien son nom, exprimant par là toute l’urgence de vivre sans se cacher et dans la plus folle des normalités, travaille à la démasquer aux yeux du grand public, mais aussi à aider les personnes atteintes à s’extérioser à travers différentes formes d’art. Ce recueil d’écriture leur permettra assurément de mener à bien leur campagne de financement, en plus de nous révéler de petits mots doux, tendres, affectueux, coquins, d’artistes reconnus et d’impatients dans l’ombre, qui ne demandent qu’à retrouver une tranquilité d’esprit. Cette année, leur salut passera par les vers d’amour publiés par les Éditions d’art Le Sabord. À quand du cinéma ou du théâtre pour « Les Impatients » ?
Et que la fête commence ! Réunissez-vous « En famille » et courez voir « Mes aïeux »… un groupe endiablé qui renouvelle la tradition avec une bonne humeur épidémique… Et faites donc des amours de glace et de passion une tradition !
Vidéo-conférence sur un voyage de montagne au Chili.
Une aventure dans la haute montagne des Andes avec une équipe de grimpeurs de la Mauricie lors de l’ascension du Tupungato (6550m).
C’est à voir le 7 février à 20h00 au bar Le Temple (300 Des Forges).
Admission gratuite.
Oxygène à volonté.
Si ce genre de festival ressemble aux différentes représentations offertes par le festival du film de montagne de Banff, ce sera certainement un pur plaisir pour le coeur et les yeux. Un veritable petit regal sur de magnifiques histoires d’aventures!
Que vous soyez amateur de montagne, un amoureux de beaux paysages ou tout simplement à la recherche d’une bonne sortie, vous ne regretterez pas ce genre de documentaires. Tout comme Les Grands Explorateurs, qui présentent annuellement des ciné-conférences sur plusieurs pays, cette nouvelle initiative me semble géniale pour acquérir, non seulement de nouvelles connaissances sur les pays nordiques mais aussi pour avoir une meilleur vision des communautés éloignées.
Quand nous allons en voyage, nous prenons des photos pour immortaliser notre passage dans un endroit inconnu de nous jusqu’à maintenant. C’est une raison de plus quand c’est un voyage d’aventure de le fixer sur pellicule. Des exploits, hors du commun des mortels, que ce festival a le mérite de souligner comme cette traversée de 600 kilomètres du Nunavik en canot.
Il y a quelques années, j’ai découvert le site des Impatiens (http://www.artbrut.qc.ca/a-infos/index.html). Un site web haut en couleur et plein de vie! Les artistes nous offrent des oeuvres qui s’apparentent à de l’art naïf remplis d’émotion et de vibration. Difficile de rester indifférent. Il est même possible de louer ou d’acheter des oeuvres (bronzes, porcelaines, cartes de souhaits, livres…). La belle Clémence Desrochers en est la porte-parole.
La nouvelle proposition des Impatients m’étonne ou me réjouit : l’écriture. Je crois qu’il y aura là une myriade de découvertes extraordinaires puisque ces personnes, que l’on dit atteintes de maladie mentale, sont avant tout des êtres humains avec des émotions. C’est une idée cadeau originale pour la St-Valentin. Croyez-moi!
Définitivement, ceux qui rêvent un jour de vivre la grande aventure sont choyés par les temps qui courent. Il n’y a pas si longtemps, c’était le Festival du film de montagne de Banff qui présentait une panoplie de documentaires pour les amoureux d’aventures en montagne (et si je ne m’abuse, il n’est même pas encore terminé), qui maintenant fait place au Festival international du film d’aventure nordique. Pour tout ceux qui un jour désirent vivre une grande aventure, c’est l’occasion rêvée de découvrir ce qui les attend si ils décident d’aller se promener dans des régions moins « tempérées » que les nôtres. Quoiqu’il n’y a pas si longtemps, on vivait dans des conditions presqu’artiques, mais dans nos régions, ça ne dure jamais longtemps. Alors que dans les coins où ces aventuriers sont allés se promener, il faut être pour le moins patient pour attendre que les conditions deviennent plus clémentes. En tout cas, en ce qui me concerne, j’aime bien voir les épreuves que les autres ont traversées pour pouvoir vivre leur grande aventure, mais je préfère le faire bien au chaud dans une salle de cinéma. Les grands frissons, je laisse ça pour les autres.
Allez! Il faut bien le reconnaitre, les gars manquent parfois d’imagination pour exprimer leur amour en parole à leur douce moitié! L’idée de mettre la main sur un coffret contenant des mots d’amour, avec l’approche de la St-Valentin, c’est tout à fait génial! Ainsi, vous remplacez votre imagination par votre mémoire, vous apprenez quelques textes bien sentis, et, le soir de la St-Valentin, vous les roucoulez tout doucement à l’oreille attentionnée et attentive de l’être aimé. Évidemment, pas question de laisser trainer la pièce à conviction qui pourrait vous trahir sur votre capacité à jouer les « Roméo »! Ce sera un secret entre vous, la Galerie qui le vend… et les quelques milliers de lecteurs de « Voir ». Pour ce qui est du reste, il ne manque plus que l’intervention rapide mais efficace de Cupidon et l’affaire est dans le sac!
Ce nouveau festival semble très captivant. Voir et vivre en quelque sorte le voyage de ses hommes courageux doit-être quelque chose. L’aventure au grand froid ne doit pas comporter seulement que de bons côtés mais cela doit valoir la peine. Je vais sûrement aller voir ce festival, l’aventure de M. Voyer et son ami m’intéresse beaucoup. Une façon agréable de découvrir ce que c’est contrées sauvages renferment. Moi je vais passer mon tour pour la nuit sous la tente, mais cela demeure sûrement une très belle aventure.
C’est la première fois que j’entends parler du festival international du film d’aventure nordique et je trouve l’idée fantastique. J’espère que ce festival va faire le tour du Québec et que je vais pouvoir y participer. L’idée de pouvoir dormir sous la tente par la suite est plaisante et je trouve que ça met un peu de piquant au spectacle. Au Québec l’hiver est omniprésent, il est donc normal qu’on s’intéresse aux activités qui s’y rattachent. De plus, ce genre de film offrent aux jeunes et moins jeunes l’image de gens qui sont capables de se surpasser et qui posent le geste. Je trouve positif de voir des gens qui osent dépasser leurs limites et qui mettent sur pied toutes sortes d’expéditions.
Regarder ces films permet de voir la beauté de notre pays, d’apprécier le courage des gens, de voir la force de la volonté et de voir que tout est possible à qui le veut.
Pourquoi faut-il que pour se sentir vivre il y en ait qui sentent le besoin de cotôyer la mort, de mettre la vie en abime en la perdant au milieu d’espaces ou d’environnements mortels si vastes que l’on peut dire littéralement qu’ils mettent la vie en abime, qu’ils la perdent pour se donner le plaisir de la retrouver. Les images qu’ils rapportent de cette quête sont à coup sûr des moments intenses de vie pour ceux qui les contemplent, mais à quel prix ont-elles été payées par ceux qui les ramènent de l’enfer. Pour demeurer sains, ces jeux démesurés se doivent de nous faire connaître aussi leurs côtés sombres, les moments de mort qui à tout instant recouvraient la vie si petites au milieu d’eux, car sinon ils deviendraient porteurs de faux messages, de la propagande pour des surhommes qui n’existent nulle part, même si il faut reconnaître la force exceptionnelle de caractère et l’endurance peu commune de ceux qui en sont capables. Dresser ces images en modèles de conduite pour la plupart des gens seraient les inciter à se dépasser dans le mauvais sens du terme puisque ce seraient plutôt les amener à trépasser. Idéologiquement aussi, la récupération de ces visions sans nuance est pernicieuse à droite comme à gauche, en amenant à confondre la vie avec la mort, l’idéal avec sa contradiction. Une autre façon de mettre la vie en abime est celle qui consiste à vouloir faire rimer les preuves d’amour avec la mort, à faire croire à d’autres et à soi-même qu’on les aime à mourir, ce qui est une façon de transposer les paramètre mortels des jeux des abîmes physiques à ceux des abîmes de l’âme en considérant qu’il n’y a plus que des espaces de mort en dehors de cet amour. Dans un cas comme dans l’autre, ces visions recèlent des parts de mensonges. Dans les deux cas, leurs récupérations idéologiques sont des manières d’ériger des monuments soit à l’individualisme du surhomme, soit à celui du romantesme bourgeois.