Un cœur généreux
Si elle effectue actuellement la navette entre le Québec et la France afin d'incarner le personnage principal d'Un éternel hiver de Lynda Lemay, Fabiola Toupin trouve encore des moments pour s'impliquer dans son milieu. "C'est une façon de changer le monde", soutient-elle. Le vendredi 4 mars, la jeune femme chantera donc à l'occasion du spectacle-bénéfice du 12e anniversaire de la Maison Réso de Trois-Rivières, organisme assurant un soutien aux personnes aux prises avec un problème de dépendance (toxicomanie, alcoolisme…). Elle montera sur la scène de la Maison de la culture de Trois-Rivières accompagnée de Manu Trudel (guitare), de Pierre Verville (piano) et de Samuel Cournoyer (contrebasse). Elle touchera alors à un tout nouveau répertoire. Elle interprétera, entre autres, des airs de Marie-Denise Pelletier, de Kevin Parent et de Barbara. Ces chansons viendront colorer le témoignage de Jean Bouchard, ex-alcoolique.
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Des moules et des frites
Du 18 février au 27 mars, la ville de Shawinigan prend des couleurs belges à l'occasion des Semaines Wallonie-Bruxelles. L'événement, qui vise à faire découvrir la communauté française de Belgique, propose une série d'activités culturelles et culinaires. Plusieurs d'entre elles se tiennent au Centre des arts de Shawinigan. D'abord, le lieu de diffusion accueille trois expositions différentes, dont une sur le thème de la bande dessinée. En plus d'une projection de courts métrages sur les réalités et les fictions de Wallonie-Bruxelles (12 mars), il présente Danielle Oddera et Jean Marchand (26 février), qui reprennent le répertoire de Jacques Brel, ainsi que le Trio Trad (19 mars). Il risque aussi de faire saliver bien des gourmands avec une initiation à l'univers du chocolat (6 mars) et une dégustation de bières (12 mars). Un souper au restaurant La Pointe-à-Bernard, où les moules, les frites et le chocolat sont à l'honneur, s'ajoute au programme le 22 mars. Renseignements: (819) 539-6444.
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Voix multiples…
Malgré un horaire très chargé, la soprano Natalie Choquette a accepté de se joindre aux Petits Chanteurs de Trois-Rivières à l'occasion d'un concert-bénéfice le 24 février à la Salle J.-A.-Thompson. Elle interprétera alors des chants sacrés de son dernier album, Æterna, ainsi que des pièces de son répertoire humoristique. Contente de participer à l'aventure, elle dit être émerveillée par la beauté des voix fraîches et énergiques des enfants. "Un peuple qui chante est un peuple en santé", affirme-t-elle par ailleurs en conférence de presse. Ainsi, selon la diva, les Petits Chanteurs deviennent les phares de la société. Les billets, aux coûts de 40 $ et de 50 $, sont en vente à la billetterie de la Salle J.-A.-Thompson et à l'École des Petits chanteurs, institution trifluvienne en fonction depuis 57 ans.
Au lieu de se reposer lorsqu’il n’y a pas de représentation d’Un éternel hiver où elle tient le rôle principal, Fabiola Toupin a choisi de s’impliquer pour une bonne cause: les personnes souffrant de dépendance. Elle doit donc investir de son temps libre (rare depuis un bout) pour apprendre un nouveau répertoire de chansons et pratiquer avec un trio de musiciens. Actuellement, dans sa carrière, elle reçoit beaucoup d’amour du public et elle a décidé de lui dire qu’elle l’apprécie en redonnant un peu de cet amour en participant au spectacle-bénéfice de la Maison-Réso.
Beaucoup de gens ne font pas vraiment de différences entre les Français et les Belges. Ce sont les habitants de deux pays francophones qui sont situés côte à côte, donc beaucoup les confondent. Mais en réalité, ils sont très différents des Français. Presqu’aussi différents que nous pouvons l’être nous-même d’avec les Français. C’est sûr que nous parlons tous la même langue, si on ne tient pas compte des différences subtiles, mais la similitude s’arrête à peu près là. Et même si on pense tout connaître de nos cousins Français, nous ne connaissons pas nos cousins Belge. Alors, les Semaines Wallonie-Bruxelles organisées par la ville de Shawinigan, dont les activitées se tiendront pour la plupart au Centre des arts, est une bonne occasion de combler cette lacune. Et de découvrir que la Belgique a beaucoup de similitudes avec le Québec, à commencer par le fait que c’est un pays qui doit vivre avec une réalité linguistique qui est un peu semblable à la nôtre. Et d’apprendre à connaître cette Belgique qui nous a quand même donné de grands artistes.
J’ai eu la chance de vivre pendant plus d’un an en France, à 10 kms à peine de la frontière Belge. J’en profitais donc régulièrement pour faire une petite virée afin de m’approvisionner en chocolats Léonidas. Et je peux vous garantir que lorsqu’ils viennent d’être faits, il n’y a pas meilleur délice pour le palais. Puis je poussais la gourmandise jusqu’à me rendre à Bruges, la Venise de Belgique, pour y aller d’un petit repas moules-frites, avec une bonne bière telle que la « Mort subite ». Finalement, je pouvais conclure le tout avec une crêpe au Nutella! Bien sûr, mon foie protestait énergiquement, mais j’étais alors prêt à patienter une semaine avant de retourner dans ce pays de gâteries, le temps que mon organisme se rétablisse. Donc, un conseil: si vous allez déguster les moules-frites, le chocolat et la bière à Shawinigan, n’oubliez pas que l’extrait de radis noir est excellent pour « entretenir » votre foie lors de cette rude épreuve!!!
Je trouve toujours merveilleux de voir des personnes qui s’impliquent autant dans la communauté. Des personnes qui trouvent le temps de faire du bien autour d’eux, malgré leur horaire parfois très chargé. Je ne peut que la félécité et souhaiter qu’elle continu ainsi encore longtemps.
Je vous conseille aussi fortement les semaines Wallonie-Bruxelles… que des bonnes choses : chocolat, bande dessinée, Brel, moules, frites, bière, etc… Ahh la Belgique !
Un jour, certains artistes, après des années de dur labeur et de spectacles de peu d’envergure, voient leurs efforts récompensés et leur nom enfin reconnu comme gage de talent et de qualité. La Mauricienne Fabiola Toupin fait partie de cette catégorie des créateurs chanceux mais surtout persévérants qui sont parvenus, peu à peu, à se hisser au rang des grands de la chanson francophone. Ses actuelles escapades outre-mer au sein de l’équipe du spectacle « Un éternel hiver » le prouvent bien, d’autant plus qu’elle le mérite amplement. Professionnelle jusqu’à la plus fine de ses cordes vocales, Fabiola Toupin continue à s’engager dans sa communauté, et ce, malgré le fait qu’elle sache pertinemment que, d’ici quelque temps, elle pourra voir poindre le succès dans l’horizon de sa carrière. Effluves et parfums de réussite tout indiqués.
Qu’est-ce qu’on connaît au juste de la Belgique ? Ce pays européen qui ne crée guère souvent de grandes vagues politiques ou de conflits ardents, cette contrée connue ici pratiquement que par sa bande dessinée, ses frites-mayonnaise, Jacques Brel, son chocolat et l’acteur comique Benoît Poelvoorde. Et encore, on parle ici d’initiés. C’est dommage, très dommage, car les Belges ont aussi une littérature, une histoire, un cinéma, une tradition orale, un théâtre, etc., qui les définissent. Je cite comme exemple la peinture de Magritte, les écrits inspirés de Simenon et la splendide relecture d’«En attendant Godot», la pièce maîtresse de l’oeuvre de Beckett, réalisée par le metteur en scène Lorent Wanson et le Théâtre National de la Communauté Wallonie Bruxelles. Cette version percutante avait d’ailleurs traversé l’océan pour installer son décor d’arbres morts sur la scène du Théâtre Denise-Pelletier de Montréal. Bravo à Shawinigan pour cette incursion culturelle.
Que ce soit celle de Nathalie Choquette, qu’elles viennent de Mauricie ou d’Europe, les voix du coeur demeurent universelles. Et si majestueuses…
Bravo à Fabiola Toupin et Nathalie Choquette qui ont encore le désir de donner de leur temps pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. On voit souvent ces gestes comme étant normal pour des artistes mais ils sont comme tout le monde; ils ont des horaires chargés et ils doivent faire des compromis pour donner de leur temps. il est certain que leur notoriété se prête au fait de donner de leur temps car inviter un parfait inconnu n’a évidemment pas autant d’effet, mais ce n’est pas parcequ’ils sont connus que cela enlève de la valeur à leur geste. Les artistes recoivent beaucoup d’amour de leur public et je les félicite lorsqu’ils font le geste de redonner de cet amour pour que des plus démunis en profitent. L,argent est dur à gagner pour tout le monde et c’est souvent ces spectacles bénéfices qui permettent de ramasser les fonds indispensables à bien des organismes.
La Ville de Shawinigan, nous propose plusieurs thèmes intéressant sur les couleurs de la Belgique, et de plus sachant très bien que la bande dessinés la plus populaire des lieux est sans aucun doute notre idole d’enfance notre cher Tintin par Hergé.
Oh! les chocolats! Il sont aussi beaux que bons, ils sauront plaire à tous les gourmands, petits et grands! Tout un assortiment de chocolats vraiment épatants… Si vous êtes de type sucré, les petites gâteries divines vous feront craquer..Que ce soit des truffles classiques enrobées de chocolat, ou truffles au sucre glace, à la noix de coco ou aux noix…c’est tout simplement renversant…Une visite avec plein de charme qui nous fera rêver à peu de frais…Un rendez-vous à ne pas manquer pour les gastronomes en quête de découvertes.
Quand on a déjà entendu les interprétations de Fabiola Toupin, elle qui s’implique tellement émotivement dans ses chants, on n’est pas tellement surpris d’apprendre qu’elle la fait aussi pour des causes qui la rejoignent. Son art est certainement un dérivatif à ce point puissant que son contact puisse permettre à d’anciens toxicomanes, ou à des alcooliques devenus sobres, de comprendre qu’il y a mieux que ces substances pour s’aider à supporter le difficile ou l’inutile. En ce qui concerne la Belgique, il est dommage que l’image que l’on en a la restreigne souvent à n’exister culinairement que par le choclat, les fritres ou les moules. Sa cuisine est pourtant des plus raffinées, comprenant bien d’autres recettes que celles du waterzoï ou des carbonnades flamandes, et plusieurs chefs cuisiniers de renom sont belges. Pour ce qui est de sa bière, elle peut à coup sûr s’en enorgueillir puisqu’elle est la meilleure qui soit. Pour sa part, Jacques Brel n’aura pas beaucoup contribué à défaire cette image stéréotypée de la Belgique qui la confine aux moules et aux frites. Heureusement que le répertoire qu’il a crée transcende de beaucoup cette image aplatie qu’il nous a laissée de la Belgique et que les interprétations de Danielle Oderra seront de la partie pour nous le prouver.