Tous en chœur!
Ciné-Campus organise au Séminaire Saint-Joseph sa 12e soirée-bénéfice en l'honneur de son fondateur, Léo Cloutier. Le 11 mars, il proposera le film Les Choristes. Question de faire de cette projection un grand événement, il invitera Raymond Perrin, chef de chœur, à présenter la récente production. Les Petits Chanteurs de Trois-Rivières et la Maîtrise du Cap se joindront ensuite à la fête. Ils interpréteront quelques pièces. Leur prestation servira en quelque sorte d'introduction au film du réalisateur Christophe Barratier. Un vin de l'amitié clora la soirée. L'argent amassé lors de cette dernière aidera au bon déroulement des activités du ciné-club de Trois-Rivières, qui travaille à rajeunir sa clientèle et à augmenter le nombre de ses membres. Les billets (1 pour 10 $ ou 2 pour 18 $) seront en vente à la porte.
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Les Triplettes…
Julie Massicotte |
Kassa aura donné naissance à d'autres beaux projets. Ayant participé toutes les trois à la production régionale l'été dernier, Julie Massicotte, Manon Brunet et Fabiola Toupin ont découvert sur ce plateau de travail des affinités musicales. Rapidement, elles ont senti le besoin de monter quelque chose en commun, d'où le spectacle des Triplettes au Studio Ricard de Louiseville le 5 mars. "Les trois ensemble, c'est super. Les voix s'harmonisent, on blend. C'est la même chose pour les énergies. On a trois gros caractères… On ne doit pas être reposantes de l'extérieur", rigole Julie Massicotte. Pour ce qui est du programme de la soirée, les dynamiques interprètes prévoient visiter leur univers respectif. "On fait chacune de nos chansons originales. Manon, c'est plus le blues. Fabiola va y aller avec sa poésie, qu'elle met si bien en musique, et moi avec mes chansons originales, qui sont teintées de beaucoup d'humour. C'est vraiment un mélange d'énergie, d'humour, de poésie et de fraternité. On est comme trois sœurs", poursuit la femme de 33 ans. Deux musiciens accompagneront le trio: Valérie Cormier (piano) et Michel Bruno (guitare). Les Triplettes ont d'ailleurs rencontré ce dernier peu de temps avant le show. "Il faut vivre un peu dangereusement dans ce métier. Ça peut créer de belles rencontres!" explique Massicotte.
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Festival de musique tripante: la suite
Stefie Shock |
Organisé entre autres pour dynamiser la ville durant la saison hivernale, le premier Festival de musique tripante de Nicolet se dit jusqu'à maintenant très heureux de la réponse de la population. Les organisateurs, qui craignaient qu'une maigre foule assiste au spectacle d'envoi (Fred Fortin) en février dernier, ont été agréablement surpris de constater que la salle était presque comble. Par ailleurs, la soirée du 5 mars, qui mettra en scène Stefie Shock, s'annonce tout aussi courue. Il restait seulement quelques billets au moment de l'entretien avec Stéphane Biron, président des Fêtes nicolétaines. Né d'une association des Fêtes et des Productions Frogaboum, le Festival présentera jusqu'en juin un spectacle chaque mois au bar La Bavaroise. Les artistes à venir sont: Dumas (2 avril), MaryJack (7 mai) et Les Frères à ch'val (4 juin). Réservations: (819) 293-2509.
Ciné-campus en est à sa 12ème soirée bénéfice dites-vous. N’allez surtout pas conclure que cela concorde avec ses années d’existence.
Trois-Rivières était et demeure une ville peu choyée en regard de présentations cinématographiques. Combien de fois les amateurs de cinéma se retrouvent-ils déçus de voir le superbe film encensé par tous les médias, écarté des salles trifluviennes ? C’est, malheureusement, monnaie courante encore aujourd’hui. Si les productions commerciales se fraient un chemin, le cinéma de répertoire demeure bien souvent un rêve inaccessible.
Heureusement ! Il y a ciné-campus. Les films les plus intéressants se retrouvent, année après année, dans sa délicieuse programmation. Les cinéphiles visionnent les films tant attendus avec des mois de retard mais, au moins, ils y ont enfin accès.
J’étais moi-même une abonnée assidue de ciné-campus à l’époque où je résidais à Trois-Rivières. On parle des années 70 ! J’y ai fait des découvertes fabuleuses. De : On achève bien les chevaux de Sydney Pollack avec Jane Fonda, à Mel Brooks et Le shérif est en prison, en passant par Guerre et amour de Woody Allen ou par le contemplatif India Song de Marguerite Duras.
Je tiens donc à rendre ici un chaleureux hommage à Léo Cloutier. Merci Monsieur d’avoir eu cette idée formidable et la détermination nécessaire pour l’actualiser. Je vous en suis, encore aujourd’hui, sincèrement reconnaissante.
Je suis étonné de constater que les organisateurs du Festival de musique tripante craignaient qu’une maigre foule assiste au spectacle d’envoi. Fred Fortin n’est peut-être pas extrêmement connu mais c’était certain que c’est quelqu’un qui attirerait une bonne quantité de personnes. Et pour les spectacles à venir, je crois qu’il n’ont pas à avoir trop de craintes car avec des noms comme Stefie Shock, Dumas et Les Frères à ch’val, je pense plutôt que ce sera le contraire et qu’il n’y aura pas assez de place pour laisser entrer tout le monde qui veulent assister au spectacle. De quoi attirer plein de gens de Trois-Rivières, du Cap et d’un peu partout dans la région, peut-être même de Québec et de Montréal. Et comme les billets semblent s’envoler assez vite, ceux qui veulent assister aux divers spectacles feraient bien de se dépêcher à acheter leur billet car ils risquent fort d’être déçus. Un beau succès, tripant!
Le Ciné-Campus est une institution culturelle trifluvienne essentielle pour la Mauricie, de ce fait que le cinéma de répertoire n’y a pas de réelle vitrine en dehors de la salle Léo-Cloutier du Séminaire Saint-Joseph. Il y a bien le Colimaçon, club vidéo ouvert sur le monde, et l’organisme Rézo qui organise des soirées de projection dans la région, mais le Ciné-Campus demeure l’alternative la plus courue et aussi celle qui apporte le plus de diversité sur grand écran. Pour perpétuer la tradition, une soirée-bénéfice n’est pas de trop et celle de cette année propose un programme des plus alléchants. Le film « Les Choristes » de Christophe Barratier, véritable bijou d’émotion aux chansons mémorables véhiculé par un Gérard Jugnot ayant trouvé chaussure à son pied, sera sans aucun doute bonifié par la prestation fort à-propos des Petits Chanteurs de Trois-Rivières et de la Maîtrise du Cap. Cinéphiles et mélomanes seront comblés de joie.
Ce que je reprocherais toutefois au Ciné-Campus, ce sont les défauts de ses qualités. Dans un souci d’accessibilité et de rajeunissement de sa clientèle, Ciné-Campus insère de plus en plus dans sa programmation des films qui n’ont nullement besoin de diffusion supplémentaire. L’an passé, c’était « Astérix et Obélix: mission Cléopâtre », cette année, le multimillionnaire « Seigneur des Anneaux: le retour du roi ». Aussi, l’organisme aurait avantage à s’actualiser, c’est-à-dire à segmenter sa saison annuelle en 2 ou 3 plus petites. Cela lui permettrait d’avoir accès à des oeuvres plus récentes, qui auraient beaucoup moins de chances d’avoir déjà été vues par le public d’ici. Bien sûr, cela augmenterait sûrement les coûts de location, mais je suis persuadé que les spectateurs suivraient le Ciné-Campus dans cette démarche, moyennant quelques dollars de plus pour un abonnement déjà si abordable.
Merci et bravo à ces artisans de l’ombre, à tous ces choristes du septième art qui supportent la voix de soliste du public.
Pour sa soirée-bénéfice au Séminaire St-Joseph, Ciné-Campus a choisi de présenter Les choristes qui vient de se mériter cette fin de semaine, rien de moins que le Victoire pour la meilleure musique de film en France. Suite à la sortie de ce film, on a assisté à un regain de popularité des chorales dans ce pays. On peut donc constater l’importance du cinéma comme moyen de communication. Par conséquent, on voit pourquoi Ciné-Campus tient tant à attirer de plus en plus de membres.
Aussi, d’entendre lors de cette soirée les Petits Chanteurs de Trois-Rivières et la Maîtrise du Cap va de soi vue le thème abordé.