L'art qui "guérit"
Les préjugés sont souvent lourds à porter. Dans le but de permettre à une quinzaine de personnes en situation de rupture sociale de reprendre du pouvoir sur leur vie, Rebecca Brunelle et Blaise Gagnon ont mis sur pied la troupe À propos. Pendant huit mois, ils ont offert différents ateliers exploratoires qui ont abouti à la réalisation d'un spectacle multidisciplinaire sur la thématique de l'errance. La production sera présentée le 12 avril, sur la scène de la Maison de la culture de Trois-Rivières. "Le projet consiste à prendre des gens de divers organismes communautaires de Trois-Rivières et à leur faire vivre une expérience ayant rapport avec le montage et la mise en scène d'une pièce de théâtre. Il implique le talent de tout un chacun: la danse, le dessin, l'infographie, le chant, la comédie et la musique, soutient le porte-parole et comédien André Beaudoin. Et on a aussi participé à l'écriture de la pièce." C'est ce qui explique le côté très humain de la création. "On a chacun vécu des choses difficiles en lien avec l'errance. Il y a des parties de nos vies personnelles qui sont dans la pièce. Ça donne un cachet particulier au spectacle parce que ça va chercher beaucoup d'émotions", poursuit-il. Cette manière de travailler se veut d'ailleurs très bénéfique pour les 12 participants, qui s'épanouissent tranquillement. "Là, ce n'est pas encore confirmé, mais on a envie de faire durer l'expérience pendant encore six mois… J'ai le goût de leur transmettre la capacité de s'autoproduire. Je les pousserais encore plus loin. Je voudrais faire une sorte de sevrage aussi. Ce n'est pas le temps de couper; il y a plein d'ouverture qui est train de se créer en chacun et c'est très beau de voir ça. Il y a de la confiance, de l'assurance, de nouvelles capacités", précise Rebecca Brunelle.
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Crescendo
Satory |
Quelques jours avant sa participation au concours Envol et Macadam, la formation trifluvienne Satory prendra d'assaut La Pierre angulaire de Saint-Élie. Le samedi 9 avril, elle partagera avec le public des airs traditionnels métissés à différentes sauces. Le groupe créé en 1994 fera alors valoir l'expérience qu'il a gagnée au fil du temps; il a déjà assuré la première partie de spectacles de Groovy Aardvark et de Martin Deschamps. Mixant les sonorités du saxophone, de l'accordéon, du violon et de la batterie à d'autres instruments à cordes, il donnera un avant-goût du prochain album, dont l'enregistrement est prévu pour l'été.
Il faut saluer les initiatives comme celle prise par Rebecca Brunelle et Blaise Gagnon qui font en sorte que les préjugés , parfois difficiles à faire tomber dans notre société, tombent ou du moins diminuent. De plus en plus les arts et la culture se mêlent et supportent différentes causes défendant ‘les exclus’ de notre société, aidant ainsi autant les personnes avec des problèmes sociaux ou de santé. Dans un monde ou la performance et la réussite individuelle prend de plus en plus de place, c’est rassurant de voir que des gens avec le coeur à la bonne place ça existe encore!
Je trouve ce projet merveilleux. comme ces gens doivent être heureux qu’on leur fassent confiance..Plusieurs on dû retrouver l’estime de soi et ça je peux vous dire que c’est un grand pas en avant..
je leur souhaite beaucoup de succès et je les félicitent tous ainsi que celui qui a fait confiance en eux..
Combien de fois avons-nous entendu parler des vertus « thérapeutiques » des arts ? À dire vrai, je ne les compte plus. Pour deux raisons. Primo, elles sont trop nombreuses. Segundo, parce que je sais pertinemment que c’est vrai. J’en suis même convaincu.
L’art rend heureux, ou déprime, c’est selon. Mais l’art ne devrait laisser personne indifférent, puisqu’il nous invite à nous interroger sur le monde, à mettre en doute nos certitudes et à nous impliquer directement dans les messages qu’il nous transmet. La culture est un levier, un véhicule tout-terrain au moteur qui tourne sans cesse, une locomotive qui roule à toute vapeur.
L’art soulage, purifie, détend, stimule, encourage, motive… Mais s’il a des vertus
« thérapeutiques » qui favorisent la guérison, il n’est pas pour autant une thérapie. Il ne désire ni vous psychanalyser ni vous prescrire un quelconque médicament. Il est, tout simplement. Et à chacun d’en faire son propre onguent.
En ce sens, l’initiative de Rebecca Brunelle et Blaise Gagnon en est une de coeur et de générosité. L’amalgame des talents de chacun ainsi que leur évolution artistique et personnelle ne peuvent que rendre ce spectacle unique et émouvant. Parce que tous ces humains qui ont connu l’errance sont allés chercher leur source d’inspiration au plus profond d’eux-mêmes, là où les blessures deviennent parfois des planches de salut, ou les plus sincères mises à nu…
« À propos », vous ai-je déjà parlé des vertus de l’art ? Cet art qui dort dans le Klondike au coeur de chacun de nous…
On l’a vu auparavant l’art n’est pas seulement un excellent moyen de se divertir c’est aussi une excellente façon de guérir les maux de l’âme. C’est ce que nous prouve la troupe « À propos » en montant ce spectacle interdisciplinaire. Pas besoin d’être professionnels pour faire de l’art, il faut seulement un médium artistique et votre âme. Les gens souffrent de plus en plus de problèmes car ils ne prennent pas le temps de s’exprimer ou de relaxer. L’art est pourtant un moyen souvent peu coûteux et simple d’y parvenir. J’espère sincèrement que les gens vont se déplacer en grand nombre pour assister à la pièce de la troupe « À propos ». La pièce présentée ne pourra qu’être intéressante, puisque tous les gens qui y participent sont de bonne volonté et de bonne foie. Pas besoin de professionnels pour monter un spectacle intéressant, on trouve du talent un peu partout à condition qu’on y mettre du sien.
C’est prouvé, la production artistique est un puissant agent de remise en forme pour le mental. Il permet la revalorisation, la reconquête de son identité, par la présentation du fruit de notre labeur à un public attentionné.
Que ce soit par le théatre, ou les arts plastiques, le travail en groupe permet le travail sur soi et l’engagement envers le groupe permet (oblige moralement) l’aboutissement d’un projet, ce qui est très gratifiant pour la (les) personne(s) impliquée(s). Pour l’expérience théatrale par exemple, la discipline exigée, et l’acceptation des règles de bases pour le travail dans un groupe est très formateur. L’affirmation de soi sur scène, et devant public, ou en coulisse, à la participation d’un projet qui aura du succès est excellent pour la confiance en soi.
Il ne sera pas nécessaire de maitriser les techniques de façon parfaite, mais en travaillant avec des professionnelsrendra le produit intéressant, et inculquera des notions importantes aux participant. La chose la plus importante sera pour les participants de s’exprimer dans le plaisir.
Bravo à cet initiative!
Souvent, le plus gros problème que les personnes qui ont des difficultés sociales, ou en rupture sociale comme le dit si bien cet article, c’est de trouver une oreille attentive pour s’exprimer et confronter ses démons. Plusieurs solutions existent pour pouvoir exprimer sa détresse, comme par exemple voir un psychothérapeute ou un psychiatre, ou quelqu’un d’autre dans un domaine connexe. Mais lorsqu’on a la chance de le faire à travers les arts, c’est quand même un exutoire très efficace. Monter une pièce de théâtre qui permet à plusieurs personnes d’échanger sur leur situation, donc une sorte de thérapie de groupe, et une fois le produit fini, on peut le présenter à un public, ce qui permet une bonne valorisation des individus qui ont participés à ce projet. Peut-être qu’on devrait voir de plus en plus de ce type de projet, car si c’est très efficace à plusieurs niveaux, que ce soit au niveau des coûts, des bons résultats obtenus, et de l’apport au domaine culturel. Une formule gagnante sur toute la ligne.
Quelles merveilles que les vertus thérapeutiques de l’Art! Toute émotion saine ou malsaine qui n’a pas eut lieu de s’exprimer au fil du temps chez l’être humain saura s’imprimer intrinsèquement via la maladie à court ou long terme…
Quelle belle initiative que La troupe à propos, chacun ira selon le feeling de ses prestations soit en danse, chant, écriture ou musique. Voilà qui est géant car ce groupe de douze saura puiser dans l’harmonie et l’union de leurs semblables ayant vécu la même errance une force et énergie indescriptibles. Le fait d’exprimer ainsi toute émotion s’avère une voie possible vers la guérison de l’esprit qui en synergie avec le corps saura faire une pierre deux coups.
En outre voilà un remède sain et beaucoup plus sécuritaire que les médications, l’alcool ou autres psychotropes ingurgités à la légère qui savent transformer le comportement ou jugement d’un être humain de nature hypersensible. La mal être ou de vivre est tellement répandu partout autour de nous. La souffrance humaine se traduit parfois par de bizarres de façons d’agir; Certaines gens sont tellement malheureux aux confins de leurs enveloppes corporelles qu’ils ne peuvent supporter le bonheur ou le sens de l’humour chez autrui. Leurs vies taciturnes les incitent souvent à se fuir eux-mêmes soit par des voyages, des achats intempestifs ou dans la fuite des paradis artificiels.
Or, cette guérison par l’Art saura combler ces trous béants que sont la solitude, l’éloignement ou la fuite. Nul n’est une île et tous sur la terre nous avons besoin de nos semblables quels soient-ils. Et très souvent la personne qui touche le plus nos émotions ou notre intérieur ou celle qui nous dérange le plus s’avère indéniablement la plus près de nos sentiments réels puisque un peu notre reflet. Ce groupe saura voir jour par jour leurs vies changer illico et pour le meilleur. Cette thérapie avec sevrage lent et non artificiel saura les mener à bon port c’est à dire vers la liberté intérieure…
La rupture sociale débute très souvent en très bas âge, c’est-à-dire à l’école. On l’entend souvent et c’est trop vrai, le système scolaire est fait pour la majorité mais n’est pas adapté à tous. Bien sûr, il serait difficile d’avoir un système parfait qui se moulerait à chaque enfant et de ça il faut être bien conscient. En tant que société, sommes-nous prêts à ce que des sommes substantielles soient injectées dans le système scolaire pour permettre à chaque personnalité d’y trouver son compte? J’apprécie lorsque j’ai connaissance d’organisation telle que celle créée par Rebecca Brunelle et Blaise Gagnon. Je leur lève mon chapeau car, il faut le dire tout haut, aller chercher ces personnes pour qu’elles s’impliquent n’est pas si évident et souvent ça l’est encore moins de conserver leur attention et motivation. J’aimerais tant que chaque être humain comprenne que nous avons tous la même valeur, que chacun a en son intérieur une sensibilité, un besoin et plein de capacité. Avec un programme comme celui-là, on permet à des personnes fragiles de réaliser un rêve, de se réaliser, de réaliser qu’en son intérieur il y a quelque chose qui vaut la peine d’être exploité. On appelle pas ça une réalisation pour rien!! Je souhaite que plusieurs aient la chance de se découvrir et de faire une rencontre avec ses capacités personnelles. Je leur souhaite de continuer et d’entrâiner d’autres personnes dans leur belle aventure. Et surtout, je souhaite que les participants ne s’arrêteront pas lorsque cette aventure se terminera, j’espère qu’ils auront le vent dans les voiles pour que le pas fait en avant en amène un autre.
La quinzaine de personnes en situation de rupture sociale qui pourront reprendre le contrôle de leur vie grâce à l’initiative de Rebecca Brunelle et Blaise Gagnon ont beaucoup de chance. En effet, les arts ont des vertus thérapeutiques. Ce sont un excellent moyen de réalisation de soi. Les gens qui vont prendre part à ce projet vont retrouver un peu d’estime. Ce sera pour eux une belle expérience de vie. Toutefois, ce qui à mon sens importe le plus, ce n’est pas tant l’art en tant que tel que le fait d’avoir quelque chose qui nous rattache à la vie. Dans ce cas-ci, on parle de l’art mais, faire du sport ou du bénévolat pourrait aussi faire l’affaire. Ce projet de spectacle est un lien de plus les liant à la terre. Lorsque vient le temps de penser au suicide, un individu se demande inévitablement pourquoi il reste en vie. A la suite de problèmes comme ces gens peuvent vivre, il est possible qu’on se demande si le jeu en vaut vraiment la chandelle. S’ils ont chacun vécu des choses difficiles en lien avec l’errance, c’est que ce sont possiblement des gens seuls. Qui sait si en bout de ligne, ce projet ne viendra t-il pas peser lourd dans la balance pour un de ses membres connaissant des difficultés. Ces gens démontrent beaucoup de courage en prenant part à ce projet. Je leur souhaite la meilleure des chances.
C’est une initiative qui ne peut qu’être applaudie. Ces gens un réel besoin de partager s’ils veulent grandir et s’en sortir. Toutefois, j’espère que ces gens reçoivent un encadrement qui leur permet de grandir intérieurement, mais en sachant très bien la valeur qu’ils ont… et celle qu’ils n’ont pas. Il ne faut pas faire miroiter à ces gens des débouchés qui n’existent pas, seulement pour leur faire plaisir et les rendre heureux. Ce n’est pas le temps de créer de faux espoirs pour les décevoir après avoir travaillé aussi fort sur leurs qualités et leur valeur en tant qu’homme et femme, et l’accroissement de leur confiance dans la vie. Félicitons les pour ce qu’ils sont, ce qui les rend unique, et non pour ce qu’ils ne sont pas.