Église Notre-Dame-de-la-Présentation
Il y a 50 ans, l'âme du peintre Ozias Leduc s'envolait vers d'autres cieux. Afin de souligner cet anniversaire particulier, le Comité de protection des œuvres d'Ozias Leduc a concocté une programmation toute spéciale. C'est le spectacle Convoquer les anges qui donnera le coup d'envoi des activités le 23 avril à 20 h, à l'Église Notre-Dame-de-la-Présentation. L'événement multidisciplinaire réunira plusieurs artistes de la région, dont l'Orchestre symphonique de jeunes Philippe-Filion. Celui-ci interprétera un poème symphonique de J. Josaphat Gagnier, une œuvre inspirée par la toile La Gloire divine d'Ozias Leduc à la fin des années 1940. "Les gens ne sortiront pas en fredonnant la pièce, soutient la coordonnatrice France St-Amant avec un peu de soleil dans la voix. Ce n'est pas quelque chose de festif, car c'est inspiré de la gloire divine. […] Mais pour Ozias Leduc, ça a été un merveilleux cadeau." Désireux de conserver quelques surprises, le Comité se révèle peu loquace quant au programme complet de la représentation mise en scène par France Brisson. Ainsi, il faudra y assister pour découvrir les différents numéros qui s'articuleront autour des thèmes de la création, de l'héritage et du rêve.
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Vedettes locales
La salle est silencieuse, attentive. La chaleur des projecteurs se mêle à celle provoquée par l'excitation de monter sur une vraie scène. Plus qu'un simple rêve, cette vision pourrait devenir réalité. En effet, la Corporation culturelle de Shawinigan est actuellement à la recherche de talents locaux. Elle élabore, pour sa prochaine saison, une série de spectacles qui donneront le micro à des chanteurs et à des musiciens de Shawinigan. Les artistes intéressés doivent envoyer une présentation du groupe et un démo (sonore ou visuel) à la Corporation culturelle d'ici le 6 mai. Renseignements: (819) 539-1888.
Ils descendront avec joie en cette soirée de gala. Ils s’habilleront chic, enfileront leurs habits tout blancs et s’accrocheront un sourire d’enfant. Et pour une fois que ce ne sont pas eux qui tiendront les archets, qui pinceront les cordes des instruments célestes. Si, pour souligner le 50e anniversaire de décès du peintre québécois Ozias Leduc, on se plaît à «Convoquer les anges», ce n’est pas pour rien: c’est que ces créatures intemporelles à la figure de soie s’y connaissent en matière de somptuosité artistique. Les organisateurs de cet hommage-anniversaire l’ont compris, puisque se marieront sur une même scène une musique aux accents divins ainsi que les arts plus tangibles de ce cher Leduc, trop peu connu par son peuple. Puisse cette cérémonie des anges laisser un héritage aussi évocateur et sensible que l’oeuvre du peintre endormi.
Allez, qu’attendez-vous? Précipitez-vous! Sortez vos plus belles chansons, les plus planantes, les plus canons. Et épatez la galerie. Prenez le plancher, faites vibrer l’atmosphère au son de vos voix fluides et claires. Réveillez-vous, révélez-vous! Soyez les nouveaux talents à poindre dans l’horizon de la scène musicale. Osez faire entendre le fruit de votre labeur harmonique. Osez sortir du placard. Osez mettre à exécution vos rêves. Osez pousser la note plus haut qu’on ne l’attendait. Osez faire de la scène un abri magique où tous et chacun peuvent se protéger de la grisaille du quotidien. Osez, tout simplement. Talents locaux, la Corporation culturelle de Shawinigan vous offre sur un plateau d’argent cette occasion d’oser. Allez, qu’attendez-vous?
Accoudé aux rebords d’une fenêtre interstellaire, un ange s’amuse à faire pleuvoir les étoiles. Pour qu’elles deviennent filantes lorsque, avant d’oser quoi que ce soit, vous vous accoudiez vous aussi à votre fenêtre aux rideaux fleuris. Fleuris tels les tableaux d’un peintre bien endormi. Qui demain soir observera du coin de l’oeil une église ébahie par une tendre musique.
Étant donné le baisse continuelle de fréquentation des églises, quelle belle attraction que d’avoir une exposition permanente d’un véritable grand artiste de chez nous.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une excellente façon de préserver ces endroits qui furent le coeur de nos villages.
C’est drôlement mieux que de changer totalement la vocation d’un lieu saint pour l’offrir plus tard aux pics des démolisseurs…comme ce fut le cas pour la démesurée église Christ-Roi où siège maintenant un Jean Coutu à Shawinigan.
Je trouve intéressant de voir que des gens pensent souligner le départ vers d’autres cieux d’un artiste de la localité, je pense que nous ne rendons pas assez hommage à nos artistes local. L’Église est super belle, je trouve que c’est un endroit sublime pour rendre hommage à quelqu’un de particulier. Ces dommages qu’il ne donne pas plus de détail sur la progrmmation par contre car ça nous donnerait peut-être plus le goût de nous y rendre.
Vedettes locales:
Bravo, donner une chance à la relève d’embarquer sur les planches durant l’été est un coup de pouce pour les aider à poursuivre dans cette branche et qui sait à former les prochaines vedettes de la télé??
L’année dernière j’ai eu l’occasion de visiter cette belle église Notre Dame..j’ai été émerveillé par les oeuvres .De grands tableaux aux plafonds et sur les mûrs..
il y a aussi le chemin de croix qui est unique en son genre.
Je peux vous dire aussi que les gens qui nous ont reçu pour nous raconter l’histoires de cet grand peintre et nous présenter ses tableaux, étaient très gentille et renseigné.
Je suis heureuse que cette année ils aient eu cette bonne idée de faire ce nouveaux spectacle Convoquer les anges et il est certain que j’irai..
Nous avons tellement de belles choses dans la mauricie qui font parti de notre histoire pourquoi pas en faire bénificier les gens qui viennent en touristes…
Que d’images poétiques nous viennent à l’esprit à l’évocation de cette soirée donnée en hommage à Ozias Leduc et intitulée à juste titre « Convoquer les anges ». N’aura-t-elle pas lieu dans une église magnifique qui offre à voir à ses visiteurs et à ses fidèles, une exposition permanente des oeuvres de Ozias Leduc? Souhaitons que les anges convoqués acceptent l’invitation et que de surcroît, ils soient des anges « gardiens » afin qu’ils protégent l’église Notre-dame -de- la présentation et qu’elle conserve sa vocation première. Les églises ont été de tous temps, des refuges pour les nombreux exclus de la terre.Il serait terrible qu’elle subisse des transformations ou pire encore qu’elle soit démolie pour faire place à un stationnement , un centre commercial où des « Gens Couteux » chasseurs de pauvres voleurs itinérants et démunis, ferait fortune sans avoir été chassé du temple mais bien au contraire, aurait chassé les fidèles de ce temple pour exploiter son commerce impérial …Dommage que la distribution de cette divine soirée demeure secrète, les anges ont , eux aussi , tout comme Ozias Leduc et même nous, pauvres humains encore vivants, leurs préférés parmi les artistes…
Lorsqu’on veut devenir un artiste, particulièrement un artiste de la scène, ce n’est pas toujours évident de percer car il faut naturellement que quelqu’un vous donne votre chance de présenter votre matériel. À moins bien entendu que vous ne produisiez vous-même votre spectacle; mais bien peu d’artistes débutants ont les moyens financiers pour entreprendre une telle aventure, et souvent aussi peut-être pas assez de matériel pour remplir un spectacle complet d’une durée assez grande pour justifiez un spectacle tout seul. Heureusement pour les chanteurs et musiciens de Shawinigan, il y a la Corporation culturelle de Shawinigan qui recherchent de ces chanteurs et musiciens au début de leur carrière pour leur offrir la chance de se produire dans un spectacle cet été. C’est un très bon moyen de s’assurer que l’on a ce qui faut pour continuer car comme c’est ouvert seulementau gens de Shawinigan, la compétition ne peut venir d’ailleurs, et ça leur assure de demeurer dans la région, ce qui réduit les casse-tête associée aux tournées. Une occasion à ne pas manquer pour peut-être faire éclore de nouveaus talents de la région.
Glorieusement et fébrilement les ouvres d’Ozias Leduc et d’autres peintres seront visibles en un lieu à l’effigie de leurs sublimes univers. Et bien que l’on raconte ou invente un tas de choses sur les églises, voilà un endroit extraordinaire et beaucoup plus chaleureux que la traditionnelle galerie aux murs blancs et froids. Anges pour plusieurs ou démons pour l’anticlérical, cette exposition sera des plus appréciées des amants de l’Art figuratif.
Quels sont et seront les vrais admirateurs d’oeuvres aussi spectaculairement géniales? Une affluence de personnes aux idées moins modernes et probablement axées sur l’avant ou la Renaissance? Tous les goûts sont dans la nature et celle-ci se doit d’être cultivée à chaque printemps.
Néanmoins malgré un certain attachement ou penchant pour la modernité qui a sans contredit un certain charme lorsque pas trop sabotée. Il n’est donc pas étonnant du tout que plusieurs amateurs ou connaisseurs ne savent se lasser d’ouvres aussi divines voire saintes. Les anges dans nos campagnes ou dans nos villes seront toujours bienvenus pour une catégorie de gens friands de ce genre d’ouvres suggérées par le divin et brossées en flagrant délit d’illumination sacrée.
Par contre, une multitude de gens moins portés vers l’ancienneté visuelle seront apeurés et inquiets face à un tel lieu saint et en l’occurrence aux ouvres d’un amalgame de peintres dont l’effervescence artistique n’est plus à clamer mais à présenter en toute authenticité. Les ouvres datant de plus de cinquante ans sont pourtant dotées d’une pléiade d’émotions qui savent rebondir d’abord aux yeux du visiteur puis en direction seconde sera l’âme. Et quoi de plus merveilleux et de réconfortant que de visiter une exposition dont le bénéfice secondaire s’avère pour tous de ressentir un bien-être voire une force indescriptible après de telles rencontres eurythmiques. La contemplation peut quelquefois changer toute la perception ou le sens d’une vie humaine.
Longtemps après que les commandes des églises aient cessé de représenter le gros du travail des peintres du vieux continent, ceux des peintres du Québec qui voulaient vivre de leur art en dépendaient encore. Ozias Leduc aura été chez nous l’un des derniers représentants, sinon le dernier, de ce modus vivendi. Heureusement pour nous, il n’a jamais trahi son art pour cela et tel ses illustres prédécesseurs européens, il a su enrichir le patrimoine artistique et culturel du pays de ses racines. Ce n’était certainement pas un environnement qui facilitait les expérimentations artistiques, ni les sujets qui auraient pu prêter à controverse que ce contexte clérical qui l’encadrait, mais cela permettait à ceux qui comme lui avaient du talent de le faire valoir, et comme dans le cas de Leduc, de laisser une oeuvre en héritage à la postérité. Pour leurs toiles et aussi pour leurs qualités architecturales, voilà pourquoi il y a maintenant des églises au Québec qui méritent de passer dans le patrimoine à conserver.