Quelle idée…La Journée mondiale de la liberté de presse
Pop Culture Saguenay

Quelle idée…La Journée mondiale de la liberté de presse

Quelle idée…

Vous avez jusqu’au 11 mai pour soumettre vos œuvres littéraires au Prix régional Damase-Potvin. Journaliste et romancier, né à La Baie, il a œuvré au Progrès du Saguenay, au Devoir, au Soleil et à La Presse. En 1934, il publie aux Éditions du Totem un roman intitulé La Rivière-à-Mars. Il reçoit, en 1937, le Prix David et, en 1940, le Prix du ministère des Mines pour son roman Sous le signe du quartz. C’est Stanley Péan (photo), auteur bien connu de la région et animateur à la chaîne culturelle de Radio-Canada, qui est le président d’honneur de la onzième édition du prix littéraire. Ce prix est d’ailleurs le seul concours régional de nouvelles qui s’adresse aux jeunes de 14 à 17 ans (catégorie jeunesse) et aux 18-30 ans (catégorie adulte). C’est 6 prix d’une valeur de 100 $ à 500 $ qui seront distribués. Les participants doivent écrire une nouvelle de deux ou trois pages sous le thème: QUELLE IDÉE… et l’envoyer au plus tard le 11 mai 2004 à minuit. Les intéressés peuvent se procurer un formulaire d’inscription dans toutes les bibliothèques publiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean ou sur le site Internet www.damase-potvin.com.

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La Journée mondiale de la liberté de presse
Le 3 mai, c’est la Journée mondiale de la liberté de presse. Selon le Conseil de presse du Québec, celle-ci se "fonde sur le rôle social qui est dévolu aux médias et aux professionnels de l’information dans une société démocratique. Ce rôle consiste à rechercher, collecter, traiter, commenter et diffuser, sans entrave, l’information d’intérêt public nécessaire à l’existence et au maintien de la vie démocratique. La liberté de la presse découle des libertés fondamentales de pensée, de parole, d’expression et d’opinion reconnue dans divers documents d’ordre juridique, au plan national et international." www.conseildepresse.qc.caabuser. Cette liberté m’est reconnue par ma profession et je me sens très choyée de pouvoir en user. Peu de gens gagnent leur vie en pouvant dire tout haut ce qu’ils pensent.

Les limites de la liberté
La liberté de presse est une responsabilité. Tout comme le médecin a celle de la vie de ses patients, le journaliste, l’animateur, le chroniqueur a une responsabilité envers le public qui le lit, le regarde et l’écoute. Ils se doivent de rapporter les faits tels qu’ils sont.

Malheureusement, le phénomène d’abus de cette liberté est flagrant dans notre société. Certains de ceux qui en bénéficient s’engagent dans des polémiques sans fondements. D’autres dénigrent des individus sur un trait de personnalité… La liberté de presse, c’est aussi prendre la liberté de respecter toutes les opinions, quelle qu’elle soit et que soit notre position. Ce n’est pas parce qu’on a des opinions ou des valeurs de vie divergentes que l’autre est un ci ou un ça… ou quelque autre espèce de dénominatif négatif que ce soit…

Plusieurs genres de personnes usent de cette liberté. C’est comme les cow-boys et les indiens… y a des bons et y a des méchants… Face aux abus de certains envers la liberté de presse, le public a aussi la liberté de s’exprimer sur les dires qu’il entend. Les courriers du lecteur, les forums, les services à l’auditoire sont là pour accueillir leurs commentaires. De plus, le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications www.crtc.gc.ca et le Conseil de presse du Québec www.conseildepresse.qc.ca ont un comité d’accueil de plaintes des gens qui se sentent lésés par les médias. On peut d’ailleurs consulter des comptes-rendus de cas antérieurs sur ces sites.