Tout un chiard
Pour les diurnes avides de sensations étranges, un univers parallèle se cache derrière les portes du Centre des arts et de la culture avec l'exposition Chiard allégorique, présentée par Michèle Bouchard, une artiste vivant au Nouveau-Brunswick et terminant sa maîtrise en art à l'UQAC. On y pénètre dans un monde où les objets sont dénaturés, perdant leurs propriétés quotidiennes et pratiques pour n'être plus qu'esthétiques, s'ouvrant à un devenir nouveau. L'objet prend vie, pathétique. On a envie d'y croire: on le regarde avec pitié se mouvoir dans une ambiance sonore inquiétante, comme ces bêtes enfermées dans des cages de verre qui refont toujours les mêmes mouvements. Quelques photos de Boran Richard sont les témoins privilégiés d'une vie antérieure de certains objets de l'installation. Qu'ils aient été déguisement de mascarade ou instrument pour la criée – ça se passait le 30 octobre dernier dans le cadre de l'événement ]2[ ManiganSes -, ils cherchent une vie nouvelle grâce au monde imaginaire de Michèle Bouchard. L'exposition se terminera le 27 novembre.
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Vous ne pourrez en faire fi
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| Il y aura un concert de l'ensemble FI, regroupant des musiciens et des créateurs en arts visuels et en performance. |
Vendredi aura lieu une soirée d'écoute et un concert dans le superbe décor de la Maison de l'écologie et de l'environnement, un site enchanteur qui respire l'histoire du patelin. L'événement commencera à 20 h avec la participation de monsieur Éric Mattson, commissaire indépendant dans les domaines de la musique électronique et des nouveaux médias, qui a été invité pour l'occasion à rencontrer le public. Puis, vers 22 h commencera le concert avec l'ensemble FI (Fugues Indociles), regroupant des musiciens et des créateurs en arts visuels et en performance. Les plus chanceux d'entre nous avons pu assister à leurs envolées musicales toujours hors du commun lors de leur participation à certains événements, comme le Festival de musique de création de Jonquière, TraficArt, organisé par la Galerie Séquence, les Poèmes animés, etc. Cette fois, leur concert s'inscrit dans le cadre du programme Musique immédiate. Carol Dallaire, celui-là même dont il a été question dans la dernière parution du Voir, a été invité à joindre les rangs de la formation musicale.
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Le diable au corps
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| Colectivo: des rythmes latins, chauds et sensuels. |
Ceux qui auront le diable au corps et qui préfèreront une musique aux rythmes colorés, voire bigarrés, n'auront qu'un pas à faire pour se rendre à Jonquière – bien sûr, certains devront se prendre un élan – pour assister au spectacle d'un autre regroupement musical, Colectivo. Directement de Montréal, ils débarquent chez nous pour le plus grand plaisir des noceurs qui auront envie de bouger! Avec 15 membres provenant de la scène alternative de la métropole, et une philosophie basée sur le plaisir, la tolérance et le métissage multiculturel, le groupe promet un spectacle éclaté, vibrant d'une énergie hors du commun. Avec de multiples influences – le nombre de musiciens y est certainement pour quelque chose -, le collectif nous offrira des rythmes latins, chauds et sensuels, qui s'enchaîneront pour nous déchaîner et pour nous faire oublier les grands froids qui arrivent un peu trop vite. Un nouveau spectacle de qualité, haut en couleur et enlevant, dans l'ambiance intime du Côté-Cour, une fiesta à ne pas manquer… Il suffit de s'y rendre ce vendredi, dès 20 h 30.
Enfin la métropole se déplace chez-nous ! Quel vent de fraîcheur que d’accueillir ces noceurs venus de la grande ville pour nous faire partager les tendances musicales de Montréal . Un spectacle haut en couleurs et en rythmes endiablés que je ne manquerai pas pour tout l’or du monde . Une soirée pour faire le vide et s’éclater totalement avec ces musiciens aux multiples influences musicales.
Le nombre de musiciens de Colectivo (15) permet de présenter un spectacle de rythmes musicaux tout en couleur dus aux différentes influences musicales de ces nombreux membres. Par contre, à 15, c’est difficile de faire consensus dans la direction musicale à prendre, aux endroits où se produire, etc… Des opinions trop divergentes conduisent généralement à une inévitable séparation du groupe. À espérer que Colectivo fera exception à cette règle.
Quel nom évocateur pour un groupe formé de musiciens et de créateurs en art visuel! Leur musique se doit être « hors du commun « . Un groupe qui serait accueilli chaleureusement au Festival de la chanson de Granby. Ils doivent prendre leur envolée et se faire connaître dans la province .Espérons que l’accueil que le public leur donnera ce soir leur fournira les ailes pour se lancer plus loin dans l’aventure . Merci à la Maison de l’écologie de leur fournir une occasion de plus pour se faire connaître.
Quelle contraction comme titre, et l’ensemble de l’oeuvre me semble des plus absurdes. Lorsque une oeuvre est belle et attirante, on n’a pas à se forcer et à essayer d’y croire, on est convaincu.
N’importe quoi, vraiment n’importe quoi.
Alors, je vais faire FI de tout cela si vous me permettez…
Quand je regarde l’ installation de Michèle Bouchard, on dirait que mon cerveau veut se diviser en deux.
En effet, la spatialité des objets colorés dans l’espace vient stimuler le côté irrationnel de mon cerveau et celui-ci tend à voir des oiseaux et des cerfs-volants. L’autre partie plus rationnelle de mon cerveau me transporte dans les ruelles de Montréal avec toutes ces cordes à linge et ces vêtements qui se reposent le temps que le vent les caresse et les assèche.
Sans vouloir dénigrer cette installation, on dirait qu’encore une fois le côté rationnel me rappelle que tous ces objets qu’on peut voir trainer dans les ruelles sont ici utilisés pour construire des mobiles qui semblent arrachés à l’attraction terreste.
J’ai également l’impression d’être un oiseau dans une cage avec des objets qui tournent et qui réfléchissent la lumière afin d’égailler mon existence.
En fin de compte, lorsque la magie cervicale fait le mélange de mes deux côtés, il se passe une réflexion puis un grand vide. Je me pose alors la question : Est-ce que je ressens quelque chose ?
Malheureusement la réponse s’envole et me désole.
Ce groupe qui arrive de Montréal et qui se nomme Colectivo, quelle idée merveilleuse….
Je suis certaine qu’ils vont conquérir le coeur des Saguenéens avec leurs chansons aux rythmes latins, chauds et sensuels. Il faut le faire, surtout avec 15 personnes qui forment le groupe ça ne doit pas être évident…..
Une nouvelle musique pour nous ensorceler, nous faire découvrir autre chose que la musique que l’on connaît déjà. Quelle belle décision de la part de ce groupe de faire la tournée pour se faire connaître.
Je leur souhaite beaucoup de succès avec leurs spectacles…
L’exposition Chiard allégorique est tout a fait intéressante. C’est très intéressant de constater à quel point le simple fait de placer un objet dans un contexte autre, lui apporte une toute autre signification, et il devient objet d’art. C’est une exposition qui porte bien son nom selon moi, on a d’abord l’impression d’une installation un peu chaotique. Mais en prenant bien le temps de la contempler, on y voit apparaître certains sens. J’aime aussi beaucoup le fait que l’exposition semble « pendre ». On retrouve des éléments qui partent en hauteur et descendent très bas, je trouve donc que la mise en espace est très réussie!
Je suis très intéressée par le groupe Colectivo. Je ne connais pas beaucoup la formation mais je suis bien curieuse à en apprendre d’avantage. J’aime beucoup le concept que le groupe soit multiculturel: Je pense que cela procure une richesse particulière. On y retrouve logiquement différentes coutumes, influences musicales, techniques, instruments ethniques: la sonorité du groupe ne peut qu’être très originale et pure.