Les pieds dans le rock
Ça va rocker à la Tour à Bières les 2 et 3 décembre avec le groupe rock francophone Iron Bédène, qui nous invite à l'enregistrement live de son premier album. Il y aura bientôt 10 ans qu'existe le noyau dur des musiciens du groupe; il était dans l'ordre des choses qu'ils pensent enfin à produire un album. Parlant de son équipe, le chanteur et guitariste Joël Martel affirme: "C'est le band que je rêvais d'avoir quand j'étais ado. Des joyeux lurons…" Pour ce projet, ils se sont allié Guillaume Thibert: "C'est vraiment un king de l'enregistrement", lance Martel avec admiration. Parmi un corpus de 50 chansons originales, ils en ont choisi 25 qui seront présentées au public et qui pourraient toutes être enregistrées. Iron Bédène, qui a déjà ses fans, en particulier dans la région d'Alma, s'inspire de Frank Zappa et de certains groupes rock des années 80, par exemple Spinal Tap. Selon Martel, il y a une ambiance à la Tour à Bières qui fait toute la différence pour l'enregistrement. Le premier album, c'est comme une carte de visite, et rien n'est laissé au hasard.
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Sous la couverture…
Certains savent que les beautés les plus majestueuses restent parfois de glace même sous la couverture. Elles sont froides, parfois fragiles, parfois brutes. Alors on se satisfait de seulement effleurer le papier glacé, de caresser du regard ces images à la fois si distantes et pourtant d'une proximité déconcertante. Bernard Voyer, le grand explorateur polaire, sera de passage dans la région pour griffer votre exemplaire de son livre, Aniu, un hommage aux beautés glaciales et vierges avec lesquelles il a flirté lors de ses expéditions. Le volume, introduit par une note de Gilles Vigneault, contient des photos impressionnantes, souvenirs du passage de Voyer dans ces contrées éloignées. Elles sont accompagnées de ses textes, souvent de quelques mots manuscrits qui laissent leur trace comme le vent sur la neige. Ceux qui n'auront pas déjà renoué avec l'hiver pourront le faire au contact de Voyer, le 3 décembre prochain, d'abord au Royaume du livre, de 11 h à 14 h, puis aux Bouquinistes, de 14 h 30 à 16 h 30.
Sous d'autres couvertures, on préfère l'humour ou l'aventure, choisir chaque fois une avenue qui n'était pas prévue. On aime s'esclaffer sans retenue, être surpris, désarmé. C'est ce qu'on peut vivre en soulevant celle de Morlac, une bande dessinée conçue par Leif Tande qui sera lancée à la librairie Jiix! le 3 décembre à 14 h. Après cinq ans à servir une clientèle spécialisée et exigeante, dont quatre ans avec pignon sur la rue Racine, la librairie qui se spécialise en bédés et en films cultes semble bien implantée dans le milieu. C'est que la passion de Patrice Riverin et Stéphane-Denis Hazel semble intarissable. Il arrive même que ce dernier donne des ateliers sur la bédé dans les bibliothèques publiques, afin de transmettre son amour de l'album. Pour le lancement de Morlac, exercice de style particulier qui offre une solution de rechange hilarante et illustrée au livre dont vous êtes le héros, les dépendants jiixiens et autres accros à l'image seront choyés, car l'auteur a même promis une surprise pour l'occasion… Il ne vous reste qu'à choisir sous quelle couverture vous préférez vous glisser…
C’est une idée géniale de faire participer les gens à l’enregistrement live de leur premier album. Je ne connais pas les Iron Bédène, mais j’aime le rock des années 80, et Frank Zappa, alors j’ai bien hâte qu’ils enregistrent cet album pour avoir une chance de les connaitre.
En ce qui concerne Bernard Voyer, je suis estomaquée de savoir que quelqu’un puisse vouloir se promener et explorer, photographier les régions polaires. C’est sûrement magnifique, mais comme je ne suis pas une personne d’hiver, je m’imagine mal aller en expédition dans ces coins-là. Je crois bien par contre que ça peut m’intéresser de voir ces belles images de glace, sans pour autant geler en les regardant.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il y a encore des coins reculés sur la terre où l’être humain n’y a pas encore altérer la nature. Il faut dire que ce n’est pas à la porter de tous d’explorer les régions polaires ; un climat qui ne pardonne pas pour ceux qui ne sont pas bien préparés à l’affronter. C’est pour cela quand restant au chaud de notre foyer nous pourrons admirer ces beautés du grand nord en se procurant le volume de Bernard Voyer. Il n’y a pas que des paysages du Sud qui peuvent nous émerveiller et nous faire rêver.
J’admire beaucoup Bernard Voyer. J’ai assisté plusieurs fois à ses conférences. Il a le don de nous transmettre sa passion de l’hiver. Mais il nous fait également comprendre que chacun de nous a un sommet à atteindre et qu’avec beaucoup de persévérance, on peut atteindre notre but. Dernièrement je l’ai entendu au Salon du livre de Rimouski. Il était l’un des invités au déjeuner littéraire. En badinant, il a jasé avec Fred Pellerin. C’était très touchant. Il lui a expliqué en regardant le fleuve et l’île St-Barnabé que toute son enfance il a entretenu le rêve d’aller sur cette île. Il nous a présenté son livre « Aniu ». C’est un beau livre qui fera le bonheur de plusieurs à Noël. Bravo Bernard!
Bernard Voyer est un homme extraordinaire dont on ne se lasse pas d`entendre ce qu`il a à nous dire. Pour avoir assisté à une de ses nombreuses conférences qu`il a donné , profitez de cette occasion pour aller l`entendre à votre tour. Le livre qu`il nous offre devrait se retrouver sur votre liste de cadeaux de Noel à demander ou à offrir.
Monsieur Voyer est un exemple pour chacun de nous puisque nous avons tous nos petits sommets à grimper quotidiennement. Il n`y a pas de trucs pour arriver en haut: avoir le goût d`y arriver, commencer par un pas, voyager léger au propre comme au figuré, persévérer, reconnître ses limites et ses capacités pour finalement avoir sur le monde un regard de 360 degrés.
Bravo monsieur Voyer!
Je souhaite bon succès au groupe Iron Bédène, je pense que nous devrions tous aller les encourager. Il n’est pas facile pour un groupe de se faire connaître du grand public, si ils sont rendu là, c’est déja bon signe. Cependant, je remet en question la confection d’un album live pour ce groupe, présentement. Pour ma part, je pense que les album live sont souvent moins intéressants que les albums originaux qui offrent aux spectateurs différentes nouvelles compositions. L’album live devient intéressant lorsque l’on est connu pour retrouver de grands succès mais avec une sonorité et une énergie différente. Ce n’est pas le cas pour ce groupe malheureusement. Il est vrai qu’il demande beaucoup moins d’heures au niveau de la confection, il s’agit plutôt de s’éclater dans un bar et d’enregistrer le tout sur bandes,,, mais je doute que cela remporte un grand succès. Je leur souhaite bonne chance malgré tout.
Je suis aussi très heureuse d’apprendre la nouvelle concernant la nouvelle bande dessinnée Morlac. J’aime beaucoup lorsque des artistes s’avanturent sur des sentiers non battus. Le monde de la bande dessinnée n’est pas facile, surtout pour s’y faire connaître et gagner sa vie par ce médium. Je souhaite alors bonne chance au concepteur.