Jazz jeune et porto vieilli
Le balai qui court sur la caisse claire et lèche la cymbale, les basses qui roucoulent sous le souffle chargé d'ivresse des cuivres… C'est dans cette ambiance jazzée que le Café Cambio nous convie à une dégustation de différents portos, dont certains ont vieilli 10 ans, de cheddars forts produits dans la région ainsi que de chocolat noir équitable. Le quintet Jazz Avenue, invité pour l'occasion à présenter son spectacle, promet une musique accessible et dynamique. Les cinq musiciens (Jean-François Ouellet, Nicolas Côté, Charles Landry, Alexandre Fortin et Thierry Simard, tous issus du département de musique du Collège d'Alma) joueront des chansons de répertoire connues, mais feront aussi certaines compositions et des adaptations jazzées des demandes spéciales du public. Avec leur énergie remarquable, ils ont jusqu'ici réussi à relever des défis intéressants, dont leur version jazz de la chanson-thème de Goldorak… Une soirée qui promet son lot de rebondissements! "Enivrez-vous sans cesse! De porto, de chocolat et de jazz, à votre guise…" C'est ainsi que se serait exprimé Baudelaire s'il avait pu passer sur la Racine le 16 décembre prochain.
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"On finira tous écolos"
Geneviève Ricard, l'une des deux gagnantes du concours. |
Alors qu'il avait jusque-là œuvré à la valorisation de la langue française avec la Journée de l'Hymne au printemps, Yvan Giguère a donné une couleur plus internationale au concours lancé au printemps dernier sous le thème "Je roule vert". Avec la fin de la Conférence de l'ONU sur les changements climatiques, il semble qu'il n'aurait pu être plus à propos d'en faire mention. Le jury, constitué de Giguère et de deux parolières devenues professionnelles après avoir participé au concours, Constance Havard et Manon Vincent, a déclaré les deux textes suivants ex æquo. Les lauréates sont Geneviève Ricard (Montréal), avec La vie en VUS, et Renée Thivierge (Laval) avec Requiem écolo. Même si le smog se tient en ville, il est un peu triste que les talents d'ici se préoccupent moins de l'environnement… Les prix devraient être remis aux récipiendaires d'ici le mois de mars 2006 alors que le Concours national de paroliers, dont le jury sera présidé cette année par Luc De Larochellière, aura pris son envol. Pour lire les textes retenus ou pour s'inscrire pour le prochain concours, un clic: www.paroliers.qc.ca.
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Un bon coup de pouce
Un récent article du Voir abordait le problème du revenu des artistes en début de carrière. Les bonnes nouvelles ne pleuvent pas pour eux, aussi est-il important de les souligner. Le 7 décembre dernier, le Fonds des arts et de la culture de la Fondation TIMI a subventionné quatre artistes de la région qui se sont partagé 10 000 $ pour mettre en branle des projets au cours des prochains mois. Martin-Rodolphe Villeneuve, à qui l'on doit les courts métrages Le Vélocipède à patins et Les Ramoneurs cérébraux, pourra ainsi publier son premier recueil de poésie. Marie-Josée Hardy, en collaboration avec la galerie Espace Virtuel, pourra réaliser son projet d'art postal qui devrait rejoindre 3000 citoyens du Saguenay. Véronique Gagné, incarnant son personnage d'Atchoum le clown, pourra créer un album de musique pour enfants. Enfin, Étienne Boulanger se rendra à Singapour dans le but de réaliser le document visuel du projet d'une famille d'artistes israéliens. La Fondation contribue ainsi au dynamisme culturel du Saguenay en aidant des artistes à consolider leur carrière naissante.
Je dois tout d’abord vous mentionner que mon commentaire ne sera pas très élogieux envers l’élite fringant de porto et de cigare.
Je n’ai jamais compris, et je ne comprendrai jamais pourquoi le goût du faste rime invariablement avec le mot snob. Dois-je vous rappeller que ce mot vient de Sin nobilidad,(sic) qui veut dire sans noblesse?
Si nous sommes sans noblesse, pourquoi nous amusons nous à jouer les grands aristocrates dès qu’un porto ou un cigare est offert?
Ne pourrions nous pas simplement apprécier les bonnes choses et rester soi même?
Sommes nous obligés de devenir prétentieux uniquement dans le but de plaire à l’élite?
Car, nous ne nous cacherons pas que la plupart de ces soirées sont ringardes, ennuyantes et d’une caricature presque alarmante. Je ne sais pas si cette soirée sera différente des autres, mais mon porto je le bois avec des amis en jasant de la vie, de tout et surtout de …rien.
Tant mieux si toutes les campagnes sur la planète sensibilise les gens et moi ça ne me dérangerait pas si tout le monde virait écolo!! Ce n’est pas une maladie, c’est simplement un mode de vie et quand on commence à faire attention à nos choses, c’est tout le monde qui en profite. Il ne faut pas arrêter de parler de l’environnement et c’est en le fesant que ça entre dans la tête du monde. Il faut changer nos habitudes et ça ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut donc être patient, et d’ici quelques années je pense que les efforts de tout le monde porteront fruit. En attendant il faut livrer le message.
Toute cette mode rappel de beaucoup l’ambiance des années 20.Le cigare donne une arôme particulière à l’air qui nous entoure qui donne un goût de nostalgie d’une époque que personne n’a connu.Le porto est le summum du rafinement des papilles gustative avec sa bonne odeur de vin vieillit et son petit goût sucré.Mixé avec du chocolat,hummmm quel délice!Le tout rehausser d’un petit air de jazz.Moi j’adhère sans hésiter,c’est une formule gagnante.
Je compare les artistes en début de carrière à un entrepreneur qui veut partir une compagnie ; c’est le manque d’argent qui fait très souvent défaut au départ. Dans les 2 cas, il faut qu’ils se tournent vers les subventions pour démarrer leur projet respectif. La Fondation TIMI a joué au Père Noël en décembre en partageant 10 000$ entre 4 artistes. Pour moi, le projet le plus intéressant et le plus original est celui de Marie-Josée Hardy (art postal) qui rejoindra, je dirais, dans les foyers, 3 000 personnes du Saguenay. Dommage que mon adresse postale ne soit pas dans cette région.