Poèmes animés
Chaque frisson est un mot qui se prélasse sur la peau, s'étire langoureusement, prend le temps de pétrir le derme, un mot qui se love au creux de l'oreille et parfois s'enfonce, pour émouvoir ou meurtrir. Les habitués des Poèmes animés, soirées de poésie présentées mensuellement au Côté-Cour, ont sur la peau la trace de toutes ces rencontres, comme une mémoire sensible qui ne demande qu'à s'éveiller. Des poètes s'habillent de leurs textes pour se mettre à nu, revêtent parfois des personnages extrêmes ou soulèvent à peine la couverture de la modestie pour révéler la pierre tendre et friable de leur cœur, lavé par les vagues du désir. Pour l'événement du 19 janvier, armés de mots, ils sonderont les structures de la ville; elle sera réinventée ou démolie, enviée ou dépoussiérée. Il croîtra dans le béton armé des fleurs nouvelles, nourries à la bouche des poètes, immortalisées dans La Brimbelle, recueil qui leur servira d'herbier. La revue, comprise dans le prix d'entrée, permettra de faire renaître les frissons de ceux qui ont été happés par les mots, de mieux les comprendre.
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Concours Défi Rock Voir/KYK FM et impro musicale
Impro musicale: les mercenaires de la Tour à Bières et de Chez le Diable s'affronteront le 16 janvier prochain. |
Les combats musicaux font rage dans la région. Une guerre de guérillas qui enrôle de plus en plus de fanatiques. Des combats improvisés qui s'inventent dans l'ambiance électrique d'un café jusqu'aux notes plus stratégiques des affrontements virtuels, ceux qui aiment les déchirements sonores et les salves de notes qui sifflent et retentissent pourront s'exposer aux dangers de ces guerres sans merci. Les plus casaniers des amateurs de rock combatif seront heureux de savoir que le concours Défi Rock Voir/KYK FM fera de nouveau retentir, sur les ondes comme en ligne, les duels de jeunes stratèges de la musique. Et vous aurez le dernier mot quant à l'issue des combats. Pour ceux qui ne tiennent pas en place dans un salon et qui sont du nombre des fanatiques de l'altercation spontanée, le Côté-Cour annonce la reprise des hostilités alors que les mercenaires de la Tour à Bières et de Chez le Diable s'affronteront le 16 janvier prochain. Bien sûr, de telles confrontations demandent un entraînement intensif… Le 13 janvier, l'équipe du Cambio nous invite dans son fief pour une performance VIP en prévision de son combat qui aura lieu exactement un mois plus tard.
De l'aide au combat
Le groupe Les 57, ainsi nommé en hommage à la Chevy Belair 57. |
C'est sans parler de tous ceux qui doivent se battre tous les jours pour aspirer à une reconnaissance de leur talent musical et qui mettent beaucoup d'énergie pour défendre bec et ongles leurs projets. Outre l'alliance du Voir avec KYK FM pour le Défi Rock, qui a justement pour but de donner une tribune à la relève, plusieurs organismes de la région sont conscients de cette difficulté. C'est ainsi que le Côté-Cour annonçait dernièrement qu'il ferait une plus grande place aux artistes de la région en 2006. La Tour à Bières s'est aussi donné pour mandat de mettre une scène à la disposition de ces passionnés qui cherchent encore à se faire connaître. En plus de sa contribution au développement du mouvement de création sous contrainte 3REG, qui sévit deux fois par mois au deuxième étage de l'établissement, l'entrée des spectacles de musique est toujours gratuite, permettant ainsi de drainer un plus large public. À venir, Enrick, un chansonnier alternatif, les 13 et 14 janvier, ainsi que le groupe Les 57, les 20 et 21 janvier. Ce dernier groupe, qui a à sa tête Bruno Tremblay, est ainsi nommé en hommage à la Chevy Belair 57 et joue des compositions originales de rock franco inspirées des années 50.
Êtes-vous déjà aller assister aux impros musicales du café Coté-Cour? Moi pour y avoir assister je vous avoue que j’en suis tombée à la renverse. C’est tout simplement merveilleux. Sa nous donne la chance de voir à quel point les gens de notre région sont doués. La région possède beaucoup de petits band qui ne demande qu’à être remarqué. C’est une petite facon pour eux de le faire. Je vous incite à y assister en grand nombre, c’est une activité qui vous amusera énormément.
Le concours Défi Rock Voir/ KYK FM est un excellent moyen pour les groupes de musique de se faire connaître. En participant, ils profitent d’une large diffusion à travers le Québec ; le journal Voir étant distribué à travers la province. De plus, l’initiative de donner la scène à ces groupes par la Tour à Bières avec l’entrée gratuite pour les spectateurs permet d’attirer le plus de monde possible car personne ne se précipiterait au guichet pour aller entendre un groupe dont il ne connait pas les chansons. Inévitablement, avec le temps, ces actions nous permettront de connaître de nouveaux talents.
L’époque actuelle met à l’avant-plan l’affirmation des rationalités scientifiques et la prépondérance des nouvelles technlogies laisse bien peu de place à un brin de rêverie, ce qu’on appelle par chez nous du pelletage du nuage.
Dans les quelques cours de français dont je peux me souvenir, la place de la poésie était négligeable. Et lorsqu’une partie du programme y était destinée, le traitement scolaire était drastique, rebutant pour ne pas dire ennuyant. On introduit pas ce sujet, ce style littéraire en demandant à des étudiants prépubères d’analyser un poême de Rimbaud pendant le tier d’une session… Ce fût là en effet mon introduction malheureuse à ce monde imaginaire pourtant fabuleux.
Pourtant, on sait tous que pour être un bon chercheur innovant par exempe, il faut avoir un goût esthétique. Les scientifiques doivent être sensibles à la beauté de l’Univers! C’est bien plus qu’une simple question de culture générale.
Enfin, ce que je trouve de bien dans ces soirées carburant à l’art littéraire symbolique, c’est qu’elles rapprochent quiconque intéressé à ce mouvement, et agrandit le cercle d’initié, faisant en sorte que l’on a plus à faire à un mode d’expression réservé à une petite élite. Ça en fait un art qui se pratique, et qui continue d’évoluer.
Et on sait tous qu’un art bon pour le musée, c’est un art qui est mort.