Autour d’Arthur VilleneuveSans flafla a capellaPour cinéphiles boulimiques
Éléonore Côté
Autour d’Arthur Villeneuve
Les 17 et 18 septembre prochains, la Pulperie accueillera des chercheurs, des praticiens, des professeurs et des collectionneurs, réunis autour d’un sujet: Arthur Villeneuve et son œuvre, monumentale et dérangeante. Le colloque L’Imaginaire du territoire dans l’art d’Arthur Villeneuve: Bilan sur le patrimoine se veut une réflexion sur la constitution des collections et leurs acquisitions. On entend mettre en relief que l’immense patrimoine légué par Arthur Villeneuve représente une véritable carte de l’imaginaire régionale. Différentes avenues seront empruntées, à travers les interventions de professionnels de plusieurs disciplines – de l’histoire de l’art à l’ethnologie, de la muséologie à la conservation des œuvres d’art – afin d’essayer d’avoir une meilleure connaissance de l’artiste et de son œuvre imposante. Plusieurs conférenciers chevronnés proposeront leurs recherches et leurs réflexions. Parmi ceux-ci, on note Denys Tremblay et Michaël Lachance, tous deux professeurs en arts à l’UQAC, Claude Simard, l’artiste, galeriste et collectionneur de Larouche, et François-Marc Gagnon, directeur du Gail and Stephan Institute of Studies in Canadien Art de l’Université Concordia. Quelques activités connexes sont aussi au programme de la fin de semaine, dont le vernissage de l’exposition Arthur Villeneuve. Un art atypique et l’inauguration officielle de la mezzanine Arthur-Villeneuve.
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Sans flafla a capella
J’ai reçu récemment un communiqué faisant état d’un concours de chant particulier. L’Envol d’une voix est organisé par Luc Blackburn, bien connu du monde des concours de chant pour avoir mis sur pied l’Opti-Jeunesse en chanson de Laterrière et les Olympiades de la chanson. L’Envol d’une voix se distingue des autres concours de chant existants par le dépouillement de son déploiement. Une voix, un piano. Pas de mise en scène, pas d’orchestration, pas de cachette ou de détour possible pour les participants, qui ne seront jugés que pour la qualité de leur voix et pour leur capacité à la mettre en valeur sans artifice. En plus de la voix, l’interprétation et la diction sont également des critères qui seront pris en compte par le jury, composé de trois personnes renommées dans le milieu culturel. Lors des répétitions et des représentations, les participants seront accompagnés par Mme Lise Matteau, professeur de piano depuis 29 ans. Les jeunes interprètes de la région ont jusqu’au 15 octobre pour s’inscrire au concours, qui se déroulera du 24 au 28 octobre à l’Hôtel Mont-Valin. Les chansons soumises devront être de langue française. Les concours de chant ne sont pas nouveaux et demeurent toujours une belle expérience pour les talents émergents. Mais il me semble relativement hors du commun, pour un concours de chant populaire, de faire autant de place à la voix seule. Peu de choses sont aussi touchantes qu’une voix d’enfant, et c’est une belle idée que de la laisser s’envoler aussi librement.
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Pour cinéphiles boulimiques
C’est un service de location de DVD, par la poste et sur commande. On s’inscrit pour 24,95 $ par mois. Pour ce prix, on a droit à un nombre illimité de films, qu’on choisit parmi les 16 000 films disponibles, des nouveautés, des grands classiques. La compagnie s’appelle Starflix.com (à ne pas confondre avec les outils ménagers Starfrit). Sise à Montréal, elle est dirigée par M. Vincent Puorto, fondateur de l’ex-chaîne Vidéo Suprême. Ce monsieur se passionne pour les nouvelles tendances d’avant-garde dans le monde de la location vidéo. C’est dans cet esprit qu’il a développé ce service de location de DVD par la poste. Le fonctionnement va comme suit: lors de l’abonnement, on sélectionne, sur le site Internet, les 20 films qui nous font de l’œil. Starflix se charge ensuite de nous les faire parvenir, trois par trois, sans frais et par la poste. Selon la compagnie, on devrait recevoir nos sélections en "deux jours ouvrables maximum". L’abonné peut garder ses copies aussi longtemps qu’il le désire. Lorsqu’il a regardé ses films à satiété, il les renvoie à la compagnie dans une enveloppe pré-affranchie. On lui renvoie alors trois autres films. C’est simple comme bonjour. Pas de contrat à signer et l’abonnement peut être annulé en tout temps. Le service en ligne est accessible 24 heures sur 24, pour les cinéphiles noctambules. Et on offre un essai gratuit de deux semaines, pour les sceptiques. Il paraît même que ça travaille fort du côté de Starflix pour offrir dans les prochaines années un service de téléchargement de DVD par Internet. Une originale solution de rechange aux platitudes du câble? Ça regarde bien en tout cas!