Assumer sa boréalitéRévélation
Assumer sa boréalité
Partant du principe que ce qui se construit aujourd’hui sera le patrimoine de demain, la Corporation de sauvegarde du patrimoine de Jonquière lance le concours "Bâtir pour mieux vivre la boréalité!" Le défi: concevoir une maison familiale qui intégrerait de façon novatrice et cohérente les différentes caractéristiques liées au climat de notre région. Versatile, la maison doit pouvoir se modifier au rythme des besoins de la famille, que ce soit la venue d’un nouvel enfant, l’aménagement d’un bureau pour le travail à domicile ou encore l’accueil éventuel d’un grand-parent. Le tout avec un budget total de 150 000 $, incluant les coûts de construction et de mise en œuvre, mais pas le terrain et l’aménagement extérieur. On souhaite évidemment la mise en valeur de matériaux locaux, notamment le bois, et l’insertion harmonieuse de la maison dans son environnement. On recherche une construction durable avec une originalité puisée à même les réalités de la région. "Le patrimoine urbain du Québec est de plus ne plus standardisé et c’est malheureux, mentionne Alain Hardy, directeur de la Corporation, on recherche une architecture qui serait spécifique et adaptée à la région."
Le concours s’adresse aux étudiants de troisième année aux baccalauréats en architecture et en design de l’environnement. Pourquoi ceux-ci? "Les troisième année sont presque finissants, explique M. Hardy, on voulait aller chercher leur savoir-faire en même temps que leur passion et leurs idées neuves. On voulait aussi pouvoir mettre des bourses à leur disposition. C’est une motivation de plus, on leur montre que leur travail et leurs idées peuvent être reconnus." La date limite pour les inscriptions est fixée au 15 novembre.
Préoccupée par la sauvegarde et la valorisation du patrimoine construit, la Corporation œuvre dans le milieu depuis 1987. Elle a notamment sauvegardé l’ancienne Église Saint-James de Kénogami, qui abrite maintenant le Centre William-Price. Elle a investi au fil du temps plus de deux millions dans divers immeubles qu’elle s’est appliquée à restaurer, le tout sans subvention. Avec son volet éducatif, elle veut intéresser tout particulièrement la population au patrimoine plus récent, comme l’Église Notre-Dame-de-Fatima où avait lieu le lancement de son sixième calendrier portant sur les années 60 à Saguenay.
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Révélation
Le 4 novembre prochain, la Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil fêtera ses 110 ans de fondation. Pour souligner l’événement, le Centre historique projette le court métrage Les Trois Révélations du Sacré-Cœur de Jésus. Ce court métrage, réalisé par Patrice Tremblay assisté d’Yan Larouche, raconte la vie de sœur Sainte-Marguerite-Marie à la Coque, qui a été la première à avoir les révélations du Sacré-Cœur et à répandre les dévotions au Sacré-Cœur partout en Europe. Si le propos semble pour le moins aride, détrompez-vous au sujet de ce court métrage de facture très moderne qui remonte à la source de l’histoire de cette Congrégation ayant joué un rôle de premier plan dans le développement de notre région grâce à sa mission d’enseignement. Le court métrage est au cœur de l’exposition du Centre historique, qui met en valeur des centaines d’objets de culte, d’artéfacts et d’objets ethnologiques amassés et conservés par les sœurs. Comme le film, l’exposition exploite de façon moderne le patrimoine religieux de la Congrégation; dans celle-ci se reflète tout un pan de notre histoire régionale. Le court métrage sera présenté le jeudi 4 novembre à 20 h. 545-4861.