Chaude sera la nuitChanter, danser, impressionner
Pop Culture

Chaude sera la nuitChanter, danser, impressionner

Chaude sera la nuit

Un quart de siècle d’existence, ça se souligne en bonne et due forme. C’est pourquoi le Centre de solidarité internationale (CSI), qui est bel et bien rendu cette année à son 25e anniversaire, a concocté une vraie fiesta aux accents latinos pour célébrer comme il se doit. Passionnés de rythmes chauds, amis du Centre de solidarité international, sympathiques à la cause, réservez votre vendredi 19 novembre et invitez vos amis. La soirée débute à 20 h, au Centre social du pavillon principal de l’UQAC, avec le groupe de musique colombienne et péruvienne Generation. Cette formation, composée d’authentiques Colombiens du Saguenay-Lac-Saint-Jean, a déjà fait maintes fois ses preuves pour ce qui est de remplir la piste de danse. L’ambiance est survoltée, les danseurs ont exercé leurs déhanchements, c’est là qu’arrive Alexandro Perez "El Nino" Jesus et ses huit musiciens. Cette grande vedette cubaine est connue mondialement, notamment pour avoir fait la musique du film Dirty Dancing 2. Les Nuits de La Havane, une bande sonore enlevante s’il en est! Sûr qu’on ne reste pas longtemps à danser dans sa tête; l’appel de la rumba, samba, salsa et autres se fait insistant. Alors que la soirée est bien entamée, les couche-tard et les infatigables pourront continuer la fête avec DJ Rochette, toujours sur des rythmes latins envoûtants.

En plus de vous faire faire votre cardio de la semaine, la soirée donne aussi l’avantage de vous donner la chance de gagner un voyage pour deux à Cuba. Les billets de tirage sont en vente uniquement sur place, tenez-vous-le pour dit.

En 25 ans, le CSI a réalisé plus d’une quarantaine de projets de développement au Nicaragua, en Équateur et au Burkina Faso et a permis à des centaines de jeunes de vivre une expérience unique de coopération internationale. Dans la région, on connaît bien le CSI pour les nombreuses activités de sensibilisation qu’il organise. Parmi celles-ci, le Tour du lac à vélo est certainement la plus populaire. La soirée du 19 novembre s’inscrit d’ailleurs dans la programmation des Journées québécoises de la solidarité internationale qui ont lieu du 11 au 21 novembre. De nombreux événements sont au programme de ces journées. Pour avoir l’horaire complet, consultez le www.centreso.saglac.org.

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Chanter, danser, impressionner

Leur histoire a débuté à Saint-Honoré il y a cinq ans. À cette époque, Hélène Tremblay a eu l’idée de mettre sur pied une activité pour mettre en valeur les jeunes de sa communauté. L’objectif était de les amener à se dépasser et à exploiter tout leur potentiel et leurs talents dans un projet rassembleur. De ce désir est né Canto Danza, un spectacle de variétés qui prend chaque année un peu plus d’assurance et d’envergure. De l’époque rétro à l’ère disco, du western au music-hall, Canto Danza se promène à travers les styles musicaux en intégrant des éléments de comédie et d’humour.

"Lorsque j’ai fait les auditions, j’ai découvert tellement de talent, raconte Hélène Tremblay, la directrice artistique de la troupe, que j’ai voulu m’investir davantage pour que le spectacle soit à la hauteur des jeunes talentueux que j’avais rencontrés." Avec un chorégraphe, 12 danseurs, 2 chanteurs, 2 chanteuses, 250 costumes, un écran géant et toute une équipe technique: un régisseur de plateau, un éclairagiste, un sonorisateur, une couturière, une habilleuse, un accessoiriste et le reste du tralala, on peut dire que le spectacle est à grand déploiement. "Nous avons des danseurs de haut niveau et des chanteurs à la voix extraordinairement mature, mentionne celle qui agit aussi en tant que metteure en scène. Ils ont tous entre 16 et 25 ans." En plus d’ouvrir les horizons à différents styles de musique, ce spectacle offre donc une solide première expérience de la scène à des artistes prometteurs, entourés d’une équipe de professionnels dévoués. Bref, un bon tremplin pour se faire connaître et faire ses preuves.

Depuis cinq ans, petit train va loin. "Grâce à des subventions d’Emploi-Québec, à des commanditaires – notre plus fidèle est sûrement Desjardins – et à des activités de financement, on a pu créer sept emplois, remarque la directrice artistique. Avant, les profits allaient à la Maison des jeunes de Saint-Honoré, mais maintenant je les réinvestis dans la production, qui prend de l’ampleur chaque année." Cette belle jeunesse fera vibrer la Salle Pierrette-Gaudreault le 18 novembre et le Mont Lac-Vert les 20 et 27 novembre et les 3 et 4 décembre. (418) 673-7460.?

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ERRATUM

Que le grand Cric me croque… je fais nombre d’erreurs par-ci par-là dans ce journal. Vous savez ce que c’est: les dates de tombée serrées, ça roule, et les détails nous échappent souvent. Entre autres, Andrée Watters ne jouait pas au Palace le 11 novembre, mais bien à la Salle Pierrette-Gaudreault. Misère de misère! Mais parmi tous ces menus écarts, il y en a un que j’aimerais particulièrement rectifier. La troupe de théâtre Les Têtes Heureuses n’est pas la troupe de l’Université du Québec à Chicoutimi, tel que je le laissais entendre dans l’article intitulé Folle fresque de l’édition du 4 au 10 novembre. En effet, Les Têtes Heureuses constituent une compagnie professionnelle, complètement indépendante juridiquement, artistiquement et financièrement de l’UQAC. Le partenariat de la troupe avec l’Université est régi par un protocole d’entente précis. Elle est, en quelque sorte, en résidence à l’UQAC, mais ne lui appartient pas. Voilà, maintenant, c’est plus clair, et pour moi…et pour vous! Rappelons que la pièce Onan, de Martin Giguère, est encore jouée par les Têtes Heureuses jusqu’au 21 novembre.