Cinéma cellulaire, Des livres dont vous êtes le père Noël, Allo Stop s’arrête à la Boîte
Cinéma cellulaire
"Faites bien avec rien. Faites mieux avec peu. Faites-le maintenant." Telle est la devise des cellules Kino, dont celle d’Alma. La première cellule Kino a vu le jour à Montréal il y a près de 6 ans. Depuis, plus d’une trentaine de cellules sont apparues à travers le monde. Voir a rencontré le kinomestre de la cellule Kino Alma, Simon Boivin. Celle-ci a été fondée il y a deux ans par André-Pierre Bérubé, alors étudiant au Cégep d’Alma. "Il avait projeté une compil des meilleurs Kino, que sa sour avait rapportée de la centrale", raconte le kinomestre. (La centrale, c’est à Montréal, faut-il le préciser?) "Les gens avaient tellement bien embarqué qu’un mois après, on faisait la première projection avec des productions locales", continue Simon Boivin. Depuis, ils sont sept ou huit à être membres de Kino Alma. Il faut savoir que pour être intronisé en tant que membre, on doit présenter deux films de suite réalisés spécifiquement pour Kino. Pas de critères de sélection, pas de prévisionnement, pas de concours, de votes ni de cotes, que le plaisir de présenter son ouvre. D’ailleurs, à moins d’exception, le réalisateur doit venir présenter son film à l’auditoire. "Il doit reconnaître son film", précise le coordonnateur de Kino Alma. Trois règles seulement: "Respecter les calls (c’est-à-dire que si le réalisateur annonce sa participation à la prochaine soirée, il doit respecter son engagement, sous peine de blâme; un blâme se traduit par une pénalité donnée par le public au réalisateur fautif), mettre la mention Kino et l’année au générique et placer sa cassette au bon endroit, prête à être jouée", dicte Simon Boivin. "L’année, c’est comme l’âge de kino. Donc, jusqu’au 30 janvier, c’est 5, parce que ça fait 5 ans que la première cellule a été fondée", explique encore le kinomestre. L’entrée aux soirées est de 2 $. Depuis quelque temps, elles se tiennent à la Loge des Élans à Alma. Bienvenue à tous!
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Des livres dont vous êtes le père Noël
Il y a quelques semaines, la Fondation pour l’alphabétisation lançait la sixième édition de sa campagne La Lecture en cadeau. À l’approche des grandes festivités de Noël et de son débordement de cadeaux, cette initiative, qui se poursuit d’ailleurs jusqu’au 9 janvier 2005, apparaissait particulièrement à propos. Selon le recensement canadien de 2001, près de un million de Canadiens seraient faiblement alphabétisés. Depuis 1989, la mission de la Fondation est restée la même: faire en sorte que tous les adultes aient accès à la formation de base en lecture et en écriture. Pour atteindre cet objectif, mieux vaut, en plus des actions visant directement les adultes, travailler à la source, et prévenir plutôt que guérir. Ainsi, La Lecture en cadeau est un projet de prévention de l’analphabétisme et du décrochage scolaire qui vise les enfants québécois âgés de 6 à 12 ans. Pour participer, rien de plus simple, cinq étapes faciles et le tour est joué. Lors de votre magasinage des Fêtes, arrêtez en passant dans une des librairies participantes (Au royaume du livre, Coopsco de l’UQAC, Jiix, Archambault, les Librairies Harvey, Les Bouquinistes et Marie-Laura). Parmi tous vos achats, choisissez un joli livre pour enfant. À la caisse, demandez le sac La Lecture en cadeau. Dans ce sac, vous trouverez un autocollant; sur celui-ci, écrivez une dédicace d’encouragement pour l’heureux élu qui recevra votre don. Remplissez la carte postale afin de pouvoir recevoir des nouvelles de ce dernier. Remettez le tout dans le sac et déposez-le dans la boîte prévue à cet effet. Votre cadeau sera remis à un enfant de la région le 3 mai lors de la Journée de la lecture. C’est un peu comme si, grâce à vous, Noël se prolongeait jusqu’au printemps.
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Allo Stop s’arrête à la Boîte
Grande nouvelle du côté du Lac-Saint-Jean, la Boîte à Bleuets offrira dorénavant le service de covoiturage Allo Stop! En instaurant ce service au Lac-Saint-Jean, l’organisme répond à un besoin ciblé par plus de 85 % des répondants d’un sondage maison proposé à quelque 400 jeunes de la MRC Lac-Saint-Jean-Est en 2003. Ceux-ci jugeaient très sévèrement l’état du transport collectif dans la région. Des comptoirs de ce populaire service existaient déjà à Jonquière et à Chicoutimi mais se faisaient cruellement absents du secteur Lac-Saint-Jean. Voilà donc une bonne chose de faite. Un lien facile et peu coûteux est désormais créé entre la région et le reste de la province. Pour profiter du service, autant du côté conducteur que passager, il faut s’inscrire et payer une cotisation (6 $ pour un passager, 7 $ pour un conducteur). Quand vous passerez vous inscrire au Cafésofa de la Boîte, situé au 25, rue Saint-Joseph Sud, au centre-ville d’Alma, profitez-en pour relaxer tout en dégustant une des mille et une petites gâteries disponibles. Pour toute autre précision sur les services de la Boîte à Bleuets, téléphonez au (418) 668-8448.