La Fabuleuse, Une expérience peu ordinaire
Pop Culture

La Fabuleuse, Une expérience peu ordinaire

La Fabuleuse

La Fabuleuse est en pleine période de recrutement. Chaque année à pareille date, Louis Wauthier, le directeur artistique et metteur en scène de ce grand spectacle estival, cherche à combler les rôles laissés vacants par les 30 ou 40 comédiens qui doivent quitter la grande famille. Un appel particulier est lancé à la gent masculine, de 18 à 45 ans, qui se fait un peu moins présente dans la distribution que les filles. Le seul critère, c’est d’avoir le goût de tenter l’expérience théâtrale et de ne pas avoir peur de penser qu’on peut le faire. "Il faut seulement se dire "Pourquoi pas?" et l’essayer!" Les intéressés ont jusqu’au début du mois de mars pour téléphoner au 697-5139. Les heureux élus s’engageront alors à être disponibles pour jouer plusieurs soir par semaine, de la fin de juin à la fin d’août, et à répéter le mercredi soir et le dimanche dans la journée. "Mais tout le monde ne répète pas chaque semaine, rassure Louis Wauthier. Chacun sort de la première rencontre des comédiens avec l’horaire de ses répétitions pour l’été." "C’est une expérience de vie exceptionnelle. Nous sommes vraiment comme une grande famille!" insiste-t-il encore. D’ailleurs, ceux qui désirent participer en famille seront accueillis à bras ouverts. Serez-vous de ceux que les milliers de spectateurs applaudiront cet été?

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Une expérience peu ordinaire

Les nouvelles délégations du projet Katimavik sont arrivées récemment dans la région. Katimavik, c’est un peu plus d’une dizaine de jeunes par groupe qui visiteront ensemble trois communautés canadiennes en sept mois. Ils ont choisi de s’impliquer socialement en s’impliquant dans une expérience unique qui a pour but de favoriser le développement personnel, social et professionnel, tout en promouvant le service à la communauté et une meilleure compréhension de la réalité canadienne. Les jeunes se sont engagés à faire du bénévolat 35 heures par semaine en travaillant pour des organismes sans but lucratif. Leur implication dans la communauté et leur cohabitation développeront leur sens des responsabilités et de la vie en groupe. "Les jeunes s’organisent des activités qu’ils font tous ensemble. Ils font leur pain eux-mêmes et ne doivent pas acheter de la nourriture toute faite", explique Éric Plourde, responsable des groupes au Saguenay. Chaque semaine, 2 des 11 colocataires restent à la maison pour préparer les repas et s’occuper des tâches ménagères. Les participants n’ont que quatre blocs de temps libre par semaine et 21 $ d’argent de poche. Il faut donc être très motivé pour s’engager dans Katimavik. "Nous expliquons aux jeunes que ce n’est pas ça, la vraie vie. Personne ne travaille 35 heures à 3 $ par jour. Mais, en bout de ligne, tous considèrent que cette expérience vaut la peine d’être vécue", conclut le responsable. Sitôt arrivés, les stagiaires sont déjà affectés à un organisme. Vous aurez certainement la chance de discuter avec l’un d’entre eux. (Jonathan Painchaud)