Sans pellicule, Des toiles à l’hôpital
Sans pellicule
Cette fin de semaine se déroule un événement bien particulier à la Salle Murdoch du Centre des arts et de la culture de Chicoutimi: trois étudiants présentent leur projet de fin d’études. En quoi cela est-il exceptionnel? Ces trois jeunes hommes sont les premiers finissants de la maîtrise en art de l’UQAC, option création, spécialisation en cinéma. De quoi être bien fiers. Ceux qui désirent voir le fruit de toutes ces années d’études et du cheminement artistique de ces trois réalisateurs n’ont qu’à assister aux projections intitulées Sans pellicule, qui se tiennent les 14, 15 et 16 avril à 19 h à la Salle Murdoch, pour apprécier la qualité de leur travail. Les spectateurs seront aussi à même de constater que les trois artistes, bien qu’ils soient formés à la même école, ont une démarche qui leur est bien personnelle, tout à fait singulière. Dans son court métrage intitulé Comme un clin d’œil, Mathieu Beaudoin s’interroge sur la place de plus en plus importante du montage dans la construction d’une œuvre cinématographique. Par son film Rien, Paul Antaya se demande à quoi ressemble un vrai film de bande dessinée, une "bande de ciné". Bogdan Stefan présente À Chicoutimi il n’y a plus de train bleu, un moyen métrage en trois parties (essai, documentaire et fiction) qui questionne la pratique cinématographique. À voir.
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Des toiles à l’hôpital
Une oeuvre de Marc Lapointe |
Depuis maintenant 4 ans, un petit comité d’employés du Centre de santé et de services sociaux de Chicoutimi (mieux connu sous le nom d’Hôpital de Chicoutimi) présente chaque printemps une intéressante initiative. Née d’une idée de Marc Lapointe, employé du service auxiliaire du Centre, l’exposition annuelle des employés et retraités du CSSSC se tient dans le hall de l’Auditorium Beauchamp, près de l’urgence. "C’est vraiment une activité de valorisation", explique l’artiste amateur, à l’origine de la Fête de l’art dans le quartier du bassin. "Les gens ont oublié l’importance de l’implication, c’est pour ça que ça va tout croche… Les activités comme celle-là font en sorte d’impliquer les gens dans quelque chose de valorisant qui est dégagé de tout souci de productivité ou de rentabilité", continue l’initiateur du projet, qui a étudié en arts au cégep de Chicoutimi, en design à l’UQAC, au Conservatoire et même auprès du luthier Yvon Robert. L’exposition réunit 12 exposants présentant chacun quelques œuvres. Le vernissage a lieu le dimanche 17 avril à 14 h. L’expo sera ouverte au public du jeudi au dimanche de 11 h à 19 h jusqu’au 1er mai.