La liberté selon Kéroul, Errare humanum est
Pop Culture

La liberté selon Kéroul, Errare humanum est

La liberté selon Kéroul

Certains chiffres sont plus éloquents que d’autres. De passage dans la région la semaine dernière, messieurs André Leclerc, président-directeur général et fondateur de Kéroul, et Jean-Pierre Provencher, président de Télémark Saguenay, au Mont-Édouard, en ont dévoilé quelques-uns qui font réfléchir. Autour de 15 % de la population du Québec vit avec un handicap physique et, avec le vieillissement reconnu de la population, ce chiffre ne peut qu’aller en augmentant. À côté de cette statistique, il y a celles-ci: seulement 20 % des attractions touristiques, pas même 10 % des restaurants, 2,5 % de l’hébergement et à peine 1 % des campings sont adaptés aux personnes à capacité physique restreinte. Malgré les pas de géants accomplis depuis 25 ans par Kéroul pour donner à ces gens l’accès au plus grand nombre d’endroits possible, il y a encore bien du chemin à faire, comme on dit. Certes, lorsqu’on tient un gîte dans une maison ancestrale, le virage Kéroul n’est peut-être pas facile. Mais quand on veut, on peut; l’extraordinaire détermination des ambassadeurs de Kéroul à réaliser leur rêve le prouve sans équivoque. Justement, Jean-Pierre Provencher, l’ambassadeur du Saguenay-Lac-Saint-Jean, paraplégique depuis huit ans à la suite d’un accident, a fait les manchettes l’hiver dernier. Après avoir organisé avec succès les cinq derniers Festi-Télémark au Mont-Édouard, où se sont tenus moult championnats (canadiens, provinciaux, coupes du monde…), il s’est enfin décidé à renouer avec les pentes grâce à un engin adapté. Kéroul ne demande pas de déplacer la lune, seulement la poignée de porte. L’organisme invite la population à partager des témoignages, expériences ou anecdotes. Vous pouvez le faire sur notre site Internet ou sur celui de Kéroul: www.keroul.qc.ca.

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Errare humanum est

Kim, alias Caroline Tremblay Photo: Steven Ferlatte, www.photosaguenay.com

Plusieurs erreurs trouvent le moyen de se glisser dans ce journal, malgré toute notre vigilance. Elles se faufilent entre les heures de tombée et les dernières minutes. C’est peut-être ça, ce qu’on appelle "la marge d’erreur". Enfin, il y en a deux que je tiens particulièrement à réparer, parce qu’elles se rapportent à des photos, et, comme on sait, une image vaut mille mots.

Vous vous demandiez sûrement tous qui était l’artiste derrière la superbe photo de Miss Saïgon en couverture il y a quelques semaines déjà; il s’agit de Steven Ferlatte, un photographe professionnel de la région, qui a d’ailleurs un site Internet super: www.photosaguenay.com.

Le Valbert, de la Fromagerie Lehman.

Il y a deux semaines, un texte Pop culture sur la Route des fromagers était illustré par une photo montrant une gracieuse main brossant un fromage, qu’on désignait comme le Curé-Hébert. Or, ce fromage, c’est plutôt le Valbert de la Fromagerie Lehman, qui est en train de se faire dorloter par la douce main de Léa, la fromagère.

Voilà, c’est corrigé. Que les personnes concernées me pardonnent!