Jiix! est grand maintenant, Macadam delidelam dam
Pop Culture

Jiix! est grand maintenant, Macadam delidelam dam

Jiix! est grand maintenant

La semaine dernière, nous avons reçu un tout petit communiqué: Jiix! aura cinq ans le 12 août. Il y a déjà cinq ans que ce petit magasin de la rue Racine ouvrait ses portes pour le plus grand bonheur des amateurs de bédés, mangas, films cultes, figurines de collection et autres gugusses de ce style, introuvables jusqu’alors dans notre belle région. "Ces cinq ans passés, c’est surtout une fierté, pour nous, d’avoir démontré que c’est viable en région, confie Patrice Riverin, l’un des deux fondateurs et employés du commerce. Veux, veux pas, on fait du développement régional, nous aussi!" On ne peut se le cacher, ce ne sont pas toutes les initiatives du genre qui connaissent le succès et perdurent. Le secret de celle-ci? "C’est tout un ensemble de petits facteurs, réfléchit Stéphane-Denis Hazel, l’autre partie du duo, mais c’est surtout de l’énergie, c’est un marathon continuel!" "Nous sommes sans cesse en développement, continue Patrice, il faut bien connaître la clientèle et être à son écoute. On cherche toujours ce qu’on pourrait offrir de mieux, on ne peut jamais rester à un point mort." "Il faut être de plus en plus audacieux, mais en même temps, on apprend de nos erreurs", poursuit Stéphane-Denis. Après cinq ans, le duo considère que les années critiques sont derrière eux, le petit commerce a pris son erre d’aller. "Maintenant, il faut gérer l’expansion, juge Patrice, il ne faudrait pas faire comme la grenouille!" (Celle qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf…) Avantage de la maturité, Jiix! peut maintenant se permettre un inventaire plus intéressant, des objets de collection plus rares, des œuvres signées, des éditions limitées. Par exemple, cet album de Koji Morimoto, coup de cœur de Stéphane-Denis: "Pour te donner une idée, c’est lui qui a fait la partie en dessins animés dans Kill Bill." "Moi, c’est vraiment ce que je trouve merveilleux dans ce travail, termine Patrice, rencontrer ces auteurs que j’admire, pouvoir avoir leur dédicace dans une bédé, feuilleter des pièces rares…" Surveillez d’ailleurs les deux stands de Jiix! au prochain Salon du livre, on nous promet de la belle visite. En attendant, il y aura des soldes au magasin du 11 au 13 août.

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Macadam delidelam dam

IQ masques

Du 25 au 28 août, le Tam-Tam Macadam envahira le centre-ville d’Alma. Depuis la semaine dernière, on a commencé à vous mettre en appétit en présentant goutte à goutte quelques éléments animant ce festival familial. Parmi les nouveautés de cette cinquième édition, on remarque ce que les organisateurs ont nommé "un avant-goût de Macadam". Cet avant-goût est en fait un petit bout de Macadam qu’on lance au Saguenay, histoire qu’il fasse des vagues jusqu’au site principal du festival. Installés à divers endroits de Chicoutimi et de Jonquière, les spectacles débutent le mardi 23 août à 20 h 30, à l’International Café Bar avec Zmala, un groupe de musique klezmer. Le 24 août, Olivier Tarpaga, percussionniste et danseur africain, invité spécial du festival, sera au Café Cambio toujours à 20 h 30 pour une soirée qui promet de résonner longtemps. Il faudra faire un choix déchirant ce soir-là puisque le duo flamenco Rumba Viva enflammera la Voie Maltée de Jonquière à 21 h. Comme le 25 tout le monde a rendez-vous à la soirée d’ouverture du festival (Marco Calliari et Syncop, ouf!) le Tam-Tam au Saguenay fait relâche pour reprendre le 26, alors que ceux qui auront envie de revoir Rumba Viva, et ceux qui l’auront manqué, pourront se rendre au Café Cambio à 20 h 30.

La plupart des artistes participant à cette cellule saguenéenne du Tam-Tam Macadam seront aussi sur le site du festival tout au cours des quatre jours, histoire de faire danser les festivaliers lors de prestations impromptues. Se joindront à eux pour égayer le macadam du centre-ville, Imahue, un groupe de musique chilienne, le sitariste Olivier Craig Dupont, la troupe de danse Funki-jazz, des artistes d’IQ L’Atelier et toute une panoplie d’autres joyeux lurons: cracheurs de feu, maquilleuses, percussionnistes et tutti quanti. Encore plus d’info sur le site www.centreso.saglac.org.