À la découverte du mohair, Donner du pied sur le Macadam…
À la découverte du mohair
Le Chevrier du Nord est un économusée nouvellement ouvert, situé à Saint-Fulgence, qui nous permet de voir toutes les étapes de transformation du mohair, de la chèvre angora jusqu’au vêtement. L’entreprise a été créée à partir d’une ferme familiale par un frère et une sœur, Régis et Annie Pilote, qui voulaient allier leurs compétences d’agronome-biologiste et de designer de mode pour relancer l’entreprise. De là est parti l’élevage de la chèvre angora pour ses fibres, communément appelées mohair. Quand on demande à la cofondatrice du projet pourquoi ils ont choisi la chèvre angora, on apprend que la fibre de sa toison est supérieure à celle du mouton par sa longueur et sa résistance, qu’elle est plus douce et trois fois plus isolante, tout en étant plus légère. On dit même du mohair qu’il est la soie de l’Amérique du Nord.
Dans l’étable, on peut voir les chèvres: vraiment, sans les cornes, on aurait peine à les distinguer d’un mouton! Elles produisent, en moyenne, 5 kg par spécimen adulte deux fois l’an. Dans l’atelier, on peut voir toutes les machines, souvent faites sur mesure, qui assurent la transformation du mohair en fils et en feutres. Le Chevrier du Nord est la seule filature adaptée à ce type de pelage au Québec. Enfin, dans la boutique, on peut voir le résultat que sont les créations originales d’Annie Pilote. On y trouve toute une gamme de vêtements tels que foulards, mitaines et bas, bien entendu, mais aussi chasubles, chandails et jupes. Tout un assortiment de textures différentes est obtenu grâce aux divers traitements possibles du mohair (grosseur du fil, feutre, tissage, tricot) et au métissage avec d’autres fibres telles que celles d’alpaga, de lama, de mouton. Les vêtements, inspirés de coupes japonaises, sont réalisés dans une taille universelle. Attention, il ne faut pas croire qu’ils ressemblent à ceux tricotés par nos grands-mères; il s’agit de coupes actuelles, tout à fait stylisées, qui se situent fort loin de l’allure esquimau! Pour les intéressés, on y trouve aussi le mohair en écheveaux. Une visite des plus intéressantes. À voir du lundi au samedi de 9 h à 16 h jusqu’au mois de septembre et les vendredis et samedis de 9 h à 16 h d’octobre à avril.
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Donner du pied sur le Macadam…
Marco Calliari Photo: plamarche.com |
Vos pieds tapent encore malgré vous sur le macadam? Votre tête bourdonne encore des spectacles de musique d’ailleurs? À tous les passionnés de rythmes fous, de percussions et de danses endiablées, à tous ceux qui sont déjà nostalgiques des rythmes du monde, consolez-vous, votre attente ne sera pas très longue avant le retour de l’exotisme. Les spectacles donnant un avant-goût du festival Tam Tam Macadam vous arrivent dès le 23 août. En effet, dès le mardi 23 août, l’International Café Bar de Chicoutimi trompera votre attente, à 20 h 30, avec Zmala et sa musique klezmer. Les symptômes persistent? Le mercredi 24 août à 20 h 30 au Café Cambio, Olivier Tarpaga, un griot africain, vous en mettra plein les oreilles. Le même soir à 21 h, Rhumba Viva, un duo flamenco, se produira à la Voie maltée; on pourra le voir aussi le vendredi 26 août à 20 h 30 au Café Cambio. Et ce n’est pas tout! Dès l’ouverture du site du festival le 25 août, vous pourrez assister à 20 h au spectacle de Marco Calliari sur la grande scène. Il en est déjà à plus de 150 spectacles, que ce soit avec le groupe Anonymus, Mononc’ Serge ou encore comme chanteur solo de folklore italien. Son passage à Belle et Bum lui a valu de faire partie de l’album compilation de l’émission. À 22 h, Syncop prend la relève avec une musique inspirée de la tradition algérienne aux sonorités de reggae. Festive et engagée, cette musique pourrait bien vous faire bouger toute la soirée.