La levée de boucliers pour défendre les mieux nantis contre la hausse rétrospective des impôts annoncée est vraiment impressionnante: autant que l’a été l’appui, souvent par les mêmes personnes, à la substantielle hausse des droits de scolarité.
On peut évidemment être d’accord ou non avec cette hausse des impôts; on peut avoir de très bonnes raisons de déplorer qu’elle soit rétroactive. Mais nous avons le devoir de nous prononcer sur la question en toute connaissance de cause et pour de bonnes raisons.
À cet égard, la quantité de confusions et de faussetés qui a circulé est troublante.
Pour commencer, on ne hausse pas, comme on l’a souvent dit ou écrit, les impôts des gens qui ont un revenu de 130k et plus: on hausse ceux des gens qui ont 130k et plus de revenu imposable. Ce n’est absolument pas la même chose et on peut fort bien avoir moins de 130k de revenu imposable en ayant 180k de revenu.
Ensuite, notre impôt est progressif: cela veut dire que le revenu imposable supérieur à 130k sera imposé selon le palier d’imposition nouvellement créé. Dans les faits, il n’est donc imposé qu’à 4% de plus qu’auparavant. On est ainsi à des années-lumière de l’apocalypse annoncée par les discours catastrophistes des pleureuses attitrées.
Ce principe de progressivité de l’impôt est crucial, car il incarne une vision de la justice sociale et de l’égalité des chances. Selon cet idéal, c’est parce que ceux et celles qui ont de gros revenus reçoivent plus de la collectivité qu’ils doivent rendre plus.
De plus, les revenus sont pensés comme ayant une utilité marginale qui diminue quand ils croissent: le premier k est nécessaire pour survivre; le millième, moins indispensable et on peut donc l’imposer plus, pour le redistribuer au nom de l’idéal que l’on poursuit.
Autre chose importante et qui fait que je me désole de bien des arguments avancés dans la conversation que nous avons collectivement sur ce sujet. Réfléchir à cette question de l’impôt suppose en effet qu’on le fasse en prenant position à partir de cet idéal de justice: on peut l’approuver ou le refuser, certes, mais il faut argumenter en se référant à ce qu’on défend.
Cela est fondamental pour toute discussion sur ce sujet et signifie qu’on ne peut se positionner en considérant uniquement l’effet qu’aura sur soi une mesure donnée. Cela signifie que le seul fait que, disons, vous allez payer plus d’impôt et que cela vous déplaît ne peut être l’entièreté de votre position. Vous devez la justifier en référence à une conception de la justice et du bien commun, et de l’effet qu’a sur ceux-ci ce qui est proposé.
Cela exige une gymnastique intellectuelle, un décentrement très particulier: cela demande en fait de penser comme un citoyen.
De ce point de vue, les arguments avancés par les adversaires de la hausse sont parfois désolants. C’est l’appel à la peur, par exemple: on menace de quitter le Québec; ou le mensonge et la semi-vérité: voir plus haut.
Mais l’expérience des dernières années incite à sérieusement mettre en doute tout le cadre conceptuel dans lequel on présente cette question depuis des décennies et les arguments les plus plausibles qu’on a invoqués.
Depuis 30 ans, on a en effet aboli de nombreux paliers d’imposition et donc rendu l’impôt moins progressif – dans les années soixante, le croiriez-vous, le dernier palier dans les démocraties libérales, y compris aux États-Unis, pouvait aller jusqu’à 80%, voire plus!
Or, on doit constater qu’on nous a trompés: ces réductions d’impôt pour les plus riches ne se sont pas soldées par les massifs investissements promis (indice: il y aurait en ce moment entre 21 000 et 32 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux!!!), n’ont pas amené une réduction et encore moins l’abolition de la dette ou du déficit, ni une réduction des inégalités par la magie de l’effet de ruissellement (trickle-down).
Une dernière chose. Penser la fiscalité du point de vue de la justice sociale invite à poser sérieusement la question de l’origine et de la valeur de ladite «richesse» taxée pour être redistribuée. On se doit de le faire: ce peut être instructif. Considérez, par exemple, d’une part un fiscaliste dont le travail consiste à trouver des paradis fiscaux pour ses riches clients, de l’autre un éboueur. Le premier fait un travail qui a de bonnes chances d’être socialement nuisible et dont il s’enrichit avant de se plaindre des maigres impôts qu’il doit payer; le deuxième fait une tâche difficile et socialement utile et ne reçoit que des miettes en retour pour les impôts qu’il paie.
Non, décidément, il y a quelque chose de pourri au royaume de l’impôt. C’est le milliardaire Warren Buffett qui a parfaitement résumé la situation: «Il y a bien une guerre des classes, dit-il, mais c’est ma classe sociale, celle des riches, qui la mène. Et elle la gagne.»
Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours pour apprendre à penser en citoyen et en apprécier l’effort.
Absolument d’accord François. Si seulement notre système d’éducation réussissait à donner des bases pour comprendre l’histoire, les systèmes politiques, et un minimum d’outils pour penser pas soi-même après une douzième année, il me semble que les citoyens se laisseraient pas mal moins charrier par les médias ( la majorité contrôlée par des milliardaires qui les utilisent bien pour défendre leur point de vue, et très certainement pour s’objecter à toute diminution de leur revenu). Madame Marois avait promis des cours d’histoire…allez-up, ça presse !
C’est à ça que sert les cours de philo, malheureusement, peu d’étudiant se passionnent pour ce cours qui lui offre les bases de la remise en question…
Merci M. Baillargeon pour ce texte ô combien nécessaire et qui fait tant de bien!
Vous êtes à la fois pertinent et éloquent!
Merci,
Nicolas Marceau manque de « corones » pour un ministre des finances de gauche. Au lieu d’aller de l’avant (et profité que les libéraux ne peuvent pas se permettre d’aller en élection) et préfère « négocier » et « discuter » avec ceux-là même qui voudraient saper toute forme de justice sociale. Mais Jean-Pierre Charbonneau à soulever un point intéressant: où sont Françoise David et Amir Khadir pour monter aux barricades et défendre la justice fiscale qu’ils ont saluée lors de leur assermentation?
Je crois (et j’espère me tromper) qu’ils avaient une sorte de penser magique concernant le gouvernement et sa justice fiscale.
Le ministre Marceau manque peut-être de présence médiatique là-dessus, mais il est bien obligé de négocier avec l’opposition. (Rappel: on a un gouvernement minoritaire). Et ce ne sont pas Amir et Françoise qui ont la balance du pouvoir… même s’ils sont absents au combat pour le moment.
Vous avez raison de souligner que cela n’ira pas de soi: la classe médiatique et le milieu d’affaires sont déjà mobilisés devant l’extrême irresponsabilité des mesures… À nous de répondre.
Augmenter les impôts pour en faire profiter RioTintoAlcan à coup de millions mensuellement (pendant le lockout) n’est pas un argument pour convaincre le peuple de la justesse d’une telle politique. Augmenter les impôts pour les investir dans le capital des minières (plan nord) pour leur garantir un taux de profit comparable à celui qu’elles réalisent au Zimbabwe, n’est pas vendeur. La question de l’utilisation qu’on fera de ces impôts est inséparable de celle de leur augmentation.
Certains sont réticents à payer plus d’impôt sachant que la mafia, les politiciens et les multinationales y puisent sans gêne tout en demandant au peuple de se serrer la ceinture. Cette question n’est pas une mince affaire car parmi les travailleurs sous et près du seuil de pauvreté, une large frange s’aligne dans le camp de l’opposition, aux côtés de nos bourgeois, pour la bonne raison qu’ils n’ont pas confiance à nos élites quand viendra le moment de distribuer ces surplus. Si nous voulons les convaincre, nous devons traiter de cette question dès maintenant.
Comme pour la question nationale, celle de la hausse des impôts ne peut se réaliser en exigeant un chèque en blanc au peuple et en lui demandant de nous accorder toute sa confiance. Le peuple en a trop vu pour cela.
Très clair et ultra pertinent!
Bonjour,
Il y a tout de même quelques lacunes dans votres textes. Il serait d’écrire que ce n’est pas la hausse d’impôt sur le revenus qui fait en sorte que plusieurs fortunés menace de quitter le Québec, c’est la hausse d’impôt sur les dividendes.
L’example de l’éboueur et du fiscaliste est très pauvre. Depuis quand un éboueur fait un job socialement acceptable? Je comprend pas. De plus, est-ce qu’un éboueur doit étudié 5 ans ou plus? Est-ce qu’il a des comptes à rendre à des clients? Doit-il travailler certain soir et week-end pour terminé des mandats?
Ces hausses d’impôt, surtout sur les dividendes, vont au bout du compte fortement appauvrir le québec. C’est ce qui me désole. Il n’est pas question de justice sociale là dedans. Les riches c’est comme les médecins, vaut mieux en avoir le plus possible et les attirer chez nous!
Un éboueur fait une job non socialement acceptable? Ah ben…. Qu’il cesse donc de ramasser les déchets pendants quelques mois, pour voir!
regarde pierre, les rues de napoli:
http://tinyurl.com/96yfujl
pas de vidangeurs c’est ça que ça donne.
comprends-tu l’exemple de normand maintenant?
Sauf erreur c’est Coluche qui, avec son ironie habituelle, a déjà affirmé (ma citation est approximative):
*****« Il vaut mieux taxer les pauvres que les riches parce que les pauvres sont plus nombreux.»*****
Un auteur anonyme a déjà écrit, dans le même sens:
*****«Mais voilà, et c’est encore le cas, l’imposition des riches n’est pas aussi rentable qu’elle en a l’air, car les riches sont une minorité. Il est donc bien plus rémunérateur de taxer les laborieux à qui on demande moins mais qui sont tellement plus nombreux. Mieux encore, plus l’impôt augmente, plus leur nombre augmente ! Une idée qui est loin d’être neuve, puisqu’elle fait l’objet d’un dialogue célèbre entre Colbert et Mazarin, datant de plus de quatre siècles.»*****
Quant à Victor Hugo, il affirme, avec moins d’ironie ou de persiflage:
*****«C’est l’enfer des pauvres qui fait le paradis des riches.»*****
Walter Bagehot a déjà affirmé:
*****«La pauvreté paraît bizarre aux riches. Ils ont du mal à comprendre pourquoi ceux qui ont faim ne sonnent pas pour qu’on serve le déjeuner.»****
Comme je sais très bien ce que je pense sur la question des impôts, j’ai, fainéant que je suis, laissé la parole à divers auteurs.
JSB
Pourquoi ne pas abolir l’impôt, tout simplement. De cette manière, les pauvres, qui ne veulent surtout pas devenir riches, c’est bien connu, vont débarrasser la place. Donc, les riches, en plus d’être débarrassés des pauvres, seront débarrassés de l’impôt.
Alain a, c’est probablement le commentaire le plus stupide et lamentable que j’aie jamis lu. Et c’est un anti communiste-trostkyste et donc un anti-GND qui vus dis cela..
Et pourquoi pas, alain a? L’impôt à la poubelle! THE SOONER THE BETTER!
Il y a un proverbe russe (eh oui!) qui dit:
*****«Le fardeau est léger sur l’épaule d’autrui.»****
Aussi, un proverbe du Zimbabwe prétend:
*****«L’éléphant ne peut courir et se gratter les fesses en même temps.»*****
COMPRENNE QUI POURRA DANS CET UNIVERS DE TAXES ET D »IMPÔTS JSB
Je termine ce charabia inintelligible en disant que la situation fiscale du Québec (et du Canada) a fini par sombrer dans un embrouillamini qui, parfois, défie l’intelligence et l’entendement.
JSB
Merci Jean-Serge
« Le fardeau est léger sur l’épaule d’autrui », ça les riches l’ont compris.
« Ils ont voté ils voteront comme on prend un barbiturique
Et ils ont mis la République au fond d’un vase à reposer
Les experts ont analysé ce qu’il y avait au fond du vase
Il n’y avait rien qu’un peu de vase… » La voix ferré
Mais ne soyons pas cyniques, on va nous prendre pour de riches libârtariens…
@ Infotrad,
si vous manquez d’humour, j’en suis fort désolé pour vous. De plus, il n’était pas nécessaire d’ajouter « Et c’est un anti communiste-trostkyste et donc un anti-GND qui vus dis cela.. » ça se devine assez vite.
Vous êtes probablement de ceux qui croient créer de la richesse en appauvrissant la population…
Très éloquent discours. Mais il ne changera rien au fait que le PQ va baisser le seuil de revenu imposable pour appliquer la hausse d’impôt. Vous verrez!
Le problème dans tout ça réside dans le fait qu’on peut bien avoir tous les arguments du monde, personne n’en parle dans les grands médias. Pire, on se fait mentir.
Voilà un billet qui fera probablement applaudir, et même en rajouter, tous les déjà «convaincus» de votre appréciation de la situation, Monsieur Baillargeon.
Mais cette appréciation simplifie, au point d’en occulter dans une très large mesure, les coûts sociaux potentiels (sinon prévisibles) en bout de ligne.
Car la question – bien au delà de la justice sociale «apparente» – consiste surtout à soupeser les répercussions sur le bien-être de la société dans son ensemble. Quels effets concrets pourraient ainsi avoir les mesures visant à hausser la note fiscale des mieux nantis, à taxer davantage le gain en capital ou les dividendes?
Sauf pour une détestable petite poignée de fortunés véreux, la plupart des «un peu plus à l’aise» font habituellement œuvre utile. À titre d’employeurs, par exemple. En consacrant d’incalculables heures semaine après semaine à veiller à ce que leur entreprise fonctionne bien, à plancher sur des projets ou de nouvelles idées, à multiplier les contacts ici et à l’étranger, cela permettant du coup des emplois à des milliers tant directement qu’indirectement.
De la sorte, malgré toutes les contrariétés qu’on pourrait énumérer, l’économie québécoise roule mieux qu’à plein d’autres endroits de par le vaste monde. Et plein d’avantages sociaux collectifs sont du coup fortement tributaires de nos entrepreneurs. Voudrions-nous mettre en péril cet acquis?
Car le Québec n’évolue pas en vase clos.
Le «fardeau» fiscal des nantis locaux est déjà sensiblement plus lourd qu’il ne l’est chez nos voisins immédiats. Voudrait-on les inciter à aller prendre résidence ailleurs, en Ontario pour ne nommer que la province d’à côté? Parce que le danger est très réel avec les mesures qu’aimerait bien instaurer le nouveau gouvernement québécois.
Ah… et puis, il y a les fameux «paradis fiscaux» qui nous privent de montants colossaux, écrivez-vous (avec raison) par ailleurs, Monsieur Baillargeon. Quelle stratégie serait donc la meilleure pour espérer que ces liasses de gros billets reviennent ou, tout au moins, quittent en moins grand nombre? Augmenter les redevances fiscales ou encourager les investissements locaux?
Évidemment, je comprends que votre texte s’adresse aux nuls.
Hélas…
« Et plein d’avantages sociaux collectifs sont du coup fortement tributaires de nos entrepreneurs. Voudrions-nous mettre en péril cet acquis? »
appel à la terreur. un grand classique. jean charest l’utilisait compulsivement lui aussi.
et une deuxième couche:
« Voudrait-on les inciter à aller prendre résidence ailleurs, en Ontario pour ne nommer que la province d’à côté? Parce que le danger est très réel… »
on continue.
» Augmenter les redevances fiscales ou encourager les investissements locaux? »
faux dilemme. comme s’il y avait une quelconque opposition entre ces deux propositions.
« Car le Québec n’évolue pas en vase clos. »
homme de paille. personne et surtout pas normand n’a ici prétendu une telle niaiserie.
claude peut-il descendre encore plus bas? oui! merci à l’indémodable insulte:
« …je comprends que votre texte s’adresse aux nuls. »
qu’est-ce que je gagne?
En Ontario, le taux d’imposition est de 49 % plus une surtaxe de 2 % pour les riches. L’Ontario va aller chercher 2 milliard dans la poche des riches avec cette surtaxe. Y donc pas que le Québec qui conçoit une certaine forme de justice social dans la répartition de la richesse.
Mais je suis d’accord avec l’idée qu’une hausse du taux d’imposition, surtout par le PQ, est très mal vue par le ROC. Le PQ aurait été plus rusé, en début de mandat, de s’en tenir à des mesures similaires à l’Ontario. Personne n’aurait pu user de démagogie au profit des mieux nantis.
J’ai oublié de donner le lien pour la source des infos
http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201209/27/01-4577983-la-frontiere-a-ne-pas-franchir.
@ alain a
bien noter que le texte de M. Décarie de La pressse mentionne surtout de ne pas dépassé le seuil psychologique de 50% d’imposition… Même pour les riches…
Votre lien ne fonctionne pas, j’essaye:
http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201209/27/01-4577983-la-frontiere-a-ne-pas-franchir.php
@ alain a
correction de vos chiffres:
« Malgré la surtaxe de 2%, les très riches contribuables ontariens sont soumis à un taux d’imposition global de 49%. Ils n’ont pas franchi la frontière. »
Pierre, il faudrait vérifier si vraiment le taux d’imposition comprend la surtaxe. Cela m’apparaît très peu probable. Imaginons : plus que tu es riche, plus que ton taux d’imposition doit diminuer pour qu’avec la surtaxe tu ne dépasses pas un taux global de 49 %. Alors si c’est le cas, on nage en plein délire.
Mais l’idée du 50 % est totalement arbitraire. Quelqu’un m’a même déjà dit qu’il était immoral de taxer un riche à plus que 50 %. Il faudrait alors se poser la question du revenu moralement acceptable. Également, du montant d’imposition moralement ou psychologique acceptable pour un pauvre. …C’est drôle, on ne se la pose jamais cette question !!!
Vous devez tous comprendre, ou essayer de comprendre, que l’augmentation des impôts du PQ n’est qu’un geste politique pour rallier une majorité de la population au détriment d’une plus petite partie (les riches). Surtout pour aider à faire digérer la décision de fermer Gentilly 2 (grand merci pour ça par contre!).
Fiscalement cela n’amènera pas plus d’argent dans les coffres de l’état. Cela risque même de nous appauvrir encore plus collectivement (comme si le Québec n’était déjà assez pauvre…).
Vous n’avez pas idée comment de telle mesure peuvent être terrible quand des chefs d’entreprises, ou même de jeunes entrepreneurs, décide de tout simplement placer leur billes ailleurs. Ceux-ci ne font pas de bruit et n’écrivent pas dans des forums, ils agissent!
Ah ! Parce que tout le monde sait que ce sont les riches financiers et les entrepreneurs qui créent la richesse, n’est ce pas ? Sic !
Voyez-vous M. Dumont, c’est que certains ont appris à penser avant d’agir…
La richesse, elle provient des ressources et de la force de travail des individus. Va bien falloir un jour que suffisamment d’hommes et de femmes s’éveillent et se mettent à agir ensemble. Notre système créé structurellement injustices et inégalités. Ce sont les mêmes magnats de la finances qui contrôles banques, corporations dans l’alimentaire, l’énergie, les médias etc.
Il y aurait tant à dire mais je ferai parler d’autres à ma place:
http://www.ted.com/talks/lang/en/paul_gilding_the_earth_is_full.html
Laborit disait: « Tant que les hommes ne sauront pas que rien dans l’humaine adhérence au monde, rien de ce qui s’accumule dans leur système nerveux n’est isolé, séparé du reste, que tout se tient, s’organise, s’informe en lui, en obéissant à des lois strictes dont la plupart restent encore à découvrir,
ils accepteront la division en homme productif et en homme de culture.
Cette division elle-même est un phénomène culturel, comme la croyance à l’esprit et à la matière, au bien et au mal, au beau et au laid, etc. Et cependant, les choses se contentent d’être. C’est l’homme qui les analyse, les sépare, les cloisonne, et jamais de façon désintéressée.
Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. »
« Fiscalement cela n’amènera pas plus d’argent dans les coffres de l’état. »
peux-tu partager ton calcul stp?
« Selon des études empiriques, l’impôt est un désincitatif au travail et la création de richesse que chaque dollar de hausse d’impôt cause une diminution de $0,76 du PIB »
« Même si la hausse d’impôt rapportait les revenus que le PQ espère (600 millions $), ce n’est clairement pas le 1 milliard de l’abolition de la taxe santé »
Je conseil à tous ce petit vidéo: http://youtu.be/PShv94hQXy0
J’ai déja écrit, il serait beaucoup plus profitable pour l’état de faire en sorte d’accueillir plus de riche au québec que de taxer d’avantage ceux-ci. Mais le PQ prend un risque politique calculé en prenant une décision qui fait seulement 2.3% de mécontent qui ne votent de toute facon pas pour le PQ. Par contre, collectivement, cette décision va nous appauvrir encore plus.
@pierre dumont
« « Selon des études empiriques, l’impôt est un désincitatif au travail et la création de richesse que chaque dollar de hausse d’impôt cause une diminution de $0,76 du PIB » »
la tradition veut que lorsqu’on cite de quoi on indique aussi de qui ça vient. des « études empiriques » c’est pas suffisant. je dirais même que ça fait joanne marcotte comme énoncé. autrement dit ça vaut pas cher.
mais je vais quand même prendre ça pour du cash et continuer mon expérience.
question: est-ce donc que chaque dollar d’impôt en moins crée une et vingt-quatre de pib? si oui, faut baisser l’impot au plus sacrant! plus on baisse l’impot plus on a du pib! baisse ça à zéro alors!! ah non? il y a une limite? un seuil ou la tendance se renverse? ah… c’est plate. mais, pierre dumont, quel est ce seuil?
«Évidemment, je comprends que votre texte s’adresse aux nuls. Hélas…» qu’est-ce que c’est que ce fion déplaisant à la fin d’un commentaire qui se contentait jusque là, pour l’essentiel, de relayer les inquiétudes maintes fois entendues quant aux effets pervers potentiels d’une modification de la fiscalité québécoise sur le comportement à venir des mieux nantis? Par ailleurs, est-on en train d’assister à la réapparition de la flicaille anti-sophistes qui sévissait tous azimuts le printemps dernier? Je ne crois pas que NB ait conçu l’auto-défense intellectuelle comme un moyen de disposer des points de vue qui heurtent nos convictions en en condamnant simplement l’origine plutôt que d’engager la discussion avec l’adversaire.
Aux modérateurs: je me rends compte qu’un message envoyé vers 15h n’apparaît pas. Erreur, commentaire refusé (je ne verrais pas pourquoi) ?
Avis: Je ne suis pas le modérateur sur ce blogue.
Monsieur Baillargeon,
Les profs d’université aux fonds de pension millionnaire, dans quelle catégorie socio-économique les situez-vous ?
Dans la catégorie des gens parmi les plus privilégiés de la société et qui doivent donc en rendre beaucoup, en impôts, certes, mais aussi en temps et en générosité dans le partage de leurs connaissances.
(1)
Merci de votre texte qui discute du fond.
Je dirais que je suis d’accrod avec l’ensemble de vos affirmations.
Mon commentaire va elargir un peu la discussion et invite a voir aussi le cadre politique.
Tout ce debat la arrive dans le fond dans le contexte de l’election ne pas l’evoquer serait a mon sens manquer de memoire.
On porurait bien sur repprocher au Pq d’agir rapidement, meme pour moi c’est pas evident que c’est la meilleure approche d’un autre cote je pense qu’on peut pas faire comme si une election pourrait pas arrive en mars.
Alors le seul moment pour agir et avancer pourrait etre l’automne.
Aussi je pense que ceux qui ont vote ( ou pas vote ) pour d’autres formations que le PQ, mais qui ont a coeur une autre vision de la societe que celles du PLQ ou de la CAQ devraient se faire entendre et maintenant … sur les enjeux.
Je dois avouer que le silence de Quebec solidaire est particulierement troublant pour moi.
On a demander d’envoyer un 2e deputes pour etre plus visible, pour faire entendre plus que jamais cette voie … et il me semble qui sont plus invisibles que jamais …
Il va meme bientot va falloir penser mettre la face d’Amir sur un pinte de lait … lui qui trouve assez rapidement les micro et lutrin habituellement …
note: oui oui je sais Amir a fait un tweet timide au club des ex pour dire qu’il appuyait toutes les mesures qui allait etre bonne du PQ …
Commentaire de meme …
-amiante
-taxe sante
-redistribution de la richesse
-nucleaire
-gaz de schiste
…
moi il me semble que ca concerne les QS, les ON et ceux qui vote pas …
Pourquoi je vois plus le maire de trois riviere qu’Amir ou Francoise sur ces enjeux ?
—-
(2)
« La levée de boucliers pour défendre les mieux nantis contre la hausse rétrospective des impôts annoncée est vraiment impressionnante »
(a)
Le vent souffle et c’etait previsible … meme les discours sont previsibles …
-Le PLQ avec 50 depute est en mode reprendre le pouvoir au plus sacrant … et bloquer n’importe quel changement …
-La CAQ … on le voit bien appuie pas et n’appuiera pas le PQ meme sur des enjeux ou les positions sont proches … « la game » c’est que le PQ mettent en place le moins possible de mesures , d’abimer le plus possible sa jeune gouvernance … le faire paraitre soit entete ou mou … ou les deux et le defaire au plus sacrant … …
-Les « amis » dans les medias on les voit … Dubuc, Pratte, … dans l’actualite Duhamel … ici et la Lapierre, Dumont, Martineau …
-Et des maires que le statut quo liberal satisfait … le maire de trois riviere ( liberal au boutte … ) … le maire de Becancour qu’on voit dans Gentilly to be or not to be qui demontre lui aussi sont ampleur intellectuel …
qui souhaite a la fin bon voyage au medecin venu dans la region avec tout le mepris du monde …
(b)
Il y a donc une serieuse mise en garde pour tous ceux qui veulent plus de justice fiscale et une orientation sociale democrate, gauche, centre gauche …
Il y en aura pas de facile …
Les partisans du statu quo sont nombreux, ils vont se faire visibles et la rondelle va falloir aller la chercher dans les coins …
(i) Au de la des « nous avons gagne » de Francoise David a tout le monde en parle …
(ii) De ceux qui disait que QS aurait la balance du pouvoir …
(iii) Que puisque le PQ est minoritaire il serait plus facile de l’amener a gauche …
(iv) ou meme niaiserie extreme qui s’inspire pas du reel … oui mais le PQ peut faire ceci ou cela par decret …
dans le concret on voit que meme par decret le vent souffle …
—-
(3)
« Cela est fondamental pour toute discussion sur ce sujet et signifie qu’on ne peut se positionner en considérant uniquement l’effet qu’aura sur soi une mesure donnée. »
Je suis d’accord, mais le probleme aussi pour moi c’est qu’on invente aussi des effets ou on accentue certains d’entre eux.
Comme ici de M.Perrier
« « Voudrait-on les inciter à aller prendre résidence ailleurs, en Ontario pour ne nommer que la province d’à côté? Parce que le danger est très réel… » »
Les riches vont fuir …
(a)
Je pense qu’on tient pas compte de bien des variables on evoque le Canada … mais de maniere generale aller a l’etranger c’est pas evident ( demarche de visa, residence permanente, citoyennete eventuellement,
les enfants, l’emploi de la conjointe, …)
(b)
Pour l’Ontario on surrestime l’exportabilite des riches du Quebec ( et de partout )…
Un Richard Martineau pourrait-il travailler meme en Ontario dans un reseau de tele ou a la radio ? Meme un poste de la tele communautaire …
Ca s’applique aussi ici … un gars tres populaire de tel ou tel emission d’affaire publique de calgary pas sur qu’il est exportable au Quebec …
(c)
Les recteurs evoquent que le salaire doit etre concurrentiel si on veut attirer des candidats …
N’importe qui qui regarde les courses au rectorat constate que les candidats viennent de l’institution ou institution voisine ….
Quelqu’un pense que les recteurs des universites quebecoises iront diriger une universite au Texas ou dans l’Oregon … si le salaire est pas concurrentiel comme on dit …
(d)
Chantal Landry qui a ete un bref instant sous ministre mais qui va conserver ce salaire pourrait-elle aisement se replacer au Etat-unis dans la fonction publique …
Les exemples me semble tres nombreux …
(e)
Si j’ai monte dans une entreprise que je suis devenu cadre … j’ai beaucoup d’anciennete dans la boite … j’ai peut etre pas envie de refaire mes preuves dans une autre compagnie … de relever d’autres defis
Peut etre juste le gout de finir ma carriere la, avoir une belle plaque, une montre en or, et un beau party de depart un moment donne avec Gerard profite de ton bateau marque sur le gateau …
Et entasser des bouteilles de vin dans ma cave … et je pense a ben d’autres affaire que d’aller de par le monde relever d’autres defis …
(f)
La realite c’est que les riches sont pas aussi mobile, pas aussi exportable qu’on croit … et aime dans bien des cas autant le confort et la stabilite que bien d’autre monde …
(g)
Je pense qu’on evoque souvent du monde qui partent pour bien d’autres raisons … emploi tres particulier qui demande d’elargir son champ de recherche a d’autres pays … une opportunite de carriere
des gens qui veulent aller vivre l’experience d’etre a l’etranger …
Je pense que de faire le lien avec l’impot est malhonnete … il y a en a mais c’est marginal.
Je rajouterais une précision: il sera imposé 4 % de plus sur la partie de son revenu qui dépasse 130k. Bref, celui qui gagne 130100 $, payera 4 $ de plus d’impot.
Je ne suis pas de l’avis que les riches reçoivent plus de la société et que par conséquent, ils doivent payer plus. Comme l’indique M. Baillargeon.
Je pense qu’ils ont moins besoin de services de l’État, particulièrement les mesures sociales ainsi que le transport en commun par exemple. Toutefois, je conçois très bien qu’ils doivent contribuer davantage du fait qu’ils sont des citoyens ayant des revenus supérieurs. Ceci se produit déjà et pour ma part, j’affirme que je suis déjà, dans les faits, et compte de banque à l’appui, beaucoup plus solidaire socialement que ceux qui souhaitent que les riches paient encore plus… (60% des contribuables contribuent à 8% des impôts au Québec).
De plus, un peu comme M. Perrier l’évoque un peu, j’aimerais insister sur un aspect tellement ignoré mais combien fondamental; la très grande majorité des riches reçoivent plus de la société parce qu’ils s’y investissent beaucoup plus: ils travaillent ou ont travaillé généralement beaucoup plus, ils ont fait la maintenance et l’administration de plex sur leur temps de loisir, ils ont acquis des compétences supérieures (études) en étudiant le soir ou plus longtemps , ils ont pris des risques réels comme endosser personnellement un prêt bancaire pour leur PME avec tous leurs biens, maisons et meubles, etc (sinon pas de prêt…), ils ont pris des responsabilités plus lourdes, ils ont souvent mal dormis, ils ont souvent travaillé les soirs et week-ends, ils ont souvent cancellés ou retardés des vacances familiales, ils sont très souvent arrivés à la maison quand les enfants étaient couchés, ils ont pris des appels business et courriels en vacances, ils ont des appels conférences en soirée avec des intervenants étrangers, ils ont manqué des fêtes d’anniversaires des enfants dû à des voyages d’affaires… bon, je ne veux pas vous faire pleurer, je l’ai fait et je suis bien avec cela. Par contre, ne venez pas me demander de continuer ce train train pour venir chercher une quote-part accrue, ça commence à ressembler à un pizzo! Non merci, la risée a une limite!
S’ils ne sont pas contents qu’ils sortent leurs casseroles et fassent du tintamarre dans les rues.
Non, il ne viendra pas à l’idée (sauf en boutade…) de ces gens de faire cela; ils ne s’attendent pas à ce que d’autres assument leur problème, ils s’assument seuls, ils font face aux enjeux et adaptent leur stratégie, sans faire grand bruit…
La justice social est la situation idéal dans laquelle chaque personne fait un effort. Quand on le demande aux riches de faire un effort seulement, cela est bien loin de s’appeller justice.
Je suis étudiant à temps plein et je travail aussi. J’ai tous les luxes que j’ai besoin et j’ai des bons résultats à l’université. Je me sentirai gêné de dire à mes futures enfants: « les riches ont payé à ta mère les études pendant qu’une fois par année je voyage à Cuba, pendant que j’ai ma voiture et mon i-phone 5 ».
La dignité est important aussi.
Maria, savez-vous dans quelle proportion vous contribuez au coût de vos études? Dans l’état actuel des choses, il ne serait pas plus digne de dire que , la classe moyenne a contribué au 3/4 du coût de vos études.
« J’ai tous les luxes que j’ai besoin… »
beau paradoxe.
diagnostic: désordre au niveau des priorités.
t’es chanceuse ça se soigne!
essaye la philosophie pour commencer.
ensuite une bonne raclette pis un petit porto pour relaxer.
Un petit cours (pour les nuls ;)) de comptabilité d’entreprise serait nécéssaire pour la plupart des défenseur des biens nantis.
Une incorporation ne paie pas plus de 19% d’impot, ce jusqu’à un revenu de 500 000$. De plus, l’incorporation étant une personne morale, ses revenus ne sont pas additionnés aux revenus des administrateurs. Résultat les administrateur peuvent très bien en déduire un revenu de 129 000$/an, habituellement il y a minimum 3 administrateurs, donc l’entreprise et ses administrateurs peuvent obtenir un «revenu total» de 887 000$ et payer +/- 19% d’impot. Et la je ne parle pas des dépenses que l’on peut déduire, du budget de recherche et développement, du budget de pub, des salariés (qui peuvent très bien être des membres de la famille des administrateurs)… pour la plupart déductible à 100%.
La politique de Marois sur l’imposition des biens nanti vise uniquement les salariés, les entrepreneurs n’ont pas de tracas avec cette nouvelle imposition.
Les salarié qui gagne plus de 130 000$ ont, je vous l’accorde, étudié plus, mais ont aussi profité d’une éducation à rabais (par rapport a l’immigrant qui paie chaque cours +/-2000$, le québécois paie que +/-200$,) normal que le québécois en tienne compte quand il est temps de «rembourser» son diplome que tout les contribuable l’ont aider a obtenir. De plus, parions que les gens qui gagnent plus de 130 000$ se feront conseiller par leur comptable (oui oui ils ont habituellement les moyen de s’en payer un) d’enregistrer une compagnie a numéro (qui aura pour seul objectif de faire des perte et de fermer après 2 ans) pour éviter de payer plus. Quand on fait des hautes études ont a aussi un minimum de compétence en calcul…
Selon moi cette politique ne règlera rien, l’un des vrai problème que l’on peut résoudre est l’exode des cerveaux et c’est eux qu’on devrait collecter pour avoir profiter d’une éducation a rabais comparativement a leur collègues à l’étranger. Qu’on leur fasse rembourser leur études comme s’il était des immigrants et on va les renflouer les coffres de l’éducation et ce sans touché à l’impôt des salariés…
Évidemment un peu moins de corruption serait grandement utile, mais tant que la classe politique et d’affaire ne sera pas tenu responsable des fraudes de leur ministère et entreprise, la corruption aura le champs libre. Souvenons-nous du scandale des commandites, est-ce que celui qui signait les chèques a été reconnu coupable ? Non (pas de sa faute pauvre ti Paul, il savait pas a quoi allait servir le chèque en blanc qu’il signait !!!)… Ou encore la chute du Nasdaq, est-ce que le président de Nortel a été reconnu coupable ? Non (pas de sa faute, c’est les comptables qui ont manipuler les livres !!!)… La construction ca va finir de la même manière, ça va nous couter des millions pour la commission et au final les vrai coupables s’en sortiront idemne en blamant le «porteur de valise»…
En fait l’économie du Québec ressemble au système d’égout de Montréal, il y a des fuites partout, mais ça couterait trop cher tout réparer, alors on bouche seulement les fuites visibles et on prie pour que le réseau tienne le coup en sachant très bien qu’un jour on se retrouvera les deux pied dans m—-.
La justice social la dedans, espérer ne pas rester dans un sous-sol quand le refoulement d’égout aura lieu :-P… Au moins, l’odeur atteindra tout le monde, riche comme pauvre.
L’auteur fait fausse route… Il ne s’agit pas ici d’un problème de justice sociale ou d’incompréhension de la justice sociale.
Je suis un grand défenseur de la justice sociale et comme la majorité des citoyens, je vais bénéficier des changements fiscaux annoncés par le PQ.
Je suis cependant très inquiet de voir que ce gouvernement, comme le précédant, ne semble pas vouloir s’attaquer de façon sérieuse à la corruption et à l’inneficacité chronique de l’État québécois.
Aucune hausse d’impôt n’est justifié dans ce contexte. La solution doit venir de l’intérieur des institutions gouvernementales. Elles doivent faire plus avec moins.
Un peu de pragmatisme Monsieur Baillargeon.
Bonjour
J’en reviens au commentaire de Normand Baillargeon. Je ne me rappelle pas qui a dit un jour » Comment faire comme il le faut quand on peut le faire tout croche » et je crois que depuis 30 ans nos gouvernement ont adopté cette mentalité. Nous étions premier mondial dans une quantité de richesse naturelle, maintenant nous sommes numéro »je ne sais quoi »dans les même richesse ??? Maintenant que des gens se sont levées debout pour voir a certain de nos intérêt, il serait bon de voir une solidarité pour faire un ménage, comme dirait l’autre. Mais je crois ci-après avoir vu souvent nos gentil Québécois se souvenir bien on vas surement élire le parti libéral encore une fois et encore une fois nos gentil néolibéralisme reviendront au pouvoir, ils recommenceront a donner la part du gâteau au gens qui fournissent le cremage.
Bien a vous
La justice fiscale c’est aussi ne pas accepter de travailler au noir ou de payer des factures sans taxes, au noir, bref sous la table comme on dit.
Peut-importe votre niveau de richesse, si vous vous adonnez à de tel pratique, vous ne faite pas votre part et vous vous devez de vous taire!
À tout le monde ! Je me rappelle avoir lu, il y a bien des années de cela mais je ne me rappelle plus où, que des économistes avaient calculé que ça prenait 400 pauvres pour faire un riche. Mais qu’est-ce que la définition véritable de « riche » ? On vit je ne sais combien de fois mieux que LouisXIV ne serait-ce qu’en raison de nos états de santé, de nos routes et de nos sources d’informations. Où veux-je en venir ? Je vous avoue que je ne sais plus, tellement les méandres de l’impôt sont souvent insondables pour le commun des mortels dont je suis. Ah oui ! Je ne me plains pas des impôts compte tenu de toutes ces richesses dont nous bénéficions sans avoir à lever le petit doigt. Évidemment je ne suis pas content quand il y a fraude ou négligence ou incurie de la part des contribuables ou de la bureaucratie mais je suis content quand je reçois un « retour d’impôt ». Bref, c’eles lois sur l’impôt sont tellement compliquées que quoi que nous pensions il y a pas mal de chances de se tromper puisque même des spécialistes de bonne foi peuvent se contredire. Il ne reste plus qu’à faire confiance à un de ceux-là mais je ne sais pas qui. Ouf !
Bonjour M. Baillargeon,
Merci pour ce texte éclairant et rejoignant bien les arguments de comparaison apportés par M.Simon Jodoin.
Lorsque l’on par le de répartition des richesses, de bien commun, il me revient constamment une comparaison simple qui va dans le sens votre texte : » … le premier k est nécessaire pour survivre; le millième, moins indispensable et on peut donc l’imposer plus, pour le redistribuer au nom de l’idéal que l’on poursuit. »
Si un individu subvient à peine à ses besoins avec un revenu annuel de 10 000$. Comment une personne gagnant 200 000$ peut refuser de payer davantage d’impôt ? Comment peut-elle croire mériter 20 fois plus que certains ? Comment peut-elle détenir un revenu qui à lui seul doublerait le niveau de vie de ces mêmes 20 personnes ?!?!?
Et aussi comment peut-elle justifier avoir besoin de tant ?!?!?
Christian Bigué
Un article grandement intéressant mais qui perd beaucoup de sa crédibilité quand il énonce que l’éboueur «ne reçoit que des miettes en retour pour les impôts qu’il paie». En vérité, tout comme 40% de la population, il n’en paye pas un sous. Votre argumentaire se lézarde…
Selon les statistiques les plus récentes : « Le nombre de contribuables dont l’impôt à payer est égal à zéro s’élève à 2,3 millions, ce qui représente 36,8 % de l’ensemble des
contribuables. » Statistiques fiscales des particuliers 2009. p2
Des contribuables ayant eu des revenus entre 39 0000 et 49 999, seulement 3.6% ont payé aucun impôt. Il y a donc 96.4 % de chance que votre éboueur ait payé de l’impôt (si son salaire était au-dessus de 39 000 $ en 2009). Statistiques fiscales des particuliers 2009. p10, graphique 2.
Le 40% qui ne paie pas d’impôt inclus les étudiants, les retraités bas revenu, les chômeurs, les travailleurs qui gagnent peu…. Dès qu’on fait un salaire le moindrement décent, on paie des impôts.
Une éboueur qui ne paie aucun impôt? Supposons-le syndiqué, travaillant pour une municipalité.ça ne ne semble pas une hypothèse farfelue de penser qu’il en paie.
Merci, M. Sauvageau.