Je présumerai que tout le monde a entendu parler de cette remarquable enquête journalistique sur les paradis fiscaux et sait, en gros, ce qu’on y apprend.
Voici quelques enseignements que je suggère d’en tirer.
1. Il faut se réjouir de ce patient et minutieux travail journalistique d’enquête sur un objet aussi fondamental que l’impôt: la chose est trop rare.
2. On soupçonnait et, pour certains de leurs aspects, on connaissait, depuis longtemps déjà, les pratiques qui ont été mises au jour, et on savait qu’elles privent les sociétés de véritables fortunes. Le mérite de cette enquête est surtout de confirmer tout cela, de le mettre à l’ordre du jour et d’interdire aux autorités politiques certaines de leurs habituelles stratégies de déni.
3. Tout ce qu’on sait par cette enquête n’est cependant, selon toute vraisemblance, que la pointe de l’iceberg d’un phénomène majeur de l’économie mondiale. Cette conclusion me semble fondée pour deux raisons. La première est que l’enquête n’a porté que sur quelques paradis fiscaux; la deuxième est que, par définition, ce dont il s’agit est précisément conçu et soigneusement planifié pour être caché, et donc difficile à mettre au jour.
4. Ce que ces paradis fiscaux nous apprennent, une fois de plus – mais il semble que trop de gens ne le reconnaissent toujours pas –, c’est que notre système économique et nos régimes politiques fonctionnent, en effet, pour redistribuer la richesse: mais c’est pour la redistribuer de bas en haut qu’ils sont conçus.
5. Un tel système ne peut exister que par la complicité active tant du monde politique que d’un nombre sans doute non négligeable de professionnels (des avocats, des comptables, des fiscalistes, etc.) avec les prédateurs. Leur objectif commun, si on veut le formuler de manière généreuse, est de trouver des moyens de contrevenir à l’esprit de la loi en jouant pour cela toutes les cartes nécessaires pour en contourner la lettre. Ceci est présumé être accompli en toute légalité, ce que signale l’orwellienne distinction entre fraude fiscale et évasion fiscale. De tels actes n’en demeurent cependant pas moins, dans presque tous les cas, profondément illégitimes, antisociaux et immoraux.
6. Pour en juger, encore faut-il avoir une conception de la nature et des fonctions de l’impôt. Il y en a en effet quelques-unes, qui s’opposent. Or, toute politique fiscale repose fondamentalement sur une conception de la nature de la société et de la justice sociale, dont émerge, justement, une philosophie de l’impôt. En fait, il n’est pas exagéré de soutenir: «Dis-moi ce que tu penses de l’impôt et je te dirai à quelle famille éthique et politique tu appartiens.» La philosophie de l’impôt qu’on nous chante trop souvent, et au nom de quoi, parfois, on justifie même l’évasion fiscale, rapporte tout à l’individu, comme s’il existait, souverain, à l’écart et indépendamment de la société à laquelle il ne devrait rien – quand celle-ci n’est pas présumée inexistante, foi de Miss Maggie; et cette philosophie de l’impôt tient pour acquis que l’ordre social est globalement juste et que rien ou si peu ne peut ou ne doit être fait au nom de l’égalité des chances et de la justice. Cette conception, factuellement fausse et éthiquement indéfendable, a cependant pour elle d’être fort utile aux Maîtres.
7. Dans nos sociétés coexistent deux systèmes de droit et deux systèmes de normes éthiques. Et c’est ainsi que même si la violence dans les rues de Montréal, depuis un an, c’est La Guerre des boutons à côté de la guerre, systémique et littéralement meurtrière et «sociéticide», que mènent les entreprises et les riches qui échappent à l’impôt, on nous invite à n’avoir d’yeux que pour la première – ou son équivalent, selon les circonstances. De même, l’évasion fiscale est immensément plus importante que la fraude, à laquelle il est supposément impérieux de s’attaquer – en même temps qu’aux chômeurs et aux assistés sociaux, qui sont, c’est du moins ce qu’on nous invite à penser, d’irrécupérables parasites et de véritables dangers publics.
8. Ce qui implique qu’en un sens un tant soit peu substantiel de ce concept, nous ne vivons plus en démocratie, si du moins cela signifie, comme le suggère John Dewey, une vie associative et délibérative de gens qui ont de nombreux intérêts en partage, qui se croisent, qui échangent et qui cherchent ensemble des solutions à leurs problèmes communs. Les sociétés occidentales ressemblent de plus en plus, au contraire, à des ploutocraties.
9. Il faut saluer les journalistes ayant mené à bien ce travail. Mais cela ne doit pas nous cacher le fait que, le plus souvent, nos grands médias, qui sont la propriété d’entreprises et de personnes très riches, tendent à donner une vision du monde conforme à leurs intérêts. Et parce que tant que les lions n’écriront pas leur histoire, les récits de chasse glorifieront les chasseurs, on doit redouter que rien ne soit fait et que cette affaire de paradis fiscaux en rejoigne d’innombrables autres dans le grand trou noir de l’oubli.
10. D’autant que, le politique se dissolvant dans l’économique et la gouvernance, les gens sont de plus en plus isolés les uns des autres et sont dépendants, entre autres par endettement, du système qui les asservit.
11. Mais rien de ce qui se produit dans nos sociétés n’est naturel ou inexorable et d’autres, avant nous, ont surmonté des obstacles plus terribles encore.
12. Il y a bien eu, après tout, un 13 juillet 1789…
Tentés d’agir? Pour en savoir plus et s’impliquer: Échec aux paradis fiscaux (echecparadisfiscaux.ca)
Il faudrait qu’ils mettent leur site web à jour ces très chers…
(http://www.sfpq.qc.ca/Echec_aux_Paradis_Fiscaux/)
La lettre date de 2011, et s’adresse à Bachand (qui n’est plus ministre des finances depuis les dernières élections provinciales).
« 12. Il y a bien eu, après tout, un 13 juillet 1789… »
En souhaitant que les gens s’éveillent avant d’en arriver là…
Et tiré du préambule d’un document superbe à ce sujet:
« Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.
Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. »
Le leitmotiv d’une certaine droite, voire néo-libérale, est ceci:
« Il y a des paradis fiscaux parce qu’il y a des enfers fiscaux. »
Pourtant depuis 40 ans, l’impôt des plus nantis et encore plus des entreprises ne cesse de baisser… et malgré tout, les transferts d’argents dans les paradis fiscaux d’augmenter!
La vrai raison est que la globalisation et la technologie rends la chose plus facile.
Si « nos » gouvernements ne s’en mêlent pas, les paradis fiscaux devraient disparaître seulement lorsque le taux d’imposition (des plus nantis évidemment) sera plus bas que les frais gestions des banques! (Il va rester le blanchiment d’argent. Reste que c’est navrant que des nantis mangent aux mêmes râteliers que les mafieux!!!)
J’ai bien peur que si nous attendons que les gouvernements fassent quelque chose contre les paradis fiscaux, cela risque de ne jamais arriver ou d’être un vœu pieux. Ne nous laissons pas berner; ayons l’œil vif.
L’expérience montre que des membres du gouvernement, parfois très haut placés, possèdent des compagnies (disons des bateaux) et dont les profits ne sont pas réinvestis fiscalement dans le système qu’eux-mêmes dirigent et promeuvent. Les gouvernements changent alors de chapeau pour celui de « gouvernance et gestionnaire » alors que le gouvernement N’EST PAS business; c’est un contrat social et un symbole concret de valeurs communes. L’assurance-emploi par exemple, n’est pas une business, c’est un contrat social où des gens contribuent par des cotisations, et en cas de besoin, les reçoivent en retour.
Il ne faut donc compter que sur soi-même, notre force de frappe : l’information, la responsabilité individuelle et collective, la parole bien informée, une logique implacable, montrer notre ras-le-bol avec fermeté et cohérence.
J’entends parfois des chefs d’entreprise ou spécialistes en économie donner leur opinion, par exemple sur l’état des finances du Québec, du Canada (moins souvent) et les solutions qu’ils croient apporter pour que nous soyons plus riches. Chaque fois, je remarque à quel point ces égos infatués oublient que leur richesse s’est construite par le travail de multiples personnes et par l’aide sociale de subventions et avantages que le gouvernement (notre argent) leur apporte. Ils ne sont pas seuls.
Plus nous informons de personnes, plus ceux et celles qui sont exploités pourront revendiquer avec courage une rétribution juste.
La globalisation, par ailleurs, aura peut-être l’effet que ce sera de plus en plus difficile pour les manipulateurs fiscaux de se cacher éternellement, peu importe le pays.
Vous voulez vraiment faire disparaître les paradis fiscaux?
Simple: réduisez les trop lourds impôts!
Simple, efficace, logique.
Trop lourds? Depuis des années, les impôts ne cessent d’être réduits, que ce soit pour les particuliers, principalement la fraction la plus riche de la société, ou les corporations, qui sont présentement confortablement assises sur plus de 600 milliards d’actifs au Canada, qu’elles ne réinvestissent ni dans la recherche, ni dans la création d’emplois…. et il faudrait encore les baisser? On compte d’après l’étude suivante, entre 21 000 et 31 000 milliards de dollars qui dorment dans des abris fiscaux, bien loin des impôts et des besoins des gens… http://www.forbes.com/sites/frederickallen/2012/07/23/super-rich-hide-21-trillion-offshore-study-says/ Monsieur Baillargeon parle du 13 juillet 1789, et de la révolution des gens qui ont pris l’élite française pour la passer à la guillotine… ceux qui oublient leur histoire sont condamnés à la répéter.
Et vous pouvez aussi méditer sur cette déclaration de Warren Buffet: “There’s class warfare, all right,” Mr. Buffett said, “but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.”
D’ailleurs, par souci d’exactitude, vous pouvez aussi lire l’article qui cite monsieur Buffet au lien suivant : http://www.nytimes.com/2006/11/26/business/yourmoney/26every.html
Merci M. Baillargeon !
Contrairement à d’autres qui ont commenté votre article je suis de ceux qui sont convaincus par ce que vous avancez… Nous sommes dans un système injuste socialement et financièrement ou des gens se croient au dessus des lois parce qu’ils sont riches et puissants. Ils ont les moyens et connaissent toutes les façons possibles de contourner la loi. Pour moi il ne fait aucun doute que ce sont les nouveaux gangsters… l’avidité, la cupidité et l’égocentrisme semblent motiver ces gens et malheureusement plusieurs chroniqueurs et média véhiculent un discours qui semble défendre ces nouveaux gangsters… Quant à moi je paye mes impôts comme un bon travailleur et je suis relativement satisfait de ce que les gouvernements font avec mon argent même si je sais pertinemment qu’il y a du gaspillage, du copinage et autres mots en age…
Monsieur Gingras, sauf erreur, une seule personne n’abonde pas dans le sens de monsieur Baillargeon… qui sont LES autreS dont vous parlez?
Le modèle danois : chronique d’une politique réussie par Mogens Lykketoft m’apparaît beaucoup plus intéressant & fructifiant que le modèle d’un Warren Buffet. En tout cas, le premier semble rendre les citoyens plus heureux (deuxième au monde je crois).
Dans un peloton d’exécution, il y une seule cartouche chargée à blanc et 11 vraies cartouches. Chacun des soldats du peloton se font l’illusion de ne pas être responsable de la mort du pauvre crétin attaché en face.
De même, les actionnaires qui veulent toujours avoir plus pour leur argent (ça inclut des individus mais aussi des entités publiques, Caisse de dépôt et autres), ne se sentent pas responsables des délocalisations, des mises à pied, du dégraissage ou de l’évasion d’impôts. Il faut pointer les personnes mais surtout, pointer cette faim du gain, cette boulimie monétaire. Le cadre qui transfère l’argent aux Iles Caïman, ne fait que suivre l’appétit et les demandes de ses actionnaires, mais c’est lui qui pourrait finir en prison.
@ Pierre Couture:
« Depuis des années, les impôts ne cessent d’être réduits, que ce soit pour les particuliers, principalement la fraction la plus riche de la société, ou les corporations, etc… » (sic)
Dites…éclatiez-vous de rire en écrivant ces sornettes ou êtes-vous simplement un illettré économique?
Au Québec, nous sommes les plus taxés et les plus imposés en Amérique dois-je vous le rappeler.
Tiens: lisez ceci et indiquez où sur ce graphique l’impôt qébécois a « diminué »…
http://www.antagoniste.net/2013/01/16/payer-sa-juste-part/
N’importe quoi!
« Dites…éclatiez-vous de rire en écrivant ces sornettes ou êtes-vous simplement un illettré économique? »
Les impôts des corporations sont passés de à 15 % au fédéral sous les conservateurs, et ce n’est pas un illettré économique qui l’affirme, mais la Tax Foundation, organisme américain qui souhaite la même chose au sud de la frontière… http://taxfoundation.org/blog/canada-cuts-corporate-tax-rate-15-lowest-overall-rate-g-7
Plus précisément, le taux global d’imposition des corporations est passé de 36 à 25% entre 2006 et 2013 http://www.kpmg.com/global/en/services/tax/tax-tools-and-resources/pages/corporate-tax-rates-table.aspx
Les baisses constantes du taux n’ont pourtant pas entraîné d’investissements majeurs en recherche et développement, ni de création d’emplois, puisque le pays vient d’essuyer une perte nette de presque 55 000 emplois en mars. Et quand je parlais de 600 milliards de dollars (en date d’aujourd’hui), en voici une preuve: http://www.timescolonist.com/opinion/letters/corporate-government-goals-not-the-same-1.3266
« Whose job is it to create jobs? Finance Minister Jim Flaherty and Bank of Canada Governor Mark Carney have been chastising Canadian corporations because they are sitting on an estimated $526 billion in cash. They should put the money to productive use or give it back to investors in the form of dividends, Carney says. »
Bonne journée, bonne lecture, et bonne réflexion ;-)
L’impôt a effectivement diminué.
Ce que vous ne vous pas voir, c’est que le revenu par ménage de la classe moyen pratiquement pas augmenté en dollars constant depuis 30 ans alors que celui des 10% plus nantis a grandement augmenté… et au finale, ils ne paient que 7% plus d’impôts sur le total !
En campagne électorale, Pauline Marois et François Legault ont publié leurs rapport d’impôt provincial de 2011. Les deux ont déclarés $164 000 de revenus et payé 11% impôt au provincial.
Pour ma part, j’ai déclaré deux fois moins de revenus… et payé 12% d’impôt!!!
Warren Buffet avait raison…
@ François.
Parlant de sornettes, vous êtes un expert en la question lorsque vous répétez, avec l’appui d’un graphique du taliban du néolibéralisme, que les Québécois sont les plus taxés en Amérique du Nord. C’est tout simplement faux.
Que vous soyez contre les impôts, c’est une chose. Que vous faussez le débat en répétant des mantras erronés en est une autre.
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201302/27/01-4626199-les-quebecois-ne-sont-pas-les-plus-imposes-en-amerique-du-nord.php
@ François
Vous faites des erreurs de raisonnement très flagrantes. D’abord, ça ne veut pas dire que le 5e quintile paie une plus grande part d’impôt que le niveau d’imposition a grimpé. La conclusion est rapide et erroné. Les explications peuvent (et viennent) d’ailleurs. C’est parce que le 5e quintile fait de plus en plus d’argent, combiné au fait que les autres quintiles stagnent ou régressent que la part augmente. Cela n’a rien à voir avec le taux d’imposition.
@ stephane Gingras:
Les « riches » qui fréquentent les paradis fiscaux ne sont pas seuls.
On a tendance à oublier tous ceux qui fraudent l’impôt sans pour autant visiter ces dits paradis: le travailleur de la construction au noir, le travailleur autonome qui enfle indûement ses dépenses, l’employé à pourboire qui cache ses pourboires, le BS qui rafle la mise tout en travaillant au noir, celui sur la CSST qui n’a pas de blessure, celui qui fraude l’assurance-emploi, celui qui paie « en dessous de la table », les magouilleurs et tutti quanti. Les exemples pullulent.
En bref, les Québécois et les Québécoises reconnaissent TOUS secrètement que l’État est beaucoup trop gourmand, qu’ils se sentent floués et qu’ils n’en ont pas du tout pour leur argent.
Les paradis fiscaux ne m’empêchent âs de dormir. J’aime mieux voir cet argent entre les mains de Québécois plutôt que de le voir entre les griffes des politiciens irresponsables qui en profiteront pour le gaspiller encore plus qu’ils ne le font présentement avec leurs p’tits n’amis et également s’en servir comme levier pour nous endetter encore plus qu’ils ne le font présentement.
Les jeunes sont capables de faire la différence entre un meg, un gig et même un téra. Mais ce monsieur François ne semble pas s’intéresser à ce genre de détails : la haute gomme nous a volé 40 000 millions de dollars dans notre caisse de dépôt et ça ne l’empêche pas de dormir. Mais on coupe 129$ par mois à des couples sur le bs et le voilà rassuré.
Les paradis fiscaux, c’est des milliards en perte d’impôt,c’est la surtaxation de la classe moyenne et ce sur tout pour couvrir un déficit causé par le manque à gagner de l’état.Mais qui sont ils?Des industriels, des financiers sans scrupules,des membres du crime organisés sous le couvert de compagnies à numéro lire argent sale.Qui sont les facilitateurs les banques les firmes de courtage,des avocats au pratiques plus que douteux.J’admets que certains sont honnêtes et je crois qu’il ne sont pas légion.Maintenant tous ces fraudeurs nous ont poussez vers une crise économique sans précédent en 2008 et le comble est que c’est encore nous c’est encore nous qui avons casqués (payés)des milliards à tous ces institutions bancaires qui ont fait preuve de cupidité telle que même après tout cela continue encore comme avant.Les deux paliers de gouvernement veulent la fameuse liste pourquoi?Ma théorie est qu’ils veulent la peau de la source d’information et de créés une forme d’impunité avec la complicité de la cour suprême on efface tout et vlan dans les dents petit contribuable après tout n’y a t’il pas un certain premier ministre qui as averti tous ces amis de l’annulation de certains paradis fiscaux ne serons plus disponibles et donné la liste des nouveaux paradis et se sans coup férir qui celui qui se fait tout petit maintenant.En conclusion prenez garde citoyens si par malheur tu oublis par mégarde un 100 dollards lors de ta déclaration d’impôt ils vont te le faire savoir dans les plus brefs délais et lors du reglement la pénalité seras avec intérêts après tout à leurs yeux tu n’est qu’un con…tribuable sans plus paye et ferme LA! P.S:Les déclarations volontaires serons un autre échappatoire fiscal gracieuseté des autorité complaisantes!!!!
@Francois.
Je n’ai pas trop de problèmes à être taxé sous la condition que les services soient bien rendus à la base, dans le réel. J’entends ici qu’il y ait un ratio de travailleurs qui rendent les services que de gestionnaires dans la fonction publique.
Aimeriez-vous mieux vivre aux USA ? Pas moi. Même s’il y a de la place pour l’amélioration chez nous.
Par contre, de grâce épargnez-moi pas les clichés comme les fraudeurs à l’assurance-emploi. Statistiquement, ils sont si peu nombreux. Ce qui coûte cher à l’assurance-emploi, ce sont les travailleurs de la construction qui, malgré leur 13.5 % de paie de vacances, ont le droit à l’assurance-emploi cinq semaines par années sans enquête. Ou encore les professeurs occasionnels, qui, parce que leur contrat n’est pas échelonné sur une année, ont le droit à minimum 8 semaines de chômage par an. Ceux-là coûtent chers, mais le gouvernement ne mettra jamais ses culottes pour changer la donne parce qu’il perdrait des votes. Donc, il diabolise TOUS les chômeurs en mettant en place ses visites d’enquêteurs à domicile (à voir si ça respecte la Charte des droits et liberté par ailleurs(sic)). Et ce n’est ni la faute aux gens de la construction ni aux professeurs. De toute façon, ils ont payés leur cotisation et ils y ont droit.
Mais on s’éloigne des paradis fiscaux.
Peut-être sommes-nous très taxés parce que :
Nous donnons beaucoup d’argent en subvention aux entreprises.
Que les routes nous coûtent 60 % de plus à construire à cause de la corruption.
Qu’il y a trop de gestionnaires et pas assez d’employés dans la fonction publique.
Pour François: «Dites…éclatiez-vous de rire en écrivant ces sornettes ou êtes-vous simplement un illettré économique?»
Ni l’un ni l’autre…
Voici quelques liens à propos des FAITS que j’avance:
http://www.timescolonist.com/opinion/letters/corporate-government-goals-not-the-same-1.3266
« Whose job is it to create jobs? Finance Minister Jim Flaherty and Bank of Canada Governor Mark Carney have been chastising Canadian corporations because they are sitting on an estimated $526 billion in cash. They should put the money to productive use or give it back to investors in the form of dividends, Carney says. » C’était en septembre. On parle maintenant de près de 600 milliards qui dorment des les coffres des entreprises.
Baisses des impôts des entreprises.
Taux global de 2006 à 2013, baisse de 36 à 25 %.
Taux fédéral pour 2013, 15 % (16,5 % en 2012)
Source: The Tax Foundation http://taxfoundation.org/blog/canada-cuts-corporate-tax-rate-15-lowest-overall-rate-g-7
Donc, baisse constante des impôts, mais pas de retour en recherche et développement, ni en création d’emplois, après tout, nous venons d’en perdre presque 55 000 en mars. Des sornettes? Malheureusement non.
À François:
« Dites…éclatiez-vous de rire en écrivant ces sornettes ou êtes-vous simplement un illettré économique? »
Ni l’un ni l’autre. Voici les preuves de ce que j’avance…
1 – Baisse du taux d’imposition des corporations : http://taxfoundation.org/blog/canada-cuts-corporate-tax-rate-15-lowest-overall-rate-g-7
On parle maintenant d’un taux d’imposition de 15 %. D’un point de vue global, le taux est passé de 36 % en 2006 à 25 % en 2013…
2- Les corporations sont assises sur près de 600 milliards de dollars (à ce jour), tellement que Jim Flaherty est obligé de leur faire la morale… http://www.timescolonist.com/opinion/letters/corporate-government-goals-not-the-same-1.3266
« Whose job is it to create jobs? Finance Minister Jim Flaherty and Bank of Canada Governor Mark Carney have been chastising Canadian corporations because they are sitting on an estimated $526 billion in cash. They should put the money to productive use or give it back to investors in the form of dividends, Carney says. »
Et ils continuent d’investir dans les paradis fiscaux… des sornettes? Hélas non.
À François, pour un ixième tentative de réponse:
« Dites…éclatiez-vous de rire en écrivant ces sornettes ou êtes-vous simplement un illettré économique? »
Ni l’un ni l’autre. Voici les preuves de ce que j’avance…
1 – Baisse du taux d’imposition des corporations : http://taxfoundation.org/blog/canada-cuts-corporate-tax-rate-15-lowest-overall-rate-g-7
On parle maintenant d’un taux d’imposition de 15 %. D’un point de vue global, le taux est passé de 36 % en 2006 à 25 % en 2013…
2- Les corporations sont assises sur près de 600 milliards de dollars (à ce jour), tellement que Jim Flaherty est obligé de leur faire la morale… http://www.timescolonist.com/opinion/letters/corporate-government-goals-not-the-same-1.3266
« Whose job is it to create jobs? Finance Minister Jim Flaherty and Bank of Canada Governor Mark Carney have been chastising Canadian corporations because they are sitting on an estimated $526 billion in cash. They should put the money to productive use or give it back to investors in the form of dividends, Carney says. »
Et ils continuent d’investir dans les paradis fiscaux… des sornettes? Hélas non.
François (alias François 1) traite d’illettré économique tous ceux qui ne partagent pas son idéologie. Parlant d’illettré économique, notre François dans ses délires, nous a pondu des affirmations comme celles-ci : « Le capitalisme existe depuis la nuit des temps », « l’homo sapiens était capitaliste» puisque s’il avait eu un meilleur choix, il aurait choisi ce dernier. Les perles du bac français ne feraient pas mieux.
Ah…tiens…vous avez changé votre discours?
Plus de phrases à l’emporte-pièce du genre « Les impôts des plus riches ont diminué »?
Eh ben… Le lien que je vous ai envoyé en serait-il la cause?
On ne s’attaque plus qu’à l’impôt des sociétés maintenant?
Tout en omettant bien sûr les charges sociales extrêmement lourdes et les stupides taxes sur la masse salariale qu’elles doivent supporter ce qui fait qu’au Québec, une société doit payer des impôts et ce même si elle fait une perte.
Allôôôôô logique?
Peut-être ceci (plus les lois complaisantes envers les syndicats!) expliquerait-il que personne ne se rue à nos portes pour fonder une société ET que nous devions subventionner les sociétés qui viennent s’établir ici PLUS que TOUTES les autres provinces canadiennes RÉUNIES!
Les sociétés sont composées d’actionnaires, et on oublie que les actionnaires ce sont d’abord et avant tout des gens ordinaires qui investissent leurs économies pour s’assurer une retraite confortable. Il y a aussi NOTRE Caisse de Dépôt qui se sert de ces placements pour assuere une retraite décente aux Québécois. Seriez-vous en guerre contre les gens ordinaires? Le dividende versé aux actionnaires permet de redistribuer les profits d’une compagnie. Seriez-vous contre la répartition de la richesse?
Vous voulez augmenter l’impôt des sociétés? Leurs prix augmenteront dans la même proportion et ce seront TOUS les citoyens, y compris les plus pauvres qui paieront la note sans compter que quelques-une se délocaliseront où les gouvernements sont plus accueillants.
Je n’ai pas changé mon discours. Relisez mon premier commentaire: « Trop lourds? Depuis des années, les impôts ne cessent d’être réduits, que ce soit pour les particuliers, principalement la fraction la plus riche de la société, ou les corporations, qui sont présentement confortablement assises sur plus de 600 milliards d’actifs au Canada, qu’elles ne réinvestissent ni dans la recherche, ni dans la création d’emplois…. et il faudrait encore les baisser? On compte d’après l’étude suivante, entre 21 000 et 31 000 milliards de dollars qui dorment dans des abris fiscaux, bien loin des impôts et des besoins des gens… http://www.forbes.com/sites/frederickallen/2012/07/23/super-rich-hide-21-trillion-offshore-study-says/ Monsieur Baillargeon parle du 13 juillet 1789, et de la révolution des gens qui ont pris l’élite française pour la passer à la guillotine… ceux qui oublient leur histoire sont condamnés à la répéter. »
Et au provincial (Ordres des comptables agréés du Canada) http://www.camagazine.com/archives-fr/edition-imprimee/2011/june-july/regulars/camagazine50127.aspx
« Taux d’impôt des particuliers
En 1972, le taux d’impôt des particuliers le plus élevé s’établissait à près de 70 % sur un revenu imposable de 60 000 $. Aujourd’hui, le taux combiné le plus élevé se situe entre 39 % et 48 % selon la province, sur un revenu imposable d’environ 128 000 $. Le taux d’impôt des particuliers le plus élevé a reculé de façon marquée, mais l’élargissement des fourchettes d’imposition a été bien inférieur à l’inflation. » ;)
http://www.youtube.com/watch?v=8lJrEEVNNI0
@ Marc Sauvageau:
Depuis la nuit des temps que l’homme échange des matériaux et des services librement, SANS aucune entrave étatique.
SAUF depuis que les socialistes ont décidé de s’emparer de la liberté et de la richesse des AUTRES pour en faire bénéficier leurs seuls p’tits n’amis.
La socialisme est un parasite qui a besoin d’un hôte, le capitalisme pour se faire vivre. Il tire sa subsistance de la différence entre votre slaire brut et votre salaire net.
Vous êtes incapable de faire la différence entre commerce et capitalisme, « les marchés ont existé dans à peu près toutes les civilisations et époques » (Ianick Marcil) mais le capitalisme est né à la fin du 18e siècle.
« La socialisme est un parasite qui a besoin d’un hôte, le capitalisme pour se faire vivre. Il tire sa subsistance de la différence entre votre slaire (sic) brut et votre salaire net. ». Votre incompréhension du capitalisme me laisse croire que cette phrase creuse n’est pas de vous, ça sent le tatagoniste.
@ François
Le fait d’échanger des biens et des services, depuis la nuit des temps comme vous dites, n’a rien à voir avec le capitalisme, puisque la notion de profit n’était pas présente. Il entre plutôt dans du communautarisme économique, voire de la coopération (coop). Très loin du capitalisme, non!?!
@ Pierre Couture:
Ils « dorment » sur plus de $600 Milliards d’actif au Canada?
Vous êtes-vous demandé pourquoi et ce même s’ils « paient moins d’impôts qu’avant », du moins selon vos affirmations?
Si les conditions économiques étaient aussi favorables aux grandes entreprises que vous l’affirmez, pourquoi diable refuseraient-elles d’investir (selon vous…) leurs profits en recherche et en développement ici même au Canada, Eden présumé du capitalisme et qui leur est supposément favorable?
Les entreprises suivent une logique implacable, logique qui manque tellement à nos politiciens et à certains de nos décideurs. Elles ne perdent pas leur temps et leur argent en projets futiles et en lubies insignifiantes sinon, elles disparaissent et vous savez pourquoi? Parce qu’elles doivent comptitionner contre leurs concurrents et donner un meilleur service à un meilleur coût que les autres. Les entreprises nous logent, nous nourrissent, nous fournissent nos médicaments, nous habillent, etc. et le tout en respectant nos goûts et nos désirs. Pas les gouvernements qui nous imposent LEUR vision sans respecter la plupart du temps le programme électoral qui les a fait élire et en trahissant leurs promesses.
Augmentez leurs taux d’imposition, rendez les entreprises non-compétives et elles fouteront leur camp d’ici emmenant avec elles les emplois et les gens de talent qui la composent.
Nous avons suffisamment perdu de sièges sociaux au Québec comme ça. On n’a pas besoin d’en perdre d’autres.
Le principal problème du Québec (et du Canada dans une moindre mesure) est un problème de DÉPENSES et non un problème de revenus. Nous vivons bien au-dessus de nos moyens! Nous sommes déjà les plus taxés et les plus imposés en Amérique et nous supportons une dette épouvantable (et qui augmente à chaque année!!!) et probablement que nous figurerions dans le top 10 à l’échelle mondiale. Et en plus, notre argent est claqué, gaspillé, mal dépensé et sert surtout aux p’tits n’amis des politiciens qui s’en servent scandaleusement pour se faire élire.
L’évasion fiscale est une façon féconde qu’ont trouvé les contribuables et se donner à eux-mêmes la qualité de service que ne leur rend pas l’État.
Logique implacable? Quand les banques et les grandes corporations jouent au casino avec vos placements et exigent ensuite d’être sauvées avec vos impôts? Leur logique implacable s’appelle : socialiser les pertes, privatiser les profits. J’espère que vous avez un abonnement à vie pour le lubrifiant KY, vous en aurez bien besoin quand les grandes corporations vous serviront une dose de leur « logique implacable »…
@ Marc Sauvageau:
Vous parvenez à séparer le commerce du capitalisme vous?
Éclairez-moi SVP car ces deux fonctions sont tellement inter-reliées que je parviens difficilement à les désunir.
Voici qui pourrait vous éclairer…peut-être:
http://www.quebecoislibre.org/07/071209-2.htm
La phrase ne vient pas de moi mais je l’ai lue et je l’ai trouvée tellement juste et représentative de la situation que je n’ai pu faire autrement que de la mémoriser sans me souvenir de l’auteur.
Le socialisme ne fait que de redistribuer (à ses p’tits n’amis…) la richesse crée par le capitalisme.
@ François. Après le taliban du néolibéralisme, vous citez maintenant le croisé de von Hayek.
Tenez, pour diversifier vos références, je vous en donne une autre: http://www.prionseneglise.ca/index.php
@ M. Couture. Bon courage: vous voulez discuter rationnellement avec une personne qui a vu la Lumière et qui a la Foi. Vous pouvez l’identifier parmi les 24 types présentés ici: http://www.amptoons.com/blog/2010/06/30/cartoon-the-24-types-of-libertarian/
J’espère que c’est une blague votre source sur le capitalisme qui (1) promeut son hégémonie en se basant sur la défaite du communisme en URSS (sans en comprendre LES mécanismes…) et (2) explique et promeut le notion de propriété privé en faisant un roman sur deux familles? Vraiment monsieur, merci de nous faire rire. Lisez-donc un peu des sources fiables sur la notion de propriété privée. Vous serez surpris.
Sont effectivement trop souvent mélangés et mal compris les différents concepts; capitalisme, échanges commerciaux et libéralisme. S’il est vrai que sont liés capitalisme et commerce, des échanges commerciaux n’impliquent pas nécessairement qu’ils ont cours dans un système capitaliste. Le capitalisme a comme fondement la liberté de faire davantage pour obtenir davantage en ayant une certaine liberté d’action. Ce que la majorité des gens critiquent, et avec raison, ce sont les politiques libéraliste et néolibéraliste, avec les notions de propriété, de profit, de lois du marché, de « invisible hand », de spéculation financière à outrance etc. tout cela sous le contrôle d’une élite dominante minoritaire (banques, corporations, états etc) ou oligarchies.
Erreur grossière parmis d’autres; le capitalisme ne créé absolument aucune richesses. La richesse, elle provient de la force de travail des individus qui manipulent des ressources qui n’appartiennent par définition à personne ou plutôt à tous les humains. Se placer en créateur de richesses qui s’autocongratule démontre un profond brainwashing…celui de la classe dominante qui utilise tous les moyens à sa disposition afin de maintenir le statu quo.
Pour vous éclairer, allez à la chronique de Ianik Marcil, La Pagaille, sous la section : « Une machine à bouffer le pouvoir politique ». Même un de vos ténors, Joseph Facal se fait faire la leçon.
http://voir.ca/ianik-marcil/2013/01/27/la-pagaille/
Ou: La grave incompréhension de la fonction exponentielle…
Il y a longtemps pourtant que certains nous le répètent…
Addenda
En ce qui concerne votre référence, sachez que j’ai passé l’âge de me faire raconter des contes par tante Lucille
@François
Veux-tu avoir des explications sur la relativité restreinte à la hauteur de celles que tu nous proposes sur le capitalisme ?
http://contines.free.fr/afficher.php3?Action=Lire&Code=59
salutations
Monsieur Baillargeon, connaissez-vous l’étude suivante? Elle porte sur la force des convictions en politique, et leur influence sur la pensée critique. Intéressant… Les résultats s’appliquent probablement à tous les champs d’activité humaine (finance, éducation, travail) http://www.sciencedaily.com/releases/2006/01/060131092225.htm
Quelle étude intéressante! En conclusion, lorsque des émotions sont très impliquées dans une discussion (religion, politique ou sport), on ne raisonne pas vraiment. Le cortex préfrontal ne participe pas beaucoup lors de ces discussions, les jugements sont biaisés émotionnellement et « les croyances sont calcifiées et la personne peut apprendre très peu de données nouvelles ». Les poètes l’ont toujours dit, à la base de tout, il y a une émotion.
@ ED
Et on ne s’en aperçoit même pas, peu importe de quel côté du débat on peut se situer.
Plus largement, il est question de biais cognitifs et de conditionnements, qu’il est possible non pas d’éviter mais de comprendre et « contourner », pas tant par la raison mais par l’intelligence, non telle que nous la définissons dans notre monde moderne mais plutôt dans le sens de capacité à tenir compte de tous les faits et de toutes nos connaissances sur un sujet donné. Ce qui signifie tenir compte des aspects et des implications, dit simplement, à la fois physico-bio-psycho socio philosophiques…
La raison par définition veut avoir raison. Ce qui est rationnel n’est pas nécessairement logique et ce qui est logique n’est pas nécessairement l’idéal.
Nous partons de très loin, nos sociétés occidentales fonctionnent dans biens des cas à l’inverse de ce que la science moderne nous démontre et nous ne tenons pas compte d’idées et de concepts connus depuis des millénaires. L’homme n’apprend pas très vite…mis à part le savoir technique, lui-même encore malgré tout dans les mains d’une minorité, nous sommes collectivement des analphabètes philosophiques et scientifiques, d’où la nécessité pour l’exemple des travaux de Baillargeon…
A ce sujet, le très bon film « 12 Angry Men » ( http://www.imdb.com/title/tt0050083/?ref_=sr_1 ) constitue une remarquable illustration.
Intéressante suggestion…12 hommes en colère.
ON Bavarde On bavarde C’est bien de brasser des idées,
DE se demander si c’est du socialisme ou du capitalisme ou si les corporations paient plus ou moins d’impôts qu’avant.
Mais Quand nous déciderons-nous de se mettre à MARCHER
OUI UNE BONNE GROSSE MANIFESTATION
Pour faire savoir aux gouvernants que <>
Même si on sait tous que cet argent, une fois sorti des paradis fiscaux sera encore une fois très mal dépensé et|ou distribué
Et un petit texte intéressant de Bernie Sanders, sénateur indépendant du Vermont: http://www.politifact.com/truth-o-meter/statements/2011/oct/06/bernie-s/bernie-sanders-says-six-bank-companies-have-assets/
« When we contacted Sanders’ office, a spokesman provided testimony to a congressional oversight panel by Simon Johnson, a professor of entrepreneurship at the MIT Sloan School of
Management. « Our six largest bank holding companies currently have assets valued at just over 63 percent of GDP, » Johnson testified, citing figures for the fourth quarter of 2010. « This is up from around 55 percent of GDP before the crisis (e.g., 2006) and no more than 17 percent of GDP in 1995. » »
En 1995, ces six banques représentaient un avoir équivalent à environ 17 % du PIB américain, et aujourd’hui, elles représentent un avoir équivalent à près des deux tiers du PIB actuel…
Pour en apprendre un peu plus sur ce que sont les paradis fiscaux et la place prépondérante qu’ils occupent dans nos économies:
http://www.alternatives-economiques.fr/index.php?ogn=MODNL_80&prov=&cat=&lg=fr&id_article=24148
Pour entendre sur ce que Alain Deneault connait (très biens) du sujet:
http://www.youtube.com/watch?v=Tqq0KZTx4SA
Apprendre que la moitié des flux financiers mondiaux passent par les paradis fiscaux permet de réaliser l’ampleur du mensonge, de la dissimulation et de la gravité du problème,
Je n’avais pas de disques des Rolling Stones, je viens de perdre l’envie d’en acheter…