Deux importants articles scientifiques ont retenu mon attention cette semaine et, comme moi, ils vous feront sans doute réfléchir à l’actualité.
Le premier est paru en mai dans Environmental Research Letters. Ses auteurs ont examiné tout près de 12 000 articles sur le climat parus sur 20 ans (1991-2011) dans des revues avec comité de lecture. De ce nombre, ils ont retenu ceux qui se prononçaient sur la réalité du réchauffement climatique anthropique (dorénavant RCA, c.-à-d. le climat se réchauffe et l’activité humaine joue en cela un rôle important). Que disaient ces articles?
Le résultat est sans équivoque: 97,1% d’entre eux tiennent le RCA pour une donnée scientifique établie; 0,7% d’entre eux rejettent cette idée; les autres sont indécis.
97,1%, ce n’est pas un consensus absolu, certes: mais presque; et il est probable que ce type de quasi-unanimité ne soit pas loin de ce que nous pouvons espérer de mieux dans les sciences empiriques – ce qui n’exclut pas qu’un nombre considérable de débats restent ouverts, ni même qu’avec de bons arguments on puisse forcer à remettre en cause le consensus actuel.
Mais considérez à présent deux faits étonnants.
Le premier est que dans la sphère publique, on pense plutôt que la question du réchauffement climatique anthropique est controversée, y compris pour les scientifiques, qui ne s’entendraient ni sur la réalité du phénomène ni sur sa cause. Il y a sans doute des variations à cette incrédulité – selon les pays et selon la définition qu’on adoptera de la sphère publique: mais la chose ne fait guère de doute et là où la question a été attentivement étudiée, par exemple aux États-Unis, elle est avérée.
Le deuxième fait, dont j’ai souvent été le témoin ébahi, est l’extraordinaire résistance qu’on rencontre à faire admettre à certains interlocuteurs cet important consensus scientifique et à le prendre en compte pour ce qu’il signifie. J’en ai encore fait l’expérience cette semaine avec quelqu’un pour qui le passage à la télé d’un mathématicien auteur d’un ouvrage climatosceptique était un élément si décisif sur la question que le rappel des données qui précèdent sur le consensus des experts le laissait de glace. Voilà un cas troublant de personne intelligente qui a oublié de prendre son cerveau en sortant de chez elle.
Ce qui m’amène au deuxième article que j’ai lu cette semaine, lequel est aussi paru en mai, cette fois dans Psychological Science.
Les auteurs se sont justement intéressés aux croyances des climatosceptiques. Ils ont ainsi constaté que ceux-ci sont, plus que la moyenne des gens, des adeptes d’un capitalisme dérégulé et du libre marché. Ils ont aussi trouvé que les climatosceptiques sont, encore une fois plus que la moyenne des gens, enclins à être des conspirationnistes – et donc à penser que l’alunissage a été filmé en studio par la NASA, que le 11 septembre a été orchestré par le gouvernement américain, ou que le lien entre tabagisme et cancer n’est pas plus établi que celui entre chlorurofluorurocarbone et diminution de la couche d’ozone stratosphérique.
La façon de penser de ces personnes, suggère cette étude, est singulière. Elles adhèrent fermement à une vision du monde où prime le libre marché et où toute intervention de l’État est malsaine et contreproductive; puis elles la défendent quand elles la jugent menacée, par exemple par la réalité scientifiquement admise du RCA dont la reconnaissance conduirait à prôner diverses régulations du marché (par des taxes, par exemple). Cette conclusion étant inadmissible, on raisonne de manière à immuniser notre vision du monde, donc en niant le RCA. Raisonner, ici, signifie travailler à maintenir une conclusion adoptée d’avance, et non examiner les données pertinentes pour décider à leur lumière de ce qu’il convient de penser.
Les bien connus biais de confirmation se manifestent alors: et c’est pourquoi la présence à la télé d’un mathématicien climatosceptique est tenue pour un argument solide contre le RCA, tandis que le vaste consensus des milliers d’experts ne compte pour (presque) rien et peut être ignoré.
Quant à la prévalence du conspirationnisme dans ces milieux, elle n’étonne pas trop. En effet, si vous pensez que la quasi-totalité des scientifiques et des associations scientifiques soutiennent quelque chose de faux, vous devrez dire pourquoi et comment ce fait si étonnant est possible. Invoquer une conspiration (motivée par des gains financiers sous forme de crédits de recherche) devient alors une explication – et on tendra ensuite à trouver plausible en d’autres domaines ce type d’explication.
Mais il n’y a pas que des explications de nature psychologique à la prévalence de ces idées, et le rôle de la propagande conservatrice est ici fondamental. Pour ne citer qu’un chiffre, une recherche sérieuse parue en 2008 estime qu’aux États-Unis, entre 1972 et 2005, 92% des ouvrages exprimant des positions mettant en doute le sérieux des problèmes environnementaux et le consensus scientifique sur ces questions ont été financés par des think tanks conservateurs. 92%, ce n’est pas un consensus absolu, certes: mais…
J’ai dit que ces articles m’avaient fait réfléchir à l’actualité. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi et je vous devine déjà en train de scruter Le Journal de Montréal ou quelque autre média.
De mon côté, après m’être attardé à méditer sur quelques figures du paysage médiatique au Québec, je me suis pris à rêver à de véritables cours de science et d’autodéfense intellectuelle qui seraient offerts à toutes et tous.
Monsieur Baillargeon votre texte me fait du bien! Je tâche toujours de bien faire comprendre à mes étudiants que le plus important, si l’on veut être rationnel, n’est pas d’évaluer directement la conclusion, mais d’évaluer la qualité de l’argument qui tente de la justifier. Je leur dis aussi que s’ils n’arrivent pas à défendre une opinion qui leur tient à cœur, ce n’est pas vraiment la partie rationnelle d’eux-mêmes qui y croit.
Plus grave encore que le scepticisme idéologique, l’indifférence généralisée ou le sentiment d’impuissance total face à ces phénomènes pourtant gravissimes sont un brin inquiétants. Et que dire de la complicité coupable des États qui n’ont cessé de donner la part belle aux plus grands pollueurs de ce monde. Le parallèle avec l’œuvre de Melville est confondant.
Très bon article monsieur Baillargeon. Serait-ce possible, cependant, de fournir les références des textes que vous cités? Merci.
Merci pour votre article.
Auriez vous néanmoins les sources des études que vous annoncez ?
Merci.
Juste pour le gout de discuter… ces vices de pensée ne doivent pas être l’exclusivité des climatosceptiques.
Il doit y avoir quelque part une étude qui montre que les gauchistes ont une vision du monde où toute intervention de l’État est saine et productive; qu’ils défendent cette vision quand ils la jugent menacée et qu’ils nient les faits qui contrediraient leur croyance (je pense aux intellectuels français des années 60 et 70 fascinés et aveuglés par le maoïsme assassin ou à une certaine gauche québécoise incapable de s’adapter à des conjonctures économiques changeantes).
Bref, ces limitations intelectuelles c’est nous mêmes qui les contruissons, qu’on soit à gauche ou à droite, dans la croyance qu’on donne ainsi un sens à un monde qui n’en a pas.
Ces vices de la pensée sont caractéristiques des dogmatiques en général, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Juste pour discuter.
Heureusement, cette gauche prônant un état « totalitaire » saine et productive n’existe pratiquement plus!
Par contre, il y a cette droite qui prône qu’un état « démocratique » n’est pas saine et productive est d’actualité!
Bonjour Monsieur Baillargeon,
de confondre climatosceptique et « conspiration du 911 » me semble un oxymore.
Pour moi un climatosceptique est tout simplement un « troll » mandaté par l’industrie pétrolière pour pouvoir valider de brûler les hydrocarbures ad vitam.
Un « conspirationniste » du 11 septembre est tout simplement en désaccord avec la version officielle pour accuser le gouvernement Bush d’avoir fomenter une excuse qui validerait l’impérialisme pétrolier.
Je crois au réchauffement de la planète, Je crois que la cigarette est néfaste. Je crois que les américains sont allés sur la lune. Je crois aussi que quiconque n’a aucun doute par rapport à la version officielle du 911 n’a aucun sens inquisitoire et a effectivement laissé son cerveau à la charge des objets perdus.
Sans vouloir vous préjudicier, je tiens à préciser.
Ed: C’est vraisemblable et il faut constamment lutter contre ces possibles dérives…
Les références:
1. John Cook1,2,3, Dana Nuccitelli2,4, Sarah A Green5, Mark Richardson6, Bärbel Winkler2, Rob Painting2, Robert Way7, Peter Jacobs8 and Andrew Skuce2,, Quantifying the consensus on anthropogenic global warming in the scientific literature, Environmental Research Letters Volume 8 Number 2. Accessible ici: http://iopscience.iop.org/1748-9326/8/2/024024/article
2.Stephan Lewandowsky, Klaus Oberauer, and Gilles E. Gignac
NASA Faked the Moon Landing—Therefore, (Climate) Science Is a Hoax: An Anatomy of the Motivated Rejection of Science
Psychological Science May 2013 24: 622-633. Accessible ici: http://pss.sagepub.com/content/current
Au total cet article montre que seulement 40% des articles sur le changement climatique disent que l’homme est la cause. Sans compter que de nombreux chercheurs sont sortis sur la place publique pour dire que leur article a été mal classé dans la catégorie de ceux qui soutenaient la théorie.
David,
C’est de la mauvaise foi; ou peut-être que vous lisez mal l’anglais? Voici le résumé que les cherhceurs font de leur article et qui a été repris partout: «We find that 66.4% of abstracts expressed no position on AGW, 32.6% endorsed AGW, 0.7% rejected AGW and 0.3% were uncertain about the cause of global warming. Among abstracts expressing a position on AGW, 97.1% endorsed the consensus position that humans are causing global warming.»
Comprenez: ils ont retiré les articles qui en se prononçaient pas (bien évidemment) et trouvé que 97.1% de ceux qui se prononçaient affirmaient le RCA. Vous faites comment partant de là pour arriver à: cet article montre que seulement 40% des articles sur le changement climatique disent que l’homme est la cause.
Sur votre deuxième point, là aussi, mauvaise foi ou carence en lecture de l’anglais? Car après avoir classé eux même les textes en affirmant le RCA ou le niant, les chrcheurs ont invité les auteurs des articles à les classer eux-mêmes: In a second phase of this study, we invited authors to rate their own papers. Résultat? Among self-rated papers expressing a position on AGW, 97.2% endorsed the consensus.
Là encore, vous faites comment pour arriver à: de nombreux chercheurs sont sortis sur la place publique pour dire que leur article a été mal classé dans la catégorie de ceux qui soutenaient la théorie?
Alphone Allais disait:
« La logique mène a tout, à condition d’en sortir! »
Certains en ont fait leur façon de penser….
Pour paraphraser quelqu’un:
« Tous les pros du libre marché ne sont pas climatosceptiques mais tous les climatosceptiques sont des pros du libre marché…. »
Autodéfense intellectuelle: retirer les articles qui, de l’aveu même des auteurs, ne permettent pas de tirer de conclusion, représente une manipulation comptable inacceptable.
De plus, voici un exemple de chercheurs qui ont dénoncé la classification de leurs études (car non, ils n’ont pas été consulté):
Nir J. Shaviv, Ph.D.: « Nope… it is not an accurate representation. The paper shows that if cosmic rays are included in empirical climate sensitivity analyses, then one finds that different time scales consistently give a low climate sensitiviity. i.e., it supports the idea that cosmic rays affect the climate and that climate sensitivity is low.
Science is not a democracy, even if the majority of scientists think one thing (and it translates to more papers saying so), they aren’t necessarily correct. Moreover, as you can see from the above example, the analysis itself is faulty, namely, it doesn’t even quantify correctly the number of scientists or the number of papers which endorse or diminish the importance of AGW. »
Pour voir d’autres cas similaires:
populartechnology.net/2013/05/97-study-falsely-classifies-scientists.html
Cette étude est indéfendable. Il aurait fallu mieux vous informer avant d’en parler. Danger de sophisme ad verecundiam…
David, vous ne comprenez manifestement pas. Ils ont retiré les articles n’ayant pas de rapport avec la question. Si l’étude avait porté sur la qualité des chansons des Beatles, ils auraient retenu sur x articles traitant des Beatles, ceux se prononçant sur le sujet, pas ceux qui analysent , disons, la relation entre John t Paul. Est-ce plus clair? Pas d sophisme ici.
Pour les auteurs se plaignant, à explorer. Mais en attendant, entre un article dans une revue avec comité et rue validation par les auteurs ( des milliers) eux-même et ce que vous citez…
Depuis quand la majorité sert-elle de caution scientifique (Galilée, Copernic, ça vous dit quelque chose????)?
…et pourtant elle tourne!!!
François, Ce n’est pas que la majorité sert de caution scientifique: c’est que la majorité de sscintiques, quand ils croient qulq
François, Ce n’est pas que la majorité sert de caution scientifique: c’est que la majorité de scientifiques, quand ils croient quelque chose pour de bonnes raisons (scientifiques), sont un bon indicateur de ce qui est probablement vrai.
La qualité des cerveaux présentant les diverses recherches, interprétations et résultats des pour et des contre au sujet des variations climatiques est indéniable, mais le dogmatisme ne détourne-t-il pas l’attention du sujet de la détérioration réelle des environnements humains, de la faune et de la flore; sans compter les variations extrêmes du climat qui entrent parfois par la porte du sensationnalisme médiatique et parfois par l’entremise d’articles scientifiques rigoureux ? Les médias n’aident en rien en polarisant les opinions, ce qui résulte en une stagnation.
Les disparations d’espèces d’animaux et végétaux s’accentuent et se multiplient avec une rapidité plus grande que la sélection naturelle des derniers millénaires. L’avancement de la désertification et la fonte des glaciers à eux seuls changent les territoires où des gens comme vous et moi habitent. J’entends certains dirent qu’il y a toujours eu apparition et disparition d’espèces depuis des millions d’années. Sans doute, mais jamais à ce nombre ni en une période aussi courte. Pour ces raisons, un interventionnisme accru en faveur d’actions diminuant les facteurs humains sur le réchauffement climatique est nécessaire voire inévitable. Le reste est obstination dans l’erreur, vanité ou le fait de peu réfléchir.
La valeur de vérité de l’article de Normand Baillargeon a force de sens ne serait-ce parce qu’elle inclut le facteur humain. L’argument contraire se renverse facilement car la politique du climatoscepticisme indique déjà à l’avance que rien ne sera fait pour améliorer l’environnement humain. Au contraire, on continuerait à exploiter les gaz de schistes et sable bitumineux par exemple.
Posez la question à votre entourage. Vous aurez souvent le commentaire que le territoire sur lequel nous vivons, la faune et la flore se modifient, et que cela est plus préoccupant que de se demander si l’augmentation de la température moyenne de la Terre a pour cause l’unique facteur humain comme l’industrialisation ou le cycle naturel de la Terre (ou la combinaison des deux).
Faisons un petite prédiction : si le gagnant était le climatosceptique et d’allégeance libre-marché, la pollution et la dégradation de l’environnement continueraient. Peut-être le riche entrepreneur pourrait s’isoler seul dans son coin pendant quelques temps, mais à court terme il peut s’attendre à la dégradation de son propre petit îlot reclus et à une contre-attaque de gens en ayant marre de vivre dans des conditions de dégradations et dont les ressources sont limitées parfois même par cet entrepreneur climatosceptique libre-marchéiste. Ce serait retourner à l’époque de féodalité. Le pari est trop risqué.
Ce que j’entends parmi la population est : que les gouvernements sont incapables de faire quoi que ce soit pour améliorer la situation car cela nécessiterait un compromis de la part de tous et que ces derniers veulent être réélus.
Quant aux entreprises : elles usent de marketing pour rendre vert ce qui ne l’est pas – ex. la publicité sur les sables bitumineux de l’Alberta qui est le comble de l’insulte à l’intelligence et du bon sens (common sense) ou encore des voitures qu’on associe à « espace, liberté, prestige et pouvoir (tous factices) », et avec l’apparence que l’humain a le dessus sur la nature. Illusion.
Avant tout, disais-je, j’entends les gens dirent : « Moi, qu’est-ce que je peux faire concrètement ? ».
Je suis tombé par hasard sur un interview du professeur Naomi Oreskes, historienne des sciences de la terre à l’université de la Californie. Dans ses réponses, elle recoupe les déclarations de monsieur Baillargeon sur les « think tanks » conservateurs du libre marché.
« On les a souvent assimilés à des porte-parole du lobby pétrolier, mais mes recherches montrent que les choses sont plus compliquées. L’affaire prend en réalité naissance à la fin de la guerre froide, avec la constitution d’un groupe de physiciens, souvent issus du projet Manhattan, regroupés précisément autour de Frederick Seitz. Lui était physicien des solides, mais il y avait aussi un astrophysicien, des physiciens nucléaires, etc. Tous ces scientifiques, très anticommunistes et conservateurs, se considéraient comme des soldats de la liberté et se sont en quelque sorte retrouvés « sans ennemi » avec la chute du mur de Berlin. Ils ont perçu la montée des préoccupations environnementales et la tendance à une plus grande réglementation qui en découlait comme un recyclage de l’idéologie communiste, une menace pour le marché libre. Pour eux, les écologistes étaient des cryptocommunistes : des « rouges repeints en vert », selon leur expression. Du coup ce groupe a été en pointe contre l’idée du réchauffement climatique, mais aussi sur d’autres sujets liés à l’environnement : ils ont contesté l’existence des pluies acides, par exemple, ou celle du trou dans la couche d’ozone. On ignore par exemple souvent que Sallie Baliunas, une astrophysicienne « climatosceptique » très impliquée dans le George Marshall Institute, avait auparavant contesté le lien entre les chlorofluocarbures (CFC) et le trou d’ozone… Et elle est l’auteure de nombreux articles attribuant le réchauffement climatique à la variabilité solaire ! L’industrie des combustibles fossiles, principalement Exxon Mobil mais aussi l’industrie du charbon, ont ensuite financé généreusement le Marshall Institute. Au fond il y a eu une alliance entre des idéologues et des gens qui défendaient leurs parts de marché. »
http://www.climate.be/users/vanyp/Re%CC%81ponses%20aux%20%22sceptiques%22/LaRecherche_425_044Dos_itv_oreskes.pdf
@Marc Sauvageau
Très intéressante généalogie.
Cela pourrait expliquer pourquoi des personnes se retranchent encore aujourd’hui dans une idéologie s’apparentant à un mécanisme de défense, disons de protection de soi (comme se rassurer d’un événement traumatique du passé admettons les guerres en Europe, le régime nazi, les camps).
Mais aujourd’hui, qu’est-ce que le climatoscepticisme apporte sinon un cocon temporaire qui poussent les problèmes en avant ?
@ Normand. Le fameux david, c’est le David du site Antagoniste. C’est un libertarien. Son site est truffé d’inepties et d’attaques grossières.
Des exemples SVP.
@ François
Des exemples? Il n’y a que cela sur son site avec des rubriques comme « Arguing with idiots » ou des publicités comme « Screw the UN ». Seulement son entrée du 6 juin dernier est un exemple d’ineptie, lorsqu’il affirme que les droits humains seraient « un produit du capitalisme ! » Dékessé? Jamais entendu parler de 2000 ans de christianisme?
C’est un adepte de la secte d’Ayn Rand (comme le mentionne lnarcho-capitaliste Murray Rothbard, dans The Sociology of the Ayn Rand Cult (1972) : « non seulement la secte d’Ayn Rand était explicitement athée, anti-religieuse, non seulement elle glorifiait la Raison, mais elle professait une dépendance de type maître-esclave envers le gourou au nom de l’indépendance, une adoration et une obéissance au chef au nom de l’individualité de chacun et une croyance aveugle dans le gourou au nom de la Raison ».
Il a parfaitement le droit d’exprimer dans l’espace public les dogmes de sa foi. Toutefois, lorsqu’il s’exprime sur le RCA, son opinion ne vaut pas cher car:
1- ce n’est pas une question de gauche ou de droite, mais de débats scientifique. Lorsque vous lisez des niaiseries comme » la gauche ne doute jamais » au sujet d’un débat scientifique, c’est la preuve que vous êtes incapable de discuter science, car vous faites intervenir un autre domaine (celui de la politique) pour faire prévaloir vos opinions. Si vous parlez de gauche ou de droite dans le débat du RCA, vous êtes donc comme le cardinal Bellarmin quand il attaquait Galilée.
2- quand vous donnez des statistiques, vous ne vous contentez pas de donner la source, mais surtout vous donnez la méthodologie qui vous a mené à ces statistiques. Il ne le fait systématiquement jamais.
3- enfin, il ne donne jamais son autorité comme chimiste, biologiste ou géologue lorsqu’il s’exprime sur le RCA. Un scientifique dit toujours quel est son domaine de spécialisation. David, jamais car c’est un idéologue.
Évidemment, François, vous pouvez le croire sur le RCA (car c’est une question de foi, comme les Témoins de Jéhovah). Une chose est certaine: si vous le croyez, vous êtes en dehors de la rationalité scientifique.
Normand Baillargeon
Non, on parle uniquement d’article sur le changement climatique. On ne peut pas éliminer ceux qui ne peuvent aller dans un sens ou dans l’autre car l’absence de conclusion est en soi une conclusion.
Et les erreur de classification dénoncé par les scientifiques concernés demeurent.
@ Normand Baillargeon:
Ne sont-ce pas ces mêmes scientifiques qui ont cru à la théorie du « hockey stick »?
http://a-sceptical-mind.com/the-rise-and-fall-of-the-hockey-stick
Plus je lis sur le sujet et plus je deviens sceptique surtout lorsque l’on sait que la carrière (et les généreuses subventions qui vont avec!!!) de plusieurs de ces scientifiques dépend entièrement de cette théorie.
Les arguments des sceptiques ont quand même une base solide non?
http://blogjacquesbrassard.blogspot.ca/2013/05/400-parties-par-million.html
Extrait:
« Je me le demande, pourquoi cauchemarder sur un réchauffement climatique…qui s’est arrêté? Car je le répète à tous les zombies du climat, le réchauffement s’est arrêté. Il stagne depuis 16 ans. Même les apparatchiks du GIEC ont fini par le reconnaître. C’est donc désormais un fait scientifiquement constaté : le réchauffement fait du surplace. Et la température globale commencerait même à fléchir. Beaucoup de scientifiques nous annoncent une période froide pour cause de ralentissement cyclique majeur de l’activité solaire. »
Ce que je trouve navrant dans le débat sur le réchauffement climatique avec les sceptiques du thermomètre leurs propos ne s’appuie sur aucune étude empirique, mais dénonce les conclusions des recherches sur plusieurs années qui sont basée sur des observations et méthodes scientifiques.
L’autre aspect du débat est sa pesanteur comme si cela relevait d’une lutte finale ! Petit rappel ! La pollution est encore d’actualité . Réduire les énergies fossiles ont aussi des bienfaits sur la santé des gens!
En espérant en pas être déplacé, je recommanderais fortement la lecture de livres et d’articles scientifiques pour vous faire une idée; et aussi de fuir les blogues, en particulier ceux qui ne citent aucune source et crient des noms.
Le GIEC reconnait qu’il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans. http://www.theaustralian.com.au/news/nothing-off-limits-in-climate-debate/story-e6frg6n6-1226583112134
Donc, ça démontre que les modèles du GIEC sont biaisés puisque ceux-ci avaient prédis une hausse exponentielle du réchauffement. Un modèle qui prédit l’avenir comporte peu de probabilités de réussites, c’est l’équivalent d’un économiste qui essai de prévoir quel sera le taux de croissance dans 20 ans. Personne ne peut le savoir.
J’ai juste hâte à 2040 pour voir si les prédictions catastrophistes se réaliseront et si nous serons à cours de pétrole ou de gaz ou de toute autre énergie. À ce moment, on verra qui sont les vrais imposteurs. Ce n’est pas parce qu’on s’appelle « comité d’expert de quelque chose » que ce qu’on y raconte fait du sens. Pourquoi vous ne parlez jamais des dizaines de scientifiques qui ont démissionnés de la NASA et/ou du GIEC parce qu’ils n’endossaient pas les politiques pro-réchauffement de ces organisations?
En passant, je n’ai toujours pas trouvé l’étude qui démontre que le CO2 est responsable du réchauffement climatique et non que la hausse de CO2 est une des conséquences du réchauffement.
Bonjour, François, Si je puis me permettre, c’est une sage pratique, dans de tels dossiers, de lire des livres et des articles dans des revues sérieuses et pas (trop) des blogues. Et quand dans un blogue on en trouve aucune référence et qu’on y lance allègrement des insultes, on devrait allumer son détecteur de poutine…
Bonjour, Je vous lis assidument, j’ai lu quelques-uns de vos bouquins dont celui sur l’auto-défense intellectuelle, bref, je vous respecte. Je vous cite : … examiner les données pertinentes pour décider à leur lumière ce qu’il convient de penser. Tout à fait d’accord et je partage vos vues sur la question climatique et le tabac. Mais pour la même raison, je me dois de réagir aux associations que vous faites avec 9-11…. Il existe des preuves troublantes.
@ Normand Baillargeon:
On parle quand même ici d’un ex-ministre de l’ENVIRONNEMENT non?
@François: avoir été ministre ne donne aucune expertise scientifique. Si Wikipedia dit vrai, :« Après ses études universitaires à l’Université de Sherbrooke et à l’Université de Montréal, Brassard devient diplômé en pédagogie, avec une spécialisation en histoire.». Il se pourrait que M. Brassard ait une formation scientifique nettement inférieure à un ou une jeune ayant fait sn cégep en sciences.
@François
Pardonnez-moi, mais le titre n’est pas garant d’expertise.
Des noms me viennent à l’esprit : « Président des USA » : George W Bush, « Colistière » Sarah Palin, « Sénateur » Jacques Demers, « Prime Minister » Margaret Thatcher, « Ministre » Diane Finley, « Chef du parti libéral du Canada » Justin Trudeau, (…)
T’as bien raison DavidHume
Penser que le Président des États-Unis, par définition, l’homme le plus puissant au monde, a démoli un pays au complet, l’Irak, sur la base d’un mensonge, les armes de destructions massive, alors que les enquêteurs de l’ONU confirmaient l’absence d’armes, et vous comprenez qu’un politicien, si puissant soit-il, n’a pas nécessairement de crédibilité. Il n’y aura que les pissous pour noter les beaux habits de l’Empereur.
Votre fanatisme vous aveugle au point où vous écrivez n’importe quoi…
D’autres noms me viennent à l’esprit également: John F. Kennedy, Bill Clinton, Abraham Lincoln, P.-E. Trudeau, René Lévesque, Robert Bourassa, etc…
Le fait que certains personnages politiques soient de parfaits idiots ne fait pas nécessairement en sorte que tous les autres qui œuvrent dans le même domaine en soient. Ce n’est pas parce que Pauline Marois soit une triple buse que Jean-François Lisée l’est également…bien que…
Le fait que certains personnages politiques soient de parfaits idiots ne fait pas nécessairement en sorte que tous les autres qui œuvrent dans le même domaine en soient.
François, à quel endroit tu as vu dans le texte ce ce sont tous des idiots ?
Ah les changements climatiques. Comme le mentionne David Hume, ça n’est pas tant le changement climatique en tant que tel le drame, mais plutôt la destruction de la bio-diversité et des écosystèmes.
Personnellement, les sceptiques peuvent bien argumenter sur la véracité ou non des changements climatiques et de leur causalité humaine. Encore une fois on dérape des vrais enjeu : les écosystèmes se dégradent et il n’y a aucun doute que l’humain en est responsable.
Pollution des cours d’eaux, surpêche, destruction des milieux humides, chasse illégale, destruction des forêts, pollution atmosphérique, perte des terres arables, mauvaises pratiques agricoles, élevage de bétail industriel, etc. Voyez, les changements climatiques ne sont qu’une goute d’eau dans l’océan de destruction humaine.
Le problème est d’un ordre bien plus vaste que les seuls changements climatiques et c’est un changement radical sur les fondements de la civilisation moderne qui sera nécessaire si on désire véritablement sauver les meubles.
Mais bref, lorsque je vois de quoi débattent nos politiciens, l’aveuglement volontaire de certains (« les sables bitumineux sont une énergie renouvelable », haha, merci M. Harper de me rappeler à quel point l’univers dystopique de 1984 d’Orson Welles est similaire au miens) et l’obstination désespérée des gens qui ne veulent pas entendre, je me dis que c’est une cause perdue et la seule alternative qu’il me reste est de fuir ou de faire mon deuil, en espérant des jours meilleurs.
@ Normand Baillargeon:
Wiki comme « source »… Hem…
L’homme en question est sorti de l’université il y a longtemps et il a acquis au fil du temps, comme toute personne normale, une expérience dans d’autres domaines que celui où il a étudié et souvent, ces connaissances dépassent de loin celles de la discipline dans laquelle il s’est intéressé dans sa tendre jeunesse.
Einstein était considéré comme un cancre à une certaine époque…
Ce que je pense, c’est que vous rejetez d’emblée les affirmations de Brassard pour la simple raison qu’il contredit le vôtres. S’il disait la même chose, il deviendrait aussi soudainement que miraculeusement crédible.
Vous êtes sécrieux, là? Avez-vous lu ce qui précède? Je cite un consensus (97, 1%) de scientifiques dans un domaine établi dans une revue sérieuse à comité de lecture. Vous citez un bachelier en enseignement de l’histoire qui n’offre aucun argument et qui profère des insultes. Et vous dites que je refuse de considérer son propos, qui est la risée de tous les experts, juste parce qu’il ne pense pas comme moi? Ça ne vous tente pas d,y repenser un petit peu?
Le plus drôle, c’est que Jacques Brassard cite un scientifique hors-contexte pour le faire passer pour un climatosceptique alors que ce scientifique est d’accord avec les 97.1% autres scientifiques!
N’oubliez pas que M. Brassard a été aussi plus 25 ans politicien, ce qui en fait un expert pour faire passer des vessies pour les lanternes, pardon, pour ne dire que la vérité!
Normand Baillargeon:
Oh que oui que je suis sérieux.
Vos « scientifiques-qui-font-consensus » ont trafiqué des données à deux reprises en relation avec la fraude du « hockey stick » pour conserver leurs privilèges et leurs généreuses subventions et vous leur accordez encore de la crédibilité?
Z’étaient pourtant en symbiose à l’époque non?
Bref, selon les réchauffistes, si la réalité ne correspond pas aux modèles informatiques, c’est que la réalité est fausse!
La seule théorie scientifique qui peut expliquer les variations actuelles ET passées est basée sur les modèles qui prennent en compte les cycles solaires et ces derniers ne semblent pas avoir le poids qu’ils devraient dans les théories réchauffistes actuelles parce que ça culbuterait une partie de leurs dogmes.
Libre à vous de croire encore à ceux qui ont fraudé et qui ont manipulé des données fondamentales. De mon côté, je continue à croire en ceux qui ont découvert l’escroquerie et qui continuent à rechercher la vérité.
François, vous pensez très sérieusement que 97% des études scientifiques sont frauduleuses? Vraiment?
« L’influence du Soleil sur le climat terrestre est incontestable et est toujours l’objet de nombreux travaux, mais, depuis le XXe siècle, il est clair que les gaz à effet de serre émis par les activités humaines ont une influence dominante. L’influence de la variabilité solaire est largement secondaire, au moins pour ce que nous en savons aujourd’hui. » Thierry Dudok de Wit (Laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace).
En passant: Wikipédia est une source discutable, certes, mais sur la scolarité d’une personne je ne vois pas a priori de raison d’être trop sceptique (La personne aurait corrigé elle-même l’entrée la concernant de toute façon.) Il se trouve justement que les infos de Wikipedia sur M. Brassard que je rapportais sont bonnes, à en croire l’Assemblée Nationale: http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/brassard-jacques-2271/biographie.html
Pour ce qui est de l’expérience acquise: pensez-vous vraiment qu’elle peut, typiquement, suppléer à une formation en science suffisante pour lire la littérature scientifique pertinente et la comprendre assez pour pouvoir la contester à l’aide d’arguments le consensus établi? La réponse est non, ce qui n’.exclut pas le cas très rare de l’autodidacte amtaeur passionné. M. Brassard n’en semble pas un. Et c’est probablement pourquoi on n’neen trouve aucun argument dans ses écrits, juste des insultes et des repiquages d,Informations fausses ou partielles ou biaisées reprise à des blogues de climatosceptiques aussi savants et informés que lui.
Ce qui explique aussi cette réaction: http://meteopolitique.com/Plan/Fiches/environnement/air/analyse/28/Changements-climatique-faites-taire-Jacques-Brassard.htm
côté crédulité buté, vous êtes champion, monsieur Baillargeon…
C’est quoi la suite?
Allez-vous nous dire demain que le libre marché est le premier responsable de la surpopulation?
ça ne m’étonnerait pas…
et vos amalgames, la psycho pop au secours du Réchauffement obligatoire…c’est fort, très fort…
Et s’il fallait s’éloigner des blogues qui contredisent les dogmes de vos études savantes très sélectives, comme vous l’écrivez imprudemment.. est-ce là une invitation implicite à tous ceux qui ne pensent pas comme vous, à éviter de venir à l’avenir vous y contredire?
Parlant de conspiration, allez donc relire Chomsky sur le 11 septembre…comme gauchiste, il ne se fait rien de mieux…ou de pire, c’est selon…
Que de mauvaise foi de votre part M. Claude Bourbonnais! M. Baillargeon vous invite seulement,à lire par vous-même les études scientifiques, comme le font tous ceux que la vérité intéresse vraiment. N’est-ce pas votre cas?
Étant donné que les pétrolières débordent d’argent, quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi ces scientifiques qui trafiqueraient des études pour conserver leurs privilèges et leur subventions ne vont pas leur offrir leurs services? Il me semble qu’ils auraient là une source d’argent très intéressante! en plus, ils auraient la joie de dire la vérité!
Et qui paye ces filous scientifiques pour faire des études mensongères? Et à qui le crime profite-t-il? Finalement, qui a envie d’entendre que la Terre se réchauffe?
Et pourquoi suis-je persuadé que je n’aurai aucune réponse qui exclut une conspiration?
Misère…
M. Doyon, je crains que vos ne perdiez votre temps avec M.Bourbonnais, qui vient de temps en temps déposer ici une nouvelle preuve qu’il ne sait pas faire la différence entre argumenter et insulter.
Sur l’article de The Australian: http://www.skepticalscience.com/australian-pachauri-global-warming.html
Citer cet article, c’est comme citer M. Brassard dans le Journal de Québec. Triste…
Monsieur Baillargeon vous dites:
« Sur l’article de The Australian: http://www.skepticalscience.com/australian-pachauri-global-warming.html
Citer cet article, c’est comme citer M. Brassard dans le Journal de Québec. Triste… »
Alors parce que The Australian a une idéologie différente, ça veut dire que tout ce qu’il dit n’est que mensonge? Et si c’était l’inverse? le Voir est bien à gauche et ce que raconte monsieur Baillargeon a toujours un biais idéologique, alors si on suit votre logique ça vous discrédite vous et votre journal?
À propos de cette réponse de Sceptikalscience.com (que je ne rejette pas du revers de la main malgré le fait qu’ils présentent plusieurs informations fausses dans tous leurs arguments anti-climatosceptiques), qu’est-ce qui nous dit que ce ne sont pas les océans qui ont un impact sur le climat et non le climat qui a un impact sur les océans? Pourtant plusieurs travaux prouvent que les océans ont un impact significatif sur le climat.
Une équipe de la NASA qui dit que les modèles de prédictions n’ont pas de sens, en effet, il suffit d’avoir oublié un facteur parmi des milliers pour que le modèle soit bon pour les poubelles d’un point de vue statistique. À ce point, ça devient de la spéculation et la spéculation ce n’est pas de la science :
http://stateimpact.npr.org/texas/2013/03/12/retired-nasa-scientists-enter-climate-change-fray/
Voici d’autres résultats qui mettent en doute la théorie du réch. climatique anthropique:
http://principia-scientific.org/supportnews/latest-news/163-new-discovery-nasa-study-proves-carbon-dioxide-cools-atmosphere.html
http://www.worldscientific.com/doi/abs/10.1142/S0217979213500732
C’est sûr que des scientifiques dont l’emploi dépend de la théorie du RCA ne sont pas prêt à dire que les travaux de toutes leurs carrières pourraient être faux, car sinon ils perdraient probablement leur notoriété et leurs emplois à plus de 100 000$ par année, en plus de réaliser que toutes ces années de travail n’ont finalement plus autant de valeur qu’ils le croyaient.
The science is not settle, alors calmez vous le ponpon avant de tirer des conclusions.
PS aux écolos qui essaient de détourner le sujet: On parle de réchauffement climatique ici, pas de pollution en général de notre civilisation, sinon on s’embarquerait sur un débat philosophique, économique et politique sur la société dans laquelle nous vivons et ça n’en finirait plus.
@ François Doyon:
À une certaine époque, 99.9% des « scientifiques » croyaient que la Terre était plate et pourtant, elle tourne comme le disait l’un de leurs congénères mais sceptique celui-là.
Il n’y a pas si longtemps, il y a définitivement eu fraude et escroquerie de la part des leaders réchauffistes (tous s’accordent là-dessus!) et cette fraude a été découverte justement par des sceptiques à qui nous devons un GROS merci, et continuer d’accorder aux fripouilles d’hier une solide crédibilité est comme si les citoyens de Laval réélisaient Vaillancourt.
@François
Oui, je me rappelle une étude au temps de Galilée : un sondage Gallup par internet (ou Gallilup je ne me rappelle plus) dont l’échantillonnage était 108 scientifiques européens entre autre, et le résultat donnait 99.8 % croyant que la Terre était plate (et non 99.9 % comme vous le mentionniez – soyons précis). Et puisqu’elle était plate, il était exclut que le réchauffement de la planète puisse être possible car au bout de la route s’évaporait la chaleur vers les cieux (et les vaporetto s’y engouffraient).-)
Je pense que les scientifiques se trompent depuis toujours et que la Terre est effectivement plate. En fait, la Terre est une pizza. Et elle est dans un four en train de cuire à «broil». C’est pour cela qu’il y a un réchauffement climatique. Les illuminatis le savent, mais ils nous cachent tout. Quand la vérité sortira, nous allons tout comprendre, et comble de bonheur, la caramilk n’aura enfin plus de secret.
L’essentiel de mon propos vous a sans doute échappé…
Ça arrive quelquefois aux esprits…étranges.
Un « consensus de scientifiques » ne veut en aucun cas dire qu’ils ont raison et les preuves de ceci dans l’histoire humaine sont innombrables; suffisamment en tout cas pour être méfiant face aux démonstrations des apprentis sorciers qui militent dans ce domaine, surtout lorsque l’on connaît les fraudes auxquelles ils se sont prêtés il n’y a pas si longtemps.
La science elle-même est en évolution continuelle et la climatologie est une branche particulièrement récente de celle-ci ce qui en fait un élément singulièrement exposé aux caprices des nouvelles découvertes.
Visiblement, M. François n’a pas traversé le siècle des lumières. À une certaine époque, on perçait la nuque des malades pour faire sortir les humeurs. À une certaine époque, le pape avait toujours raison. À une certaine époque, les scientifiques étaient perçus comme des charlatans.
Voir ma réponse à David Hume.
@ baillargeon
je vous mets au défi, vous et vos éminents admirateurs, de trouver dans mon commentaire ci-haut l’ombre du commencement du bout de la queue d’une insulte…à moins que venir mettre à mal vos certitudes constitue en soi une injure.
je n’argumente pas avec vous…vous êtes de la race des croyants de stricte obédience…j’essaie de faire de l’humour, qui est une sorte de politesse du désespoir…et je trouve par ailleurs que d’autres intervenants ici sont mieux doués que moi dans le vaste domaine de l’argumentation. Au total, pour et contre additionnés, ils ont raison contre vous seul, tout entêté que vous êtes dans votre pensée unique
Je ne pense pas que vous vous en apercevrez un jour prochain, et voilà qui fait de vous un très mauvais pédagogue.
« Côté crédulité buté (sic), vous êtes champion »
Qu’est-ce que je gagne?
dans les cinq mots du titre qui coiffe votre réflexion, il y en a déjà deux qui insultent ceux qui ne pensent pas comme vous…
le libre marché des idées, c’est pas votre fort…
Nicolas:
« Le problème est d’un ordre bien plus vaste que les seuls changements climatiques et c’est un changement radical sur les fondements de la civilisation moderne qui sera nécessaire si on désire véritablement sauver les meubles. »
J’ai 33 ans, ça doit bientôt faire 15 ans que je tiens ce propos, et probablement que vous et moi passerons le reste de notre vie à constater les non sens, la violence et la destruction de la planète et de ses merveilles par l’homme, cherchant comment amener cet éveil de l’intelligence chez l’espèce supposément la plus évoluée…
Des hackers ont mis la mains sur la correspondance de John Cook dans lequel il expose sa stratégie relativement à son étude sur le « 97% ». Complète manipulation médiatique…
http://www.populartechnology.net/2013/06/cooks-97-consensus-study-game-plan.html
Merci David pour ces précieuses informations. Bien hâte de voir comment Monsieur Baillargeon rejettera celles-ci.
Certains « hackers » d’aujourd’hui sont une version moderne des sceptiques d’autrefois et il faut garder en mémoire que la science a beaucoup évolué grâce aux remises en question des dogmes qui faisaient « consensus » parmi un certain groupe de scientifiques du temps, ce qui tend à démontrer que le nombre d’adeptes à une théorie ne prouve en rien sa véracité sinon la Terre serait toujours plate.
François, votre logique ne tient sur rien.
Regardez, on se reporte à l’époque où tout le monde s’entendait sur le fait que la terre est plate. Tout à coup, vous apprenez que 97,1 des scientifiques affirment que la terre est ronde. De quel côté vous placez-vous ? De ceux qui continuent à croire que la terre est plate en affirmant que ce consensus de scientifiques est une supercherie ? Eh bien, c’est exactement ce que vous êtes en train de faire actuellement.
J’ai lu le document que vous avez « linké ». Effectivement il fait état d’une stratégie de communication, afin de faire connaître les résultats de l’étude, à savoir qu’il y a effectivement consensus sur les changements climatique. Le fait qu’une stratégie de communication soit mise en place ne vient pas invalider les résultats, simplement cela prouve que les auteurs pensent que la situation demande de réagir rapidement et qu’ils doivent convaincre les « deniers » pour cela.
Sincèrement, à quoi ça sert de nier les changements climatiques ? Je ne répondrai pas à cette question, mais je suis complètement abasourdi de voir que des gens défendent encore la position du déni. Pourquoi nier ? Pour ne rien faire ? Voyons, des délégations de pays de toute la planète se rencontrent chaque année pour essayer d’en mitiger les effets (le Canada, qui a des intérêts particuliers dans les sables bitumineux, y va à reculons), il doit bien se passer quelque chose de spécial.
J’ai assisté à une conférence de Paul Embrechts, un mathématicien reconnu spécialisé en mathématiques appliquées à la finance, où il parlait de la gestion du risque. Selon lui, la raison pour laquelle la crise financière est arrivée en 2008 est parce que les événements extrêmes on été ignorés, les banques se sont contentées de planifier le risque selon les événements moyens en se disant que l’on pouvait rejeter les événements extrêmes car les probabilités de ses événements sont inférieures.
Hors, quand est-ce qu’une crise éclate ? Lorsque les événements extrêmes arrivent. Pourquoi on planifie ? Pour éviter les crises. La même logique peut s’appliquer ici dans le cas des changements climatiques.
@ David et François.
Parlant de « Complète manipulation médiatique », que pensez-vous de ceci?
http://www.guardian.co.uk/environment/2013/feb/14/funding-climate-change-denial-thinktanks-network
Maintenant, la question qui tue:
Est-ce grâce au bénévolat que vous faites campagne dans les blogues pour nier le réchauffement climatique?
Le dossier montre que les scientifiques en question se préoccupent de communiquer efficacement leurs importants résultats au public,(ils ne s’en sont jamais caché) ce qui est légitime d’abord en raison de ce qui est en jeu (notre inaction face au RCA peut avoir des conséquences dramatiques) ensuite parce que les pétrolières et al. déploient des moyens considérables pour en nier la réalité. Où est le problème? Le RCA est une réalité admise par la communauté scientifique etc ette étude n’est qu’une preuve de plus de ce fait: rien de cela n’a changé parce que ces courriels ont été hackés et qu’on y trouve des idées sur la manière de communiquer ce résultat en contrant l’influence des pétrolière et al.
Et le lobby écolos lui il n’existe pas? La plupart des organisations écologiques ne font que ça du lobbying.
http://www.antagoniste.net/2013/05/29/la-business-du-climat/
À vous voir parler de supposé consensus de 97% des scientifiques, on comprend mieux le phénomène de la pensée unique de la gauche québécoise. Vous êtes incapables de penser par vous même et vous vous fiez sur des « experts » pour savoir quoi penser.
@ Matlin.
Si votre source de référence est le site Antagoniste, qui est incapable d’autocritique, cela en dit long sur votre capacité à penser par vous-même.
@ Diogène le cynique
La source n’est pas antagoniste, elle est écrite au bas du billet d’antagoniste, et pour vous faciliter la vie, il vous a même préparer un beau graphique.
@Matlin. Les infos du U.S. Global Change Research Program sont reprises et déformées dans ce spin d’Antagoniste. Si vous n’êtes pas capable de voir cela, vous êtes encore plus crédule que je le pensais. Allez à la messe le dimanche: au moins, les religieux ne font pas de bullshit en affirmant leur foi dans les dogmes.
M. Bourbonnais demande qu’on lui montre des insultes dans son texte. En voici une:
– côté crédulité buté, vous êtes champion, monsieur Baillargeon…
Très limite, aussi:
– et vos amalgames, la psycho pop au secours du Réchauffement obligatoire…c’est fort, très fort…
Il ne voit pas non plus qu’il récidive:
– je n’argumente pas avec vous…vous êtes de la race des croyants de stricte obédience
– entêté que vous êtes dans votre pensée unique
– voilà qui fait de vous un très mauvais pédagogue.
M. Bourbonnais, au fil des mois, a laissé sur mes textes les commentaires suivants (liste non exhaustive) qu’il ne considère sans doute pas comme des insultes puisque les nombreux commentaires qu’il a reçus de lecteurs et lectrices l’invitant à la modération n’ont rien changé à ses déplorables comportements::
– [Baillargeon n’est] pas capable de mettre ses idées et sa pensée en perspective.
– un universitaire de L’UQUAM qui fait dans la propagande grossière.
– Vous êtes pas paresseux intellectuellement, alors grouillez-vous et allez vous instruire!
– Quelle triste farce, ce blogue!
– Baillargeon, je vous canonise illico le roi des crétins de l’UQUAM!
@ alain:
Preuve par quatre de se méfier des diktats scientifiques. Merci de votre aide…
Quel sera le « consensus » climatique demain? Nobody knows.
François, je pense que tu n’as pas bien compris le sens de mon commentaire.
@ François.
Vos exemples de Copernic et de Galilée ne tiennent pas compte d’un élément fondamental. Ce ne sont pas les arguments rationnels qui constituaient le « consensus » à l’époque, mais le dogme religieux imposé par la hiérarchie de l’Église. Les savants de l’époque n’étaient pas autonomes et n’exerçaient pas leur libre-arbitre car une autorité extérieure au savoir scientifique imposait sa pensée. Ils n’avaient pas le choix de se plier à cette autorité car ils devaient en subir les conséquences: les travaux de Copernic ont été publiés après sa mort et Galilée s’est soumis aux volontés de l’Inquisition. Vos exemples ne tiennent donc compte qu’une partie de la réalité historique.
Aujourd’hui, ce sont 97 % des scientifiques qui, par libre-arbitre et par examen des preuves avancées, qui conviennent du réchauffement climatique. Le 3% qui s’oppose à ce consensus – qui n’est pas un diktat, car il relève du libre-arbitre -, le fait en grande partie parce qu’ils se rattachent à des autorités extérieures à la science, comme les think tanks conservateurs financés par les frères Koch et consorts. Normand Baillargeon le rappelle d’ailleurs: « entre 1972 et 2005, 92% des ouvrages exprimant des positions mettant en doute le sérieux des problèmes environnementaux et le consensus scientifique sur ces questions ont été financés par des think tanks conservateurs ». De plus, l’article du Guardian qui se réfère à d’autres études scientifiques, le mentionne: http://www.guardian.co.uk/environment/2013/feb/14/funding-climate-change-denial-thinktanks-network
Si Copernic et Galilée étaient aujourd’hui encore de ce monde, ils s’opposeraient fermement à toute intervention provenant de l’extérieur du monde scientifique et financée par des intérêts qui ne sont pas ceux de la science. Pour cette raison, ils seraient contre les négationnistes du réchauffement climatique, dont vous.
Outre votre volonté de casser du scientifique et de faire la job de bras des think tanks conservateurs, quelle est votre motivation dans vos interventions contre le réchauffement climatique? Montrer votre inculture scientifique? Faire prévaloir vos dogmes obscurantistes?
Voici un article qui appuie les affirmations de Diogène le cynique concernant Galilée :
Modern scientists follow the evidence-based scientific method that Galileo pioneered; climate « skeptics » who oppose scientific findings that threaten their world view are far closer to Galileo’s belief-based critics in the Catholic Church. http://www.skepticalscience.com/climate-skeptics-are-like-galileo.htm
je constate que mes « insultes » ont sur vous une empreinte durable…j’imagine qu’en quelque part, il doit bien y avoir dans mes diatribes des choses qui vous attirent…peut-être le style…et ici vous généralisez….je vous le répète: je vous mets au défi, DANS MON TEXTE CI-HAUT, de trouver quoique ce soit qui porte atteinte à votre personne, à votre droit de penser à l’envers de mes idées…
Et le persiflage de votre première réponse à mon commentaire vous déshonore, vous qui n’êtes même pas capable de vous adresser à moi directement, préférant me discréditer en quêtant l’approbation de votre « classe » de blogueurs.
Voilà une façon détournée d’insulter, qui ne m’empêchera pas de venir encore mettre à mal vos certitudes gauchistes très sélectives.
Les élèves de votre blogue me jugeront, je les sais assez intelligents pour le faire sans vos interventions intempestives contre moi…
M. Bourbonnais, cessez d’en rajouter, vous êtes déjà jugé et votre dernier commentaire ne fait que rendre le jugement plus sévère et plus juste.
@ M. Bourbonnais
« Voilà une façon détournée d’insulter, qui ne m’empêchera pas de venir encore mettre à mal vos certitudes gauchistes très sélectives. »
Je comprends mieux votre hargne alors. Pour vous, il ne s’agit que d’un argument entre la gauche et la droite et forcément, l’un a tord, l’autre a raison. Votre modèle binaire des relations humaines qui forment une société est bien triste et probablement très peu représentatif de la réalité.
Qui plus est, il y a bien des gens de droite qui croient effectivement que les changements climatiques sont causés par l’homme. Ça n’est pas une question de gauche ou de droite, mais plutôt une question de confiance en la méthode scientifique et aux nombreuses observations qui corroborent l’hypothèse de la cause humaine versus le peu ou l’absence d’observations qui corroborent tout autre hypothèse.
Les seuls qui ne croient toujours pas que les changements climatiques sont causés par les activité de l’homme sont ceux qui ont des incitatifs directs à ne pas supporter des mesures contraignantes, car cela diminuerait leur marge de profit, ou simplement les obstinés incorrigibles qui s’enfoncent dans une idéologie et refusent de voir la réalité en face. Pourquoi font-ils cela ? Encore une fois, ça m’échappe complètement. Peut-être les neurosciences arriveront-elles à l’expliquer un jour…
monsieur Doyon, votre jugement bien écrit sans fautes d’orthographe a des allures d’appel à la censure…rassurez-moi…
Vous devriez en effet censurer tout ce qui émane de votre mauvaise foi.
M. Doyon ne veut aucunement vous censurer, seulement vous évitez que vous vous enfoncez encore plus dans la bêtise!
alors, c’est simple, messieurs Benton et Doyon, la prochaine fois que vous verrez mon nom (j’ai pas de pseudo!), en haut de mes commentaires, ici, ne me lisez pas!
En attendant, allez donc féliciter monsieur Baillargeon pour le titre de son texte, qui manifeste une grande ouverture d’esprit et beaucoup de politesse envers ceux ici, et ailleurs sur la planète qui ne sont pas d’accord avec lui au sujet du RCA…En passant, depuis quand, en science comme en art, comme en politique, comme en économie, depuis quand un consensus est-il une preuve irréfutable de la vérité???
Depuis quand la science est-elle à la recherche d’une « preuve irréfutable de la vérité »? L’épistémologie des sciences, vous connaissez?
M. Bourbonnais est manifestement das une classe de debater à part je dois reconnaître que je ne suis pas à la hauteur pour argumenter avec lui.
Et il n’y a pas que les insultes: les menaces aussi. Vous vous souvenez avoir écrit sur ce blogue, le 5 mai 2012?
– Monsieur Baillargeon, vous êtes un incompétent. Si j’étais votre patron à L’UQUAM, ( je le suis, d’une certaine manière) je vous congédierais sur le champ, et sans prime de départ.
– En attendant, taisez-vous don!
Au risque de nous répéter, pendant que l’énergie et l’intérêt de plusieurs sert à alimenter des discussions stériles, on oublie facilement à quel point nous sommes entourés de murs vers lesquels nous nous dirigeons à vitesse grand V et que les problèmes qui sont les nôtres, collectivement, méritent toute notre attention sans quoi, plus tôt que tard, il y aura collision frontale.
Démographie, alimentation, environnement-climat-ressources, conflits géopoliticoreligieux, éducation déficiente, économie structurellement défaillante, corruption etc…
Pour paraphraser le titre des chroniques de Normand, il y a amplement de quoi se prendre la tête et à 2 mains, tout en la secouant devant l’énormité de la tâche à accomplir.
Visiblement, s’il y a la gauche et la droite, les sceptiques et les convaincus, il y a aussi les optimistes réalistes idéalistes et les individualistes défaitistes…
Tel que je l’ai déjà mentionné ici, nous sommes, comme à l’heure des sophistes qui ont condamné Socrate, à une époque où la penser dominante correspond à: « mieux vaut faire l’injustice que de la subir. » Nous avons grandement besoin de communicateurs, d’idéalistes et d’hommes de moralité pour penser inverser la tendance.
Nous sommes bien loin de la fameuse règle d’or ou du premier impératif de Kant…nous voyons bien dans nos société d’aujourd’hui combien il est important de se donner une bonne image, une bonne conscience alors qu’en réalité, une majorité de nos concitoyens sont soit prêts à vendre leur âme au plus offrant ou alors acceptent sans broncher de fermer les yeux devant ceux qui effectivement par leurs actions montrent que la cupidité et l’égoïsme sont le moteur de leurs préoccupations…
tout est dans le titre de votre présente réflexion.
Qui sème le vent récolte la tempête
ne vous attendez pas à quelque faveur de ma part.
Il y a plus d’intolérance dans les cinq mots du titre de votre réflexion que dans toutes les sautes d’humeur de tous mes billets envoyés ici sur VOIR depuis 10 ans.
Et je ne suis pas infaillible, mais je parle franchement.
je serai poli avec vous quand vous le serez avec nous, qui ne sommes ni aveugles, ni conspirationistes, parce que nous différons d’avis avec vous.
Telle est la définition la plus élémentaire du libre marché.
Et vous confondez polémique avec réflexion. Sinon vous ne nous auriez pas envoyé en pleine face ce titre provocateur. Choisissez, le mélange des genres, ça vous va mal, très mal…
Et quand vous aurez cessé de me citer hors contexte, relisez-vous donc, et cherchez, juste pour voir,pourquoi votre système d’auto-défense n’ a plus d’ascendant sur moi, ni sur quiconque, quand il vient sur la place publique, hors des murs universitaires, de ces certitudes et de ces esquives savantes.
je ne suis pas dupe, et moi aussi j’ai étudié la sémiologie, a l’UQUAM…je sais vous lire, sur et entre vos lignes…comme Chomsky…
Quand on vois les quantités phénoménales d’erreurs, de corrections, de rétractations et les changement de positions des scientifiques du réchauffement climatique, la gauche ne doute jamais ?
Si une compagnie pharmaceutique avait du faire autant d’erreurs, de corrections, de rétractations et de changement de positions sur un de ses nouveaux médicaments, personne ne se poserait de question?
La « science » du climat, représente des sommes, aux USA seulement, de plusieurs milliards de dollars… Un puissant incitatif…
« La « science » du climat, représente des sommes, aux USA seulement, de plusieurs milliards de dollars… Un puissant incitatif… »
Tout comme les sommes faramineuses des pétrolières et des industries polluantes, qui équivalent à plusieurs dizaines, voire des centaines de milliards de dollars.
« la gauche ne doute jamais ? »
Et vous, vous ne doutez pas plus ? Serait-ce que, au fond de vous, vous êtes demeuré de gauche?
Moi je doute toujours, mais qui suis-je pour contester 97% des études scientifiques dans un domaine où je ne suis pas expert?
Ceux qui me trouvent niaiseux de croire à ce 97%, avez-vous de meilleurs critères épistémologiques à proposer? En passant, une théorie du complot n’est pas un bon critère épistémologique.
« Quand on vois les quantités phénoménales d’erreurs, de corrections, de rétractations et les changement de positions des scientifiques du réchauffement climatique, la gauche ne doute jamais ? »
C’est quoi le rapport avec « la gauche » ???