J’ai beau leur avoir consacré un ouvrage tout entier, je reste estomaqué par la prévalence des «légendes pédagogiques» en éducation.
Par cette expression, j’entends ces idées sur l’enseignement et l’apprentissage qui circulent abondamment dans le milieu scolaire ou de la formation, mais qui ne reposent sur à peu près aucune base scientifique crédible ou qui sont incohérentes et confuses. Ces idées sont en outre généralement avancées et acceptées sans source ni preuve. Enfin, quoique rassurantes, elles sont souvent nuisibles à une saine pratique pédagogique.
Prenez par exemple celle qui suit, que j’ai dû écarter, faute de place, de Légendes pédagogiques. Amusez-vous à la chercher sur la Toile. Vous constaterez rapidement à quel point elle est répandue tant en éducation que dans le monde des affaires et dans toutes sortes de formations.
Sur son site, un conseiller pédagogique au collégial la formule ainsi – c’est la version qu’on en donne le plus souvent:
«Précisons que de manière générale un élève retient:
10% de ce qu’il lit;
20% de ce qu’il entend;
30% de ce qu’il voit;
50% de ce qu’il voit et entend;
70% de ce qu’il dit;
90% de ce qu’il fait.»
Il est difficile de concevoir que des personnes éduquées et capables de pensée critique aient pu accorder du crédit à pareille idée, à pareille idée formulée, si j’ose dire, de manière aussi confuse, mais étrangement à la fois aussi précise.
Un élève? Ce sont des moyennes pour tous les niveaux scolaires, alors? Du début primaire à la fin du secondaire? Vraiment?
10% de ce qu’on lit? 10%, pas 12 ou 14%: 10%? Comment a-t-on défini ce qui est compté? Peu importe ce qu’on lit? Des romans, de la poésie, de la physique, un menu? Peu importe aussi ce qu’on sait avant de le lire? Peu importe pour quelle raison on lit? Sans préciser ce que veut dire «retenir»? Fichtre! On a beau écrire «de manière générale», cela reste suspect.
Et puis, dites-moi: quand je lis, je vois ce que je lis. Faut-il additionner 10% et 30%, alors? Si quelqu’un me fait la lecture, qu’est-ce qui arrive? Et si je lis en même temps par-dessus l’épaule de cette personne? Et si je me fais la lecture à voix haute?
Ensuite: un élève retient 90% de ce qu’il fait? Mais si c’était vrai, on aurait de bonnes idées sur la manière de procéder pour révolutionner l’enseignement. Par ailleurs, que veut dire «faire»? Et comment «faire» telle ou telle chose que l’on veut faire apprendre en classe? (Pensez à des exemples; c’est amusant…) Et puis, si je lis, est-ce que je ne fais pas quelque chose?
Et que dire de ces chiffres qui progressent ensuite par dizaines, parfaitement ronds et enlignés?
Tout cela est décidément trop beau pour être vrai.
Devant ces improbables assertions, des moins naïfs, non impressionnés pas le fait qu’on les répète partout avec assurance, ont posé les questions qui tuent. Comment le savez-vous? Quelles sont vos sources? En demandant, bien entendu, le cas échéant, de pouvoir examiner les éventuelles données de recherche probantes qui établiraient ces idées.
Cela n’a pas été trop épuisant: il n’y en a pas. Quelqu’un est surpris?
Traquer l’origine de cette légende a toutefois été plus difficile et n’a pas vraiment abouti.
La légende est d’abord typiquement citée sans source autre que des auteurs… qui la citent eux-mêmes sans donner de source.
De citations tronquées en fausses citations, on a, pour le moment, fini par remonter à quelqu’un qui faisait de la formation pour l’industrie pétrolière dans les années 1940; à une «pyramide de l’expérience» élaborée, dans une tout autre perspective et toujours dans les années 1940, par un certain Edgar Dale; et à la Mobil Oil Company où, en 1967, on semble avoir inventé les pourcentages bidon qui circulent encore. (https://www.worklearning.com/2006/05/01/people_remember/)
On a envie de tirer de tout cela une précieuse leçon: quand vous rapportez une idée, surtout si elle est très étonnante, donnez vos sources et pour cela, vérifiez-les!
Reste alors une autre question, très gênante: pourquoi cette légende et tant d’autres du même tonneau sont-elles si répandues en éducation, y compris chez les conseillers pédagogiques et même jusqu’à l’université, où certaines d’entre elles sont enseignées?
Il y a plusieurs éléments de réponse à cette question. L’un d’entre eux est que ces légendes confortent des croyances souvent généreuses, mais pas plus vraies pour autant, auxquelles beaucoup adhèrent en éducation.
Bertrand Russell a dit très clairement ce qu’il convient de dire à ce sujet: «Ce qu’une personne croit sur la base de preuves terriblement insuffisantes nous en dit long sur ses désirs – des désirs dont elle n’a souvent pas conscience. Si on présente à quelqu’un un fait qui va à l’encontre de ses croyances, cette personne va l’examiner attentivement, et si la preuve n’est pas extrêmement solide, elle refusera de le croire. Mais si, au contraire, on lui présente de quoi agir conformément à son instinct, la preuve la plus fragile lui semblera satisfaisante.»
Et pour pratiquer ce que je prêche, je précise que cette citation de Russell, traduite par moi, est tirée de Proposed Roads to Freedom, chapitre IV.
À présent, résumez ce que vous venez de lire et quantifiez-le!
Exemplaire! Analyse critique « appliquée », éclairante, concrète et utile. Et ça déborde le domaine strict de la pédagogie ou de l’éducation. Que de légendes aussi dans la gestion des ressources humaines!
J’espère retenir le bon 10% de l’article!
Dans mon milieu de travail, notre conseillère en stratégie pédagogique utilise cette idée. En effet, je suis en accord avec vous quant au fait de se demander comment peut-on quantifier de façon aussi précise ce que l’on apprend. J’avou avoir été sceptique face à ça. Quant aux sources de cette information, je viens d’essayer de les retracer et effectivement, ça semble venir d’Edgar Dale et cela semble aussi être une source scientifique. Je dis bien semble, car je n’ai pas passé plus de 5 min à les vérifier.
Je n’ai pas essayé de creuser sur cette information au paravant, car elle me venait d’une experte dans la matière. En temps normal, on devrait pouvoir se fier sur les avis des experts et ainsi pouvoir enrichir notre propre travail. Dans ce cas-ci, c’est dommage, mais si ce que vous dites est vrai, alors notre conseillère s’est bien plantée. Par contre, je trouve que même si cette information n’a pas de bases valides, le but de la transmettre était de supporter l’idée que les adultes qui travaillent dans les jobs manuelles (opérateur d’usine) apprennent mieux leur métier lorsqu’ils sont amenés à les mettre en pratique (le fameux faire). En ce point, je suis d’accord avec notre conseillère. Bon, je n’essaye pas de défendre notre conseillère, mais seulement de tenter une explication du pourquoi ces fameuses légendes ont autant la vie dure. Dans notre cas, ce conseil a passé sans conséquences néfastes.
Daniel P
Après avoir pendant un moment cru que vous rigoliez, Monsieur Baillargeon, je me suis soudainement rendu compte que vous étiez absolument sérieux dans votre propos. Vous prenez donc vraiment au pied de la lettre une «formule» qui est bien davantage illustrative que factuelle?
Une façon de dire comme un dicton, par exemple «Après la pluie, le beau temps» ou «Le calme avant la tempête». Ou même comme ce conseil de sagesse voulant que si on donne un poisson à un affamé, il faudra continuellement lui en redonner. Tandis que si on lui montre comment pêcher…
Les formules mal équarries ne sont pas apparentées à celles de votre grand préféré, Albert Einstein! Elles ne prétendent pas à la précision ou à la rigueur scientifique. Mais elles ont cependant la grande utilité de donner de bonnes indications générales relativement à comment les choses se passent habituellement.
(Mais vous rigoliez… non…?)
Le problème est de l’enseigner à l’université.
Après avoir lu votre texte une dizaine de fois, je l’ai enfin retenu à 100%. C’est ça le truc!
Sans blague, je suis tout à fait d’accord avec sa conclusion et cette phrase: «Et pour pratiquer ce que je prêche…», m’a fait penser à un truc:
Quand on prend, justement, une citation comme celle de, Bertrand Russel, que je trouve tellement juste et vraie, je crois que, si la philosophie peut servir à qqch, et je n’en doute pas un instant, je crois qu’il faille l’appliquer presque exclusivement à soi-même, et non aux autres. C’est ce que font les gens généralement, moi inclus, soyons sincère! On se gonfle l’Ego en démontrant que «les autres» ne comprennent rien, ou n’entendent que ce qu’ils veulent bien entendre. Probablement une des raisons pourquoi seule la technologie évolue vraiment dans ce monde.
J’ai tellement lu souvent (donc retenu à 10% ;-) ou écouté
(donc retenu à 20% ;-) des débats ou tout le monde s’entre accuse de ce qu’ils appliquent eux même.
La paille dans l’œil du voisin, quoi!
P.-S. Désolé si je déborde un peu du sujet!
Hum… il me semble que l’affirmation de Russell manque un peu de rigueur, ici. On voudrait qu’il nous dise dans quelles conditions il a conduit son étude et qu’il nous donne des pourcentages au lieu de nous parler en toute généralité de « une personne » ou de « quelqu’un ».
M. Maltais -Desjardins:
Voilà justement toute la nuance. Si B. Russell ne fournit pas de statistiques et surtout, qu’il n’essaie pas d’en fabriquer de bidon, c’est qu’il illustre une observation qu’il a faite maintes fois sur ses congénères, sans toutefois pouvoir la mesurer (parce qu’elle est immesurable). Chacun est toutefois en mesure de la confirmer dans son expérience personnelle. On peut aussi dire:«Écouter de la musique peut nous plonger dans un état de béate contemplation» sans avoir de statistiques pour le démontrer, n’est-ce pas?
L’observation, pour non-mesurable qu’elle soit, est pourtant présentée comme universellement vraie. Ou si Russell a voulu nous expliquer une dynamique psychologique, son appui ne serait pas dans la mesure de ses occurrences mais dans une explication causale faisant intervenir une théorie où l’autre. Ce serait à voir. Enfin, votre exemple concernant la musique ouvre un autre champ de réflexion très intéressant, celui de la caractérisation des faits à propos desquels on prétend se prononcer. Par exemple, qu’entendez-vous par béatitude? On serait tenté de dire que c’est fendre les cheveux en quatre, chacun ayant une idée convenable de ce en quoi ça consiste et n’ayant pas besoin de statistiques pour constater que ses congénères prennent plaisir à écouter la même musique que lui. Comme il aurait pu paraître parfaitement futile de se demander jusqu’à quel point la terre était plate ou si l’orbite du soleil autour de la terre était vraiment circulaire et uniforme. Dans un cas comme dans l’autre, « l’expérience personnelle » confirme que les choses sont bien telles qu’on les voit, non?
Je suis sûr que Russell (et Normand) ne se contenteraient pas de nous dire « très clairement ce qu’il convient de dire à ce sujet » s’ils n’avaient d’autres raisons que l’autorité dont ils jouissent pour le soutenir. Le premier n’est plus là. Le second aurait eu besoin de plus d’espace pour nous l’expliquer. Mais celui, d’espace, qu’il tient ouvert dans notre réflexion, c’est déjà ça!
En passant, merci à Pierre Couture pour la référence à l’étude de Emory College. Mon commentaire initial, clin d’œil un peu malicieux, visait seulement à dire que même les plus rigoureux ne cherchent pas toujours la caution de la science pour valider leurs intuitions, même quand ils les affirment de façon un peu péremptoire, chiffres à l’appui ou pas et que ce n’est pas forcément plus mal…
Je suggère qu’il en va peut-être des légendes pédagogiques comme de celles qui remplissent provisoirement les trous dans l’histoire des peuples et leur permettent de se projeter tant mal que bien dans l’avenir. Ce sont des bouées de secours auxquelles personne ne croit tout à fait – par un mélange variable de paresse et de prudence -. Toute fausses qu’elles soient, toutes si on veut, même, il en est pourtant d’utiles, comme l’ont suggéré quelques personnes. Le tout étant de rester aux aguets pour éviter que notre soif de réponses nous fassent prendre des vessies pour des blagues à tabac.
» et à la Mobil Oil Company où, en 1967, on semble avoir inventé les pourcentages bidon qui circulent encore. »
C’est tout à fait dans la « mission » des pétrolières que d’inventer des « bidons », pourcentages ou idées.
;-)
« Bertrand Russell a dit très clairement ce qu’il convient de dire à ce sujet: «Ce qu’une personne croit sur la base de preuves terriblement insuffisantes nous en dit long sur ses désirs – des désirs dont elle n’a souvent pas conscience. Si on présente à quelqu’un un fait qui va à l’encontre de ses croyances, cette personne va l’examiner attentivement, et si la preuve n’est pas extrêmement solide, elle refusera de le croire. Mais si, au contraire, on lui présente de quoi agir conformément à son instinct, la preuve la plus fragile lui semblera satisfaisante.»
Voici une citation en lien avec la vôtre monsieur Baillargeon ;)
« While reasoning about apparent contradictions for their own candidate, partisans showed activations throughout the orbital frontal cortex, indicating emotional processing and presumably emotion regulation strategies. There also were activations in areas of the brain associated with the experience of unpleasant emotions, the processing of emotion and conflict, and judgments of forgiveness and moral accountability.
Notably absent were any increases in activation of the dorsolateral prefrontal cortex, the part of the brain most associated with reasoning (as well as conscious efforts to suppress emotion). The finding suggests that the emotion-driven processes that lead to biased judgments likely occur outside of awareness, and are distinct from normal reasoning processes when emotion is not so heavily engaged, says Westen. »
D’une étude faite par le Emory College d’Atlanta en Géorgie qui est fort intéressante quand vient le temps de parler de dissonance cognitive.
Il faut lire »Sciences et religion » de Russel. Je le faisais lire à mes étudiants en 1978. Pour le débat sur la laicité, Russel est très éclairant.
Si j’ai bien compris le »Petit guide d’autodéfence » je peux affirmer :
-Normand Baillargeon est un grand philosophe
-Normand Baillargeon cite Bertrand Russel
-Donc, Bertrand Russel est un grand philosophe !
Si vous avez quelques minutes, allez voir ça
http://www.tou.tv/la-dictature-des-experts
@Ed: Je n’arrive pas à y aller. Vous me racontez? Merci.
Ce lien-ci fonctionne
http://www.dailymotion.com/video/xzeg38_la-dictature-des-experts-hd_webcam
Question de ne pas trop se décourager et rire un peu…
https://www.youtube.com/watch?v=8NVDxQJXvqA
Je propose de changer le titre de l’excellent vidéo »La dictature des experts » pour »La dictature des imbéciles. » A chaque année au Québec, des millions d’heures sont perdues en réunion de type »recherche de consensus ». Cela coute beaucoup plus cher que la Mafia de la construction.
Désolé Lerux, je ne trouve pas cette émission très éclairante. En fait, elle brouille davantage les pistes qu’autre chose. Elle ne distingue pas les fraudeurs, le charlatans, les erreurs de pronostiques (car tout le monde peut en faire), les experts autoproclamés des vrais scientifiques ou intellectuels.
Elle érige des généralités sur des faits divers ou des cas singuliers…elle s’autoproclame elle-même experte en experts de tout genre.
Ce n’est pas très loin de la radio-poubelle, à mon avis.
Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre… Scientifique ou non, mesuré ou non, ce qui importe de retenir c’est peut-être qu’il est plus simple de mémoriser et d’apprendre lorsqu’on multiplie les stratégies. Tout n’a pas besoin d’être scientifiquement prouvé pour avoir une certaine valeur, il faut juste en être conscient. En plus, ça fait un beau sujet à valider pour des étudiants en éducation…
Il manque cette dernière statistique (non vérifiée) que 100% des gens retiennent ce qui fait leurs affaires!!!
Excellente observation, Benton.
M. Baillargeon,
Vous ne pouvez pas savoir à quel point lire ces chroniques me soulage. J’étudie en enseignement, à l’université. Encore cette session-ci, ces chiffres nous été mentionnés comme une espèce de recette miracle qu’il ne faut pas oublier et être capable de restituer complètement dans nos travaux et nos examens, sous peine d’échouer et d’être déclaré incompétent.
Si je ne peux parler pour les autres, mon programme regorge d’affirmations gratuites de ce genre, et le plus étouffant, c’est que moi-même, je ne peux pas écrire que le ciel est bleu sans citer un auteur, quel qu’il soit. Mes hypothèses sont consdirées comme des hérésies la plupart du temps, sous prétexte que ce n’est pas le bon auteur qui les véhicule (mais qu’est-ce qu’un « bon » auteur, après tout?) Après, on vient me regarder droit dans les yeux, et, sans rire, on me dit qu’à l’université, on développe mon esprit critique!!!!
Continuez votre travail, je ne peux pas croire qu’il ne finira pas par porter ses fruits! En ce qui me concerne, je suis rassuré de voir que certains gens osent encore questionner et argumenter ce que d’aucuns présentent comme des vérités immanentes, surtout dans un domaine aussi complexe que l’éducation!
et c’est signé,
Luc Pelletier, étudiant unversitaire qui se demande constamment pourquoi il assiste à ses cours.
C’est sûr que ces chiffres ne viennent pas d’études scientifiques et qu’ils sont plus une image qu’autres choses. Et c’est sûr que même l’image n’est pas toujours vrai non plus. Moi, j’ai un fils de 9 ans qui retient tout ce qu’il lit et qui déteste « faire ». Par exemple, il peut discuter de théorie scientifique mais n’aime pas faire des expériences scientifiques (sauf si on peut les manger). Je sais que les méthodes en mathématique semblent se rapprocher de plus en plus des méthodes de Singapour où il y a beaucoup de manipulation, suivi de représentation par image suivi de vrais calculs sur papier. J’imagine que ça fait parti du « faire » et cette méthode devient très populaire partout parce que les enfants de Singapour sont les meilleurs au monde en math. Ce n’est pas une étude scientifique et ça ne veut pas dire que si nos enseignants appliquaient les mêmes méthodes que nos enfants deviendraient aussi bons que les enfants de Singapour mais ça peut quand même inspirer. Pour le français, est-ce que ça pourrait vouloir dire passer plus de temps à écrire qu’à lire sur comment écrire? Que des idées comme ça!
J’ai reconnu les « statistiques » que vous avez énoncé en % et j’ai hésité avant le copier coller…et oui on fait cela parfois , quand on reconnaît quelque chose…Puis j’ai hésité…Et j’ai lu…relu…et re re lu….Et votre réflexion et tous les commentaires …ce qui ne m’arrive jamais de faire…Ce que c’est rafraîchissant ce genre d’échanges… Pour cela : Merci !. Ce que je retiens…? Garder ma capacité de questionnement, avant « d’acheter »…une citation, une idée, une façon de faire…M’interroger d’abord…(enfin un peu quand même) , sur ce qui ME fait adhérer à une « citation »….en quoi elle fait MON affaire….et pourquoi …je la rejette… Merci à vous (TOUS)
« J’entends et j’oublie ; je vois et je me souviens ; je fais et je comprends. » Confucius.