Dans le cadre des 22es Journées européennes du patrimoine, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) a fouillé pour une quatrième année consécutive dans ses archives afin de présenter les 24 Heures de la télé. L'édition 2005 sera projetée dans de multiples lieux, soit dans plus de 400 villes françaises et plus de 100 villes de 90 pays, allant du Burundi à l'Inde, en passant par la Colombie, la Russie, le Pérou et le Vietnam. Avant d'être présentée en France les 17 et 18 septembre, cette manifestation gratuite s'arrêtera à la Galerie de l'Alliance française le 15 septembre prochain à 18 h. À la manière d'un pot-pourri télévisuel, les 24 Heures de la télé constituent un film de 1 h 15 construit autour de sept thématiques: télévision, politique, fiction, musique, sport, société et monde. Réalisée par les jeunes réalisateurs Alexandra Diaz et Antoine Moreau, cette sélection qui relate plus de 50 ans de télévision française offre des séquences de l'histoire de la télé qui sont surprenantes, inédites, drôles ou émouvantes. Renseignements: www.af.ca/ottawa.
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Deux icônes honorées
Joël Beddows |
Les Prix Marcus et John-Hirsch de l'Association des théâtres francophones du Canada (ATFC) ont été remis le 9 septembre dernier lors d'un 5 à 7 à la Nouvelle Scène, dans le cadre du Festival Zones théâtrales. Sous la présidence de Guy Mignault, le deuxième Prix Marcus a été remis au metteur en scène, musicien, compositeur et animateur René Cormier, directeur du Théâtre populaire d'Acadie depuis 1993. Le Prix John-Hirsch de la mise en scène a quant à lui été remis à Joël Beddows, directeur artistique du Théâtre La Catapulte d'Ottawa et metteur en scène de talent.
René Cormier |
Le Prix Marcus, créé en 2001, récompense un artiste d'expérience dont la contribution majeure a marqué le développement du théâtre en région. Le Prix John-Hirsch, assorti d'une bourse de 5000 $, est pour sa part attribué tous les trois ans à un metteur en scène prometteur de l'Ontario pour favoriser son perfectionnement personnel. Rappelons que le Festival Zones théâtrales est toujours en cours, jusqu'au 17 septembre. Renseignements: zones.nac-cna.ca.
Ouf! Cette rétrospective des 50 dernières années de télévision française m’intéressera certainement. Mais en même temps, je me prends à penser qu’encore une fois, c’est une émission faite dans l’optique de plaire aux baby-boomers qui sont nostalgiques de leur jeunesse. En effet, les rétros sont à la mode. On le voit avec un film comme « CRAZY ». C’est l’occasion pour ces gens qui ont vécu leur jeunesse à ce moment (60-70) de pouvoir se souvenir du bon vieux temps. Ceci dit, je ne critique pas trop, parce que j’en suis presque, de cette génération, et que j’ai bien l’intention de m’amuser ferme comme une majorité de personnes de mon âge (et un peu plus!!) à me rappeler de bons moments télévisuels. Mais je suis convaincu que cette émission n’attirera pas les plus jeunes!
Je trouve très intéressante cette présentation de la petite histoire par le biais des 24 heures de la télé . Ceux qui écoutent fréquemment le canal Historia sont familiers avec ces reportages sur l’actualité parfois cocasses parfois dramatiques provenant de la France et qui dans le temps ont fait les beaux jours de la télévision .
On parle du coq de Bretagne ou d’un combat de boxe poids coq . Nous aurons donc le droit de revivre cinquante ans de télévision Française que nous n’avons bien sur pas connu avant l’arrivée de TV5 sur nos ondes .
Je pense qu’il est important pour notre culture de revivre ces évènements grands et petits qui souvent ne nous diront rien mais qui nous donneront peut-être le goût de faire des recherches pour en apprendre un peu plus sur l’Histoire .
Il y aurait lieu que notre télévision d’état qui a fait la même chose lors de son cinquantenaire en 2002 de reprendre la formule , car nous avons alors revécu des moments de notre enfance et avions pu partager ces souvenirs avec nos proches . te souviens-tu de ceci ou cela ? Non moi si .
Il est intéressant de se remémorer l’histoire de 50 ans de télévision française. En seulement 2 générations, les méthodes ont grandement évolué. On est passé du noir et blanc à la couleur, de caméras fixes à celles mobiles, d’émissions pré-enregistrées à en direct, de sans à avec public ; la liste est longue. On pourrait en faire le même constat dans chaque pays. Et dire que ce n’était il n’y a pas si longtemps.
Je naquis en 1954. La télévision était née avant moi. Du plus loin que je me souvienne, elle m’a accompagné. Compagne de vie, compagne de formation! J’apprenais, comme la majorité des gens au Québec, que d’autres civilisations, d’autres tribus autres que celle de canadiens français (avant que le tout ne devienne Québécois graçe à une chanson des Sinners) existaient. Je me souviens d’une télévision dans les deux langues officielles, à leurs heures respectives (Country Hoedown 1956 à 1965). Pépinot et Capucine, La vie qui bât, Rue de l’Anse, The Forest Rangers (Les cadets de la forêt), il y eut tant de productions qu’il est impossible d’en faire la nomenclature.
Certes tout cela plaira aux baby-boomers et leur fera penser que leur jeunesse est perdue à jamais, never more comme aurait dit Edgar Allen, mais, la nostalgie a son bon. Parfois! Mais pas trop souvent ! Nous, membre de la confrérie des baby-boomers avons tendance à oublier, qu’après nous, une autre vie prendra place, différemment certes mais définitivement.
Je trouve très intéressant que messieurs Alexandra Diaz et Antoine Moreau ait réalisé un film qui résume les 50 ans de la télévision française. Ils nous démontrent bien l’évolution de la société française. Des sept thématiques abordés, c’est celle qui parle de société et monde qui sera m’a préférée…