Si ça vous chante…
Après Mississauga et Barrie, Ottawa accueille la troisième édition du festival franco-ontarien de la chanson et de la musique en milieu scolaire, le Festival Quand ça nous chante. Du 15 au 17 février, près de 400 jeunes musiciens et chanteurs du secondaire viendront parfaire leurs talents lors d'ateliers de formation donnés par des professionnels de l'APCM. Plus de 15 artistes professionnels se produiront lors de ce festival, parrainé par l'auteur-compositeur-interprète franco-ontarien Stef Paquette (photo). Ainsi, la formation Kodiac, le duo hip-hop d'Ottawa 7IM-VWA, Anique Granger, Tricia Foster et le trio BAM seront sur scène le mercredi 15 février; Damien Robitaille, Brian St-Pierre, Vincent Vallières, Torngatt et Stéphanie Rideout occuperont les lieux le 16; Payscen, J'envoie, Major Lee, Yelo Molo et Stef Paquette offriront une soirée à saveur de rock le 17. Les spectacles, d'abord destinés aux étudiants, sont aussi ouverts au public, à l'École secondaire publique De La Salle (51, ancienne rue Saint-Patrick). "Le but derrière l'événement est vraiment d'aider la relève musicale en Ontario français et de stimuler ceux ou celles ayant le potentiel de faire une carrière professionnelle", a expliqué Jean-Marc Lalonde, responsable du Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario. Les billets coûtent 10 $ et sont disponibles au (613) 789-0053, poste 536.
ooo
Zoom sur l'amour
Tel que le veut la désormais coutume depuis deux ans, le Théâtre Dérives urbaines – formé de jeunes auteurs, acteurs et metteurs en scène de la relève locale – présente son spectacle thématique pour la fête des amoureux: Morceaux d'amour, prise 2: Aimer en gros plan! Trois créations sont au programme de cette seconde édition, réunies sous la même thématique: le lien direct ou symbolique avec la caméra. Le tout débute avec la courte pièce Humania: la vie en bleu de Mathieu Charrette, qui représente un téléroman futuriste. C'est suivi de Pas de deux, un chassé-croisé amoureux de Luc Moquin, alors que Nuit d'horreur à Aylmeurrrrrrrr!, de Catherine Rousseau, s'inspire librement des films d'épouvante. L'équipe de production est complétée par Josée Bazinet, Nathaly Charrette, Guillaume Houët, Renaud Lacelle-Bourdon, Magali Lemèle et Vincent Poirier. Une façon originale de gâter l'être aimé, les 13 et 14 février à la Basoche du Centre culturel du Vieux-Aylmer! Renseignements: (819) 685-5033
ooo
L'art en conférence
Le MASC, un organisme à but non lucratif voué à l'intégration des arts dans les écoles et communautés de la région de l'Outaouais, présente sa première Conférence des jeunes auteurs et illustrateurs, en collaboration avec le Salon du livre de l'Outaouais. Les auteurs Jean-Marc Dalpé et Michel Lavoie, ainsi que le bédéiste Paul Roux, animeront des activités regroupant 105 jeunes de la 7e à la 10e année (de la 1re à la 5e secondaire). Trois ateliers, une séance de poésie extrême, des jeux, de la musique et des prix de présence sont au programme de cet événement, qui sera inauguré par l'honorable Madeleine Meilleur. Le rendez-vous a lieu le 18 février de 8 h 30 à 17 h, à Bibliothèque et Archives Canada (395, rue Wellington, Ottawa). Les étudiants intéressés sont invités à s'inscrire par téléphone, au (613) 725-9119, ou par Internet, au www.masconline.ca.
C’est avec un grand plaisir que j’irai encourager la relève Franco-Ontarienne dans le cadre de la troisième édition du festival franco-ontarien de la chanson et de la musique en milieu scolaire.
Nous nous devons de regarder la relève pousser et d’aller assister à leurs envoler. Si un fetival comme celui ci existe, c’est dabord et avant tout pour permettre aux jeunes de se faire entendre, voir et découvrir.
Bravo à cette initiative lourde de conséquences!
La conférence pour les jeunes auteurs et illustrateurs m’apparaît être une idée lumineuse!
Enfin, on favorise autre chose que le chant et la danse. On stimule les jeunes à l,écriture et au dessin ( Attention à l’atelier caricature; rien de plus subversif ;) ) Belle façon aussi d’initier les jeunes à la poésie. Il est faux de prétendre que les jeunes n’aiment pas la poésie. C’est probablement le genre littéraire le plus utilisé quand ils écrivent d’eux-mêmes, pour eux-mêmes. Ils comprennent vite que c’est beau, c’est profond, c’est sensible et que ça leur permet d’exprimer fortement toute une palette d’émotions. Que des auteurs se mobilisent pour transmettre leur passion, voilà qui me réjouit. A l’approche de la St-Valentin, pourquoi ne pas lancer un concours de poésie portant sur l’amour et l’amitié ? Vous y verriez un intérêt surprenant chez les jeunes et les moins jeunes. Agrémentons cela d’illustrations et on fera un zoom sur l’amour. On en a bien besoin…
Cette soirée du 17 mars va être mémorable… Avec autant de bons artistes de notre région, comment cela pourrait-il en être autrement? J’ai particulièrement hâte d’entendre Stef Paquette et de revoir le trio BAM sur scène, ces derniers que j’avais découvert alors que j’étais au cégep et qu’ils avaient très bonne figure à Cégeps en spectacles, ça me rappelera de beaux souvenirs!
Ex-enseignante chez les petits, j`ai toujours trouvé que la place des arts à l`école était sous-estimée. Bravo au MASC en Outaouais pour ces conférences dans les milieux scolaires.
Auteurs, illustrateurs, musiciens, danseurs, chorégraphes, artistes, comédiens, tous ces gens aux multiples talents devraient figurer aux programmes d`activités complémentaires obligatoires dans la formation des jeunes.
Développer des passions tôt dans la vie et particulièrement avoir la possibilité de s`exprimer par les arts est un bon investissement à long terme chez tout être humain en développement.