On le sait, Dame Nature est de plus en plus capricieuse, et les changements climatiques sont au coeur des conversations de salon, de bureau et de famille depuis plusieurs années déjà. Non seulement sommes-nous alarmés par les prévisions de différents scientifiques et météorologues, mais on est à même de constater ces bouleversements dans le train-train de nos vies. Tenez, on vient de vivre un drôle de Noël vert. Pas comme dans "sapin vert", mais comme dans "pas de neige et pas de magie des gros flocons qui s'amoncellent sur les terrains, les voitures et nos vêtements d'hiver!"
Si on s'inquiète depuis quelque temps du sort de nos festivals estivaux, dont le succès est largement tributaire de la température, il en sera de même pour les activités hivernales, et ce, plus tôt qu'on ne l'aurait prévu! On devra désormais se soucier des saisons de ski et autres sports d'hiver, des événements culturels hivernaux et même du tourisme en général dans la région en cette période supposément froide.
Qui a tenté d'aller faire une promenade dans le parc de la Gatineau pendant les vacances des Fêtes si ce n'est que pour risquer de se retrouver dans la boue? Le 2 janvier, la CCN (Commission de la capitale nationale) déconseillait aux fondeurs de s'aventurer sur les pistes "parfois couvertes de débris, d'eau ou de glace".
Et si la saison de patinage du canal Rideau semble s'écourter d'année en année, elle sera résolument brève en 2007 puisqu'il faut une accumulation de deux semaines de température froide (de -10 et -15 °C) pour qu'elle soit ouverte au public, et, selon toutes les prévisions, le mois de janvier sera plutôt clément. Je vois d'ici le topo: "Faites l'expérience de la plus longue patinoire du monde – selon le livre des records Guinness -, mais profitez-en, elle n'est ouverte que 16 jours par année!"
Le Bal de neige (du 2 au 18 février) pourrait aussi écoper de cette température douce aux tendances printanières. Est-ce que les statues de glace vont fondre dans les mains des sculpteurs alors qu'ils les façonnent comme l'an dernier? Est-ce que la neige du Domaine des flocons sera si molle qu'on ne pourra glisser dans ces aménagements?
Heureusement, les organisateurs ont prévu le coup de façon à ce que les sculptures de glace et de neige ainsi que les glissoires du parc Jacques-Cartier soient préservées autant que possible (tentes protégeant les sculptures, canons fabriquant de la neige à température plus élevée, etc.)
Aussi, la scène nordique où se produisent les têtes d'affiche du festival – DJ Champion, Les Trois Accords, Les Respectables, notamment – étant installée sur une structure de métal surplombant le canal Rideau, les spectacles ne paieront pas le prix des caprices de cette chère Dame Nature.
Bref, si on s'est désormais "acclimatés" à s'enquérir systématiquement de la météo avant d'assister à un spectacle estival, il faudra faire de même l'hiver avant de mettre le nez dehors puisque cette saison ne rime plus systématiquement avec grands froids et flopée de neige. Qu'on le veuille ou non, les changements climatiques vont résolument changer la face de nos loisirs hivernaux…
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POUR COMMENCER DU BON PIED…
Megan Jerome Trio |
– Megan Jerome Trio lançait récemment son album This Eneven Pace, qui amalgame brillamment le folk et le jazz contemporain avec ses chansons éclatantes et bien ficelées. La jolie voix de Megan Jerome tintera au Petit Chicago le 6 janvier pour un spectacle intimiste alors qu'elle sera accompagnée de ses talentueux musiciens, Petr Cancura et Mike Essoudry. À découvrir: l'excellent titre Up She Walks, qui mêle gaiement français et anglais avec sensibilité et humour. Info: www.petitchicago.ca
– Impératif français propose à l'occasion de la fête des Rois une soirée de danse folklorique le 6 janvier au Centre Aydelu dès 20h. L'ensemble folklorique Le Grand Portage et les câleurs Raymond Beauchamp et Francine Sicard préparent une soirée en danse et en chants issus des coutumes d'antan. Une dégustation de caribou et de la fameuse galette des Rois saura ravir les convives, qui sont invités à vêtir des costumes traditionnels. Info: www.imperatif-francais.org
Comment ne pas devenir paranoiaque quand même la température nous sonne l’alarme?
L’absence de temps froids nous privera de différents festivals, nous obligera sans doute à écourter une saison de ski, mais le plus grave ne se résume pas à cela…
Comment pouvons nous rester indifférents face à ces changements climatiques plus que catastrophiques, sans oser poser des gestes concrets?
Bien-sûr, nous parlons des temps doux des dernières semaines, mais nous pourrions aussi parler des chaleurs accablantes de l’été. Notre planète ne cesse de nous hurler qu’il est bientôt trop tard pour minimiser l’impact de nos grands pollueurs. Quand allons nous enfin comprendre que nous sommes entrain de détruire tout ce qu ‘il y a avait de plus beau sur cette terre?
On le sait, on le constate à répétition, le climat change. Outre les Noël sans neige, les changements climatiques vont forcément amener des changements dans l’économie touristique des régions. Plus de neige, plus de froid intense, plus de glace: plus de patinoire sur le canal Rideau. Et pourtant, c’est une activité tellement formidable que de patiner sur toute la longueur de cette voie d’eau. Les revenus touritiques vont fondre comme neige au soleil. L’hiver: bal de neige va devoir s’appeler Bal de flaques. De l’eau à profusion en mai: Festival des tulipes gâché. Revenus touristiques fanés.
Il va falloir songer à exploiter d’autres activités. Les stations de ski ou de glissades aussi vont devoir multiplier les idées pour attirer les sportifs. Il faut plus que de la neige artificielle pour donner le goût de profiter des pentes.
Dire qu’il y en a encore qui pensent que c’est juste El Nino alors que tout le montre, tout le dit: la terre mue.
À dire vrai, je ne m’ennuie pas des tempêtes ni du verglas. Encore moins des températures de froid intense. Finalement, je vais m’y faire.
J’habite à Québec, et nous sommes sensiblement dans la même situation que Gatineau et Ottawa. À date, très peu de neige recouvre nos gazons, et les prochains jours on annonce de la pluie et du temps doux, ce qui aura pour effet de nous ramener de la boue et le gazon.
Le carnaval de Québec est de plus en plus affecté par la température clémente. Chaque année, il y a un des trois week-end du carnaval, où l’on voit les scuptures de glace fondre au soleil, ou se faire détruire par la pluie. Il faudra de plus en plus penser à mettre ces scuptures sous des tentes réfrigérées. Est-ce pensable ?
Mais bien que c’est moins froid et qu’il y a moins de neige dans nos régions, personnellement, je ne m’en plains pas. Je n’ai pas vraiment de passion de ski, patin, ou autre sport d’hiver alors… Je comprends par contre la déception de ceux qui eux, sont des fervents sportifs d’hiver.
Le réchauffement de la planète, il faut y croire, nous le vivons de plus en plus depuis quelques années. Qu’est-ce que ça implique le réchauffement de la planète ? Ce n’est pas juste un réchauffement des températures, mais plutôt un dérèglement de la nature. Il neige à Denver au Colorado, comme cela ne s’est presque jamais vu, et il fait doux à Québec, par exemple. C’est cela le réchauffement, tout devient à l’envers.
Donc peut-être devrons-nous abolir nos festivals d’hiver ou repenser la façon de les faire ? qui sait ce que l’avenir nous réserve.
En attendant, je suis bien contente de me promener dehors à 2 degré celcius en plein mois de janvier, sans m’empêtrer dans les bands de neige. Il y a des avantages et des désavantages à tout!
Difficile à vouloir contester un état de fait, que l’on vit présentement. Les météorologues, n’osent pas trop s’y prononcer. Seuls quelques scientifiques, ont osé le voile sur le problème actuel. Et encore là, une certaine censure, s’est tout de suite refermer comme une coquille d’huître. Il ne faudrait surtout pas, alarmer la population, quitte à leur raconter quelques belles histoires à dormir debout! Mais les gens, ne sont pas si nais. Cette année, semble être celle de tous les records, au niveau planétaire. Tous les plaisirs de l’hiver, en seront affectés. Mais, que dire de la flore et de faune? Du phénomène du smog? Des bactéries qui se propagent? Devons-nous fermer les yeux? Ou, tenter d’être mieux informer sur la réalité de notre environnement! Tant qu’au reste, il y aura toujours des arénas pour patiner. Et beaucoup d’installation de pompe, de sous-sol, pour mieux nettoyer! Mais soyons optimistes, l’hiver n’est pas terminé!
Je ne me souviens pas de mon vécu qu’on aie fermé les patinoires et les centres de ski en plein mois de janvier. C’est mémorable. La température franchit les 10 degrés et au lieu de la neige c’est de la pluie. Décidément nous n’avons plus les hivers que nous avions. Les impacts de ces changements sont colossaux. Il suffit de penser à toutes les publicités qui entourent l’hiver dans le but de vendre le Canada, où encore des entreprises comme Asthon qui offre un rabais en fonction de la basse température. `Le plus inquiétant et le bouleversement de l’écosystème où plusieurs bactéries éclosent et où des virus surgissent. N’est-ce pas inquiétant de voir de arbres avec des bourgeons au mois de janvier? À quoi va rassembler la nature au printemps prochain…
Je crois que les gouvernements auraient avantage à étudier le réchauffement de la planète et ses possibles conséquences sur les citoyens. Ainsi, les déneigements nous coûterons probablement moins cher dans le futur que présentement. Même chose pour les coûts de chauffage. Par contre, l’été, se sont les vagues de chaleurs qui risquent de nous frapper de plein fouet. Il faudrait donc consacrer nos énergies à des sports estivaux et se préparer à réduire les investissements dans les sports hivernaux.
L’autre élément important et favorable à l’environnement, c’est l’utilisation de la bicyclette. Plusieurs villes enlèvent les supports et ferment les pistes cyclables de décembre à mars. Pourtant, avec les faibles chutes de neige vient la possibilité de laisser les installations en place, parce qu’elles pourraient facilement servir 12 mois sur 12!
Peut-être le Canal Rideau pourrait devenir le plus long centre de wakeboard du monde? Sérieusement il y a t-il encore des gens qui refusent de croire aux changement climatiques. Quand on se pronèene en T-shirt en plein mois de janvier, il faut se rendre à l’évidence: notre planète va pas bien. Évidemment on ne se plaindra pas du beau temps. Peu de gens aiment les -30 celsius mais il faut se rappeller d’un fait. S’il fait plus chaud ici, c’est le cas ailleurs. Je vous invite à visionner le film de Al Gore an inconvenient truth qui traite de ce sujet. En effet le tsunami dévastateur que nous avons connu récemment deviendra monnaie courante dans les décennies à venir. Est-il déjà trop tard?
On ne rigole plus du tout avec cette histoire de réchauffement de la planète. En tant que bon citoyen on le vit tout les jours et ca nous affecte, ca nous surprend..mais c’est toute l’économie qui va en souffrir: des entreprises vont fermer leurs portes, plus de monde à l’aide sociale, des suicides, des dépressions, des hausses d’essence, des hausses de taxes..oui oui ca s’en vient tout ca. On nous avait pourtant prévenu il y a plus de 10 ans de ca mais on ne les a pas pris aux sérieux ces scientiques!!!
Malgré tous les messages écologiques, malgré toute la sensibilisation prônée dans les médias ou a l’école, plusieurs personnes en sont encore a jeter leurs papier par terre. Des primates inconscients ? hum, sûrement. Plusieurs d’entre nous ne font pas leurs devoirs écologiques. Nous ne recyclons pas tout ce que nous pourrions, nous ne faisons pas tous les efforts requis pour espérer avoir encore une chance de sauver la planète.
Nous ne nous informons pas suffisamment.
Bien voilà le résultat.
Le résultat pour le passé mais aussi pour notre présent.
J’espère que la température actuelle sera un cri d’alarme pour tous ceux qui sont encore endormis. A tous ceux qui croient que les histoires de réchauffement climatique sont de la foutaise. A tous ceux qui se disent « Ah, pas grave, je ferai bien comme je veux de toute manière quand ça ira mal je serai déjà mort ».
Regardez, vous en vivez déjà les conséquences. Alors agissez avant que les choses ne tournent encore plus mal. N’attendez pas uniquement après le gouvernement, car lui aussi, il lambine ! Commençons, en tant qu’individu et en tant que collectif, a faire notre possible. Et après, faisons mieux encore.
C’est une question de temps, pas seulement de… température.
Pour que les messages véhiculés par des environnementalistes nous touchent personnellement, il nous faut souvent pouvoir le palper, le voir de nos propres yeux et surtout, en souffrir personnellement. Par les temps qui courent, combien sont nombreux les détenteurs d’un billet de saison pour le ski ou bien d’une motoneige qui découvrent soudainement les vertus de la lutte aux gaz à effet de serre. Combien de touristes qui pensaient prendre des vacances de neige et qui se voient contraints d’en prendre avec la pluie maudissent soudain ce réchauffement qui contrarie leurs plans de vacances !
Ces prises de conscience circonstancielles ne sont pas à négliger, mais il ne faudrait pas que cette lutte au réchauffement ne passe que par la mauvaise humeur des consommateurs frustrés. Cette attitude ne ferait que renforcer les prétentions de ceux qui croient aux seules vertus du marché des biens et services pour venir à bout de ce fléau. Pour arriver à temps contre les tendances déjà à l’ouvre en matière de réchauffement, c’est aux stratégies contraignantes auxquelles il faut arriver, ce qui implique que des lois viendront discipliner ceux qui n’ont pas encore compris et qui s’entêtent à offrir des produits nocifs à de grands enfants immatures. La libre entreprise ne doit jamais être libre de brimer nos libertés fondamentales et l’environnement sain en fait partie.
Par ailleurs, il existe une panoplie d’environ quinze armes majeures en matière de lutte au réchauffement nous apprennent les spécialistes du domaine de l’environnement. Leur mise en ouvre est du ressort des pouvoirs publics aussi et non de celui de citoyens timides et isolés.
En somme, ce ne sont pas seulement les prévisions atmosphériques à court terme qu’il nous faudra consulter, mais les prévisions à long terme compte tenu des scénarios plus ou moins optimistes que des mesures collectives peuvent nous inspirer.
J’avoue que je ne suis pas une très grande fan de l’hiver à cause du temps froid, mais là je trouve qu’il manque un petit quelque chose au paysage. Il faut un peu de neige pour qu’on sache qu’on est en hiver et le temps en tellement doux, qu’on ne sait plus comment se vêtir le matin. Moi j’aime bien faire du patin, mais en ce moment ce n’est pas évident de pratiquer cette activité dehors n’importe quand. Le réchauffement de la planète est quelque chose qui me tient à coeur et si ça continue, ça ne sera pas le dernier hiver de la sorte malheureusement.