Le centre-ville de Gatineau a besoin d'un face lift! Le centre-ville? Oui, oui, la grande ville de Gatineau a bel et bien un centre-ville, qui fait le grand écart, puisqu'il s'étend du Casino du Lac-Leamy jusqu'à l'Université du Québec en Outaouais en comptant dans son sillage le boulevard Fournier, la promenade du Portage, les commerces du boulevard Saint-Joseph et de la rue Montcalm, et j'en passe. Somme toute, c'est un fourre-tout où se côtoient édifices gouvernementaux, usines, commerces, maisons modestes et demeures imposantes, tours de logements et de bureaux, etc. Le problème n'est pas cette hybridité, puisque tout centre-ville devrait contenir une variété d'édifices et abriter une mixité de gens; la question est de savoir comment redynamiser le tout afin que le quartier soit un nid qui réunit gaiement résidents et travailleurs, mais aussi une destination pour les gens de la ville et de la région ainsi que les touristes!
Pour le moment, il se définit davantage comme un lieu de transition, de transport ou de travail. Les commerces étant éparpillés et peu diversifiés, le citoyen a l'habitude d'y circuler en voiture, pour faire des courses ici et là, plutôt que de stationner et de marcher tout bonnement d'un endroit à l'autre. Rien à voir avec son voisin: le centre-ville d'Ottawa comprenant le Marché By qui fourmille de piétons! Bref, le "nouveau" centre-ville de Gatineau est comme un adolescent maladroit en pleine phase de puberté, qui a les bras trop longs, le dos courbé et qui ne sait trop où s'en va. Et il est grand temps qu'il entre dans l'âge adulte puisqu'il commence à avoir des poils au menton!
Le secteur Hull regorge d'épiceries fines, de bons restaurants, de cafés et bars sympathiques ainsi que de commerces allant de la chocolaterie au fleuriste, en passant par la librairie, le nettoyeur et la Société des alcools. Et aussitôt qu'on apprend à déplumer le quartier, on apprend à l'aimer! Mais il n'est pas pour autant un quartier dynamique, attrayant, unifié. Cela découle notamment des strictes réglementations qui ont suivi le moratoire sur l'ouverture des bars dans le Vieux-Hull, notamment ceux concernant la délimitation des terrasses. Un centre-ville doit encourager la balade, le prélassement, les pique-niques et les bonnes bières au soleil! Contrairement à cela, la population est enfermée dans les commerces et tours à bureaux, évitant du coup l'errance dans les rues qui demeurent propres-propres!!
Heureusement, le conseil de la Ville ne fait pas l'autruche et consulte la population sur son plan de revitalisation, comme il l'a montré lors de la journée de réflexion du 21 avril dernier au Palais des congrès. Plusieurs bonnes idées sont ressorties de cette journée, et les citoyens et commerçants s'y sont déplacés en bon nombre. La prochaine étape, la rédaction en mai prochain d'un rapport sur la consultation (qui sera disponible via le site Web de la Ville), sera suivie en juin de l'élaboration du rapport synthèse. Ces documents seront présentés au conseil en septembre prochain à titre de premier volet de la démarche "chantier centre-ville", devant mener à un programme particulier d'urbanisme à l'automne 2008. Il faudra donc s'armer de patience puisque de toute façon le processus de développement est échelonné jusqu'en 2025.
Parmi les enjeux ayant été soulevés lors de la consultation publique, en voici quelques uns: dispersion des espaces de bureaux; manque de destinations urbaines; occupation industrielle des berges; nombreux stationnements en surface; manque de relations entre l'île et l'axe commercial Saint-Joseph; environnement urbain conçu pour l'automobile et axé sur elle… La hauteur des tours de logements – actuellement limitée à 14 étages – a aussi été au coeur des discussions.
Il est encore possible pour le public de partager son opinion et ses idées jusqu'au 2 mai prochain, en déposant un mémoire par courriel, par télécopieur ou par la poste. Tous les détails au: www.ville.gatineau.qc.ca/prenez_place
Je dois vous mentionner que je suis natif de Montréal. Je connais le centre ville de Montréal pour y avoir habité assez longtemps pour comprendre ce qu’est un centre-ville. Je ne vois pas du tout en quoi la promenade du portage et ses environs serait le centre-ville de Gatineau.
Cette ville, ou les gens sont très gentils soit dit en passant (je tiens quand même à rester vivant), ne possède pas de centre-ville. Elle est comme la petite soeur de Laval. Beaucoup de rue, beaucoup restaurant, mais …très peu de centre-ville.
L’exemple d’Ottawa est fort bien choisi. Cette ville possède l’un des plus beaux centre-ville en raison du marché BY. Ca ressemble à ça, un centre-ville. Pas un ramassi de builidings gouvernementaux et de centres commerciaux!
Moi aussi je suis d’accord avec le fait qu’il n’y a pas de centre-ville comme tel dans la ville de Gatineau, mais ça ne leur enlève pas leur charme. Gatineau est un bel endroit qui regorge de lieu intéressants à découvrir et dont les restaurants sont très bien, mais si on compare le centre-ville de Montréal avec ce le leur, disons qu’il y a une large différence.. Ils peuvent vouloir de l’argent pour arranger certaines choses et ça c’est tout à fait correct, mais pour revamper une chose qui n’existe pas, je ne comprend pas.
En tant que fonctionnaire et étudiante à la fois, je dois vous avouer que je ne suis pas si certaine de ce qui est énoncé ci-haut.
Certes le va-et-vient des passants est beaucoup moins imposant que chez nos voisins les Ontariens, mais pensez-y, avons-nous quelque chose en particulier, tel le Marché By, pour accueillir tout ce monde? Voulons-nous avoir tout ce monde dans nos rues et sur nos trottoirs?
Même si la région de l’Ontario a été élue 4e au rang des régions les moins polluées, je peux vous assurer qu’il n’en serait pas de même pour notre région. Premièrement, regardez tous ces nids de poule dans nos rues, tous ces déchets sur le bords de ces dernières et ces gens frustrés qui se cherchent du stationnement journée après journée. Deuxièmement, regardez ce que nous avons comme Cols Bleus et ce que nos voisins ont. Vous avez vu juste: on ne peut pas se le permettre.
Pour le commerçants dans ce petit coin, en particulier les petits restaurants, l’achalandage se fait à l’heure du midi, alors que tous les travailleurs du coin se ramassent dans les rues pour prendre un peu d’air et bien manger.
En tant que résidente de Cantley, là où notre unique autobus de ville passe 2 fois par jour, soit très tôt le matin vers 7:00 et relativement tard le soir vers 17:00, je ne me verrais pas, tous les matins, conduire 15 minutes (soit le même temps que ça me prend pour me rendre à mon stationnement de travail) pour me stationner dans une aire définie et ensuite prendre le bus pour un autre 10-15 minutes.
Ainsi soit-il, la diversité de notre centre-ville nous empêche de ressembler à nos voisins anglophones de l’Ontario.
Ce que je propose tout de même, c’est que les gens qui peuvent se le permettre ne prennent pas l’autobus, afin de minimiser le débordement des aires de stationnements… Car vous savez, bougez son auto à chaque 2h pour ne pas avoir de contravention… Ça vient long!!!
L’étendue du centre-ville de Gatineau pose vraiment problème. Ce n’est pas très agréable de visiter ce lieu en automobile cherchant d’un endroit à l’autre une place de stationnement. Les piétons sont légions quand tout se retrouve à la portée de quelques pas. Je comprends donc que les autorités municipales se donnent jusqu’en 2025 car il devra y avoir beaucoup de remue-ménage pour adapter cet espace aux goûts des habitants et des touristes.
Selon moi, le problème c’est que tous les petits magasins sur la promenade du Portage ferment quand les fonctionnaires retournent à la maison, à part les bars pour les 5 à 7 de ces derniers. Parfois on aurait envie d’aller manger dans ces petits restos ou de flâner dans ces boutiques mais tout est fermé la fin de semaine. Gatineau (secteur Hull) devient déserte la fin de semaine et rien n’indique aux touristes qu’il y a de la vie dans ce coin-là. Ils se limitent à traverser le pont pour se promener entre le Musée des Beaux-Arts et celui des Civilisations.
J’ignore, si cela va jouer sur le moral ou pas, mais je crois que c’est un peu partout, semblable en région. Il faut dire, qu’en lisant la chronique : «En chantier», le «lifting» est peut-être, un peu plus important? Mais chaque année, les centres-villes, de toutes les régions, se refont une beauté, car la visite d’été va passer! Ah voilà! Ainsi, on aménage, on déménage, on saccage, etc. Et parfois, on prend son temps. Ou, il pleut ou il fait trop beau, mais cela s’éternise! On veut peaufiner, que voulez-vous, les touristes sont rois, n’est-ce pas? Et quand, on devient valet chez soi, il reste plus qu’à se dire, que la politesse d’une chaleur accueil, est la base des grands seigneurs. Mince consolation à se dire, mais cela va faire tournée, la roue économique.