Il y a d'abord le gros X qui attire l'attention…
X, comme dans la 24e lettre de l'alphabet… X, comme ces fameuses ondes électromagnétiques dont on lit les traces lit à même la diapositive… X, comme dans le symbole littéral désignant habituellement une inconnue…
X, comme dans ces signes que l'on trace sur une carte routière pour marquer le parcours des endroits visités lors d'un événement… X, comme dans celui que l'on aperçoit dans notre objectif avant de croquer une photographie… X, comme dans celui que l'on mettra au calendrier pour inscrire un nouveau festival auquel assister…
C'est autour de tous ces "X" et bien d'autres qu'une douzaine de personnes se sont réunies pour élaborer un projet commun: celui de fonder un festival se consacrant à l'art photographique dans la Région de la capitale nationale. Le X avait d'abord été donné comme nom de travail à l'événement, mais on lui trouva finalement tant de lustre qu'on finit par l'endosser pleinement. C'est donc le X Festival de la photo d'Ottawa qui verra le jour dans la région cet automne, du 20 au 30 septembre, avec 10 jours d'expositions individuelles et collectives dans différents lieux, en plus d'activités diverses: ateliers, conférences, causeries, ainsi que des séances d'examen de portfolios pour les artistes.
De telles initiatives sont toujours synonymes de bonnes nouvelles pour moi, puisque cela fait montre d'une réelle volonté de contribuer à l'essor artistique, le poumon d'une région comme la nôtre – qui est complexe et souvent divisée en matière d'arts. La nouvelle est d'autant plus heureuse que lors du lancement à la Galerie La Petite Mort cette semaine, j'ai pu constater la vision qui anime ses instigateurs, qui ont prouvé le bien fondé d'une telle entreprise. Saviez-vous qu'il y avait pas moins de sept institutions d'enseignement de l'art photographique dans le centre-ville d'Ottawa? Sans compter toutes les galeries qui présentent régulièrement des oeuvres photographiques, en plus d'un Musée national qui s'y destine entièrement (MCPC).
En bons élèves, les meneurs de X ont aussi fait leurs devoirs: ils ont exprimé un réel intérêt à ce que le festival s'anime des deux côtés de la rivière. Il est toutefois plus ardu, apprend-on, d'inciter des galeries gatinoises, leurs horaires étant établis fort à l'avance. Le Centre de production Daïmon est pour le moment le seul centre à être inscrit. Autrement, 12 espaces du côté d'Ottawa ont déjà sauté à pieds joints dans le X. Autre bon coup: ils ont eu le flair d'opter pour une approche et des communications bilingues – ce qui constitue un réel exploit compte tenu du nombre d'événements culturels encore unilingues dans la capitale!
Du reste, le comité espère encore attirer nombre de photographes et de galeries à prendre part au Festival et propose aux artistes de s'associer à un espace afin de soumettre sa candidature (seul l'espace d'exposition doit défrayer un coût d'inscription). La période d'adhésion est ouverte jusqu'au 15 juin, le comité se laissant le temps nécessaire pour bâtir les outils de communication – Internet et brochures – de façon à bien présenter les galeries et artistes participants. Le formulaire est fourni sur demande ([email protected]) ou via le site Internet (www.festivalx.ca).
Rencontré lors du lancement, le membre du comité Jean Fortier, aussi vice-président du Conseil des arts d'Ottawa, a précisé qu'une thématique spécifique déterminerait les éditions qui suivront, mais qu'une carte blanche avait été donnée pour ce festival inaugural. Le comité souhaite ainsi, sous le vocable "Grand angle", voir s'exprimer et s'épanouir des formes variées de l'art photographique: du tirage en noir et blanc aux installations conceptuelles, de la photographie numérique aux beaux-arts, etc.
Enfin, malgré la frilosité de certaines galeries à se lancer dans ce nouveau festival, force est de constater que X suscite déjà la curiosité de plusieurs et une certaine effervescence entoure déjà son lancement. De belles rencontres et des échanges sont donc à venir. Et qui sait si la région ne deviendra pas un jour la capitale de la photo?
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C'EST À SON TOUR
Le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield a 100 ans! |
Un des plus beaux attraits touristiques de la région de l'Outaouais sera célébré cette fin de semaine: le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield souffle ses 100 bougies. Les 2 et 3 juin, le public est donc invité à monter à bord de la locomotive 909 afin de faire une excursion animée – avec musiciens et maquilleurs -, direction Wakefield, où un gâteau sera servi durant l'arrêt de deux heures dans le pittoresque village. Les passagers y pourront aussi assister au spectacle de la plaque tournante, en plus des visites guidées du village ou de la locomotive, avant de regagner les sièges pour le retour vers Hull. Les billets pour cette excursion "bonifiée" se vendent au prix régulier, mais des réservations sont fortement recommandées: www.trainavapeur.ca ou 819 778-7246.
Je dois avouer que je n’ai jamais encore pris le train a vapeur Hull-Chelsea , j’ai pris le train ottawa-montréal allé retour pour la première fois l’été passé et j’ai vraiment adoré.Je me demande si un train a la vapeur est la même sensation qu’un train moderne. Dommage que je travaille le 2 et 3 juin car l’excursion animé me semble vraiment divertissante , mais prendre se train est dans mes plan futur
À tous les jours nous observons des photos dans les journaux ou les revues sans jamais faire le lien que la photographie est avant tout un art. Je pense que le festival X attirera dès le départ son lot de milliers de personnes qui pratiquent de façon amateure cette belle activité qu’est la photographie pour en apprendre plus sur les différentes techniques qui existent.
«Capitale photo», est une rencontre gratifiante, entre le X, de l’analphabète, et celui du Xgraphie! Lettre invoquant, l’inconnu se devra de convainque, le contraire. Car, la photographie, devient l’empreinte physique, d’un instant magique d’un paysage, ou d’un individu. Très souvent, prise au hasard, mordant à tout jamais, notre esprit, de son image. Très longtemps en noir et blanc, comme étant plus esthétique, tout en démarquant, chaque détail de la carnation d’un visage, ne serait-ce que par les poils follets qui flottent au vent. Puis, l’étape de la couleur. Combien contesté, et comment apprécié? Elle passa, sous tous les modes des époques, mais jamais ne cessa, de se perfectionner, au fil du temps. Résultat la : «Galerie La Petite Mort», a su reconnaître, l’importance du rassemblement, de savoir faire un : «X». D’où le coup d’envoi, «X Festival de la photo d’Ottawa». Un Art, en Or, en de-hors du temps…
Je me demande si un train à vapeur centenaire donne les même résultats côté confort qu’un train moderne. J’aimerais bien vivre l’expérience d’un voyage sur un train à vapeur, allé à Hull de Québec pour cela est un peu loin mais lorsque je retournerai à Ottawa pour visiter, je me rendrai à Hull pour faire un petit voyage en train car cela semble très intéressant et surtout amusant !