<a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_gatineau/pop_hierW.jpg"></a><a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_gatineau/pop_hierW.jpg"><img src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_gatineau/pop_hierW.jpg" align="right" border="0" alt="" /></a>Le féru d'histoire, auteur et ex-politicien <strong>Raymond Ouimet</strong> travaille avec acharnement depuis plusieurs années à remettre l'histoire et le patrimoine à l'ordre du jour dans sa région natale, l'Outaouais. Celle qui est souvent mal aimée, mal comprise, celle qui a perdu un grand nombre d'enfants et qui fourmille d'orphelins venus de l'extérieur. Il a raison d'être aussi tenace. Si le Québec a perdu bien des plumes dans la préservation de son histoire – qu'on enseigne de moins en moins -, l'Outaouais est encore plus piteux à ce chapitre.
<p>En plus d'assurer la présidence du Centre régional d'archives de l'Outaouais (CRAO), Raymond Ouimet sème d'autres terres avec ses chroniques historiques à <em>Divines Tentations</em> (Première Chaîne de Radio-Canada) et ses collaborations aux «projets identitaires» <em>Projet Outaouais</em> (Éd. Premières Lignes) et <em>Projet Gatineau</em>.</p>
<p>Le lancement de la revue d'archives, d'histoire et de patrimoine <em>Hier encore</em> vient donc consolider tous ses efforts en fournissant un vecteur solide et concret visant à «travailler à se forger une identité commune en Outaouais». Le CRAO comble ainsi le vide qu'avait laissé la revue <em>Outaouais </em>en 2000, en misant sur des articles de fond rédigés par des connaisseurs et sur des pièces d'archives – photos, extraits de journaux, objets, etc. «On connaît peu notre histoire, comme on l'a vu récemment dans le débat sur les plaines d'Abraham… Parfois, ce qu'on lit nous fait tomber en bas de notre chaise! Si on veut former un peuple fort, encore faut-il partager une histoire, et pour la partager, il faut la connaître», de commenter M. Ouimet.</p>
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<p><strong>Hier encore, j'avais 20 ans…</strong> </p>
<p>Sur le choix du nom de la revue, M. Ouimet explique: «On veut insister sur le fait qu'on ne mise pas uniquement sur ce qui s'est passé depuis 150 ans, qu'on peut aussi traiter d'histoire d'il y a 20 ans. Les archives, ça se construit tous les jours.»</p>
<p>Sur la page couverture du premier numéro d'<em>Hier encore</em>, une photo des Yankees de New York montrant Lou Gehrig et Babe Ruth lors de leur visite au parc Dupuis de Hull en 1928 donne le ton… Cette photo d'archives du Club de rugby Hull-Volant s'insère dans un article de <strong>Jean-Claude Trottier</strong>, qui a pu reconstruire le fonds d'archives de cette association athlétique et sociale. Le numéro renferme aussi un article sur la prison de Hull signé <strong>Michael Martin</strong>, un autre sur les ponts couverts de l'Outaouais par <strong>Michel Prévost</strong>, une rétrospective des journaux littéraires publiés dans Pointe-Gatineau au 19<sup>e</sup> siècle par <strong>André Couture</strong>, un portrait de Louis-Joseph Papineau par <strong>Pierre Ippersiel</strong>, un compte rendu de la pendaison de Stanislas Lacroix à Hull en 1902 par Raymond Ouimet… Bref, une immersion qui ne se veut pas thématique, mais ouverte sur le tout-Outaouais…</p>
<p><em>Hier encore</em> est en vente au coût de 7 $ dans les librairies indépendantes de la région, ou par réservation au <a class="" title="www.craoutaouais.ca" href="http://www.craoutaouais.ca/" target="_blank">www.craoutaouais.ca</a>. </p>
L’Outaouais se raconte…
Mélissa Proulx
Étant tombé par hasard aujourd’hui seulement sur cet article sur le site Voir, je tiens encore une fois à féliciter Monsieur Raymond Ouimet et tous les collaborateurs pour une revue si riche d’histoire et de patrimoine, remise à jour et attendue depuis si longtemps! J’espère d’autres parutions de cette revue car celle-ci a été un vif succès.
Longue vie à HIER ENCORE.